Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

Oone de Zach



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : Zach - Voir le profil
» Créé le 26/02/2003 à 21:34
» Dernière mise à jour le 26/02/2003 à 21:34

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
Blimeas
Oone s'éveilla au son des cloches qui sonnaient sixte, la sixième heure de la journée (midi). La ville à coté de laquelle elle avait dormi était déjà bien agitée, et il lui semblait que c'était jour de marché. Des fumées de couleurs s'élevaient au-dessus des remparts, peut être était-ce même jour de fête de l'autre coté.
« Bien, il me faut entrer à présent. »
Après avoir enfourché Zenther, elle fit le tour de la ville pour trouver la porte principale. C'était complètement à l'opposé de sa colline, et elle mit bien plusieurs minutes à dos de dragon pour y arriver.
Elle se trouvait à présent face à une grande porte de bois, renforcée ça et là par de nombreux clous. Les charnières de cette porte étaient à elles seules impressionnantes. Elles mesuraient au moins trois coudées, et avaient été forgées dans un acier des plus résistants. Il ne faisait aucun doute que même le plus gros des béliers jamais construits aurait eu du mal à l'enfoncer. Pourtant, sur ce monstre de bois de douze pieds de haut, on pouvait distinguer à hauteur d'yeux une ouverture destinée à la reconnaissance des étrangers, si ce n'avait été fait auparavant par une des sentinelles patrouillant sur le chemin de ronde.
Malheureusement, rien n'avait été prévu pour annoncer sa présence, aussi Oone du se fracasser les doigts sur cette gigantesque porte. Chose d'ailleurs inutile puisque personne ne semblait avoir entendu. Au bout de quelques minutes, perdant patience, elle donna un coup de pied magistral dans la barrière de bois, et entreprit de trouver une autre ville, quand elle fut interrompue dans ses jurons par une chaleureuse voix de soldat. A l'entendre, il n'avait même pas seize ans. Seize ans et il était déjà dans l'armée...
« - Mademoiselle ! ... Mademoiselle attendez ! »
La demoiselle en question se demandait actuellement s'il valait mieux tenter de rester courtoise face à Dame colère, ou l'insulter pour son incompétence. Elle se retourna avant tout, et quand elle croisa le regard du jeune homme par la petite ouverture, ses tempes se mirent à battre, non pas de colère mais plutôt d'une certaine fascination. Elle tremblait à présent, devant ces yeux d'un bleu profond comme la mer dérivant sur un orange de feu, orange qui entourait la pupille. Ces yeux magnifiques la déstabilisaient. Elle n'en avait jamais vu de pareil, à la fois plein d'intelligence, d'arrogance, de dureté et d'innocence, ce regard était interrogateur et insistait pour savoir ce qui amenait notre héroïne.
« - Mademoiselle, c'est vous qui avez frappé à la porte, non ?
- Hein euh... ah oui ! »Elle avait été contrainte de baisser les yeux devant ceux du soldat.
« - Alors, qu'est-ce qui vous amène ? Vous désirez entrer je suppose ?
- Certes, vous supposez bien mon jeune ami. »
C'était le soldat qui perdait pied maintenant.
« - Hm... euh... patientez je vous prie, je vais de ce pas avertir mon supérieur. »
Le petit volet de la porte se referma, mais on n'entendit pas les bruits de pas s'éloigner tellement la porte devait être épaisse. L'attente commençait à porter sur les nerfs de la jeune fille du cercle de mithral, même si son entrée se précisait un peu plus à présent. Encore quelques longues minutes plus tard, le petit volet s'ouvra de nouveau. Ce n'était pas les mêmes yeux qu'avant ; ceux-ci étaient noirs comme une nuit sans lune et sans étoile, rehaussés par des sourcils grisâtres.
« - Oui, c'est pour quoi ? Oh ! Ces monstres sont à vous ? » Dit-il étonné.
« - Je pense que oui. » Répondit-elle le sourire aux lèvres.
