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Road to glory de RKO DRAGON DE LAVE



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» Auteur : RKO DRAGON DE LAVE - Voir le profil
» Créé le 15/09/2010 à 08:23
» Dernière mise à jour le 15/09/2010 à 08:23

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La Comète des Mélofée
Spike était escorté par ses gardiens. Ils descendaient les étages par les escaliers. Ils se trouvaient à l'étage de la prison. Spike n'était pas menotté. Le fait de ne pas être contraint par les "bracelets" lui donnait des envies de liberté : "Dans la précipitation, ils n'ont pas eu le temps de m'attacher, à cause de l'émeute provoquée par mes "supporters". Je pourrai les assommer tous les trois, ils ne sont pas armés, et me faire la malle, taxé un pokémon aquatique...".

Au détour du dernier couloir il vit Alexandra qui l'attendait devant la porte de la prison.

- Spike ! s'exclama-t-elle en le voyant.

Elle pleurait à chaudes larmes. Elle courut vers lui et se jeta dans ses bras. Il se mit à pleurer également. Non pas qu'il fut triste quant à l'aboutissement de de son procès -il en connaissait l'issue d'avance- mais il était triste qu'elle fut triste.

- Ne pleure pas ma chérie, ne pleure pas.

Les gardiens ne savaient pas quoi faire : les séparer ? se rendant compte compte que Spike était libre de tout mouvement, ou devaient-ils les laisser enlacer ? Ils préférèrent le non-agir, cher aux moines de la Tour Chétiflor. Spike tenta de se sécher les yeux mais la source de ses larmes n'était pas tarie. Il se retourna vers les policiers :

- Est-ce que je pourrai être seul à seul avec mon amie ?

Les gardiens se concertèrent du regard, un peu gênés, mais ils acceptèrent. Le petit groupe avança jusqu'à l'entrée, deux des gardiens débloquèrent la lourde porte et refermèrent derrière Spike et Alexandra. Les néons s'éveillèrent.

Ils pleurèrent de plus belle. Au bout de 10 minutes, Alexandra se sécha définitivement les joues et demanda :

- Qu'allons-nous devenir ?

Spike se força de sourire afin d'avoir l'air rassurant.

- Ma situation est claire. Je suis condamné à perpétuité aux travaux forcés. Il n'y a donc plus de "nous".Il faut que tu atteignes le but que tu t'étais fixé avant d'embarquer : commencer une nouvelle vie. Et cette nouvelle vie est à envisager sans moi.

- Mais je ne veux pas vivre séparée de toi !

- Il le faudra bien. Je ne veux pas que tu deviennes comme ces femmes qui font trois visites par semaine à leur mari derrière les barreaux, qui perdent tout leur temps libre à aller voir ces privés de liberté, qui perdent leur énergie au travail pour payer à leur amour de quoi manger et fumer, qui sombrent dans l'alcool et la dépression en se rendant compte qu'elles ne retrouveront pas leur bonheur d'antan. Je ne veux pas devenir un boulet, un frein à ton bonheur, un mur te séparant de la liberté. Oublie-moi, abandonne-moi et vie ta vie. Ne la gâche pas à m'attendre, à me soutenir, à te souvenir.

- Spike je t'aime.

- Je t'aime aussi.

Ils s'embrassèrent. Ils se remirent à pleurer.

- Je ne veux pas être séparée de toi. Je te suivrais jusqu'en enfer si il le faut, dis Alexandra tout en sanglotant.

Spike lui mit une claque.

- Va t'en. Je ne veux plus jamais te revoir.

Elle le dévisagea une dernière fois. Elle le quitta, elle tapa à la porte, on lui ouvrit, elle sortit, sans se retourner. Un des gardiens entra dans la prison. Spike entra dans sa cellule. Il se laissa tomber lourdement sur son lit. Il se mit à pleurer. Il se cacha le visage dans les mains. Le gardien le regarda compatissant. Il chercha des mots réconfortant. Il n'en trouva pas. Il referma la porte grillagé de la cellule, sortit un trousseau de clefs de sa poche et verrouilla la cellule. Spike venait de perdre l'amour de sa vie. Il avait opter pour une rupture dure, radicale, définitive, pour ne pas qu'il y ait de retour possible.

A midi, on lui apporta son déjeuner.

- Je n'ai pas faim.

