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Never gave up. de Zoroyo



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Informations

» Auteur : Zoroyo - Voir le profil
» Créé le 15/04/2011 à 00:51
» Dernière mise à jour le 15/04/2011 à 01:46

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That's how begin..
PROLOGUE.


Ma vie n'est que de la pure merde. Élisabeth m'a encore humiliée, et Alice n'a pu rien faire cette fois-ci. Pourtant, elle m'a promis que s'il y avait quelque chose, elle m'aiderait... Je ne comprends pas... Je ne comprends pas ! Je m'écroulais sur mon lit et pleurai, encore une fois.

-Seinya, arrête de pleurer, tu m'empêches d'étudier !

Ça, c'était mon cousin, Ceejee. Je vis avec ma tante et son fils. Ils sont méchants avec moi. Ils reprochent mes parents, car ils les ont abandonnés, comme moi. Je ne me rappelle de rien, et mon père refuse de m'en parler, en fait, de me l'écrire.

Ma tante me dit qu'ils ont débarqués un jour et ils m'ont confié à elle, car ils durent voyager à l'étranger. Avant qu'elle ne dise un mot, ils sont partis, et ne sont jamais revenu. Ma tante ne cesse de me répéter qu'ils sont des enfoirés, car ils savaient qu'elle n'aurait pas assez d'argent pour s'occuper d'un autre enfant, puisque son mari est mort. En gros, selon elle, mes parents lui ont refilé le bébé, dans les deux sens du terme. Mes parents sont scientifiques, ils travaillent au Japon, entre Tokyo et Nagano apparemment.

Depuis que je sais comment lire et écrire, je communique avec eux par lettres, parce que je n'ai pas accès à un ordinateur, sauf à l'école. Mes parents ne m'offrent jamais de cadeaux. Sûrement qu'ils sont trop occupés pour aller en acheter un. Je leur écrit souvent car j'avais hâte de les rencontrer, de les revoir, mais ils m'écrivaient en retour que je serais mieux chez ma tante et qu'ils étaient un peu trop occupés sur leurs travaux scientifiques. Mais, à chaque fin de lettre, ils me promettaient que je serais avec eux très bientôt.

J'ai hâte de partir d'ici, la France, vous ne pouvez pas savoir à quel point ! Ma tante traite son garçon comme s'il était un dieu. C'était lui le meilleur, et on devait rien lui reprocher, même si, lui, il reprochait tout à tout le monde. Sa mère est très, ou vraiment mère poule. Alors, si je faisais quelque chose qui semble dangereux pour son fils, elle me punira par gifles et je serais privée de dîner. Mais, cette femme, elle adore son enfant. Je me demande si mes parents seraient comme elle, si je vivais avec eux. Je sortis une boîte du dessous de mon lit, je l'ouvris et je lis la dernière lettre de mon père. Cette lettre était spéciale et précieuse à mes yeux. Il y était écrit quelque chose de différent.

Surveille bien ta boîte aux lettres ma chérie,
On t'a envoyé une surprise.
Nous t'aimons,
Papa&Maman.


On cogna à ma porte, elle s'ouvrit sur l'affreuse image de ma très chère tante.
- Petite, dit-elle, on mange.
- D'accord...
dis-je en séchant mes larmes.
- Qu'est-ce que t'as, encore ?

Au moins, elle s'inquiète un peu pour moi...

-Je...
- D'après-toi maman? On s'est moqué d'elle !
hurla Ceejee à sa mère, de sa chambre, qui était en face de la mienne.
- Oh, rien que ça ? Bah ! C'était à toi de ne pas être laide aujourd'hui. Bon, viens manger, cria-t-elle en claquant la porte.

Je n'avais pas faim, et ça sera quoi, ce soir ? Je veux dire, pour moi? Je mange souvent les restes, quand que je n'ai pas des notes égales à celle de Ceejee. Lui, c'était un crack, il a toujours des cent pour cent, ou presque. Je ne fais jamais le poids contre lui, en fait, je ne ferais jamais le poids contre lui. J'étudie longuement et je fais tout mes travaux, mais je n'obtiens que la moyenne, seulement la plupart du temps. Je descendis au rez-de-chaussée et soudain, j'entendis des cris. Je m'empressai de descendre et je vis, pour une des premières fois de ma vie, ma tante et Ceejee qui se chamaillaient. Quand ils me virent, ils s'arrêtèrent.C'est à ce moment là que je vis un carton sur la table. Est-ce qu'ils se chamaillaient vraiment pour... ça ?