« - En ce cas, vous devez être dresseuse.
- Vais-je devoir encore attendre longtemps pour pouvoir jouir des plaisirs de votre ville ou devrais-je partir vers une cité plus accueillante ?
- Non, non vous allez pouvoir entrer, et je suis désolé si c'est un peu long. Mais vous allez encore devoir vous soumettre à quelques formalités, nous ne sommes jamais à l'abri d'un péril.
- Soit, allons-y pour vos petites envies. »
Le volet se ferma une nouvelle fois pour laisser la porte s'ouvrir. Oone n'hésita pas un instant de plus et franchit le seuil de la porte au pas de course, suivie de près par ses deux pokémons.
En face d'elle se dressait une herse, et derrière le marché, qui prenait fin. Elle n'eut pas le temps de capter tous les détails, parce qu'elle fut directement amenée dans une petite pièce sur sa droite par l'homme aux sourcils grisonnants. Oone fit signe à ses compagnons de l'attendre entre la porte et la herse, et pénétra dans une petite salle de garde, très peu décorée - normal pour une salle de garde - mais qui possédait quand même de quoi se reposer, boire ou manger. Il n'y avait dans cette pièce que deux hommes en train de discuter, et qui ne s'arrêtèrent même pas au passage de la dresseuse.
« - Par ici je vous prie. »
Elle tourna distraitement la tête vers l'homme ténébreux qui l'appelait.
« - J'arrive... »
La deuxième salle était à peu de choses près la même que la précédente, hormis le mobilier, considérablement meilleur. L'air y était moins nauséabond que celui de la salle de garde, et trois torches diffusaient un éclairage rouge et chaleureux. Plusieurs portraits ou scènes de batailles embellissaient les tristes murs gris, mais les plus important se trouvaient au centre de la pièce.
« - Prenez donc un siège. » Lui dit le chef de la garnison, tranquillement assis dans son fauteuil, derrière son bureau. Bureau qui d'ailleurs arborait des crânes en guise d'encrier, porte-plume ou encore bougeoir. Cette pièce était sinistre, mais cela s'accordait bien avec l'air fuligineux de l'homme à la pilosité grisonnante. Il lui tendit une feuille :
« - Vous savez lire ?
- Bien sûr.
- Alors allez-y, et signez en bas s'il vous plaît. »
Le papier disait :

Bienvenue à Blimeas, étranger(e).
Pour la sécurité des habitants, certaines consignes sont à respecter, et certains actes à proscrire. Aussi, si vous dérogez aux règles de la cité, vous vous en verrez expulsés. Si vos faits sont impardonnables, alors vous serez confrontés à un choix : Le gibet ou la roulette de Blimeas.
Voici donc ces règles :
- La milice a tous les droits, et en cas de problèmes, elle a toujours raison, jusqu'à ce que le contraire ait été prouvé et approuvé par le juge.
- Le vol est permis, mais il est interdit de se faire prendre.
- Le meurtre est prohibé, sauf en duel loyal ou en cas d'assassinat commandité. Pour l'assassinat, il est là aussi interdit de se faire prendre pendant ou après la mort de la victime.
- Le viol n'est pas recommandé, pour votre santé. Renseignez-vous plutôt sur nos maisons de passe, où la santé des filles a été vérifiée par Monsieur l'abbé en personne.
- La magie est très réglementée, aussi, maîtres des arts profanes, n'hésitez pas à faire un détour par la tour des capes étoilées, ils vous informeront mieux que nous.
- Les dresseurs et maîtres pokémons devront respecter les permissions ou interdictions concernant leurs monstres. Ces permissions ou interdictions sont précisées à l'endroit où elles prennent effet.

En espérant que vous vous plairez à Blimeas, Amicalement, le bourgmestre.
   
Signature :


« - Cela me paraît honnête »dit-elle, toujours le sourire aux lèvres « voici le document signé.
