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Zigzaton Jones, aventurier pokémon de Miacara



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Informations

» Auteur : Miacara - Voir le profil
» Créé le 14/10/2006 à 11:06
» Dernière mise à jour le 14/10/2006 à 11:06

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Opération commando spécial
Cela faisait depuis un quart d'heure que nous marchions, nous éloignant de Poivressel à chaque minutes.

-Ma mère s'appelait Pachira et mon père Pancho, raconta Pachirisu. Ils… ils sont morts….

Soudain, il éclata en sanglots. Nirondelle et moi échangions à un regard. Il est grave, ce mec.

-Ils me mannnnnnquent… maman me préparait un bol de chocolat chaud tous les soirs et papa me racontaient de superbes histoires…

Je vis Nirondelle mal à l'aise. Elle tenta de dévier le sujet sur Elisabeth et ses talents de dresseuse, mais Pachirisu n'en avait rien à tamponner. Il me bassinait avec sa Pachira et son Pancho, Nirondelle commençait sérieusement à s'énerver… je préféra chantonner :

« Vois sur ton chemin,
Pokémons oubliés complètement paumés
Donne-leur la patte
Pour les mener
Vers d'autres lattes plaaaates… »

-Ce que ma mère préférait, le jeudi, c'était aller danser avec ses amis. Des fois, elle m'emmenait avec elle et me donnait du jus d'orange. Il y avait aussi des pikachus, des raichus, des posipis, des négapis, des pichus et d'autre pachirisus…

« Vois au cœur de ta pokéballe,
L'onde de folie
Ardeur de la viiiiiiiie
Sentiers où on se taille la maaaalle… »

-Une fois, nous étions partis se promener. Nous avons traversé un pont lorsqu'un Skitty nous a rejoint ! Il était super-sympa, ses parents s'appelaient Dell et Caty, et ils avaient abandonné leur petit chaton. Mon père a tout de suite accordé sa confiance à Skitty, jusqu'au jour où…

« Vois dans cette arène,
Dresseurs oubliés humiliés
Donne-leur un badge
Pour les faire sourire
Y a riiiiiieeeen de piiiiiire… »

-TAIIISEZ-VOUUUUUUS, hurla Nirondelle, qui semblait en avoir sérieusement marre. Pachirisu, je n'en ai rien à cirer de tes parents, de Skitty et des Delcatty ! Zigzaton, j'en ai marre de tes vieilles musiques pourries, change de disque !

-Ou là, calmos, ma vieille, pouffa Pachirisu. On s'éclate, quoi ! Allez, détends-toi, poulette !

Elle lui donna une baffe. Je crois qu'il s'en souviendra toute sa vie. Moi, je me tu. Il ne valait mieux pas énerver Nirondelle.

-J'en ai marre de faire la route avec des crétins pareils ! Je voulais vous faire une surprise mais vous me tapez sur les nerfs… je me défoule, je reviens dans cinq minutes !

Nirondelle prit son envol et s'éloigna. Pachirisu fit le signe 'elle est tarée' avec sa patte mais je n'approuva pas. Il était vrai que moi aussi j'éprouvais une sorte de frustration en moi, sans savoir pourquoi.
Une demi-heure s'écoula.
Pachirisu était avachi dans l'herbe.

-Bon, bâilla-t-il, la nana elle s'est taillée ! On va où ?

-A Poivressel, décidais-je.

Nous revînmes sur nos pattes. Pachirisu commença à marmonner d'une voix de soprano :

« Retiens laaaa nuuuuuuuuuit
Quand y a de drôles de bruiiiiiiiiiiiit » !

Devant la ville, Dell nous barra la route. Il paraissait hors de lui et nous cracha à la figure :

-Comment avez-vous osé vexer ma douce Caty !

-La vexer ? On l'a vexé ? S'étonna Pachirisu.

-Oui, idiot ! Quand tu lui es retombé sur la tête au chapitre précédent !

-Aaaaaaaah oui !

-Je viens la venger, déclara solennellement Dell. Je me battrais contre toi, imbécile de Pachirisu.

-Ah ! D'accord, commençons. Zig', t'arbitres le match ?

-Ok ! Ce match opposera Dell de Poivressel contre Pachirisu de Shinou ! Que le combat commence !

Dell commença par une assistance qui lui donna la secrétions d'un Chenipotte qui passait par-là. Les fils gluants filèrent vers Pachirisu qui les regarda arriver vers lui.

-ESQUIVE IMBECILE !

Il sauta et évita de justesse la sécrétion. Puis il fit une cage-éclair que Dell se reçut dans le museau. Profitant de la paralysie de son adversaire, Pachirisu alla se cueillir une pomme qu'il dévora en récitant :


-Ô douce Roxane venue des bois enhardis
Que de douceur dans vos magnifiques yeux se lit !

-Arrête avec tes alexandrins et retourne au combat !

Il jeta le trognon de la pomme et fit une vive-attaque sur Dell qui reprit sa mobilité et lança une attaque souplesse qui atteignit sa cible. Pachirisu répliqua avec une tonnerre que le Delcatty para d'un coup de tête qui renvoya la boule d'énergie sur son lanceur.
Pachirisu tomba par terre, KO, et Dell partit fièrement.

