Fuite et perte
Parfait !
Le plan pour fuir était enfin prêt.
Galiflo l'avait trouvé rapidement, sans se creuser la tête, comme si elle y avait réffléchit depuis longtemps. Bizarre, c'était à se demander pourquoi elle n'avait pas tentée de fuir avant. Mais je n'allais pas me plaindre, hein ! Ça m'arrangeais, au contraire, parce que, sans ça, mon espérance de vie risquait de baisser dangereusement.
Bon, revenons à notre plan.
À l'heure de notre repas, un homme vint nous apporter une gamelle de nourriture ( pourritute conviendrait mieux, vu la qualité de ce qu'on nous servais) par l'ouverture du grillage.
Comme nous l'avait conseillé Galiflo, Mentalia et moi nous jettâmes sur la nourriture en faisant semblant d'être affamées, et finirent l'écuelle en quelques coups de langues.
La galifeu faisait mine de dormir dans un coin de la pièce, mais elle était entièrement réveillée.
L'homme partit, rapportant la gamelle vide. Parfait.
Je jettais un coup d'oeil complice à Mentalia.
Donc, dès que l'homme disparu de vue, la mentali et moi nous roulèrent par terre, en poussant d'horribles hulement d'agonie ( 100/100 comédie, on fait pas mourir le perso principal au 9ème chapitre, au 8ème je sais pas, mais pas au 9ème... ).
On devait attirer quelqu'un par nos cris, comme nous l'avais dit la galifeu, mais pas un homme ne pointa le bout de son nez. Inquiète, je cessais ma comédie un instant pour questionner Galiflo.
-Heu... ils n'étaient pas cencés venir, les hommes ?
-Si, mais je pense qu'ils ne vont plus tarder. Continu à crier !
Heu... bon d'accord.
Je continuais donc à hurler, mais je priais pour que les humains se dépêche. J'en avais marre de crier comme une folle, moi !
À mon grand bonheur, le bonhomme qui avait l'habitude de nous donner à manger revint enfin.
En nous voyant agonisantes ( peut-être empoisonées ), il chercha fébrilement les clés de notre cage dans la poche de sa veste, afin de voir ce qu'on avait de plus près. Il la trouva enfin et l'enfonça dans la serrure, qui résista un moment avant de s'ouvrir.
L'homme franchit la porte, s'approcha des deux malades imaginaires, et....
PAAAAF !
L'homme reçu un magnifique coup de pied dans la machoire et tomba à la renverse, s'évanouissant sous le choc.
Merci Tata Galiflo !
Et voilà ! Sans attendre que d'autres hommes qui auraient eu la mauvaise idée de venir voir ce qui se passait ( Galiflo avait apprécié mettre hors-jeu le pauvre bonhomme ), nous sortiment de la cage.
Récapitulons, murmura Mentalia pour ne pas se faire entendre, Galiflo va chercher Poussi et les autres pokémons normaux, pendant que Noctie et moi nous débarassons des gêneurs.
Nous hochâmes la tête avec apréhension ( ça s'écris bien comme ça ?), et partîmes à pas de loup vers la sortie.
Par chance, personne n'arriva, et nous nous mîmes à chercher quelque chose pour détruire les bracelets qu'on avait toujours.
On s'en débarrassa vite fait grâce à une mini guillotine, qui trancha très nettement les bracelets.
J'entendis un cris et je retournais vivement la tête vers l'endroit d'où il provenais.
Galiflo courrait vers nous, sortant d'une pièce voisine, Poussi dans les bras et d'autres pokémons derrière elle.
Elle pris une inspiration, sans pour autant stopper sa course.
-Noctie, Mentalia ! Il faut partir !
-Hein ?! Mais pourquoi ?
Je compris toute seule pourquoi : une vingtaines d'hommes ,armés de pistolets à fléchettes soporifiques les suivaient. Ils tiraient sur les pokémons, qui s'évanouissaient comme des yanmas quand ils étaient touchés.
Je fis la meilleure chose à faire dans ce cas : je filais.
Heureusement, la galifeu, Poussi et les autres n'avaient plus leurs bracelets, et ils pouvaient envoyer autres choses que des attaques directes. Soulagée de voir ça, je ralentissais l'allure, mais j'eu une mauvaise surprise.
Les pokémons qui avaient soufferts davantage que nous étaient trop faibles pour blesser les humains.
Les hommes tirèrent, il ne reste plus que dix pokémons.
Deux tombent, une fléchette entre les épaules.
Plus que huit.
Trois se font rattraper par les hommes.
Plus que moi, Mentalia, Galiflo, Poussi et un goupix, le quel se fit attraper imédiatement.
Je relève la tête.
OUIII ! La sortie n'était plus qu'à une dizaine de mètres. je tournais la tête, voulant adresser un signe encourageant aux autres, mais je vis avec horreur Mentalia tentant desespérément de courir, une fléchette plantée sur sa patte.
-pic !
-Aïïe !
Une fléchette s'était plantée dans mon cou, et je ressentit tout de suite ses effets. Quelque chose de glacé se répendit dans mon corps, me paralysant lentement. Je tombais au sol, épuisée par le produit.
Galiflo se précipita sur moi, et me mis Poussi sur le dos.
-Occupes-toi de Poussi, je vais m'occuper d'eux.
Trop fatiguée pour répondre, je ne pus que hocher la tête avec approbation.
Galiflo se retourna vers les hommes, et pris une grande inspiration. Ses yeux devenirent rouges, et des flammes semblaient s'échapper de son corp.
Elle envoya une déflagration incroyable, les hommes furent carbonisés, mais la flamme ne s'arrêta pas, et alla brûler....
.... des bidons à essence, un peu plus loin.
Autant vous laisser comprendre que ça explosa. Grande chance pour moi, l'auteur trouve que ce n'est pas une mort assez glorieuse que de finir en brochette.
Je prenais Poussi dans mes bras, Tentant de le protéger contre l'explosion, quand un pokémon que je reconus arriva.
Un chien electrique jaune et bleu, dégageant des étincelles.
-E... Elect ?
En courrant à 367km / heure, il me pris par la peau du coup ( et moi je pris Poussi ),me traîna, fit un rapide détour et mis Mentalia sur son dos. Tout ça en moins d'une seconde.
À une vitesse hahurissante, ils nous sortit du bâtiment, de la claîrière, puis de la forêt.
Wow !
Il avais bien fait, car tout brûla.
Mis hors de danger, Elect nous posa sur l'herbe. Je regardais Mentalia.
-Galiflo est restée dedans ? Demandais-je dans un soufle, en désignant ce qui restait du bâtiment.
Elle aciesca silencieusement.
Je sentit des larmes monter, et j'enfouissais mon museau dans mes pattes.
À mes côtés, Poussi pleurait à chaudes larmes.