- Vous devriez aller voir du coté de la guilde de Dhroonhazat - un cercle d'or très connu - au nord de la ville.
- J'y penserai, merci bien.
- Et n'oubliez pas les règles ! Vous iriez à votre perte en les enfreignant.
- Bien sûr, bien sûr. En revanche, j'aimerais savoir ce qu'est cette roulette locale. C'est un supplice ?
- En effet. Il s'agit d'une sorte de roulette géante. C'est un jeu ouvert à tous, mais il est très dangereux d'y participer. Douze personnes sont placées dans douze cases différentes, et une boule est lancée à grande vitesse sur le rebord surélevé de la roulette. Au bout d'un moment, la boule tombe dans une des cases, et son occupant meurt écrasé. Ceux qui ne prennent pas part au jeu peuvent parier. Le survivant du jeu empoche une somme mirobolante, sauf s'il jouait pour purger une peine, auquel cas la vie et la liberté font déjà un prix astronomique.
- Sympathique. Mais à force, on connaît l'endroit de chute de la boule suivant la puissance fournie au départ non ?
- Non, tout simplement parce que la boule est souvent changée, et les douze compartiments sont placés sur une roue qui tourne en même temps que la boule roule.
- Ah, je vois, c'est astucieux. Et elle tourne souvent ?
- Une fois par semaine en général. Malgré la charte, les délits sont nombreux à Blimeas.
- Bien. Maintenant que j'ai signé la charte, puis-je disposer et me balader dans votre ville ?
- Faites, mon amie ! Et peut-être à une prochaine fois qui sait. »
Oone quitta la pièce.
La herse avait été levée pendant le petit entretien entre elle et le chef de la garnison. Le marché était à présent complètement fini, et il ne subsistait rien de l'ambiance de fête de tout à l'heure. Suivant le conseil du ténébreux grisonnant, elle décida d'aller jeter un oeil à la guilde de Dhroonhazat, le problème étant de savoir où elle se trouvait. Au nord de la ville avait-il dit. Mais Blimeas était une grande cité, et il serait difficile de ne pas s'y perdre, aussi elle décida de passer à dos de dragon, d'où la vue serait sans aucun doute meilleure.
En effet, en regardant la cité de haut, on apercevait sans problèmes ce qui devait être l'arène où se déroulaient les combats.
Arrivée là-bas, elle vit qu'un duel opposait un vieillard à un jeune homme d'une vingtaine de printemps. Du coté du vieux, un sublime Ectoplasma. Derrière lui attendait aussi son autre monstre, un lézard orange d'à peu près deux pieds de haut, avec une queue enflammée. Le fringant jeune homme n'avait pour lui qu'un imposant grizzly de quatre coudées de haut et deux de larges, et il arborait fièrement un cercle jaune sur son pelage ventral.
« - Que le meilleur gagne ! » lança Oone tranquillement assises dans les gradins de l'arène ensablée.
Le spectre, bien plus rapide que le tas de muscles auquel il était confronté, commença par un fulgurant jet d'acide noirâtre que le grizzly évita difficilement. Ce dernier, trop déstabilisé par son esquive n'eut pas le temps de contre-attaquer et l'ectoplasme en profita pour disparaître.
On sentait la tension et l'énervement du jeune homme. Ce match paraissait capital pour lui, et il suait à grosses gouttes, tout en se concentrant pour tenter de deviner où le spectre frapperait...
« - Mais bien sûr ! Ursaring, lance une attaque séisme !
- Ah... c'est ballot, j'aurais du y penser... »
Le vieillard fut très surpris, car l'idée du tremblement de Terre était rudement bien trouvée. Le spectre fut contraint de réapparaître, car rester invisible demandait beaucoup de concentration, et la surprise de son maître fut visiblement trop déstabilisatrice.
« - Puisque je t'ai sous-estimé, je vais aussi lancer mon deuxième monstre contre toi. Salamèche, à toi !
- Non c'est déloyal !
Le vieux laissa échapper un rire sardonique de derrière sa barbe.
