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World of Tem : Tome 7 : Je te sauverai de CaliKen



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Informations

» Auteur : CaliKen - Voir le profil
» Créé le 07/10/2009 à 14:19
» Dernière mise à jour le 07/10/2009 à 14:19

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Le départ
Aux rêves sans soupirs
Que l'on laisse errer en soi.
Aux pensées et désirs
Qui ne reviendront pas.
On jette son esprit
Dans l'abîme éternel,
Le gouffre de l'oubli,
Cette grande poubelle…

Alors on s'aperçoit
Qu'on ne peut oublier
Les images et la voix
De ceux que l'on aimait.
Et on les aime toujours
Ces ombres du passé,
Mais revenant au jour
Elles veulent s'en aller.

Ô toi, femme sans voix
Qui reste dans mon cœur
Tu sais je pense à toi
Au delà du malheur.
Ô toi, femme endormie
Je te réveillerai
Et de ce maudit lit
Oui je te sortirai.

Marie
Marie
Marie
Marie


Tom se réveilla en sursaut. La pénombre dans laquelle il était l'inquiéta, mais il se calma rapidement. Il était dans un lit moelleux… Son lit ! Celui de la maison où il vivait avant de connaître Marie. Il avait fait un terrible cauchemar. Il avait rêvé que Marie… MARIE ! Il chercha vainement une présence à côté de lui, dans le lit, mais ne la trouva pas.

Aurais-je rêvé ? Marie… peut-être que je ne l'ai jamais rencontrée… tout cela était si beau…

Puis Thomas secoua brusquement la tête. Il passa sa main sur sa joue, un pansement y était. Non, tout ceci n'était pas un rêve. Luna ou Félix avaient du le trouver endormi dans la bibliothèque et l'avaient ramené dans sa chambre. Le garçon eut un terrible frisson lorsqu'il se rendit compte à quel point il se sentait reposé. Cela voulait dire qu'il avait dormi longtemps… Très longtemps… Trop longtemps. Il se leva. L'envie de vomir et les nausées qu'il avait auparavant n'étaient plus. Il regarda son vieux réveil, les chiffres rouges indiquaient l'heure : 05h30. Tom chercha sa montre, il la trouva et regarda la date.
-Non !
Il avait dormi deux jours. Peut-être deux jours de trop. Il se leva précipitamment et alluma la lumière. Quelle ne fut pas sa surprise de constater qu'un gros sac avait été fait et que toutes ses Pokéballs étaient rangées devant lui. Il ouvrit la porte de sa chambre et descendit en trombe dans le salon. Sa mère était déjà levée, en peignoir.
-Maman ! Pourquoi tu m'as laissé dormir tout ce temps !
-Tu aurais le courage de réveiller ton fils, après tout ce qu'il a subi ?
-…
-Je t'ai fais ton sac… C'est déjà beaucoup pour moi.
Tom s'approcha d'elle, et se jeta dans ses bras. Elle le serra aussi fort qu'elle le pouvait.
-Maman…
-Thomas, fais très attention. Je sais que rien au monde ne pourra t'empêcher d'y aller, mais je t'en pris, fais attention !
-Ne t'inquiète pas.
Il se força à esquisser un sourire.
-J'ai très faim, tu me prépares un bon petit déjeuner ? J'ai pas mangé depuis deux jours !

Il mangea pendant une bonne heure, puis se lava. Il vérifia son sac et décida de ne pas le prendre. Il se débrouillerait sans. Il savait également qu'il ne pourrait s'occuper que de quelques Pokémons et ne pourrait donc pas tous les emmener. Il les sortit tous. Vue leurs mines abattues, ils étaient au courant pour Marie. Cizayox refusa de sortir de sa Pokéball. Thomas les regarda tous un long moment. Quand à Kirlia, le tout nouveau Pokémon de Marie, il ne semblait pas comprendre ce qu'il se passait.
-… inutile de m'encombrer de ceux qui ont besoin de beaucoup manger. Je pense que la bouffe sera le dernier de mes soucis là-bas. Scarhino, Galekid, vous ne viendrez pas. Bon, j'ai décidé… Alakazam, parce que tu ne manges pas beaucoup, Reptincel, parce que ton feu me sera utile là-bas, et Firsty, parce que… Parce que.
Il rappela ses Pokémons, sans même leur adresser un sourire. Cependant il affirma aux Pokéballs :
-Votre mission sera on ne peut plus importante. Vous devrez protéger Marie !



