Le vieux château
Lorsqu'Aaron se réveilla, il était couché par terre, dans un sac de couchage. Il lui fallut quelques minutes avant de se rappeler ce qui c'était passé : après avoir sauté du vaisseau de J, Cyril et lui était tombé dans une rivière, à côté de la forge Fuego. Même si l'eau avait amortit le choc, il avait eu tout de même très mal. Mais Cyril avait eu pire. Il s'était fait une entorse. Aaron avait du le tirer hors de l'eau, et l'installer dans son sac de couchage. Il avait ensuite secourut le petit Riolu, qui était tombé sur sa patte cassée. Après que tout le monde fut sain et sauf, Aaron se coucha lui aussi, car son bras le torturait. Il s'était endormit rapidement.
Il vit tout d'abord Riolu qui, malgré sa patte cassée, avait réussi à monter sur un rocher pour contempler le soleil. Il vit ensuite Cyril, qui préparait le repas. Ils s'étaient manifestement levés de bonne heure. Lorsqu'Aaron se leva, il ne ressentait aucune douleur. Il s'en étonna, mais, en voyant Couaneton utiliser soin sur Carmache, il comprit. Riolu semblait guéri, même si il boitait. « Cyril, demanda Aaron, combien de temps avons-nous dormit ?
-Près de deux jours, lui répondit Cyril.
-Quoi ?!
-Oui, j'ai regardé sur mon Vokit.
-Ton Vokit ?
-C'est un appareil très sophistiqué venant d'Unys, il permet de téléphoner, de regarder la carte de toutes les régions…
-Et il peut servir de montre…compléta Aaron.
-Tu sais quoi ? A Unys, ma mère m'en à offert un, et en plus j'en ai gagné un à un concours !
-C'est vrai ?!
-Oui. Je ne savais pas quoi faire du deuxième. Eh bien, je vais te le donner !
-Vraiment ?!
-Oui, et on se donne nos codes ami, comme ça on peut téléphoner !
-Super ! »
Après cette discutions sur le Vokit, les deux rivaux se mirent en route pour Vestigion, car Aaron voulait avoir un nouveau badge. Ils partirent avec le Riolu. Peut après, comme ce dernier les suivait, Aaron lui demanda :
« Riolu, veut-tu devenir mon pokémon ?
-Riooooolu Rioooo ! répondit celui-ci en secouant la tête.
-Pourquoi ?
[Pour que ce dialogue soit clair, nous allons traduire les paroles de Riolu, car bien qu'Aaron le comprenne, ses paroles retranscrites ne veulent rien dire.]
-Pourquoi ?
-Riolu, Rio. Tu n'es pas assez fort.
-Hein ?!
-Riolu, Rio, Riolu, lu ! Au lieu de battre J, tu as fuis !
-L'essentiel, c'est qu'on soit sain et sauf !
-Rioluuuuuuuuu ! Non ! L'essentiel c'est de donner une bonne leçon au méchant !
-Eh bien, on lui a donné une bonne leçon, en libérant tous les pokémons !
-Rioluuu ! Oluuu ! Peut-être, mais la chasseuse recommencera !
-Pas de sitôt !
-Riiiiiiii ? Rioriolurio ? Comment ça ? Tu t'en fiche, qu'elle ne capture pas les pokémons maintenant mais plus tard ?
-Bien sûr que non ! Mais on ne pouvait pas l'arrêter, nous étions trop faibles ! Tu as de la chance qu'on t'ait récupéré ! Tu aurais pu rester pétrifié toute ta vie !
-Rioooooooolulu ! J'avais un plan !
-Ah oui ? Tu allais rester là jusqu'à ce qu'on te vende ?
-…Ri…ri…riririri… …Euh...Euh…non, bien sûr…
-Fait comme tu veux. Mais pourquoi tu nous suis ?
-Riolu, rio. Parce que je vais à Vestigion. Et que c'est le seul chemin. » Aaron ne répondit pas parce que cette conversation ne menait à rien. Ils continuèrent leur route.
Après une bonne demi-journée de marche, et après de nombreux combat contre les pokémons sauvages, la nuit commença à tomber, et les dresseurs redoutaient de dormir dans la sombre forêt. Bientôt, ils durent se résoudre à le faire. Ils allaient s'arrêter lorsqu'ils virent un gigantesque château. Il semblait sinistre, et vieux de plusieurs siècles. Mais Motisma semblait avoir très envi d'y entrer. Aaron questionna ses pokémons, qui répondirent pour la plupart qu'ils préféraient dormir dans le vieux château plutôt que de rester dans la forêt. Cyril eu la même réponse. Il n'y en avait qu'un qui n'était pas d'accord : Riolu, évidement, car il voulait braver le danger de la nuit. Il ne changea pas d'avis, malgré Motisma qui disait que le grand château était génial. La troupe entra.
A l'intérieur, il n'y avait pas la moindre lumière, ce qui faisait la joie de Motisma, de Beaudrive et de Carvanha, car ils étaient tous trois de type spectre où ténèbres. Aaron voulait s'installer à l'entrée pour repartir le plus vite possible, mais Motisma partit et alla dans une salle au premier. Les autres le suivirent, et au moment où ils dépassèrent la porte… « BOOOOUUUUUH! » Aaron, Cyril et tous leur pokémons faillirent tomber en arrière. Devant eux se tenaient quatre Spectrum, une dizaine de Fantominus, un Ectoplasma, Beaudrive et Motisma ! Tous rigolaient à gorge déployée. Ils portaient une bande avec dessus : « Bienvenu au vieux château ! » Après que tout le monde ait bien rit, chaque pokémon rentra dans une pièce. Motisma entraîna Aaron dans une salle avec une télévision. Et il rentra dedans ! Il s'amusa à faire des grimaces, puis il alla dans une tondeuse à gazon et poursuivit Aaron dans toute la pièce. Il montra ses pouvoirs de réfrigérateur, de lave-linge, de Ventilateur et de Four à micro-onde. Puis il rentra dans le Vokit d'Aaron ! « Eh bien, j'ai enfin trouvé ta pokéball ! » Dit ce dernier.
Plus tard dans la soirée, après avoir mangé de délicieux poffins d'Ectoplasma, les dresseurs et leurs pokémons se rassemblèrent dans la salle Motisma, et le pokémon électrique leur raconta son histoire.
Il vivait depuis toujours dans ce château, et s'amusait à faire des farces. Mais un jour, Ectoplasma n'eut plus de baies pour faire ses poffins, et Motisma se porta volontaire pour aller en chercher. Malheureusement, il se fit capturé avec un filet par un habitant de Malville, qui le livra au Maire. Celui-ci le força à rester dans la ville, pour être maltraité par les villageois. Il y était déjà depuis quarante-six jours, quand Aaron le secourut.
Motisma relata ensuite comment lui et Aaron étaient arrivés à sortir de la ville, et révéla aux autres un secret : Aaron fêtait son anniversaire le quatorze juin ! Motisma résista à l'envie de révéler aux autres qu'Aaron venait d'une autre dimension.
Après l'histoire de Motisma, tout le monde s'endormit sur de belles pensées, même Riolu, qui avait changé d'avis en voyant la pluie dehors.