- Faut manger gars. Je laisse ça à porter de mains si tu changes d'avis.

Spike ne dit plus rien. Il se tourna côté paroi. Il s'endormi. Il fut réveillé par une voix amicale deux heures plus tard.

- Spike. Spike ? Spike ! Allez, réveille-toi.

C'était Ondine. Spike se releva. Il s'essuya le visage avec un coin de couverture.

- Tu as pleuré ? C'est donc qu'il y a un cœur à l'intérieur de la personne qui n'a cédé à aucune de mes avances.

- Ne me dis pas que tu en as douté ? dit Spike le sourire aux lèvres.

- Un cœur plus glacial que l'attaque Blizzard du Seigneur des Neiges.

- Tu exagères... dit Spike toujours souriant.

- Ah oui ? Alors comment as-tu fait pour résister à une belle rouquine telle que moi ? fit-elle en bombant le torse.

- Tout est dans le contrôle de soi. Moi j'étais destiné à Alexandra. De plus je ne sors pas avec une fille pour rendre jaloux une tierce personne.

- Je ne vois pas à quoi tu fais allusion... dit-elle en souriant.

- Qui sait, dans un autre contexte, peut-être qu'on aurait fini dans le même lit.

Ondine rougit. Le surveillant failli s'étrangler en buvant son café.

- Enfin bon, tout ça c'est du passé. Parlons d'autre chose : qu'est-ce qui a mis Alexandra dans cet état là ? Je suppose qu'il y a autre chose que la sentence du procès qui l'a bouleversé. Elle n'a pas voulu nous le dire.

- Et je respecterais sa décision. Si elle n'a pas jugé bon de vous en parler c'est qu'effectivement c'est personnel. Ondine tu es trop curieuse, tu devrais t'occuper de tes affaires. Si tu vois ce que je veux dire.

- Pas du tout, répondit-elle le plus sérieusement du monde.

- Bon bah je vais éclairer ta lanterne alors.

- Mêle-toi de ce qui te regarde !

- Sa...

- La la la la la, je ne t'entends pas, la la la... fit-elle pour recouvrir la voix de Spike.

Elle se bouchait les oreilles. Quand elle vit que Spike ne remuait plus les lèvres, elle arrêta son jeu.

- ... Cha.

- Oh non, Spike t'es pas drôle, fit-elle d'une voix douce mi-plaintive, mi-complice.

- Non sérieux. Si tu t'y prends de la même façon qu'avec moi, c'est dans le lit.

- Je suis bien d'accord mais il ne m'intéresse plus. Depuis le temps que je le connais, il n'a pas évolué. Maintenant je cherche la maturité et l'expérience.

- Très bien, très bien, j'espère que tu trouveras ton bonheur sur le nouveau continent.

- Oh mais moi aussi j'y compte bien. Bravo Spike. En tout cas c'est une façon habile de dire :"Ma petite Ondine, va voir ailleurs si j'y suis."

- Qu'est-ce que tu vas chercher encore ? Je ne veux pas me débarrasser de toi...

- C'est ça... non mais c'est pas grave... si tu veux plus de moi, il y a toujours Alexandra qui a besoin de moi.

- Merci.

- De rien. Allez salut !!!!

Ondine s'en alla. Derrière la porte qui était entrouverte, il vit qu'elle tapait dans la main de quelqu'un du genre "je te passe le relais". L'autre personne en question était Benoît.

- Dis moi, Ben, vos tours de visites, vous vous les passez comme si c'était un fardeau ?

Visiblement, le jeune dresseur n'avait pas très envie de plaisanter.

- Spike, ce qu'il t'arrive est affreux ! Alors arrête de prendre tout ce qui t'arrive à la légère. Nous venons tous et chacun notre tour car on ne peut pas faire autrement. Sinon, nous serions tous là pour te remonter le moral.

Spike était un peu gêné. Tout le monde se faisait du mouron pour lui et étaient affecté, sauf lui. Il se trouvait ingrat. Mais comme il s'en rendait compte, il était soulagé et allait pouvoir s'excuser.

- Excuse-moi. C'est vrai que votre aide est très précieuse. Sans vous, je me serai déjà pendu avec mes draps.

Benoît accusa en mouvement de recul, dû à sa frayeur.