* * *


Tom venait d'entrer dans l'hôpital. Il ouvrit la porte de la chambre 312. Marie était allongée dans le lit, toujours aussi belle. C'était la première fois que Tom se retrouvait seul avec elle, ici. Il caressa sa main, et un bond immense se fit dans sa poitrine lorsqu'il sentit que l'épiderme de la jeune fille était tiède.
-Ne t'inquiète pas Marie, je te sauverai.
Je le sais.
Tom tressaillit. Il avait entendu sa voix, pourtant elle n'avait pas bougé les lèvres et il se demanda si ce n'était pas lui-même qui se parlait intérieurement. Peu importe, il ne pouvait pas rester là les bras croisés. Il caressa du revers de la main la joue gauche de la jeune fille.
-Je t'aime Marie.
Moi aussi.
Tom sourit. Ce qu'il entendait, c'est ce à quoi il s'attendait toujours lorsqu'il lui parlait. Ou bien devenait-il fou ? Il se risqua cependant à demander :
-…Marie, tu m'entends ?
Il y eut un long silence. Les larmes coulèrent sur les joues du garçon.
-Ce fumier… je …
Il n'arrivait même pas à se souvenir du visage de l'agresseur. Il ne l'avait vu qu'une fraction de seconde et ne se rappelait que d'un sourire cruel et d'une paire de lunettes noires. Peut-être que l'inconnu portait une moustache, mais Thomas n'en était pas sur. D'étranges sentiments parcouraient les pensées du garçon. Et si ce type apprenait que Marie était " en vie ", voudrait-il finir le travail ? Pensait-il que Thomas était en vie ? Etait-ce un Rocket ? Selon toute vraisemblance, oui, puisqu'il avait nommé les Antis, et avait dit que Tom en faisait partit.
-Je n'aurais jamais du intervenir de l'affaire des ceintures, jura Thomas entre ses dents… Tout ça c'est ma faute… Et…
Il se leva brusquement, la porte venait de s'ouvrir. Il avait la main sur sa ceinture, près à dégainer un Pokémon. Lorsqu'il vit la personne entrer il se rassit, visiblement rassuré.
-'lut.
-…
Maxime s'assit sur la deuxième chaise et regarda Marie, puis Thomas.
-Tu pars quand ? Demanda-t-il.
-Le plus tôt possible.
-Qu'est-ce que tu fous là ?
-… Max, je …

Maxime s'approcha de Thomas, lui passa une main sur l'épaule et sourit :
-Mon pote, l'heure est pas aux simagrées, vas-y.
-Max… tu t'occuperas de…
-Personne ne viendra faire de mal à Marie.
Il tourna la tête, regarda la jeune fille, puis revint à sa position initiale et poursuivit :
-Je te le jure.
-…
-Que ce soit toubibs ou autres.
-Je te laisse la plupart des Pokés, essaye de pas trop les négliger.

Kirlia sortit alors de la Pokéball. Thomas et Maxime le regardèrent, étonnés.
-C'est quoi ça ? Demanda Max.
-C'est le tout nouveau Pokémon de Marie. Il était venu se joindre à elle, quelques minutes avant l'accident.
Max regarda le Pokémon, fronçant les sourcils.
-Tu as remarqué qu'il était bagué ?
-Hein ?
-Regarde sur son bras, c'est tout petit on dirait une sorte d'anneau et…
-Fais voir… Mais… Merde ! C'est une balise !
-Quoi ? Demanda Max.
-Les Antis m'avaient montré ça avant l'attaque de l'usine, c'est une sorte de radar qu'on met sur le Pokémon pour qu'on le suive à la trace.

Le Kirlia les regardait, souriant.
-Ils ont utilisé ce Pokémon pour vous repérer…
-Tu penses aux mêmes que moi…
-Désolé Tom, mais je vois pas qui d'autres pourraient t'en vouloir…

Le Kirlia ne comprenait pas, il regardait les deux garçons en souriant, mais son regard se posa sur le lit et il vit Marie allongé. Il sauta délicatement sur un coin du bureau et la toucha du front.
-Kirli ! Fit il doucement pour qu'elle se réveille.
Mais ce ne fut pas le cas. Des larmes apparurent sur les yeux du Pokémon qui continuait sa veine tentative. Mais Marie restait impassible, allongée et les yeux fermés.
Max le prit alors dans ses bras.
-Il semble ne pas avoir compris tout… je vais essayer de lui expliquer. J'ai déjà secouru pas mal de Pokés qui avaient des problèmes graves et je m'y connais en psychologie Pokémon. Allez, file.
-Ouais…
-Essaye de pas mourir…
-… Je n'ai aucune raison de mourir puisque je veux vivre avec Marie.

Ce fut la dernière phrase qu'il prononça. Il se pencha sur Marie, lui déposa un baiser sur le front, et sortit de l'hôpital.

* * *

-Oui, je vous demande simplement quand est le prochain vol pour New-Delhi !
-Nous n'en avons pas avant une semaine, répondit l'opératrice derrière le téléphone.
-Mince ! Et hors de Paris ? Y a pas un avion qui part pour n'importe quelle ville de l'Inde ?
-Attendez, je vais chercher… Nous avons un départ de l'aéroport de Marseille dans trois jours.
-… Et en Europe ?
-Le vol le plus proche est ce soir, à Viennes, en Autriche, Aéroport de Stinrich.
-A quelle heure ?
-22 heures Monsieur.
-Y a un avion pour Viennes ? Ou un train ?
-Non, les vols sont interrompus pour l'Autriche en raison de grèves des agents de l'air Autrichiens. Pour le train, il faut compter plus de dix heures et étant donné qu'il est déjà dix heures, c'est trop tard car le prochain train part dans plus de quatre heures.
-Ptain ! Y a combien de distance entre Paris et Viennes ?
-Monsieur, je ne suis pas censée vous…
-DEPECHE !
-Environ 1.200 kilomètres selon mon ordi…

Le garçon ne lui laissa pas le temps de continuer, il avait déjà raccroché.
-Il faut que je sois le plus rapide possible… Marie compte sur moi… Il faudrait que je sois à Viennes dans moins de huit heures.

