Never gave up. de Zoroyo

CHAPITRE V


- Qu'elle…
-Sortez. S'il vous plaît.
- Bien.

Ma tante sortie. Je voulais bien sauter de bonheur, mais mes membres me faisait toujours horriblement mal. Je n'arrivais pas y croire. Mon père était devant moi. Adieu tout mes soucis, mes… amies. Mon sourire disparu, peu à peu, me rendant compte que je laissais Alice et Huburn en France.

- Je suppose que vous avez deviné toute seule.
- Hein?
-Je ne suis pas votre père.

Choc total, mais un gros soulagement. Au moins, je connais quelqu'un d'autre de ma famille que ma tante et mon cousin débile.

–Je suis l'assistent de vos parents. Plus précisément, le frère de votre mère.
- Venez-vous…
- Vous allez habité avec moi, à présant.
- QUOI?
- Votre lettre. Ma sœur m'en n'a parlé. Je suis retourné en France pour savoir quels genres de problème vous avez. Jamais, je n'aurai cru que ma sœur aurait fait des choses pareilles.
- Vous m'avez espionné?!
- Non, j'ai demandé au fils d'un couple d'ami qui te connaissais bien ce qui se passait.

Huburn. Il…il n'était pas réellement mon ami. Il n'est pas rentré dans ma vie pour rien. Sans ça, on aurait jamais été proche… Et je ne l'aurait pas abandonné.

- Je dois retourner à l'école.
- Et pourquoi donc?
- Je… vous devez être au courant, pour ce que mes parents m'ont envoyé?
- Vous n'avez pas laissé #155… là-bas?
- Il… Je suis désolé! Je… il était dans mon sac, je ne sais pas pourquoi… Et je ne comprends rien de ce qu'il me dit et…
- Il a éclot?
- Oui, hier soir…
- Je vais aller le chercher. Je vais te laisser avec Huburn, en attendant.
- J'ai une question, avant.
- Oui?
- Est-ce que c'est une personne de confiance ?
- Si, ne vous inquiétez pas.

Et il sorti de ma chambre. J'étais complètement bouleversée. Un, je vais déménager chez un oncle que je n'ai jamais vu de ma vie. Deux, mon ami n'est pas vraiment mon ami. Trois, mon oncle est l'assistant de mes parents. Quatre, il est surement en danger, si je l'ai laissé seul. J'ai peur pour lui. Je me sens horriblement irresponsable. Je me coucha et m'apprêta à m'endormir, quand quelqu'un rentra dans ma chambre. C'était Huburn. Il me souriait et alla s'assoir sur une chaise qui avait à côté de mon lit. Il eut un long silence avant qu'il allume la télévision.

NOUVELLES DU MIDI. UN FEU À PRIS DANS LE LYCÉE DE NOTRE VILLE. LES POMPIERS ET DES UNITÉS SPÉCIALES PRENNENT LE CONTRÔLE DU FEU. AUCUNE IMAGE NE SERA PRÉSENTÉE POUR GARDER L'ANONYMAT DES UNITÉS SPÉCIALES.

- Oh non!! criais-je au bord des larmes.
- Tout va bien se passer. Le feu a surement pris avant même que Jean-Charles l'aille pris. me dit-il, en essayant de me réconforter.
- Tu… tu peux pas comprendre. Mes parents me l'ont confié ! C'est pas comme si ça serait qu'un vulgaire chat !lui dis-je en pleurant.

Il me regarda, un peu vexé. Il se leva, marcha lentement vers la porte et il sorti. Je me sentie très mal, je me mis à pleurer davantage. Mais au bout de quelque secondes, il revint et semblait cacher quelque derrière son dos.

- Je…
- Ne t'excuse pas. Je veux te montrer que je peux te comprendre. Regarde par toi-même,me disa-t-il, souriant.

Il ramenait la chose à l'avant. C'était un chat rose, avec une queue tofu, avec des brins d'herbes jaunâtre dessus. Le chat avait les yeux fermés, comme le mien.

-Lui,il s'appelle Skitty. Malgré sa couleur un peu fille, il est un garçon pur à cent pour cent. C'est ma mère, qui me l'a envoyé, alors j'y tiens beaucoup.
- Je suis désolée, Huburn.
- Tu es pardonnée.

Skitty sauta sur mon lit, et me montra son torse. Surement en signe de courage ou pour me montrer qu'il est brave. Je lui caressa la tête et il ronronna de bonheur.

- Skitty~ !
- C'est chouette, il peut dire son nom !
- Enfaite, je l'ai appelé comme ça, parce qu'il disait que son nom, justement.
-Oh.

Donc, sa mère avait surement un contact avec mes parents, puisqu'il avait une expérience du genre, lui aussi. Mais… que cache ce mystère? Il se montrait tellement gentil avec moi. Je doute toujours de l'amitié qu'il éprouve pour moi.

- Il a d'autres choses qui te tracassent?
-N…non.
- Je ne te connais pas depuis longtemps, mais je sais qu'il a d'autre chose…

LE FEU A FINALEMENT ÉTÉ ÉTEIND.IL A EU UNE VICTIME AVEC DES BLESSURES PLUS OU MOINS GRAVE. COMME SEULEMENT LA SALLE DES CASIERS A ÉTÉ ATTEIND, IL DEVRAIT ATTENDRE AU PROCHAIN SEMESTRE POUR QUE LES ÉLÈVES RETOURNENT DANS CE LYCÉE, ET ILS SERONT TRANSFÉRÉS AU LYCÉE LE PLUS PROCHE DE LEUR DOMICILE.

-Non…il n'a rien d'autre. Lui dis-je.

La victime, est-ce lui? J'avais encore de l'espoir… Mais non. Les médias ne peuvent être au courant. Il doit surement être mort. La seule chose que mes parents m'avaient demandé était de m'occuper de lui. Et je l'ai laissé brûler. Des larmes roulaient sur mes joues. Quand que quelque chose les essuya. La queue de Skitty et le pouce d'Huburn. Je souris bêtement quand je croisais son visage. Quelqu'un rentra dans ma chambre. À ma plus grave surprise, c'était mon oncle… et il l'avait dans ses bras !

- TU ES VIVANT !
-Hériiiiiiicendre~!

Il sauta par terre et courru vers moi, pour me sauter au cou. Je le serra dans mes bras, et l'embrassa.

- Tu sais que j'ai eu peur pour toi? Tu aurais pu mourir!
- C'est lui, qui a causé le feu. m'interrompu mon oncle.
- Quoi?

Il sauta sur le lit, et d'un effet remarquable, du feu sorti de ses patchs qu'il avait à son dos. Il montra son torse, comme Skitty tout à l'heure.

- C'est beau, Héricendre.Lui dit mon oncle.
- C'est son nom?
- Le nom de nos expériences vient de ce qu'ils prononcent. Pour chaque région, ils ont un nom différent. Au Japon, les Héricendres sont connus sous le nom Hinoarashi et en Amérique, Cyndaquil.
- Comment avez-vous fait pour découvrir celà?
- Plusieurs scientifiques, comme la mère d'Huburn, les étudie et en font l'élevage. Et pas seulement d'Héricendres, de plusieurs espèces aussi !
- Ces créatures sont tellement mystérieuses…
-Hériii~.