- Mais vous êtes là et il n'y a pas de quoi s'inquiéter, dit Spike en souriant pour remettre en confiance Benoît.

"Le pauvre enfant, il faut que je choisisse bien mes mots, sinon il va sombrer. Déjà il se sent responsable mais si en plus, je parle de suicide, il va tourner de l'œil".

- Allons Benoît, il n'y a pas de quoi s'en faire. Allez parle-moi de cette finale.

Le jeune dresseur n'était toujours pas tranquille.

- Alors ça fait quoi de savoir que l'on fait parti de l'élite ?

- Je m'en fout, tu le sais bien. Tout ce que je veux, c'est que mes parents soient libérés.

- Raconte moi ton match. Comment s'appelait ton adversaire déjà ?

Spike faisait tout pour détourner l'attention de son jeune ami des mots "pendu avec mes draps" et le meilleur moyen d'y parvenir, c'était encore les pokémon.

- Il s'appelait Alban. Quand je suis entré dans l'arène, c'est la première personne que j'ai vue. Un frisson m'a parcouru. Sa présence est effrayante. Il avait les cheveux blancs, a à peine 20 ans, coiffés en brosse. Et ses yeux, mon dieu, ses yeux étaient d'un rouge sang. Quand il m'a regardé, qu'il m'a scruté et mon corps et mon âme, j'étais totalement paralysé par la peur. Quand il eut fini son inspection, il eut un petit rire. On aurait dit qu'il me méprisait. Il était habillé bizarrement également. Il portait de grosses chaussures noires, un pantalon en cuir. Une ceinture ornait fièrement ses 6 pokéballes. Et il était torse-nu. On aurait dit une créature sortit d'un conte d'épouvante. Je m'étais renseigné sur les pokémon qu'il avait joué. Tout au long du tournoi, il n'avait joué qu'un seul pokémon : un Lippoutou. Tu te rends compte ???? un seul pokémon, c'est impossible. Je m'attendais donc à ce qu'il le lance en premier. Après que l'arbitre ait annoncé les règles, Alban lança son Lippoutou comme prévu. Je repris confiance en moi car j'avais prévu un pokémon feu en starter. Il me l'a taillé en pièce ! Il a fait de même avec les autres. Il n' a eu aucune pitié. Il les a tous mit KO en un coup ou deux. Il ne donnait pas d'ordre à son pokémon. Il riait. Tout le temps du combat, il riait. A la fin du combat, en guise d'introduction de discours il a juste dit : "Je veux Spike". Tout le long de mon match, je n'ai vu que lui et lorsque j'ai quitté l'arène, il était toujours dans mon esprit. Je n'ai pas voulu en écouter plus. Je suis allé directement dans ma chambre et je n'en suis sorti que tout à l'heure. Spike quoi qu'il arrive, ne l'affrontes pas, il n'est pas de notre niveau.

Spike avait écouté avec beaucoup d'attention les propos de Benoît. Il était interloqué. Cet Alban était vraiment très fort et ses pokémon était de vrais tanks, du moins celui qu'il avait utilisé lors du tournoi. Mais pourquoi voulait-il l'affronter ?

- De toute façon je ne peux plus faire de match contre qui que ce soit comme tu as put l'apprendre ce matin au procès. Tu es rassuré ?

- Non. Je sais que si tu as la moindre occasion, tu relèveras le défi. Tu adores la compétition quoi que tu en dises.

- C'est vrai. Mais bon j'ai donné mes pokémon.

- Merci pour le Métamorph au passage. J'en ferais un des meilleurs. Il sera une arme redoutable contre les oppresseurs de mes parents.

- C'est bien ce que je me suis dit. Fais-en bonne usage. C'est un pokémon pas un tueur.

- Fais moi confiance. Je serais un bon dresseur.

- Maintenant que le championnat est fini tu vas faire quoi ?

- Déjà j'ai gagné un million de pokedollards, donc j'ai largement de quoi, installé ma famille ailleurs. Je vais récupérer encore quelques autres pokémon et ensuite je retourne chez moi.

- Tu veux bien me faire une promesse ?

- Bien sûr, dit-il avec fermeté.

- Il faut que le groupe reste soudé.

- Pourquoi tu dis ça ?

- Parce que moi aussi je m'inquiète pour vous.

Benoît retrouva enfin le sourire. Son "grand frère" le rassurait enfin. Ils se levèrent et Benoît étreignit dans ses bras Spike à travers les barreaux.

