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La Grande Illusion de VLCMédia



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Informations

» Auteur : VLCMédia - Voir le profil
» Créé le 13/06/2011 à 11:55
» Dernière mise à jour le 13/06/2011 à 18:48

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Chapitre 8: Premier allié
Chapitre 8: Premier allié


« Vite, ils vont nous rattraper ! Cours ! »

Jules accéléra encore plus la course, tirant Nolwenn, épuisée. Ils avaient réussi à sortir de la prison mais avaient été repérés. Des hordes de gardes accompagnés de Grahyenas étaient lancés à leur poursuite. Bientôt, ils les aurait rattrapés. Il fallait donc courir encore plus vite. Mais Nolwenn, à deux doigts de s'effondrer, négocia un court temps de pause.

« Stop ! Stop ! J'en peux plus ! Je vais mourir si on continue de courir comme ça ! »

Le jeune homme s'arrêta progressivement tout en levant les yeux au ciel. Il ne fallait pas trop traîner. Les Grahyenas ont un flair extraordinaire…

« Ok. Vingt secondes de pause et on repart. A moins que tu ne préfères te faire repêcher ? »

Pour seule et unique réponse, Nolwenn secoua vivement la tête.

« C'est bien ce que je me disais. Vingt seconde. Plus que quinze. Prépare toi à repartir. »

Au loin, on entendait les aboiements des Grahyenas et les cris de leurs maîtres.

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« Une autre s'il vous plaît ! »

« Papy, c'est pas raisonnable ! Boire autant à votre âge !… »

Le vieil homme se leva brusquement et tapa du poing sur la table.

« M'ens fout ! Apporte moi cette bouteille et qu'ça saute ! »

Le serveur repartit chercher une autre bouteille et la posa sur la table. Le vieil homme la saisit et l'entama. Le serveur, craignant une autre remarque, s'en alla. A la table d'à coté, deux hommes discutaient à voix basse.

« La Team Rocket devient de plus en plus oppressante ! Il faut en finir ! »

« Tais-toi ! Si quelqu'un nous entendait, on serait exécuté ! Il vaut mieux laisser un autre s'en charger. »

Entre deux gorgées, le vieil homme soupira.

« J'aurais essayé… Et voilà le résultat. »

Lentement, il porta sa main droite à son bandeau.

« Et voilà, aveugle… J'aurai pas dû… »

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« Pronto ? Luciano ? Tu vas regretter amèrement cet acte. Tes jours sont comptés. Addio »

Giovanni posa le combiné téléphonique et pressa un petit bouton sur son bureau. Un homme d'une quarantaine d'années apparut.

« Mon cher Grégoire ! J'ai à nouveau besoin de tes services ! »

L'homme hocha simplement de la tête.

« C'est qui la cible ? »

« Un de mes anciens collaborateurs, Luciano Berlio. Je veux que tu le tues à distance ; On n'est jamais trop prudent… Utilise ton Pokémon le plus précis. Trouve-le et empoisonne-le. Voglio che soffra ! »

L'homme hocha une nouvelle fois la tête et partit sans dire un mot.

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« C'est bon, je crois qu'on les a semés ! Quelle bonne idée tu as eue d'utiliser le parfum d'un Rosélia sauvage pour brouiller les pistes ! »

Ils étaient enfin libres. Jules s'assit sur un petit rocher tandis que Nolwenn s'affala de tout son long sur l'herbe humide. Il fallait trouver un abri pour la nuit. Malheureusement, il n'y avait pas âme qui vive dans les parages. Ils n'avaient pas le choix. Ce soir, ils dormiraient à la belle étoile. Nolwenn soupira à l'idée de devoir dormir par terre. Même si cela ne plaisait pas, il allait falloir s'y résigner

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« Team Rocket ! Ouvrez ou on défonce la porte ! »

Le sénateur recula jusqu'à rencontrer un mur. Comment l'avaient-ils retrouvé ? Ce n'était pas son logement officiel ! En tout cas, il n'avait pas l'argent. Et si les Rockets l'apprenaient, il le tuerait ! Il fallait fuir. Mais avant que le sénateur puisse bouger, les deux sbires défoncèrent la porte. L'heure n'était plus à la fuite mais au combat ! Le sénateur prit son unique Pokéball. Un Migalos en sortit.

« Migalos, Toile ! »

Un des deux gangster fut pris dans la secrétions tandis que l'autre appela son Rattatac. Ce dernier tenta une attaque Croc de Mort mais il fut lui aussi prit, en même temps que son dresseur, dans la toile de Migalos. Le sénateur s'enfuit, sous le regard rageur des deux Rockets.

