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Version Or [SUMMER WARS] de Mkat



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» Auteur : Mkat - Voir le profil
» Créé le 22/04/2011 à 18:02
» Dernière mise à jour le 22/04/2011 à 18:02

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Cet été là… (1ère partie)
Les roucools pioupioutaient quand Mimiko ouvrit un œil, fixant un instant les rayons de lumières qui frappaient le plafond.

-C'est déjà le matin ?

Elle baissa alors les yeux sur son ventre et y trouva le hericendre qui y dormait, étalé comme un bienheureux et alors la réalité lui revint avec dureté.

-Comment ça a pût arriver ? Se demanda-t-elle, dépitée.

Avant de laisser retomber sa tête sur son coussin avec un gémissement.

**
-Je ne comprends pas qu'une ville au bord de la mer comme celle-ci n'ait pas de plage ! S'agaça Mimiko en essayant de marcher d'ombre en ombre.

Il devait bien faire 30° à l'ombre, le soleil brillait de façon implacable et il n'y avait même pas de vent frais pour l'atténuer. Dans son sac à dos, Hericendre semblait être au paradis et emmagasinait la chaleur avec délice.

Dans la rue commerçante, les marchands de glace étaient de sorties et les restaurants avaient placés dehors leurs tables qui débordaient sur les passages piétons. A midi, la foule se disputait entre salary man sorti pour déjeuner et touristes en chemises à fleurs et sandales.
Pas question cependant pour Mimiko de prendre un repas dans un établissement qui flambait ses prix pendant la Saison, elle cherchait un restaurant familial où elle espérait trouver des renseignements sur des places vacantes de serveuses. C'était mieux que rien après tout.

Hericendre quant à lui, scrutait la foule depuis son perchoir : la jeune fille ne comprenait toujours pas pourquoi il restait avec elle et elle avait décidé de faire ce qu'elle avait à faire sans se préoccuper de lui.

Le petit pokemon feu aperçut soudain l'une des affiches placardé dans la rue, attiré, tout comme Mimiko l'avait été, par le grand « R » rouge en illustration.

Se dégageant du sac, il sauta à terre et courut vers le mur.

-Bah ! Qu'est ce qu'il me fait encore ? S'étonna Mimiko en se tournant.

Hericendre arracha l'affiche et revint la lui amener. Il lui montra en pointant l'une de ses pattes sur le R.

-Heri ! Hericendre…

Mimiko s'accroupit à côté de lui et remarqua sa mine attristée. Elle passa une main sur sa tête sans trop y réfléchir, comme elle l'aurait fait pour consoler un petit garçon.

-C'est ton maître qui te manque, c'est ça ? Le grand type dégingandé…

Hericendre hocha la tête.

-Tu aurais dû rester au centre Pokémon, si il faut, il est peut-être en train de t'y attendre et se faire du souci…

-Heri, heri ! Hericendre ! Répliqua Hericendre en secouant furieusement de la tête avant de montrer à nouveau l'affiche.

-Il est poursuivi par la Team Rocket. Qu'est-ce que tu veux y faire ?

En réponse, le pokémon lança une petite flammèche sur la feuille de papier qui se consuma et tomba en cendre.

-TU VEUX TE BATTRE CONTRE EUX ?! C'est de la folie ! Tu l'a bien vu hier ! Ils sont beaucoup trop dangereux !

Hericendre fronça des yeux et sauta pour lui taper sur la tête avant de la haranguer en lui criant dessus :
-Heri heri cendre cendre ! Hericendre ! Heri !

La jeune fille ne comprenait rien au langage des pokémons, mais elle sentit néanmoins que cette petite créature butée et inconsciente était en train de la traiter de froussarde.