- Spike, tu me manques déjà.

- Attends un peu, il reste encore 10 jours de voyage.

- Ce n'est pas assez. Ensuite je ne te verrais peut-être plus jamais. Toi tu seras, on ne sait où sur ce continent à travailler comme un força et moi je serais chez moi à l'abri du besoin.

Spike posa ses mains sur les épaules de son protégé.

- Écoute, le plus important c'est que ta famille soit libéré. Et moi je vais m'épanouir, je vais construire des Centres Pokémon, des arènes, des routes etc, pour aider les dresseurs et loger les habitants de ce nouveau monde.

- Mais tu seras privé de ta liberté. Et j'ai connu ça, et c'est atroce.

- Peu être que je prendrais modèle sur toi quand j'en aurais marre.

Spike posa son doigt sur la bouche de Benoît pour l'empêcher de parler. Spike désigna le gardien. Ils sourirent. Benoît avait compris et il été soulagé. Benoît serra une dernière fois le prisonnier et s'en alla le cœur léger.

Plus tard, ce fut un vieillard qui pénétra dans la cellule. De taille moyenne, le visage traversé de rides, une longue blouse blanche. Il avança à la vitesse à laquelle ses genoux lui permettaient jusqu'au détenu.

- Bonjour Spike.

- Bonjour professeur.

- Alors quoi de neuf ?

- J'ai fini de lire votre bouquin sur les pokémon feu.

- Ah très bien ! Alors qu'en as-tu pensé ?

- Un peu rébarbatif mais très complet. Dommage que je ne puisse pas mettre ces nouvelles connaissances en pratique...

- Oui c'est très dommage.

Spike scruta sous son lit et en sortit un gros livre. Il le tendit au Prof Chen.

- Merci, dit le sexagénaire en récupérant son livre.

- Merci à vous professeur. Est-ce que vous pourriez m'amener un ouvrage similaire sur les pokémon combat ?

- Bien sûr. Je te l'apporterai après-demain.

- Et pourquoi pas demain ?

- Demain, je fais une conférence sur les pokémon mutés.

- Encore une de vos conférences que je vais manquer, se lamenta Spike.

- Si tu veux je te remettrai un enregistrement audio et un baladeur pour que tu n'en perdes pas une miette.

- Grâce à vous professeur, mes connaissances sur les pokémon sont et seront beaucoup plus étendues.

- C'est ma vocation , de partager mes découvertes avec les dresseurs.

- Oui mais tous les professeurs ne font pas de découvertes...

- C'est tout à fait exact. En parlant de découvertes, est-ce que Pierre, Sacha, Benoît ou quelqu'un autre peut-être t'as parlé de la Comète des Mélofée ?

- Euh... non.

- Ah ces jeunes, ils ne savent pas ce qui est important... , fit le prof d'un ton réprobateur.

- Alors, à quoi ressemble-t-elle cette comète ? demanda Spike très intéressé.

- A vrai dire dans l'état actuel des choses on ne voit pas grand chose. En tout cas hier soir, c'était la première fois que l'on pouvait l'observer à l'œil nu. D'ici quelques jours, nos astrologues pourront nous dire avec précision la composition de ce caillou des étoiles et ainsi confirmer ou infirmer les différentes théories à son sujet.

- Et quelles sont-elles ?

- Il y a plusieurs milliers d'années, la comète serait passée près de la Terre comme c'est le cas actuellement et un gros morceau se serait détaché et serait entré en collision avec notre planète. Soit les pokémon existaient déjà auquel cas la comète aurait apporté les Mélo, Mélofée, Mélodelphe, Toudou, Rondoudou, Grodoudou, Togepi et Togepic ainsi que ce que l'on appelle les pierres lunes. Soit les pokémon n'existaient pas, et alors ce bout de comète nous les aurait apportés. Ou alors il y avait autre chose comme créature et la comète les aurait fait muter auquel cas ça nous nous permettrait de comprendre le fonctionnement des pierres.

- Les visites sont terminées pour aujourd'hui, intervint le gardien.

- Ah dommage, le temps passe si vite, se lamenta le prof Chen.

- Ce n'est pas grave professeur, nous auront tout le temps d'en reparler après-demain, mais venez plus tôt afin que nous ayons nos aises.

