Never gave up. de Zoroyo

CHAPITRE IV


-Héricendre.
-Qu'est-ce que ça veut dire…

J'étais en train de chercher sur internet des informations sur… ça. Il répète sans cesse Héricendre ou Hé,ri,cendre. Il/elle ne m'aide pas beaucoup. Je m'ennuyais de mes parents, je voudrais tellement communiquer avec eux… Savoir ce que c'est… J'étais horriblement fatiguée et remarqua qu'il était 23heures, j'éteignis mon ordinateur portable et le déposa sur mon bureau.

-Héri ?
-Quoi ?
Il me souria et il me sauta au cou. Enfin, je pense que c'est un garçon. Je sorti le bocal et le déposa dedans, sans fermer le couvercle.
-Je vais faire dodo. Réveille-moi s'il y a quelque chose. D'accord?
-Cendre…

Il baîlla et tourna en rond pour enfin se coucher dedans. Je me coucha à mon tour et je m'assoupis très rapidement.

– MERDE ! JE SUIS EN RETARD !

Je bondis hors de mon lit, pris rapidement des vêtements et m'enferma dans la salle de bain, juste avant que mon horrible tante vienne cogner à ma porte. Je me brossa les cheveux ainsi que mes dents. Je retourna dans ma chambre et pris mon sac à dos. Il semblait plus lourd… bref, je n'ai pas le temps avec ça, le bus passe à mon arrêt dans trois minutes ! Je descendis en bas et me pris une pêche au passage. Je l'a fourra dans ma bouche, déposa mon sac et j'allai mettre ma veste :

- Dépêches-toi, Ceejee est déjà parti.
-Merci, dis-je la bouche pleine.

Je pris mon sac et couru en direction de mon arrêt. L'autobus passait dans une minute. Je couru plus vite, jusqu'à ce que je vois Ceejee au loin… et l'autobus qui arrivait. Bien sûr, il rentrait, comme si rien n'était. Je mis à courir plus vite. Le bus démarre et s'arrête. Hourra, c'est pas la grosse torche qui ne prend pas la peine de s'arrêter quand je suis en retard ! Je rentra dans le bus et j'allai m'assoir avec Alice, qui, comme d'habitude, nous réserve une place dans le fond. Elle fit les gros yeux quand elle me vît arriver. Surement à cause des bleus, que j'avais au visage.

– Encore en retard ?
- C'est pas ma faute… je,

Est-ce que je devrais lui dire à propos de mon œuf?

- Tu…
- Um, J'attendais que mes parents se connectent.
- Jusqu'à quelle heure ?
- 23 heures.
- Et bien sûr, t'as pensé à faire le devoir de math ?
- Holy crap, ça m'est complètement sorti de la tête…
- Alice à la rescousse ! Dit-elle en sortant son devoir.
- Merci Alice… je m'évite encore une retenue !
- Si on faisait une mise à jour… tu me dois trois devoirs plus…
- Est-ce que mes dettes sont remboursables avec une partie de Bowling ?
- Mais… bien sûr !
- Youpi, tu inviteras qui tu veux, je vais nous réserver à une allée.
- D'accord… mais à une condition. Dit-elle, en se rapprochant de moi.
– Um, tu me fais peur là !
- Raconte moi ce qu'il s'est passé avec Huburn !
-Si c'est juste ça alors…

Le bus s'arrêta et on débarqua devant l'école. Je lui racontais ce qu'il s'était passé sur le long du chemin vers les casiers. Elle s'en allait en cours d'Histoire et moi, en français. Alors, nous prîmes un chemin différent, puisque l'heure des cours va bientôt sonner. J'allais prendre mes cahiers et les fourrer dans mon sac, quand tout à coup, quelque chose dans mon sac m'empêchait d'y mettre mes choses. Pourtant, je n'avais pas apporté de lunch… Je regarda à l'intérieur, et le vît.