-Eh bien oui j'ai peur ! C'est une réaction tout à fait normale ! On est pas dans un dessin animé ou une bande dessinée ! Ce monde est sans pitié pour les gens trop gentils, généreux et courageux ! On prend tout ce qui est bon en eux et on les laisse tomber ou on les écrase du bout d'un talon ! Seuls les égoïstes s'en sortent bien ! Si on va là-bas et qu'on est en difficulté, personne ne va nous aider ! Regarde, si je me faisais agresser ici, en pleine rue, les gens feront semblant de ne pas me voir et continueront leurs chemin ou d'autres s'arrêteront pour assister au spectacle, pour me filmer avec leurs téléphone portable pour ensuite le mettre sur le web avec en titre « pauvre fille qui se fait tabasser dans la rue ! ». C'est notre société pourrie actuelle ! La police est prévenue, on a fait tout ce qu'on pouvait faire pour ce type !

-Herrriiiiii… Grogna le pokémon, avant de lui tourner le dos et de s'enfuir dans la rue.

-Eh mais attends ! Tu es fou, c'est trop dangereux !

Trop tard, il était déjà trop loin.

Mimiko se releva et poussa un long soupir.

De toute façon, toute cette histoire ne la concernait pas et puis le pokémon était parti, c'était ce qu'elle voulait, non ? Etre tranquille ?

Elle marcha en direction inverse en essayant d'ôter de son esprit la petite créature.



Mais bon sang, comme elles pouvaient être attachantes ces bébêtes… Et puis elle lui avait sauvé la vie en se dressant contre le smogo.

Mimiko stoppa en baissant la tête, sentant d'avance que la pensée suivante allait lui peser dessus comme un poids de 10 tonnes.

La moindre des choses c'était de l'aider en retour à retrouver son maître…



-Raah ! Je peux pas le laisser foncer droit sur le danger comme ça… Râla-t-elle en faisant demi-tour pour courir après Hericendre.

Elle se détestait, pourquoi était t'elle aussi sensible ??? Elle était en train de recommencer comme avant. Comme avant elle était en train de se laisser conduire par son cœur plutôt que par sa raison.

Sans cependant la foi en lui et le courage qui l'avait toujours accompagné. Non, ces deux compagnons de voyage, elle les avait perdus définitivement. En même temps que sa confiance en les gens et plus généralement, en l'humanité.

Elle avait perdu de vue Hericendre mais elle se doutait de l'endroit où il devait se rendre et remonta plusieurs petites rues jusqu'au lieu de leur rencontre.

Le smogo avait disparu mais IL était là, en train de renifler les lieux d'un air perdu, comme si, tel un chien de chasse, il aurait pût retrouver la trace de son maître. Finalement il s'immobilisa au milieu de la rue en apercevant la jeune fille.

Ils se regardèrent tous les deux longuement, échangeant quelque chose d'invisible, mais bien là.

Lui Hericendre, pokémon abandonné, elle la femme qui n'avait plus confiance en personne…
…Mais les pokémon n'étaient pas des humains et elle admirait le courage et la volonté de ce petit être.

Etonnamment, elle éprouvait en cet instant plus de respect pour lui qu'elle n'en avait éprouvé pour n'importe qui d'autre et elle sentait qu'elle pouvait le suivre. Elle sentait qu'à lui, elle pourrait faire confiance.

S'agenouillant à ses côtés, elle le prit dans ses bras.

-Ne t'en fais pas, je vais t'aider à le retrouver ! Je te le promets et mes promesses à moi sont en or.

***
Cela dit, ça n'allait pas être simple et ce serait forcément de la folie.

Elle brandit sous le long nez du pokémon un étrange appareil métallique de forme globalement ovale et de couleur rose et blanche.

-C'est un Pokématos, expliqua-t-elle. Je l'ai acheté à prix d'or (mes économies T___T !!!) dans une boutique. C'est un sorte de téléphone portable multitâche parce qu'il fait aussi GPS et radio. Le vendeur m'a dit que ça faisait fureur à Johto et que la Sylph Sarl y apportait constamment des modifications, bref ça change pas beaucoup des téléphones actuels.