-Tu aurais pu utiliser tes attaques quand il était paralysé, grognais-je en penchant la tête au-dessus de lui.

-Aïe… ouïe… oui, je sais, mais j'avais faiiiiiiiiiiiim…

-Ma parole, on dirait un Ronflex !

Un Ronflex sortit des fourrées.

-Qu'est-ce qu'ils ont les Ronflex ?

-Euh… rien.

Il partit après un regard soupçonneux. Je soupira et me retourna vers Pachirisu.

-Tu n'as pas la moindre idée d'où peut être Nini ?

-Nan !

-Ouais, je me disais, aussi. On va la chercher, elle ne doit pas être bien loin !

Un groupe d'humains passa par-là. Dedans, il y avait le maire. Je l'entendit dire à une femme :

-Et je l'ai capturée dans mes filets ! Ce soir, j'aurais du rôti de volaille !

Je sentis mes poils se hérisser. A côté de moi, mon cher compagnon n'avait pas tilté et regardait les nuages dans le ciel. Je lui donna un coup de patte en lui criant dans ses oreilles d'écureuil bouché :

-Tu as entendu ! Le maire de Poivressel a enlevé Nirondelle pour la manger ! TU M'ENTENDS, OUI !

-Oui, j'entends votre douce voix, Zigzaton des doux bois…

C'est pas possible, il y a des centaines de Pachirisu dans le monde et il faut que je tombe sur le poète qui n'en a rien à tamponner des autres ! Très bien, je me débrouillerais tout seul ! Je m'éloigne, il me suit, et quand je me retourne pour lui demander de me lâcher les baskets il sourit d'un air idiot, ses immenses yeux bleus rêveusement plongés dans les miens.

-Les Pichus femelles sont craquante, gloussa-t-il.

Nouveau soupir. Nirondelle était en danger et il me parlait de bébé Pikachus. On n'est pas sur la même longueur d'onde, je crois. Je pris la direction de la maison de Dell et Caty puisqu'ils habitaient avec le maire. C'était la plus belle bâtisse de la ville. Sur ses murs grimpaient de somptueuses fleurs multicolores aux parfums variés. Le toit n'était pas grisâtre mais rouge brique, ce qui lui donnait un air de maison de la campagne. Il n'y avait pas de cheminée mais d'adorables Mukkus se trémoussaient dans nid, sur la gouttière.
Une fenêtre était fermée. Je grimpai dessus et jetai un coup d'œil à travers les fentes du volet clos. Il y avait bien une cage dorée, où dedans se débattait avec vigueur une boule de plume bleue…

-ATCHOUM !

Il n'était pas très discret, ce Pachirisu, quand il éternuait. Il m'expulsa contre la vitre et, croyez-moi ou non, je morfla de la joue droite (c'était bien un vendredi 13.)

-Il faut sauver Nirondelle, réussis-je à articuler.

L'écureuil jaune leva le sourcil qui surplombait l'œil le plus azur des siens en couinant :

-Pourquoi ? Elle n'est même pas belle !

-Oui, mais… sans elle, je ne serais pas là et notre auteure n'aurait pas pu écrire cette fic. Et puis, l'auteure veut que Nirondelle soit une bombe, une bimbo attirante, comme toute bonne héroïne.

-Elle est loin de Lara Croft…

-Oui, mais voilà ! Arrête de me contredire ! On va la sauver quand le maire sera partit…

-Il est DEJA partit, puisqu'on l'a croisé.

Pour une fois que Pachirisu montrait qu'il avait un minimum d'intelligence…

-J'avais oublié, admis-je. Et Dell et Caty non plus ne sont plus là. La voie et libre ! Défonçons la porte !

Sitôt dit, sitôt fait. Une vive-attaque et une souplesse et plus de porte blindée. Nous rentrâmes. Les murs étaient tapissés de tableaux de dresseurs connus : une fille rousse sur une léviator, un dresseur avec un pikachu sur l'épaule, un autre tenant les mains d'une infirmière, une quatrième serrant un Pocchama sur son cœur…

-NIRONDELLLLLE ?????

-TAIS-TOI PACHIRISU !

-Mai euh y a personne !

Nous fouillâmes la maison jusqu'à trouver Nirondelle qui bougonnait dans sa cage. Elle nous accueillit froidement par un :

-Enfin ! Vous allez me libérer, oui ? Toi, l'écureuil, lance une tonnerre sur la serrure !

-Pas la peine, c'est ouvert !

Il tira la porte de la cage. Nirondelle s'arrachait les cheveux, enfin, les plumes. Soudain, une voix grave résonna dans le hall d'entrée. Une voix que j'espérais ne pas entendre maintenant. Nirondelle s'envola au-dessus d'une armoire, tremblante, et moi je me mis en dessous. Seul Pachirisu resta immobile devant la cage doré lorsque le propriétaire de la voix, de la maison, le maire aux cheveux enduis de laque et de gel et à la forte odeur d'eau de Cologne s'écria :

-Mais… que…

Et là, je me dis que nos aventures, à Nirondelle, Pachirisu et moi, risquait de se terminer une bonne fois pour toute, au plus grand soulagement des lecteurs.