L'ours du jeune homme allait dorénavant avoir beaucoup plus de mal à remporter ce match. Il était pris dans une gigantesque tour de feu, et le moindre mouvement lui coûterait cher.
« - Aussi, pour que tu évites de déclencher un nouveau séisme, je vais t'empêcher d'attaquer.
- HEIN ? ! mais... comment ?
- Ha ha ha ! Ectoplasma, maudit soit ce grizzly et son tremblement de terre ! »
Le spectre dont les yeux flamboyaient de plus en plus sacrifia une partie de son énergie vitale pour exécuter le rituel maléfique qui serait fatal à tout ennemi qui tenterait d'attaquer après avoir été touché par la malédiction.
Il semblait désemparé devant tant d'assurance.
« - Très bien maître, rappelez vos pokémons, je m'avoue vaincu... »
Une certaine tristesse se dégageait de la voix du garçon, qui tomba à genoux sur le sable chaud de l'arène. Le vieillard ordonna à ses pokémons de cesser leurs attaques, ce qui fit instantanément disparaître la tour de feu, et leva la malédiction.
« - Allez, ressaisis-toi. Tu as fait de nets progrès depuis notre dernier combat. J'ai même été obligé d'en appeler à mes deux pokémons pour arracher la victoire !
- Ecoutez comme vos paroles sonnent faux ! Vous auriez pu ne me laisser aucune chance si vous l'aviez réellement voulu.
- Tu es encore trop inexpérimenté pour te mesurer à un cercle d'argent, entraîne-toi davantage, et un jour viendra où tu me vaincras, ça ne fait aucun doute !
- Bien le bonjour messires dresseurs » dit Oone en souriant, comme à son habitude.
« - Salutations, mademoiselle... ?
- Oone.
- Salut... » le dresseur semblait encore trop déprimé par sa défaite pour pouvoir tenir une conversation correcte, aussi il partit.
« - On m'a dit de venir me renseigner auprès de la guilde de Dhroonhazat, c'est bien ici ?
- Presque. Vous vous tenez actuellement debout dans leur arène. La guilde siège dans la tour, à coté. Je vois que vous êtes aussi dresseuse, du cercle d'argent si je ne m'abuse ?
- En fait... Non. Mon esprit en a les capacités, mais ma constitution est trop faible, et trop d'efforts de concentration me font perdre connaissance. J'appartiens donc au cercle de mithral.
- Quel dommage... J'espère que vous resterez parmi nous, car j'aimerais faire un duel contre vous, si cela ne vous dérange pas.
- Nous verrons en temps voulus. Allons plutôt trouver Dhroonhazat voulez-vous ? J'aurais quelques questions à lui poser.
Dans une salle joliment ornementée, et tout aussi bien éclairée, se trouvaient Dhroonhazat, cercle d'or de renom, accessoirement chef d'une guilde de maîtres dresseurs, et Oone, dernière survivante du peuple d'Org, accessoirement cercle de mithral à cause de son métabolisme.
La jeune fille lui racontait la fin de son peuple, en commençant par les idées de conquêtes de son roi, jusqu'à la plaine Tristelune, sans oublier la forêt de Troos. Elle finit par lui demander s'il avait ouïe dire qu'un cercle d'or à la robe améthyste s'était allié aux barbares nordiques.
« - Malheureusement, oui. Il s'appelle Gaynor, et a été banni de tout notre royaume. Il s'agit d'un vieil homme que la sénilité guette, mais qui est en possession de tous ses moyens. Il ne désirait plus que tuer, aussi, après l'avoir battu en duel, je lui ai ordonné de s'enfuir loin de nos terres, sans quoi je le tuerais. »
Après de longues parlementions et maints débats plus ou moins enrichissants, Oone repartit déçue de la réponse que lui avait fournie Dhroonhazat :
« - Je suis désolé, mais l'affaire Gaynor ne nous concerne plus, je ne puis donc vous accorder mon aide, et je doute que quiconque se risque en combat avec un cercle d'or aussi puissant que ce vieillard déjanté. »
Une fois dehors, l'humaine à la constitution d'elfe ne savait plus quoi faire... Si même les autres dresseurs lui refusaient de lui prêter main forte, qui aller trouver ?