Hericendre inclina la tête d'un côté, dans l'expectative.

-J'ai aussi acheté un téléphone normal en solde. Parce que vois-tu, de nos jours, il est possible de tracer le signal du téléphone portable de ses amis… Je trouve que ça fait un peu « viol de l'intimité » mais aujourd'hui ça va nous être bien utile.

-Heri ?

-Tu te demande comment on va retrouver ton maître avec ça ?

-Heri !

-On peut pas trouver la planque de la Team Rocket tout seuls, si la police n'y est pas encore arrivé, je vois pas comment nous on pourrait. Dans ce cas : Si tu ne vas pas à la Team Rocket… La Team Rocket viendra à toi ! On va se servir d'un appât et attendre qu'elle y morde, ensuite nous la suivrons jusqu'à son repère. Et là nous chercherons le professeur Orme !

-Hericendre ! S'exclama le pokémon emballé par ce plan.

-Tu as conscience que ce sera tréééés dangereux ?

-Heri ! Heri ! Affirma Hericendre en se redressant et on se tapant le torse de la patte comme s'il disait « Laisse-moi faire, j'assure ! ».

-Je doute pas de ta volonté, mais de tes capacités… Marmonna Mimiko sans être entendu parce qu'Hericendre semblait continuer à se gargariser de sa victoire sur le smogo.

-Je me demande ce que penserait mon psy au sujet de parler avec des pokémons…

****
Son Psy… Un homme qui l'avait suivi pendant presque un an à raison d'une séance par semaine. Il avait un regard perçant qui donnait l'impression qu'il pouvait lire en elle et voir tous ses mensonges. Elle n'aimait pas ça.

-Alors… Comment était le trajet aujourd'hui ?

-Horrible. Comme d'habitude… Marmonna t'elle en jetant un bref regard sur la paume de sa main où s'imprimait, rouge vif, la trace de ses ongles.

-Vos impressions ?

-Comme d'habitude…

-Qu'est-ce qui vous angoisse le plus dans ces trajets ? Les autres passagers ?

-Je sais pas vraiment… C'est tout… Je suppose. Je… Je les supporte pas, ils m'agacent ! Je supporte pas qu'ils parlent fort, je supporte pas leurs discussions, je supporte pas d'entrer en contact avec eux, leur chaleur… C'est désagréable… Je voudrais juste qu'ils partent tous et me laissent tranquille !!!

-Hum je vois…

-Et ils partent pas alors ça m'agace et j'ai envie de sortir pour leur échapper mais je peux pas parce que je suis pas encore arrivé…

-Vous vous sentez emprisonné.

-Oui et alors… LA crise arrive.

-Hm… C'est aussi ce que vous ressentez quand vous sortez de chez vous ? Même sans prendre le bus ou le train ?

-Non mais j'ai peur d'être loin de chez moi si CA arrive. Je… Il n'y a que chez moi que je me sens bien, en sécurité.

-C'est grave pour vous d'avoir une crise en public ?

-Oui.

-Pourquoi ?

-C'est traumatisant. Je n'ai nulle part où me cacher en attendant que ça passe. Soit les gens me regardent avec dégout, soit ils m'étouffent de leurs pseudo soins sans comprendre que la seule chose qui marche, c'est de me laisser complètement seule ! Vous croyez que c'est amusant d'être vu au plus bas de ce qu'on peut être ???

-Non, certainement pas.

-Avant n'importe où pouvait être chez moi, maintenant dès que je sors de ma maison, je suis mal. J'ai l'impression qu'il ne peut m'arriver que des mauvaises choses et j'évite les contacts avec les gens…

-Même vos amies ?

-Elles comprennent pas. Personne ne comprend. Mon père pense que je suis folle. Et je suis presque certaine que ma mère croit que je fais un caprice.

La voix de Mimiko était brisée, à l'image de ce qu'elle était à l'intérieur.

-Effectivement, comment ça se passe avec les personnes chez vous ?

