L'Effet Papillon [erreur=fanfic sensé être à contenu restreint] de Infinitium

Notes des auteurs : Coucou ! C'est Red Absol ! C'est un honneur pour moi d'écrire les premières lignes qui composeront cette fanfic !
Je vous assure que je n'étais pas dans mon état normal lors de l'écriture de ce prologue guimauve à souhait. En plus la narration est assez particulière, mais malgré tout, j'espère qu'il vous plaira !
Trêve de bavardages, je vais laisser la parole à mon ami.

Bonjour tout le monde ! Et oui c'est KYURAM (et son égocentrisme) qui sont de la partie !
Donc je suis bi (vous savez pas ? hein...) et je voulait vous dire que ma vie n'amoureuse n'influencera pas la fanfic (oopas) donc voilà allez bonne lecture !
*

Il attendait, en faisant les cent pas sur le quai. Mille pensées inutiles envahissaient son esprit.
Et si jamais il ne le reconnaissait pas, et si jamais il lui arrivait quelque chose pendant le voyage ? Et si, et si...

Il soupira.

Il devrait arrêter de réfléchir autant. Ce n'était pas son genre de penser à des futilités pareilles. Sept ans. Sept longues années s'étaient déjà écoulées depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Il devrait essayer de se relaxer, de se calmer.

¨ Calme-toi, respire un coup et...

Il se crispa et regarda encore une fois au loin, en suivant des yeux le chemin des rails.
Si seulement ce train pouvait arriver en avance.
*

Le paysage défilait lentement sous ses yeux. Le train passait près d'un petit lac. Il vit un groupe de jeunes Ptitards sauter dans l'eau tout en éclaboussant les environs. Des Nénupiots endormis se cachaient parmi les plantes aquatiques.
Et au loin dans l'horizon, il apercevait des cerisiers aux branches chargées de pétales d'un tendre rose pastel. Certains virevoltaient avec grâce dans l'air, poussés par un doux vent printanier.
Son cœur fit un bond lorsqu'il aperçut quelques immeubles.

Mérouville n'était plus loin.

Et cela signifiait aussi qu'il allait bientôt revoir cette personne. Rêveur, il se demanda dans quelles villes ils voyageraient, quelles sortes de choses ils pourraient découvrir dans cette merveilleuse région qui avait bercé son enfance, Hoenn. Il sourit. Ils allaient de nouveau pouvoir être ensemble, comme avant.
*

Il se figea. Le train venait d'entrer en gare, et avant même qu'il ne s'en rendit compte, il s'était déjà arrêté dans un crissement de rails. Les portes s'ouvrirent et les passagers commencèrent à descendre.

Que devrait-il lui dire ? Quels étaient les premiers mots qu'il prononcerait devant lui ? Il se rendit compte à contrecœur qu'il était nerveux à l'idée de le revoir.

Son esprit fût complétement vide l'espace d'un instant. Un garçon venait de lui faire un signe de la main à l'autre bout du quai. Il le regarda brièvement : sweat-shirt noir, cheveux châtains mal coiffés et surtout des pupilles d'un agréable vert profond.

- Matt !

Il avait arrêté de réfléchir à toutes ces choses inutiles. Il courut, le plus vite qu'il pu. C'est à bout de souffle qu'il arriva devant son ami qui eut un rire amusé. Il lui sauta dessus, littéralement.