- Une dernière chose avant que je parte : J'ai prévenu ta famille de la sentence du procès. J'ai pris cette initiative car je pensais qu'il serait plus humain qu'ils l'apprennent de vive voix.

- Vous avez bien fait, merci.

- Au revoir.



Comme la nuit précédente Spike fut réveillé par des bruits étranges. Il les entendait plus nettement aujourd'hui. Ils semblaient si proches, juste derrière la coque du navire. Il se leva et colla son oreille sur la paroi qui lui glaça la joue.

Spike n'entendit plus rien. Mais il espérait. D'un coup, quelque chose percuta le navire. Le gardien fut réveillé par le bruit. Spike recula à l'opposé de la coque, c'est à dire d'un mètre cinquante, à cause du choc et de l'effroi instinctif. Il n'eut pas le temps de comprendre ce qu'il venait de se passer que des espèces de cornes grises transpercèrent la coque, le sol, les grilles de la cellule, le plafond et le coté gauche de Spike en deux points : la tempe et les côtes. Ces cornes faisaient bien 20 centimètre de diamètres et lorsqu'elles se retirèrent, l'eau s'engouffra très rapidement dans la pièce. Inconsciemment Spike tata de sa main ses côtes et vit qu'elle était rouge. L'eau était déjà au niveau de ses hanches lorsqu'une seconde collision se fit entendre, puis une troisième. Spike essayait désespérément de sortir en tirant sur les barreaux. Il poussa un cri de terreur. Il appela à l'aide. Des flots de sang ondulaient autour de lui. Le gardien n'avait pas attendu son reste mais avait tout de même pris le soin de condamner la pièce afin d'éviter que l'eau ne se répandent dans tout le bateau. Son sang se dispersait au contact de l'eau, au contact de l'eau sa blessure aux côtes lui fit souffrir le martyr à cause du sel qui l'avivait. Spike prit une dernière inspiration. La pièce était entièrement remplie d'eau. Son instinct de survie aurait dû le faire se débattre mais ses dernières forces l'abandonnaient déjà. La dernière chose que Spike entendit se fut la coque qui se brisait sous la pression. Il fut expulsé hors du bateau. La dernière chose qu'il vue fut ses dernières réserves d'oxygène qui s'échappaient de sa bouche sous forme de bulles et remontaient vers la surface, elle. Puis il ferma les yeux sachant que c'était la fin. Il se mit en harmonie avec lui-même et se laissa attirer par les ténèbres de la mer, ces profondeurs infinies.



Et en bonus vous avez droit à ce qu'aurait dû être le chapitre 9, je vous le livre tel quel :

9)

Lors du repas, ils mirent au point un plan d' attaque. D' abord, ils évincèrent du projet les personnes non-concernées, le Prof Chen et Jackie puis les personnes inutiles, Sacha et Ondine ( toujours les mêmes, le sort s' acharne sur eux ou est-ce un acte délibéré de l' auteur de ce pokéroman ? ) et ceux qui ont d' autres projets d' ordre plus … autre, c' est à dire Pierre qui est tout seul et qui ne mérite pas d' être pluriellisé ( mot de mon invention apparemment puisque le correcteur souligne en rouge, vous pouvez au moins me dire merci j' ai enrichie le dictionnaire. Stop arrêtons de parler pour rien dire. Oui mais je suis bien obligé si je veux faire des chapitres de 4/5 pages. Ils nous emmerde on veut la suite de l' histoire !!!! ). Le noyau dur de l' histoire donc Spike, Alexandra et Loïc commencèrent leur investigation le lendemain et elle dura toute la semaine. Spike n' avait pas pensé que récolter des preuves prendrait autant de temps. Il ne pût avoir le temps de s' entraîner avant le tournoi qui aurait lieu le lundi ( nous sommes mardi ). Mais l' avenir de son ami était plus important. Ses amis avaient raison. Avoir tout le temps la tête dans les pokémon ça ne fait pas que du bien et le fait de s' en éloigner un peu permet de se reposer. Enfin façon de parler puisque Spike et ses amis arpentaient le bateau en long en large et en travers en suivant les directives d' Alex pour les rencontres suivant l' emploi du temps de chaque employé et tout ça sans attirer l' attention des responsables ( enfin le croyaient-ils ). Enfin le dimanche après midi, ils avaient de quoi faire tomber la direction pour mauvais traitement des ressources humaines dès qu' ils trouveraient un juge pour l' affaire. Le lendemain à Aqualia, ils pourraient faire aboutir leurs semaines de travail. Déjà au loin on pouvait apercevoir les premiers grattes-ciels de cette, disais-ton, paradisiaque ville qui je vous rappelle forme la frontière au nord de Kanto avec Jito. D' ailleurs c' était le seul point de rencontre entre les deux nations ( excepté les Conseil des Quatre) car elles sont séparées par d' immenses montagnes. Pour accéder à Aqualia depuis Kanto on devait longer la côte vers le nord à partir de Lavanville ( Géographie appliquée à Pokémon ). Une semaine de marche intensive. Un jour à dos de Galopa. Mais peu de gens faisaient le trajet car la distance était fréquentée par beaucoup de voyous qui se tenaient sur la route quasiment tout les jours. Donc on évitait de parler de cette route aux touristes ( dresseurs, vacanciers, que sais-je encore, tout les gens de passage dans le coin ) qui se trouvaient à Lavanville ( en clair Sacha n' était pas au courant ni personne car les habitants n' en parlent, en plus clair je viens de l' inventer alors venez pas m' écrire que je dis des conneries parce que Sacha l' a pas fait dans son aventure, en extrêmement plus clair Crotte ! et encore je me retiens, vous vous rendez compte qu' avec vos questions idiotes l' histoires avance pas ? ). Donc on en était à Aqualia.

