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Les chansons de Lokhlass de Maski



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Informations

» Auteur : Maski - Voir le profil
» Créé le 12/08/2011 à 14:02
» Dernière mise à jour le 02/03/2012 à 17:53

» Mots-clés :   Absence de combats   One-shot

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3 - Phanpy
Un petit Phanpy lutte pour la survie.
Je me suis aidée (et inspirée) d'un documentaire sur les éléphants pour rédiger cette fanfic.


''Il... Il fait chaud... J'ai... J'ai soif... Très soif... Je ne sais pas où je vais ni ce que je vais devenir... Mais je ne peux pas m'arrêter...

La chaleur est écrasante. Il n'y a que des rochers et du sable autour de moi.
Je suis un petit Phanpy.
Je vivais dans une grande forêt et ce jour-là je courais quand un homme m'a attaqué. J'ai eu très peur et j'ai couru vers mes parents mais d'autres hommes sont arrivés et ils ont aussi attaqué Papa.
Celui-ci a été capturé parce qu'il avait une drôle de couleur : il était marron au lieu d'être noir.
Papa nous a dit de partir en courant le plus vite possible et qu'il restait pour ralentir les chasseurs afin qu'ils ne nous rattrapent pas.
Moi, je ne voulais pas le laisser seul mais il m'a demandé de m'échapper et de veiller sur Maman.
J'ai vu Papa affronter deux grands Pokémon. Il y en a un qui volait et qui ressemblait à un dragon. Il était bleu et rouge et faisait peur. Il avait l'air méchant et hurlait tout le temps.
L'autre était encore plus grand avec une sorte de casque en fer sur la tête et de grandes cornes. Il avait les yeux bleus et une grosse queue mais il ne volait pas. Il faisait peur et criait autant que l'autre.
Papa poussa un rugissement pour leur faire peur et chargea.
Avec Maman, on s'était réfugiés derrière un rocher un peu plus loin et on observait le combat.
Papa était à terre et ne bougeait presque pas quand un homme lui a lancé un objet rond, rouge et blanc. Papa fut aspiré par le rayon rouge sortant de l'objet qui retomba au sol et vibra un peu en émettant un ''clik''. Alors, un des hommes s'approcha et ramassa l'objet.

J'ai crié ''Papa !'' mais Maman m'a mis la trompe devant la bouche et m'a dit de ne pas faire de bruit, puis on est reparti en courant.

On a marché pendant plusieurs jours avant de s'installer dans une autre forêt où les hommes ne nous ont pas retrouvés.
Ici il y avait plein de fruits et les Pokémon étaient gentils avec nous, mais un jour, Maman m'a dit :

« Mon chéri, nous devons partir.
-Pourquoi ? j'ai demandé, on est bien ici, c'est joli et il n'y a pas de méchants qui veulent nous capturer.
-On ne part pas à cause des Hommes mais parce que l'hiver approche et si nous restons ici, nous mourrons de faim. »

J'ai baissé la tête et on s'est mis à marcher. On marcha pendant plusieurs jours mais plus on avançait, plus il faisait chaud et moins on trouvait à manger.
Je demandai à Maman si on était bientôt arrivés :

« Non mon amour, me répondit-elle doucement.
-C'est encore loin ?
-Ne t'inquiète pas. Il faut juste que nous traversions ce désert.
-On sera bien là-bas ?
-Oui Phanpy. Tu verras, c'est magnifique et tu t'y plaira beaucoup.
-T'y es déjà allée ?
-Oui. J'y suis allée souvent. Et c'est là-bas que j'ai rencontré Papa. »

On marcha, marcha, marcha encore et encore. J'avais mal aux pattes à force de marcher tous les jours mais Maman me disait de ne pas abandonner de ''persévérer''.
On dormait sur un sol dur la nuit. Et il faisait froid... Très froid. Heureusement, Maman me tenait chaud.

Un jour, on marchait toujours quand j'entendis un grand bruit : ça faisait ''Vroum ! Vroum !''
Maman se retourna et se mit devant moi. Soudain, elle me cria :

« Cours Phanpy ! Cours !
-Qu'est-ce qui se passe Maman ?! » je demandais.

J'avais peur. Maman me poussa et on se mit à courir mais ce qui faisait du bruit nous rattrapait. Maman me disait de courir plus vite et de ne pas regarder derrière moi.
Je regardai quand même. C'était des hommes qui nous poursuivaient et ils étaient sur une grosse machine qui sauter en l'air des fois. L'un d'eux leva un gros bâton en l'air qui brilla. Soudain, un grand ''Bang !'' retentit.

