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Never gave up. de Zoroyo



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Informations

» Auteur : Zoroyo - Voir le profil
» Créé le 15/04/2011 à 00:59
» Dernière mise à jour le 15/04/2011 à 00:59

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Feelings hatched and thing too.
CHAPITRE III

Ceejee et ma tante ont fini par savoir que mes parents m'avaient envoyé un ordinateur portable, malgré la cachette que je lui avais donné, ce dimanche soir. Ceejee fut rapidement jaloux… et j'ai eu une chicane avec ma tante. C'est tellement stupide en plus! Et il faut croire que je l'avais dit tout haut et fort, car elle a fini par me battre. J'étais actuellement sur mon lit, en train d'essayer de rejoindre Alice. J'avais des bleus dans le visage, les bras et pour couronner le tout, j'avais saigné du nez. Impossible de la rejoindre sur son portable, qu'elle laisse toujours allumé. J'abandonna et je m'écrasai sur mon lit. Je pris le bocal et le serra fort, en repensa à la matinée que j'ai eue, avec Huburn.

Alice lui avait donné mon numéro de téléphone et il m'avait appelé vers 9h15, tout de suite après avoir écouté la chanson. Je bégayais comme une conne et malgré mes phrases incomplètes, on se donna rendez-vous à 10h, au parc au coin de ma rue, demain matin, qui est aujourd'hui. J'avais mis mes joggings gris et un simple chandail rouge. J'ai pris mes chaussures de sport, enfin, les anciennes chaussures de Ceejee. J'avais pris une légère veste grises et marchait jusqu'au parc. Il était déjà là. Il avait des joggings noir avec une veste bleue, qui mettais en valeur ses yeux pairs.

Je voyais ses cheveux dans le vent, sans sa casquette. Je vous le jures les filles, il était comme un espèce de dieu. Cheveux châtains, grand, un peu costaud et à la mode. Huburn est le meilleur ami d'Élisabeth. Certains croyaient qu'ils sortaient ensemble, pendant quelque temps. Je dois faire attention à ce que je dois dire, au cas où il allait tout répèter. Il me vit et m'adressa un de ses plus beaux sourires.

- Tu viens? m'avait-il crié tout enthousiaste.

Pendant notre promenade, il me parlait de lui, de sa famille. Je savais maintenant qu'il avait deux maisons, à cause de ses parents séparés. Son père habitait en France, et sa mère en Floride. Elle travaillait, elle aussi, sur des expériences. Il m'avait avoué qu'il s'ennuyait d'elle, même s'il fallu qu'elle lui gueule dessus pour lui faire comprendre qu'il ne pouvait pas venir avec elle pour des raisons x.

-C'est dommage, tu ne pourras pas aller à Orlando d'ici tôt!dis-je en blaguant.
-*rires* Ce n'est pas grave, j'y allais quand j'étais plus jeune.
-Oh…
-J'ai sut par Alice que tes parents travaillaient au Japon pour des expériences scientifiques. Vas-tu les voir souvent ?


J'ai eu un gros pincement au cœur, mais je pris mon courage à deux mains, pour lui dire, sans trop de détail, ma situation familiale.

-Je ne les ait jamais vus.
-Oh… je suis désolé.
-Mais ils m'ont expédié un ordinateur portable pour mon anniversaire. J'vais pouvoir voir bientôt à quoi ils ont l'air.
-J'suis heureux pour toi, alors.
me dit-il avec un sourire charmeur.

Je crois être quelqu'un avec la parole facile. Je crois que je suis très sociable. Je suis sûr que Huburn a aimé sa matinée avec moi. Même si ça sera dur à avaler pour Élisabeth. Surprenant, on a même pas parlé d'elle. Il me posait pas de question si «j'avais mal» à cause de l'intimidation qu'elle me faisait. Il emmenait nos têtes ailleurs. Je ne pensais plus à ma tante, à Ceejee, à mes parents, mon poussin difforme, tout ce qui me stressais. Nous étions devant chez moi quand il m'annonça qu'il devait partir.

-um…Est-ce que tu vas en parler à Élisabeth?lui demandais-je.
-J'en avais pas l'intention. Ce n'est pas elle qui va décider avec qui j'ai envie de passer du temps et qui j'ai envie de connaître.
-Ah, heu, bonne réflextion !
-Merci!... et tiens !
s'écria-t-il.

