Pokémon™ Spirit Chronicles ! de bilkev

En des temps reculés de nôtre ère existaient des bêtes mythiques du nom de Pokémon !
Beaucoup de chercheurs les décrivaient comme des êtres brutaux, ne possédant ni cœurs, ni âmes, détruisant sur leur passage les villes ou toutes œuvres humaines telles que les ponts ou les moulins.

Malgré tout, certaines personnes ont réussi à déceler sous leur brutalité et leur hargne une âme qu'ils ont réussi à dompter.
Oui, car avant les avancées technologiques qui permirent d'aboutir à un objet de la vie courante, la Ball.
Ont les nommés les Soul-Guardian. Ils étaient capables de tisser un lien très puissant avec des Pokémon qui leur donnaient comme preuve, leur âme qu'ils forgeaient et incorporeraient dans leur arme pour en vaincre d'autre ou encore, de les utiliser comme armes contre les Hommes.
Heureusement, les gouvernements en puissance décidèrent de créer et de former les Soul-Guardians. Commandités uniquement par chaque région et son bourg il ne devait utiliser leur don que pour le bien.

Pendant longtemps, de puissants Soul-Guardians ont combattu pour le bien et on ainsi repoussés ou adoptés les bêtes majestueuses qui peuplaient les régions.
Malheureusement, ce pouvoir tomba entre de mauvaises mains et la force des Soul-Guardians fut détournée par la folie destructrice des Hommes et leur quête de pouvoir absolu sur Dame nature qui reprit vite ses droits en tuant d'une maladie inconnue les plus grands Guardians que comptaient le monde. Les Hommes étaient donc à la merci des Pokémon et durent donc fuir vers des contrées éloignées, toujours plus loin.
Abandonnant derrière eux leur souvenir et même parfois leur famille.

La flamme de la justice s'éteignit laissant le monde baigner dans une ère obscure et où seule la survie comptait même s'il fallait tuer sa propre famille devenue un fardeau.

C'est ainsi que commença notre histoire, celle d'un enfant orphelin en quête de vérité sur son passé et aussi du pouvoir absolu. Son nom était Storm, mais tout le monde le nommé le Vaurien, car au plus loin qu'on se souvienne de lui, les gens ne voyaient en lui qu'une menace presque aussi dangereuse que le climat de la région de Gulatia en hiver, qui lors du mois de décembre, détruisait récolte, forêt et tuait beaucoup de petits villages chaque année.
Beaucoup souhaitaient la mort de notre héros, mais comme bénit des Dieux, il résistait à toutes les intempéries et se remettait à voler les villageois dès que l'hiver se faisait moins rude. En parlant du loup, le voici qui sortait de la forêt.

Il portait un long manteau déchirer de toutes pars. D'après les villageois, il l'aurait volé ce manteau à un Soul Guardian qui, détenant l'âme d'un Grayhena invoqua une horde de loup, mais rien y fit, Storm réussit tout de même à le lui voler. Sa chevelure argentée resplendissait aux rayons du soleil. Son couvert était couvert de toutes parts de blessures et il avait aussi une cicatrice dans le dos qui à mieux y regarder ressemblait à une sorte de sceau.
Ses dents étaient pointus comme celles d'un animal sauvage et ses ongles, ne faisaient que renforcer cette idée que ce jeune homme était plus une bête qui à chaque instant pouvait attaquer qu'à un homme. Quoi qu'il en soit, il marchait vers le village de Givra, un petit patelin perdu entre des pics montagneux et les denses forêts de conifères.
Malgré qu'il était pied nu, la neige ne semblait pas le déranger et il marchait paisiblement jusqu'à un étang, où il s'aspergea d'eau avant de reprendre sa route vers le bourg.

Lorsqu'enfin il vu la fumée s'échappait des cheminées, il stoppa net sa marche et plongea dans un buisson la tête la première puis grimpa à un arbre et finit par sauter sur le toit d'une maison alentour dont les occupants était sans doute sortit, se mit à plat ventre sur la paille de la toiture et regarda autour de lui s'il n'y avait pas de quoi faire un petit déjeuner.
Quelle chance pour lui, aujourd'hui comme tous les dimanches le grand marché du bourg débutait, mais avant d'atteindre les stands, il devait prendre garde aux guardians amateurs, certes, mais armés. C'est alors que son regard s'aiguisa, l'adolescent avait trouvé un plan idéal pour manger à sa guise.
Il sauta sur la paille et le toit sous son poids s'affaissa et céda.
L'intérieur de la demeure était poussiéreux et avait un aspect lugubre, mais le plus important était le garde manger qu'il s'empressa d'ouvrir et de vider sans penser au lendemain.
Une fois sa panse remplit, il s'étendit de tout son long sur le plancher et pensa à voix haute :

« Pourquoi est-ce que des gens rempliraient leur demeure de nourriture, si c'est pour l'abandonner après ? A moins que…
-Ce soit un piège, répondit une voix. »

Storm en une fraction de seconde se releva et cria :
« Qui est là ?
-Qu'est-ce que ça t'importerait de savoir qui je suis, le questionna-t-il
-Que me voulez-vous ?
-T'offrir l'opportunité d'utiliser tes pouvoirs pour le bien. Pour servir la région de Kanto et d'obtenir la reconnaissance de tous, proclama-t-il.
-Humm…Non, lâcha Storm en sautant par la fenêtre. »

Sa fuite pris malheureusement une autre tournure étant donné le nombre de gardians venu pour défendre les marchands en cas d'attaque.
Bientôt, notre héros fut encerclé par les villageois et l'escouade de guardians.
Alors que tout espoir de finir la journée par une sieste s'envolait, le jeune homme vit une ombre géante sortir de la maisonnette et attrapait maintenant ses assaillants.
Il ne comprenait pas trop ce qui se passait, mais il avait une ouverture et s'enfuit donc dans la forêt en emportant derrière lui une des armes tombées à terre.

Arrivé dans les entrailles du bois qui entourait le bourg, il reprit son souffle, s'assit près d'un ruisseau d'eau croupie et sortit de son fourreau la dague dérobée à l'un de ses assaillants.
Celle-ci avait une lame aussi dure que la pierre.
Comment le savait-il ? Il a essayé de briser la lame afin de pouvoir vendre la sphère se trouvant en son centre. Cette mystérieuse sphère dans laquelle je me trouvais.
C'est ainsi que j'ai fait la connaissance de Storm qui comme à un ami, me racontait chacun des dire que je viens de vous raconter à mon tour.
Notre aventure ne faisait que commençais, que déjà je commençais à apprécier ce garçon à la chevelure luisante qui ne savait pas que je pensais et que je savais parlais son langage.