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« Allez, on se remet en route. »

La jeune Hoennaise poussa un grognement. La nuit avait été dure et fraîche. Jules, en attendant le réveil de sa coéquipière, jeta un coup d'œil à sa montre. Sept heures vingt-deux. Puis, il reposa son regard sur la jeune femme, toujours couchée.

« Allez, lève-toi ! C'est ma vengeance pour l'autre fois. »

Nolwenn se leva aussitôt. Jules sourit et reprit la marche.

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« Ah ! Enfin un endroit habité ! On va enfin pouvoir boire et manger ! C'est pas tout ça mais j'ai la dalle moi ! »

Jules observa son amie. Elle fixait avec envie le petit bar-restaurant du village.

« C'est vrai que manger un bout me ferai pas de mal… Allez, tu paies la note ? »

« J'ai plus d'argent, on m'a tout confisqué… »

Jules fit une petite moue boudeuse. Son compte allait en prendre un sacré coup ! Tout en imaginant le montant du repas, Jules poussa la porte de bois du bar. Ça sentait bon le Wattouat au barbecue. L'atmosphère était chaleureuse. Des gens riaient à pleins poumons, d'autres savouraient leurs plats, d'autres buvaient une bière au comptoir tout en lisant le journal. Un serveur se dirigea vers les deux compagnons.

« Bonjour, c'est pour ? »

Le ton agréable surprit Jules. Si seulement son père pouvait parler aussi gentiment…

« Pour manger ! » s'empressa de répondre Nolwenn, la salive aux lèvres.

« Veuillez me suivre. »

Le serveur les installa à une table du fond. Puis, après avoir pris la commande, il se retira aux cuisines. Lorsqu'il en revint, ses bras étaient chargés de plats succulents. Ces derniers ne résistèrent pas longtemps à l'appétit monstrueux des deux jeunes. Soudain, alors qu'il allait avaler une nouvelle tranche de Wattouat, Jules réfléchit à quelque chose. Quelque chose de terrible. Son portefeuille était resté dans son ancienne veste ! Quel étourdi ! Bah, il avisera à la fin du repas, quitte à s'enfuir sans payer.

Le serveur, qui jusque là observait ces deux têtes inconnues du coin, s'approcha pour débarrasser. Lorsqu'il revint pour le règlement, Jules pâlit.

« Par Carte bleue ? »

« Euh… euh…Je… »

« Oui, par carte. » répondit une voix inconnue. Le serveur se retourna pour identifier la personne. C'était une femme, à peu près trente ans, assez jolie. Ses longs cheveux verts cachaient à moitié son visage. Elle les repoussa d'une main. De l'autre, elle tendit sa carte bancaire.

« Et trois cafés s'il vous plaît. »

Une fois le serveur parti, la femme s'assit à coté de Jules et Nolwenn. Elle se pencha en avant vers Nolwenn et attira Jules près d'elle. Apparemment, ce qu'elle devait leur dire était plutôt secret… 

« Je sais tout. Je sais que vous vous êtes enfuis de la prison de St Aouet. Vous avez du cran et comme moi, vous combattez la Team Rocket. Je vous propose une sorte d'… alliance. Nous nous unissons pour rendre la liberté au pays. Vous êtes d'acc' ? Pour l'instant, je suis seule. Mais si vous connaissez des gens, il faut les contacter, leur proposer de nous rallier »

Jules et Nolwenn se regardèrent. La jeune Hoennaise ne s'attendait pas à être embarquée dans une telle affaire. Lui, c'était exactement ce qu'il voulait. Le plan se déroulait pour l'instant sans accrocs.

« Ouais, c'est d'accord pour cette alliance. On va essayer de trouver du monde. Vous avez un endroit pour qu'on puisse se réunir ? »

« Pas de « vous », moi c'est Emeline. Je connais effectivement un endroit où on serait bien. C'est un vieil hangar abandonné. Mais faudrait le réparer et l'aménager... »

« Pas de problème. On s'en occupe. Un numéro de téléphone ? »

« Ouais, tenez. »

Emeline tendit un petit bout de papier à Jules qui le mis dans sa poche. Puis, elle se leva et partit.

« Franchement, tu connais quelque un qui voudrait bien se battre à nos cotés ? Un rebelle ? Un opposant ? » demanda Nolwenn.

Jules regardait Emeline sortir du bar puis fixa son café tiède.

« Il y en a un… qui est peut être encore en vie… »