Il sorti un stylo à bille de sa poche et me nota quelque chose dans ma main.«Si t'as des problèmes, n'hésite pas à m'appeler. J'aime entendre les problèmes des gens, et essayer de leurs trouver des solutions avec eux. Bref, à la prochaine!»
Je regarda ma main. Le numéro était toujours inscrit. Un peu effacer, mais j'arrivais à lire les numéros. Autre que Alice, personne ne m'avait dit de telles choses…Je pris le numéro, essuya mes larmes, racla ma gorge et composa le numéro. Après quelques secondes d'hésitation, j'appuya sur le petit téléphone vert. Ça sonne, ça sonne… et,

-Âll…

Tout était coupé. On venait d'être frappés par une panne de courant. Je regarda ma fenêtre et réalisa que dehors, il pleuvait. J'alla barrer ma porte de chambre et j'allais me mettre en pyjama quand, une lumière jailli. Je regardai derrière moi et le bocal scintillait. Je m'approcha, lingerie à la main… et c'était mon œuf qui était en train d'éclore!

*BAM-BAM*

- Seinya, c'est quoi cette lumière? On est en pleine panne de courent! hurala Ceejee, qui était en train de cogné sauvagement sur ma porte.
-euu..mmm..C'est mon ordi portable Ceejee!
- OH PUTAIN TU FAIS CHIER MERDE!
lâcha-t-il en retournant dans sa chambre. (oopas)

Je me retourna vers mon œuf. Une forme apparue. L'œuf disparaissait, et il était remplacer par une ombre brillante, d'un animal. Moi qui croyais que c'était que les oiseaux, reptiles et les poissons qui pondaient des œufs. La lumière s'éteignit doucement. Il avait quatre pattes, dont ses pattes avant sur la vitre et un long museau. Il avait les yeux fermés et, tels les couleurs de son œuf, rouge vin sur le dessus et beige au niveau de son ventre et ses pattes. Quatre ronds rouge vifs, comme des patchs, y était dessiné sur son dos.

La lampe de ma chambre se ralluma. Il faut croire qu'il n'avait plus de pannes. Est-ce lui la cause de cette pause électrique? Je déposa le bocal, où y était enfermé la créature, sur mon lit, et lui fit signe de pas bouger. Tout le pyjama à la main, j'ouvris la porte et la barra derrière moi et déposa mon pyjama à la salle de bain. Je débuta mon déshabillage quand tout à coup, mon ventre gargouillait famine. Je remis mon tee-shirt, descendis doucement, en essayant de faire le moins de bruit possible, en bas, afin d'aller me chercher deux pommes. La bibitte doit sûrement avoir faim. J'alla dans la cuisine pour aller me chercher les deux fruits et remonta en haut. Je déposai les pommes sur l'évier et me changea. Je me peigna les cheveux et me regarda dans le miroir.

Je me demandais de qui je détenais tout mes gênes. Avais-je les cheveux de ma mère, ou de mon père ? Les yeux de mon père, ou ma mère? Je chassa ces idées en tête et revint dans ma chambre avec mes vêtements sales et les pommes. La créature me regarda et me souria. Je mis mes vêtements dans mon panier à linge et je m'assois sur mon lit, entre mon ordi et la créature.
Je déposa les pommes en avant de moi et pris le bocal entre mes mains.

-um, Si t'es dangereux, ne m'attaque pas, ok? Je vais te donner à manger… mais qu'est-ce que je dis la… elle peut pas me comprendre…dis-je en devisant tranquillement le haut du bocal.
-Hérii.
-HEN!?
-Cendre?
-Tu… tu comprends ce que je dis?
-Hérii!
cria-t-il.

Je le sorti et mis une main sur sa bouche. J'attendis, quelques secondes, au cas où que quelqu'un viendraient cogner à ma porte de chambre. Mais rien.

-ouff, j'ai eu chaud…murmurais-je à moi-même.
-Héééé… lâcha-t-il.

Il leva sa tête vers moi et me fis un petit câlin. Il prit ma main, la déposa sur sa tête, et il me fit un mouvement de vas-et-viens. Il voulait sûrement que je le caresse. Je frotta sa tête et se mis en boule dans le creux de mes bras. Je lui tennis la pomme au dessus de sa bouche et il prit quelques croquées. Après cinq bonnes minutes, il la termina. Je jetai la pomme dans la corbeille à côté de ma table de chevet. Je tourna ma tête vers la petite bestiole, qui m'adressa un sourire timide. Je le souleva dans les airs, pour l'examiné attentivement.

-Mais…qu'est-ce que tu es…au juste?