La gemme du temps de Embargo

Après une bonne nuit de sommeil, moi et Meg sommes repartis très tôt le matin du Centre Pokémon. Nous sommes actuellement en route vers Doublonville, dernière ville que nous passerons avant d'arriver au centre.

« Dis-moi Aro ? Y a-t-il quelqu'un que tu aimes ? , dit-elle en souriant dans le vide,

-Euh ? Pourquoi cette question ? , blêmis-je

-Allez, tu peux me répondre franchement, non ?

-Je…Je…Je…Oh regarde là-bas ! C'est des sbires de la Team Rocket ! »

Ouf, sauvé. Je réussis à éviter cette question. Heureusement qu'elle ne me l'a pas posée directement sinon elle aurait deviné direct. Bien revenons aux sbires. Je les vois parcourir les hautes herbes. Je crois qu'ils cherchent quelque chose puisque je les vois inspecter consciencieusement chaque herbe.Ils ne peuvent pas nous voir puisque les arbres qui bordent le chemin nous cachent. Mais j'aperçois Meg entrain de s'éloigner du chemin et de partir vers eux. Et je n'ai pas le temps de la retenir que la voilà déjà dans le champ de vision des sbires.

« Eh ! Vous ! Là-bas ! »

Elle n'a pas le temps de les interpeller encore qu'ils s'enfuient déjà à toutes jambes.

« Mais revenez !

-Meg ça ne sert à rien, ils sont déjà loin, en la réconfortant, tu ne pourras pas les rattraper. Par contre je serais curieux de savoir ce qu'ils ont perdus. »

Meg resta silencieuse et se retourna déjà pour reprendre le chemin vers Doublonville.

« Allons-y », me dit-elle simplement.

Je ne l'avais jamais vu comme ça, c'est la première fois que je la vois aussi silencieuse. Je me demande ce qui ne va pas.

« Meg qu'est-ce qui se passe ?

-Rien ça va aller. Dépêchons-nous », dit-elle sur un ton las.

La suite du chemin se passe en silence.
Une heure après notre départ de Rosalia. Je commence enfin à apercevoir les gratte-ciels de Doublonville.

« Regarde Meg on est presque à Doublonville. », m'enthousiasme-je.

Sa simple réponse fut un hochement de la tête lent. Et nous continuons notre route vers Doublonville toujours dans le silence le plus totale. Une heure plus tard. Nous sommes en début d'après-midi, Meg et moi avons finis de manger. Nous avons passé le près d'une lisière de forêt en compagnie de Chenipan. Malgré l'attitude des Chenipans, Meg n'a rien dit pire elle les ignores, alors que d'habitude je sais que Chenipan et ses évolutions sont ses Pokémons préférés depuis que nous sommes enfants. Nous continuons notre chemin vers Doublonville plus proche que jamais, puisque nous avons dépassé le Parc Naturel. Mais derrière nous des nuages noirs se rapprochent de notre position. C'est sûrement les nuages de pluie en provenance de Rosalia. Nous continuons à marcher. Et d'un coup, Meg s'arrête. Je me retourne et je la regarde avec des yeux ébahis, des larmes perlent sur son visage !

« Sniff… Sniff, Aro je n'en peux plus. Je suis à bout. Il faut que je te dise quelque chose. Ça concerne la Team Rocket. Il y a quelques jours, Lorsque nous étions à Roselia et que je te suivais alors que tu suivais le vieil homme j'ai percuté un des deux hommes que tu as vu tout à l'heure et la Poké Ball qui contenait mon Papilusion a disparu ! Ces monstres m'ont pris mon Papilusion ! Celui que je chérissais tant ! Mon premier Pokémon, celui qui jouait avec nous quand nous étions petits en tant que Chenipan. Grâce à lui je réussis à battre les champions d'arènes et le conseil des quatre. Nous avions vécus tant d'aventure ensemble. Je…Je n'en peux plus. Aide-moi Aro !"
Elle me regarde avec des yeux remplies de tristesse.

"T'inquiète pas on va le retrouver. Je te le promets.

-Sniff…V-vraiment ? , et je vis deux larmes tomber sur le sol,

-Je te le jure ! , dis-je courageusement,

Après avoir dit ces mots, les nuages laissèrent tomber toutes leurs gouttes. Une incroyable averse se déverse sur nous. Alors je pris mon courage à deux mains et prends Meg dans les bras, qui maintenant trempée et sanglotante, ne m'opposa pas de résistance.

« On le retrouvera. Je te le jure. » Et nous restons sous cette pluie torrentielle, Enlacés.

La flûte attendra. Je dois veiller sur l'élue de mon cœur.