– Qu'est-ce que tu fiches là?
-Hériii…

La cloche retenti. Je regarda autour de moi pour vérifier s'il n'avait personne, et le sorti de mon sac et le mis dans mon casier. Tout en prennant mes affaires de l'étagère pour les fourrés dans mon sac :
[
i] – Je dois aller en cours. Ne bouge pas, je serais de retour dans deux heures… Ok?
-Hé.[/i] Lâcha t-il en fessant un signe d'accord avec la tête.

Je ferma la porte du casier et le ferma avec mon cadenas à clé. Je me retournai rapidement et je fonça dans quelqu'un. Élisabeth.

– Seinya.
-Je…je suis en retard, je dois y aller.
-À quoi bon aller en cours si tu est déjà en retard? Me demanda-t-elle, tout en déposant sa main sur mon épaule.
– Je…
- Et si nous avions une petite conversation ensemble, mmh?

Oh non… de quoi allait-elle me parler ? J'entendis un petit murmure. Surement lui, ou elle. Il doit nous entendre… Je ne veux pas le terroriser !

- J'ai… j'ai un examen, je ne peux le rater.
- Moi je m'en fous de ton exam. Je veux savoir pourquoi tu te parlais seule.
- C'est… um…
- Pour te pratiquer à parlé avec Huburn? Je te trouve un peu trop heureuse, ce matin. Est-ce qu'il se serait passé quelque chose? me cria-t-elle.

Ça y est, elle est énervée.

– Je… je n'ai pas vu Huburn.
-Ferme ta gueule, je t'ai entendu avec Alice.
- On… on ne parlait surement pas du même…
- C'EST MON COPAIN, OKAY ? Me gueula-t-elle, en me giflant.

J'essayais de la calmer, mais elle me frappait toujours. Dans les côtes, mon abdomen, mes parties… tout ça, en me rappelant que c'est son petit ami. J'appelais à l'aide, mais elle me répétait qu'il n'aurait personne. Jamais, jamais quelqu'un pour m'aider. Je souffrais comme pas possible. Je ne me rendis pas compte que quelqu'un l'avait arrêté. La douleur était intense. On me souleva dans les airs : Huburn.

– Je t'enmène à l'hopital.
Il était toujours dans mon casier. Je peux pas le laisser là !
– Je… je dois alle à mon casier…
- Seinya, tu saignes énormément, ta vie est plus importante que tes cahiers !
- Non… mon casier…
- Je t'y emmène.

J'essayais de parler, mais en vain. Mes yeux se fermaient doucement à cause de la fatigue. Plus rien, du noir. Et je l'ai laissé, tout seul. C'était comme si j'abandonnais mes parents.

– …Elle devra rester à l'hôpital pour quelques jours. Le temps de faire quelques opérations et la laisser se vider.
- Je m'inquiète tellement pour ma nièce !

Les paroles de ma tante me fit sur sauter. Ça doit être trop beau pour être vrai. Je voyais alors Huburn, ma tente, un médecin et deux autres adultes. Surement les parents d'Huburn. Ils virent que je m'étais réveillé, le médecin demandais à Huburn et ses parents de quitter, pour me laisser avec ma tante.

- Tu te rends compte des problèmes que tu me causes ?! me cria-t-elle quand tout le monde était parti.

Je baissa la tête, comme pour un signe qu'elle arrête de parler.

- À cause de cette histoire stupide, je dois payer un avocat pour faire plainte !
- Fait s'en pas, si ça te dérange.
- QUOI ? Tu veux que j'ai l'air de qui ?
- DE CE QUE TU ES RÉELEMENT!lui criais-je, sans me retenir.
- Une chance que t'es dans un hôpital, car tu peux être sure que je t'aurais… donné un gros câlin ![/i] dit-elle sur un autre ton.

Quelqu'un venait de rentrer dans ma chambre. Un homme que je ne connaissais pas. Qui est-il ?

– Que… que voulez-vous?
- Laissez moi avec elle.
- um… D'accord ?
- Merci Martine.
- Comment… vous connaissez mon nom?
- Aurais-tu oublié que je suis ton frère ?
- PAPA!criais-je de joie !