La Grande Illusion de VLCMédia

Chapitre 9: Traque informatique


« Nous interrompons votre programme pour un flash spécial: Cet après midi, un sénateur du nom de Marcus Moge a refusé de coopérer avec les agents de police. Il les a attaqués et s'est ensuite enfui. On ignore à présent où il se trouve. Je laisse notre président Giovanni prendre la parole. »

« Merci. Je tiens à dire que ce Marcus est un danger pour notre pays. Lui et ses complices doivent être arrêtés et exécutés au plus vite. Ce n'est qu'ainsi que nous obtiendrons la paix. J'offre une prime de... sept cents mille pokédollars à quiconque le capturera vivant. »

« C'était Monsieur Giovanni, président de Kanto. Revenons aux actualités du jour. Hier soir, le ministre du budget a proposé... »

Le sénateur éteignit sa petite radio portative. Il n'était pas sortit d'affaire... Après avoir jeté un coup d'œil par-dessus son épaule pour vérifier qu'il n'était pas épié, il dégaina son portable. Après quelques sonneries, une voix fatiguée intervint.

« Allô ? »

« Max ? Tu as une drôle de voix... Tu es sûr que ça va ? »

« Mais oui ! J'ai juste un peu... forcé sur la bouteille... »

« Bah bravo. Je t'appelle parce que je suis dans une merde pas possible. Mon appartement a été attaqué. Il faut que tu m'héberges. »

« Peut pas. J'ai perdu mon domicile pour cause de loyer impayé... »

« Parce que toute ta fortune est partie dans l'alcool ? Tu exagères ! »

« J'fais ce que je veux ! Je vais peut être bientôt mourir alors c'est pas un jeunot comme toi qui va me brider ! Quoi qu'il en soit, je peux pas t'aider. »

« ... »

« Allô ? »

« ... »

« Il a raccroché ? Non, j'entends les voitures... »

Comprenant ce qu'il se passait, le vieil homme jeta son portable au loin. Il devait fuir, s'éloigner le plus possible de cet endroit. Il était censé être mort. Et les morts ne téléphonent pas en place publique. Il prit sa canne et s'éloigna de l'endroit.
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« Monsieur Giovanni ? »

« Avanti. »

L'homme s'avança timidement vers le bureau du Boss. C'était un civil. Lorsqu'il fut suffisamment près, un sbire ferma la porte. Giovanni se retourna.

« C'est donc toi qui a capturé Marcus Moge ? »

« Oui Monsieur. Ma famille m'a grandement aidé. »

« Hm. Dis moi, es-tu venu en voiture ? »

L'homme ne comprit pas le sens de la question mais percevant le ton insistant du président, il finit par répondre.

« Euh... oui, je suis venu en voiture. Mais pourquoi cette question ? »

Un sourire sadique se dessina sur les lèvre du sexagénaire. Il cligna de l'œil. Le civil haussa un sourcil, dans l'incompréhension la plus totale. Puis, inquiété par cette atmosphère stressante il se gratta l'oreille droite. Un tic qu'il avait depuis ses années d'étudiant.

« Pourrai-je avoir mon argent maintenant ? J'ai un rendez vous... »

« Oui, tu va l'avoir. »

Lentement, le Boss hocha de la tête. Sans qu'il ne comprenne quoi que ce soit, le civil fut étranglé par le garde posté derrière lui. Il s'écroula sur le sol, sans vie.

« Qu'on enlève ce corps de mon tapis. Il ne pensait tout de même pas que je donnerai de l'argent ? Quel idiot ! »
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« Oui. Je comprends. A plus. »

Nolwenn raccrocha et rangea son portable dans sa poche. Jules se tourna vers elle.

« Alors ? »

« Il ne peut pas venir. Il est occupé ailleurs, à combattre le régime totalitaire d'Hoenn. On va devoir faire sans lui. Mais au fait, tu parlais d'un possible rebelle survivant ! Explique-toi ! »

« Pas tout de suite. Faut que j'appelle Emeline. Grâce a ses connaissances informatiques, elle arrivera bien à trouver sa trace... »
Jules se retira, laissant Nolwenn seule. Qui pouvait bien être cette mystérieuse personne ? Elle pensait bien à quelque un mais... ses chances de survies étaient très minces la dernière fois qu'elle l'avait vue. Qui cela pouvait-il bien être ? Lorsque Jules revint, quarante-cinq minutes plus tard, son expression avait changé. Il semblait... apaisé.

« Emeline a trouvé une piste. Il serait quelque part à Argenta. »

« Comment le sait elle ? Et qui est-ce ? »

« Elle a fouillé un peu et a trouvé un versement de lui pour un billet de train de Céladopole vers Argenta. Nul doute que c'était lui. »

Jules se retourna mais Nolwenn lui agrippa le bras.

« C'est De Mergan ? N'est-ce pas ? J'ai raison ? »

Jules se contenta de sourire. Quelle perspicacité !

« En route pour Argenta. Il faut y aller à pied. Prendre des transports serait dangereux pour toi... Je te rappelle que tu es une évadée... »

« Pas besoin de remuer le couteau dans la plaie... »
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« Donc, si j'ai bien saisi, tu n'as pas l'argent que tu dois au gouvernement ? C'est bien ça ? »

Marcus ne répondit rien. Il se contenta de hocher la tête.

« En ce qui concerne ta dette, tu l'épongeras grâce à des travaux d'intérêts généraux Pour l'agression des deux sbires, tu fera trois mois de prison. C'est mon jour de bonté. Amenez-le dans une cellule en attendant son transfert. »

Deux gardes s'approchèrent du sénateur et l'emmenèrent dans une cellule. Tout était... fini.
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« On attend quoi ? »

« Emeline. Elle seule peut nous mener au général. Et puis, elle fait partie de l'organisation. Elle la représente tout aussi bien que nous. Tiens, la voilà ! »

Descendant d'un train, la trentenaire courut vers les deux compères. Elle était suffisamment en retard comme ça...

« Désolée ! On a eu un contrôle plutôt... inattendu. Bon, j'ai eu le temps de faire quelques recherches et j'ai trouvé un payement par carte bleue dans un bar il y a un quart d'heure. Si il paie par carte bleue dans un bar, c'est qu'il ne refuse pas l'alcool ! »

« On s'en fiche. Tant que ça nous aide à le tracer... Bon, en route pour le dernier bar connu. »