-Ah ça… Comme je viens de vous le dire. Dans l'une des maisons je suis juste en train de faire un caprice pour rester à me tourner les pouces plutôt que d'aller étudier ou travailler. Dans l'autre je suis juste une folle…


****
*Folle, je dois être folle pour faire ça !*

Il était très tard, ou très tôt au contraire, Carmin Sur Mer était éclairé par les lueurs d'un quartier de lune et par ses nombreux lampadaires alimenté par les pokémon électriques de l'arène de la ville.

Toute l'électricité perdu pendant les combats était emmagasinée et renvoyée dans les lignes publiques.

Mimiko avait déménagé sa valise de l'hôtel à un casier du port pendant la journée, songeant qu'après ses dernières dépenses, elle n'avait pas intérêt à payer une nuit passé dehors à jouer les poufiasses dans le plus petit short qu'elle n'avait jamais porté (et appeler ça un short, c'était très généreux…) pour attirer la Team Rocket.

Heureusement qu'on était en été. Elle n'aurait pas tenu plus d'une minute en hiver avec les jambes à l'air… Sa petite sœur y arrivait pourtant… Mais sa petite sœur était du genre à privilégier son aspect physique à son confort personnel. Mimiko n'avait jamais compris.

A l'adage « il faut souffrir pour être belle », elle trouvait qu'une séance tous les mois à l'esthéticienne pour se faire épiler à la cire suffisait largement.

S'accoudant à la rambarde du pont où elle se trouvait, faisant semblant d'attendre un potentiel petit copain en faisant les cents pas et en regardant sa montre, elle soupira en constatant qu'oublier son ancienne vie était plus difficile qu'elle le pensait.

Peut-être que c'était plus difficile parce que c'était entrecoupé d'évènements douloureux ancré dans son cœur comme des lames de couteaux.

Mais au moins, ici, elle était la seule à pouvoir remuer ces couteaux dans les plaies. Et avec le temps, elle finirait par oublier sans personnes ou lieux pour les lui rappeler et les blessures se refermeraient.

Et elle oublierait qu'elle avait fait la seule chose qu'elle était capable de faire depuis « l'accident » : fuir.

Un bruit de poubelle renversée la décolla de la rambarde brusquement. Elle se calma en s'apercevant qu'il ne s'agissait que d'un miaouss crasseux qui faisait les fonds de sacs pour trouver des restes. Il la regarda de ses grands yeux aux pupilles presque en trait et émit un bref feulement dans sa direction.

Mimiko, fasciné par le félin, fut alors bousculée en avant et sentit qu'on tirait sur son sac. Par reflex elle chercha à le retenir, mais son agresseur la repoussa et le lui arracha du bras.

Le miaouss fit un bond sur le côté, l'homme manquant de le piétiner, et grimpa sur une clôture en s'hérissant du poil.

Cependant il fut à nouveau délogé de la clôture par un petit pokémon qui y surgit en tenant un sac à dos. Le pokemon chat disparut dans un jardin tandis qu'Hericendre courait jusqu'à son amie à terre.

Celle-ci maugréait, mais ça ne l'étonnait plus, l'humaine qu'il avait trouvé semblait de nature bizarre.

-3 fois… 3 fois… Mais je m'en fiche cette fois parce qu'on le tient ! Termina-t-elle en relevant la tête et en s'emparant de son sac pour y sortir le pokématos.

Elle l'ouvrit sur le GPS et une petite icone clignotante indiqua sur la carte la position de l'autre téléphone portable, dans le sac qui venait d'être dérobé.

-Il se dirige vers le port… Allons-y !

Hericendre prit sa place dans le sac à dos qu'elle enfilait et elle se mit à courir en gardant un œil sur la carte du pokématos. Une fois face à l'océan, elle obliqua vers les quais et les docks.

Soudain le signal disparut.

-Zut ! Ils doivent avoir un brouilleur… Ils sont pas aussi bêtes qu'ils en ont l'air…

-Heri ? S'inquiéta son petit compagnon.