On courut plus vite, Maman et moi. Mais les hommes nous rattrapaient et ils nous arrêtèrent. J'eu peur et je me cachai derrière Maman. Elle se retourna face aux hommes et grogna :

« Ne touchez pas à mon petit ! »

Ils hommes envoyèrent une sorte de rhinocéros violet sur deux pattes. Il avaient des pics partout sur le corps, de grosses pattes avec de grandes griffes et des oreilles vertes. Il poussa un grand cri.
A côté de lui, un autre monstre apparut. Il ressemblait à un serpent et était gris et énorme. Il avait une grande bouche avec de grosses dents et il nous regardait méchamment.

« Maman ! Il va nous manger ! » je criai à Maman en pleurant.

Elle me caressa et me dit :

« Ne t'inquiète pas. Je vais m'occuper d'eux. »

Elle leur cria :

« Allez vous en ! Laissez-nous ! »

Mais ils ne s'en allèrent pas. Ils commencèrent à se battre mais ils étaient plus nombreux que Maman et elle faiblissait. Elle me cria :

« Phanpy ! Cours te mettre à l'abri ! Ne t'inquiète pas pour moi ! Vite ! »

Je ne savais pas quoi faire et j'avais très peur. Alors, je couru, couru, couru comme Maman me l'avait dit.
Je m'arrêtai comme je savais qu'ils ne me poursuivaient pas et je me cachai derrière un rocher.
A la nuit tombée, je repartit voir Maman. Je la retrouva. Elle était gravement blessée et elle était couchée sur le côté. Elle n'avait plus de défenses.

« Maman ! » je criai en courant vers elle.

Elle ouvrit les yeux et me caressa la tête.

« Phanpy, mon petit, elle murmura.
-Maman ! »

Je pleurai. Elle me sera contre elle et essaya de se relever. Elle retomba aussitôt.
Elle murmura :

« Phanpy, mon petit Phanpy. Mon bébé. Tu dois partir.
-Mais mais ! Je veux pas te laisser ici ! Et je ne sais pas où aller !
-Tu dois continuer tout droit. Tu trouveras bientôt des traces de Donphan. Suis-les. Elles te mèneront à l'endroit où on devait aller. Je te rejoindrai plus tard.
-Mais Maman ! »

Elle avait du mal à parler. Je me serrai contre elle. Elle me dit :

« Pars mon petit, pars. Tu dois continuer de marcher sans moi. Une fois que tu trouveras des Donphan, demande-leur de t'aider. Ils accepteront. »

Elle ne parla plus et ferma les yeux.

« Maman ? Maman ? je demandai, MAMAAAAAAAAN !!!! »

Elle... Elle... Elle était morte ? NOOOOOOON !!!! MAMAAAN !!!! Je me mis à pleurer encore plus, près de son corps.
Je me remis à marcher pour atteindre l'endroit où on devait aller. J'avais plus personne, ni Papa, ni Maman.
Mais, ils étaient morts pour que je vive. Alors... Alors, je devais continuer ! C'était le dernier souhait de Maman.

''Je dois continuer... ! Je dois le faire ! Je dois... traverser le désert !'' je me dis.
Je suis fatigué. J'ai faim et j'ai très soif. J'ai mal aux pattes.
Il faut... que... je ... continue ! Je... dois... continuer...!''

Epuisé, le petit Phanpy s'écroula... Et ne se releva pas. Il ne pourra jamais se relever. Il ne pourra jamais atteindre le paradis dont sa mère lui avait parlé.

Une ombre apparut sur le sol et tourna autour du Pokémon. Un Libégon se posa près du corps sans vie et l'examina. Il baissa la tête, ferma les yeux et murmura :

« Encore une victime des braconniers avide d'ivoire... Pauvre petit, tu en as vu de toutes les couleurs. Ta mère est morte sous tes yeux... Mourir si jeune, c'est si triste... Très triste... Laisse l'Esprit du Désert te mener vers l'autre monde. »

Il s'envola. En tournant autour du corps, il créa une tempête de sable. Une lumière s'éleva du corps et disparut dans le ciel. La tempête de sable se dissipa et le Libégon partit. Là où le petit Phanpy s'était écroulé, il ne restait plus rien... Rien sauf une petite tâche remplie de tristesse.

Au loin, le vent souffla dans les montagnes. Un long son triste en sortit. C'était les pleurs du désert.

N'achetez jamais d'ivoire ! Dans la réalité, des éléphants subissent le même sort que la mère de Phanpy et les petits se retrouvent livrés à eux-même ! La plus part du temps, ils ne s'en sortent pas...