- Comme c' est romantique ce coucher de soleil sur Aqualia, dit Alexandra enlacée dans les bras de Spike.

- Oui, mais cette beauté est bien loin d' égaler la tienne, répondit le poète/philosophe/sage.

- Ah mon petit poète …dit la belle nymphe dans un soupir amoureux ( tiens c' est poète ce coup la ! )

Un peu plus loin.

- Dis moi Pierre, t' en penses quoi de cette Alexandra ? demanda la jalouse ( devinez qui dit ça ? c' est très très dur ).

- Ondine t' en as pas marre de me poser toujours les mêmes question ( elle a déjà ces questions durant la semaine qui vient d' être ellipsé ) ( 2ème parenthèse vous avez la réponse de l' énonciateur ).

- Réponds moi encore.

- Non. Tu vas encore de morfondre comme une gosse.

- Une gosse, une gosse, surveille tes mots !

- Si tu le prends comme ça …

Pierre tourna les talons.

- Lâcheur, dit Ondine dans sa barbe ( ah parce qu' elle a de la barbe en plus, ça doit être pour ça que personne veut d' elle … ). Bon ba si je suis seul et que personne ne me surveille, je vais pouvoir aller noyer mes soucis.

- Mademoiselle, vous parliez toute seule ou était-ce un appel au secours, dit un ravissant jeune homme ( enfin il paraissait séduisant pour Ondine, mais c' est pas de sa faute si elle a des goûts de chiottes …).

- Pardon ? dit ondine d' un air surpris.

- Je disais prendriez-vous un ver dans ma suite ?

- Avec plaisir, dit la poivrote ( Dite donc elle s' en prend plein la gueule la rouquine dans ce chapitre. Vous vous plaigniez ? Tant pis son cas va empirer ). Vous devez être un dresseur d' excellence, n' est-ce pas ( ça y est elle est amoureuse )

- Oui je suis Maître d' Arène à Johto.

- Quant à moi je suis …

- Ondine, d' Azuria, Maîtresse incontestée des pokémon eau.

- Je suis donc connue dans les pays voisins, dit-elle émue.

- Vous êtes aussi connue pour votre beauté sans égale ( rah le vieu dragueur … hum hum pardon ).

- Oh merci …

- C' est tout naturel, dit le maître de Jotho.

« Ca y est elle est sous mon charme, maintenant je peux faire n' importe quoi d' elle » se dit l' homme.

- Et si nous allions dans votre chambre plutôt, proposa l' homme.

- D' accord, dit-elle en souriant.

« Quelle est bête. Elle ne m' a même pas demandé mon nom, le nom de ma ville ou le type de pokémon que je dresse. C' est une proies très facile ». ( Ou veut en venir Doc Spider ? Pour tout vous avouer je ne sais pas moi-même. Si, si c' est possible )

- Tenez nous y sommes, dit Ondine.