-T'inquiètes, j'ai à peu près repéré où le signal avait disparu.

Et elle ne pouvait pas se tromper : derrière deux entrepôts bien en vue s'en cachait un troisième. Deux marins en gardaient l'entrée principale, un autre accompagné d'un mackogneur se tenait près de la porte de sortie de secours.

Et autour des lieux flottaient, menaçants, des smogos.

Mimiko retint un hoquet de peur lorsque l'un deux passa tout près d'elle, le repérant d'abord à son ombre se déplaçant sans bruit sur le béton. Aussitôt elle se cacha derrière une caisse sans pouvoir s'empêcher de trembler.

Ca y est, maintenant elle en était sur : elle avait la trouille des smogos !

Elle était pétrifiée, n'osant pas bouger, n'osant pas respirer, de peur de faire du bruit et d'être repéré.

Hericendre sortit de son sac et se glissa par terre.

-C'était stupide, c'était vraiment une mauvaise idée ! Lui lança-t-elle dans un murmure. On va se faire tuer !

Le petit pokémon feu se contenta de lui lécher le bout des doigts pour la rassurer, avant de se frayer un chemin parmi les caisses. Mimiko hésita énormément mais comme il se retournait pour l'appeler, elle finit par le suivre à quatre pattes en pleurant intérieurement sur sa stupidité et en serrant les dents à chaque fois qu'elle sentait un smogo passer pas loin en lui filant des frissons dans toute la colonne vertébrale.

Les deux compères contournèrent le bâtiment, arrivant à l'arrière. Ici il n'y avait pas de garde, juste un de leur pokémon bombe volante qui passait de temps en temps. Mais il n'y avait ni porte, ni fenêtre.

-Hericendre, par où veux-tu qu'on passe ? C'est mort je te dis, laisse tomber ! On a qu'à faire appel à la police !

Hericendre attendit que le smogo finisse son passage pour sortir à découvert, courant vers une bouche d'aération.

-Qu'est ce qu'il veut faire ? La dévisser ? grommela Mimiko en se faisant un sang d'encre et en guettant le prochain passage de son cauchemar.

A la place de ça, Hericendre se redressa, fit jaillir ses flammes sur son dos et lança une flammèche sur le métal de la grille. La peur qu'il éprouvait lui-même à être découvert amplifia ses flammes au point que la bouche d'aération se retrouva à l'état d'un trou béant sur l'obscurité entouré de métal fondu. Sans hésiter, il sauta à l'intérieur et disparut à la vue de Mimiko.

-Oh nooon… gémit celle-ci. Pourquoi ? Pourquoi fallait-il que ça tombe sur moi ? Ca pouvait pas tomber sur un autre clampin ? Pourquoi pas sur un gosse de 10 ans inconscient qui trippe à mort à l'idée d'avoir un pokémon et de devenir maitre pokémon comme dans le dessin animé ? Non fallait que ça tombe sur une fille de 18 ans fraichement débarquée et complétement désillusionnée ! Et cinglée qui est en train de se parler à elle-même parce qu'elle flippe à mort !

Le souffle court, elle attendit que le smogo arrivé après la disparition d'Hericendre fasse son tour. Elle décida alors de ne plus réfléchir, fonça et plongea dans le trou.

Elle dévala alors un étroit conduit la tête la première.

**
Les smogos qui patrouillaient ne s'intéressaient qu'à surveiller le sol, comme leur maitre le leur avait demandé. S'ils avaient levé les yeux, ils auraient aperçu dans le bleu marine de la voute céleste un point rose qui, telle une balle de ping pong, volait de façon erratique.

Mew fit une pirouette au-dessus du hangar et, ramenant ses petites pattes à sa bouche, retint un rire d'anticipation en se laissant flotter.

Puis il plongea et passa à son tour à travers la bouche d'aération éventrée.

A suivre…