« - La question n'est pas qui aller trouver mais où aller trouver quelqu'un... »
La voix de vieille femme qui avait prononcé cette phrase était venue de partout et de nul part à la fois, et Oone eut beau tourner la tête de tous les cotés, elle ne vit personne.
« - Ma pauvre file, cet entretien t'a rendu complètement folle... » se dit-elle à voix basse.
« - Quel est, à ton avis, l'endroit le plus fréquenté par les hommes ? »
C'était Mara qui venait de s'adresser à sa maîtresse par télépathie.
« - Je... Je ne sais pas... peut-être l'auberge ?
- Peut-être, oui. »Elle sourit à sa maîtresse, ignorant son congénère dragon qui n'avait pas l'air de suivre.
« - Dans ce cas, allons-y, la nuit va tomber dans une ou deux heures. »
Oone se trouvait à présent à l'intérieur d'une auberge de catégorie un.
L'auberge de catégorie un est un lieu de passage essentiellement utilisé par des marchands de petite et moyenne extraction. La nourriture y est passable, voire bonne, les lits infestés de punaises et d'autres clients arrivés avant vous, les prix y sont raisonnables. La seule distraction proposée par ce genre d'établissement est la fille de l'aubergiste, invariablement gironde et peu farouche. Le tenancier est quant à lui, en toutes circonstances et quel que soit son sexe, un individu gras, rougeaud, souvent moustachu, qui passe la quasi-totalité de ses journées à essuyer le même verre avec le même torchon, activité incommensurablement ennuyeuse qui explique qu'il ne se fasse jamais prier pour discuter avec le voyageur.
L'auberge de catégorie 2, aussi appelée " bouge " ou " repaire ", se reconnaît à sa localisation - toujours perdue dans le quartier le plus glauque de la ville, au fin fond d'une ruelle fuligineuse, comme si le patron souhaitait avoir le moins possible de clients.
Immanquablement, l'aubergiste était gras et rougeaud, et il essuyait machinalement une chope vide avec son torchon. Il vit Oone s'approcher de lui, et elle semblait visiblement un peu perdue.
« - Euh, bonsoir.
- 'soir. Qu'est-ce que vous désirez mam'zelle ?
- J'aurais aimé une chambre. Mais avant, je voudrais savoir si... non laissez tomber.
- C'est vous qui voyez... Ca fera deux pièces d'argent pour la chambre.
- En voici six. Je resterais trois jours. »
Elle se fit tirer vers l'arrière de la salle par le bras, une main sur la bouche. Ses pokémons étaient restés dehors, car ils n'étaient pas acceptés à l'intérieur. Elle ne se sentait pourtant pas en danger.
C'était un homme aux traits d'adolescent, de taille plutôt moyenne, mais quand même plus petit que la dresseuse. Il avait l'air de posséder une sagesse digne des plus vieux mortels. Son sourire laisse quant à lui transparaître une allégresse et une joie de vivre sans pareil.
« - Désolé pour mes manières de rustre, je me présente, Rhynn-a-laahr, pour vous servir » Il s'inclina brièvement.
« - Qu'est-ce qui vous amène, messire Rhynn ?
- J'aimerais vous aider à trouver l'aide nécessaire pour venir à bout de Gaynor. Mes diverses connaissances pourraient vous être utiles. En revanche, il vous faudra d'abord m'aider à retrouver quelques effets personnels, volés par un ancien ami, qui vit maintenant dans une tour, non loin de la ville.
- Je ne sais pas... Je commence à fatiguer un peu, nous en reparlerons demain si vous le voulez bien, mais je pense que vous me serez d'un aide précieuse.
- C'est cela, à demain dame Oone. »