- Alors entrons.

L' homme s' avança vers le mini bar et en sortit une bouteille de champagne. « On va commencé doucement » se dit-il. Il servi un verre à chacun et lui en tendit un.

- Santé, dirent-ils.

Après avoir fini la bouteille de champagne, ainsi que celles d' autres breuvage, l' homme lui proposa … ( Putain quel suspens à deux francs ).

Vers huit heures du matin le lendemain ( ba merde, il c' est passé quoi entre Ondine et le type louche ? Vous êtes bouchés ou quoi je vous est dit que je ne savais pas ce qui ce passait. Je parle d' autre chose pour avoir le temps de trouver. Petit vote dont je ne tiendrais pas compte : il lui arrive un truc heureux ou … louche à Ondine ? ça y est sa commence à germer dans mon esprit mais continuons avec l' intrigue principale ), le Titan ( c' est le bateau au cas vous auriez pas suivit, je le nome vite fait chap Le porc. Le port. Au passage c' est vraiment un titre minable. Page 2. dialogue entre un marin et Spike ) sonna pour indiquer son arrivée au port.

Sacha sortit du lit en vitesse et se précipita à l' avant du bateau pour admirer l' arriver au port du bateau ( l' avant = la proue non ? ça se voit que c' est une histoire destinée à Internet je me permet de ces trucs. Promis c' est le dernier chapitre dans le genre. C' est juste qu' aujourd' hui j' ai pas d' inspiration en plus cette nuit au lieu de dormir … j' ai joué à la GBC parce qu' il y a un petit qui m' a proposer un duel. Le hic c' est qu' il a une équipe de tueur Entai, Raiku, Dracolosse, Mew, Lugia, HooHHooh je suis pas sur de l' orthographe de ces noms de merde, le tout niveau 90. Enfin pour éviter d'être mis minable par ce fameux gosse j' ai entraîné mes pokémon … Mais contrairement à ce que je pensais ça va. Les 12 heures de sommeil manquantes ba elle me manque pas. Au fait c' est qui le perso principal Spike ou moi ? J' ai un doute tout d' un coup. Enfin si vous voulez connaître ma vie envoyez moi un mail … putain j' ai écrit que deux pages, ça avance pas. Qu' est-ce que je vais bien pouvoir raconter comme connerie encore ? des blagues ouais des blagues … Je met en gras les passages qu' il faut lire, au cas ou … ).

Sur le quai des centaines de personnes les attendaient avec des pancartes. « Sans doute mon fan club » se dit-il. Lorsque le bateau était vraiment proche du quais il put déchiffrer, avec difficultés les messages écrits. Pour la plupart, le message était le même : « On veut du travail ! ». Le message était scandé par une majorité d' hommes. « Ils sont curieux les gens à Jito » se dit Sacha. « Ce n' est pas ainsi que l' on accueille un idole. Je descends pour voir ».

Mais avant il partit chercher Pierre.

Voila vous comprenez mieux pourquoi j'ai zappé toute cette partie. Disons qu'à partir du chapitre 8 j'étais sur la phase descendante alors j'ai limité les dégâts en faisant une longue pose. Et une longue ellipse. J'ai taillé dans le vif dans l'histoire en virant la partie la moins importante : Notre petit groupe débarque pour quelques jours à Aqualia, essayer de trouver un avocat pour porter plainte contre la compagnie. Malheureusement ils ne trouvent personne "qui a les épaules." comme vous avez put le lire, il y a une manifestation au port. C'est la petite touche sociale. Je voulais faire contraste et enfoncé la compagnie. Des gens réclament du travail, les employés en ont trop. je suppose qu'il y a une arène, j'aurais pu faire gagner un autre badge à Spike. Ensuite ils auraient réembarqués. Puis débarqués dans l'Archipel Orange, gagner des badges et faire de la planche à voile, embarqué à nouveau, puis commencer les éliminatoires du tournoi. Mais bon j'ai trouvé que ça faisait que des combats peu passionnant. Donc en fait le temps que j'aurais dû passer à raconter ça, et bien je me suis reposé et j'ai cherché ce que je pouvais raconter pour la suite. Voila vous en savez autant que moi sur Road to Glory. Mais ne vous inquiétez pas j'ai déjà pensé à la suite...