CHAPITRE I


- Que se passe-t-il ?
- Un colis pour toi, Seinya,
me dit ma tante.
- Plutôt, À MOI ! Tes parents t'ont jamais rien donné, et ça ne sera pas aujourd'hui que ça va commencer ! s'excita Ceejee.

Je souri à ses paroles. Je me dirigeai à ma place, là où était le colis. Je le déballai avec le couteau qui était placé à côté. Les deux se turent pendant que je l'ouvris. À l'intérieur, il s'y trouvait une lettre, expédié du Japon et en dessous, un étrange gros œuf. C'était ça, ma surprise? Je me demandai ce que ça sera... un gros Aras ? Je le sortis délicatement, mais quelque chose m'empêchais de le prendre directement. Il était encadré dans une vitre. Il était dans un bocal avec un thermostat qui était réglé à 25°C. Je le sorti de la boîte. Ma tante et Ceejee étaient impressionnés. Je sorti également la lettre, et commençai à lire :

Ma chère Seinya,
Ici ta maman. Je sais que je n'ai pas autant pris le temps de t'écrire, comme ton père, et je m'en excuse profondément. Moi et ton père avons trouvé un moyen pour que tu sois proche de nous, et nous, de toi. Et si tu nous aidais à faire une de nos expériences ? Ceci doit rester secret, si tu as le besoin de le dire, fais attention, il y a des gens qui ne tiennent pas leur langue, je parle en particulier de ton cousin et un peu de ta tante. En même temps, ça sera ton premier cadeau d'anniversaire de notre part ! Après tout, tu auras quinze ans dans quelques semaines... Ok, dans deux mois, mais ça s'approche vite ! Bref, nous avons découverts des créatures aux pouvoirs étranges, et ceci est le résultat d'une reproduction entre deux espèces. Ta responsabilité est de t'en occuper.
Écris-nous des lettres pour nous rédiger un rapport. Sinon, en dehors de nos expériences, il serait un peu amusant si tu nous parlais un peu de ta vie, à la place de tes études ! Allez, bisous ma chérie. Ça était un réel plaisir de rédiger cette lettre. Mais malheureusement, je ne peux t'en écrire plus.

Bonne journée/soirée
Tes parents qui t'aimes.


- Alors, c'est un œuf de quoi ? Il est énoooorme !s'écria Ceejee.
- C'est pas de tes affaires Ceejee ! rétorquais-je.
- Ne parle pas sur ce ton, gamine ! Privé de...
- MANGER !
tranchais-je, oui, je sais, et je m'en contre fiche!

Je pris l'œuf, la lettre et je les fourraient dans la boîte puis monta au plus sacrant dans ma chambre avant que cette affreuse tante ne m'étripe. Je barrai aussi vite que possible la porte de ma chambre que quand j'y suis entrée. J'étais essoufflée, je m'écrasai par terre, en m'appuyant sur ma porte. Je déposai la boîte de carton à côté de moi et pris le bocal.

J'observai l'œuf plus attentivement. Il était tout blanc, mais on aurait dit qu'il y avait des dessins qui commençaient à se former. Je me levai, alluma ma lampe de bureau et je m'installai sur la vieille table de travail et commença à rédiger mon premier rapport à mes parents. Je n'avais pas envie qu'ils sachent que ma tante me traitait mal, que je suis la risée de mon école et que ma seule amie ne puisse rien faire... Mais ma mère avait l'air si contente de m'écrire à la place de mon père, qui est habituellement beaucoup plus libre qu'elle... Je ne savais pas comment ils allaient réagir... Alors j'écrivais simplement que c'était assez compliqué, je ne voulais pas qu'ils se prennent la tête avec cela et qu'ils devaient plutôt faire des expériences sur leurs découverte que de lire ma lettre.

Je signai mon nom en bas et l'emballa dans une enveloppe. Je pris mon œuf, au cas où qu'un des deux crétins viennent me le prendre, dans mes bras et sorti dehors. Il commença à faire froid, donc je me dépêchai de mettre ma lettre dans la boîte aux lettres. Je remontai dans ma chambre et alluma ma télé, je zappai vers une chaîne musicale. Je déposai le bocal sur mes genoux et je me concentrai sur les paroles de la chanson :

I'm gonna run so fast till I can't breath,Come along and follow me,Let's make some noise we never did before...It's a brand new day,Don't you see me,Changing up my way,So completely,This time I'm una sing and you gonna hear it,This time I'm una to show you that I got the spirit,It's a brand new day...And I'm feelin' good !

Je me sentis bizarre, car j'avais la sensation que la chanson signifiait quelque chose. Je regardai mon œuf et quelque chose avait changé. Il n'était plus blanc, il commençait à être d'une autre couleur. Mais c'était trop pâle pour que je réussisse à la dénicher.