Tom regardait aux alentours. Il était revenu à Monche-Ville et traînait dans le quartier nord-est, celui des grandes tours où se trouvaient de grandes sociétés. S'il était ici, c'était pour une bonne raison. C'était fou, dangereux, interdit, mais il n'écoutait qu'une seule loi, celle de son cœur. C'est alors que son regard se porta sur un employé de bureau qui parlait à un ami, devant une grosse et imposante voiture de sport d'un gris métallique.
-Là, tu vois, j'ai fais le plein. Ce petit bijou va jusqu'à 250 sans broncher. Et tu vois que… HEY RENDEZ-MOI MES CLEFS ! AU VOLEUR ! MA VOITURE NON !

Trop tard, l'Alakazam l'avait envoyé au loin d'un puissant Psyko, ainsi que son ami. L'homme d'affaires se relevait déjà, voyant ce jeune délinquant qui démarrait avec sa voiture.
-Il faut que j'appelle la police vite !
-Ala, reviens !
Tom démarra en trombe.

Il partait déjà de Monche-Ville à une vitesse ahurissante. Cette voiture était vraiment facile à conduire et elle fonçait rapidement. Tom ne regarda pas une fois derrière lui.

Thomas était maintenant sur une grande autoroute. En toute logique, il se dirigeait en premier lieu vers l'Allemagne. Il dépassait les voitures à vive allure, heureusement pour lui, ce n'était pas un jour de départ en vacance et la circulation était fluide. Le garçon était pied au plancher et n'allait pas en dessous des 200 kilomètres à l'heure. Rester concentrer sur cette grande ligne droite qu'était l'autoroute était difficile, mais il devait absolument arriver en Autriche avant 22 heures.

Au bout de quatre heures de route il était déjà arrivé en Alsace. Il n'y avait pas grand monde sur les routes, et les quelques voitures qui gênaient Tom furent doublées à une vitesse ahurissante. Il du cependant ralentir la cadence pour prendre une route vers l'Allemagne. Il s'arrêta pour faire le plein et redémarra en trombe, reprenant sa course folle.

Trois heures et demi plus tard, il avait déjà parcouru la moitié de l'Allemagne et continuait à foncer. Malheureusement, ce fut à ce moment là que la police se mit à le poursuivre.
-Bordel, le type a qui j'ai piqué la caisse a du appeler les flics… Maintenant je suis repéré tant que je suis sur cette caisse. Ala…
Il fit sortir son Pokémon.
-Utilise ta télékinésie pour les ralentir de loin.
Le Pokémon Psy se mit sur les sièges arrières, regardant par la vitre du coffre. Il y avait trois voitures de police vertes qui les poursuivaient. Thomas s'étonna de l'absence soudaine d'autres voitures. Les policiers allemands avaient du prendre les mesures nécessaires pour faire sortir les autres automobilistes et vider l'autoroute. D'un autre côté, cela arrangeait bien Thomas, il pourrait aller encore plus vite. Il frôlait maintenant les 250 Kilomètres heures, d'étranges frissons le parcouraient, peut-être parce que quelque chose en lui disait qu'à cette vitesse, la moindre petite faute et ce serait la fin. Surtout qu'il n'avait jamais vraiment conduit de voiture. Alakazam n'eut pas à ralentir les policiers qui n'arrivaient pas à suivre la voiture de sport, mais Tom déchanta très vite lorsqu'il vit au loin ce qui ressemblait à une barrière de voiture et à des herses sur la route. Il du ralentir pour ne pas percuter les voitures de police.
-ALAKAZAM FAIS QUELQUE CHOSE, CE QUE TU VEUX MAIS FAIS LE VITE !
-Alaaaa !
Le Pokémon ferma les yeux mais rien ne se passa. Tom serra les dents au moment où il crut passer sur la herse, cependant il la franchit sans problème.
-Quoi ?
-Ala !
-Génial ! Tu as fait légèrement léviter la bagnole ! Et …

Un bruit sourd le fit s'arrêter de parler. La voiture se mit à tourner vers la gauche, et le garçon essaya de ramener le bolide dans la bonne direction, avec toutes les peines du monde. L'engin semblait dérapait anormalement vers l'arrière. Il ne fallut pas longtemps à Tom pour comprendre qu'un de ses pneus avait été touché.

-Bien visé Heinz !
-Pour une fois que je me sers de mon pistolet !
-Allez, arrêtez de jacasser, faut arrêter ce danger public, fit un policier qui grimpait sur sa moto.

La voiture n'avançait plus. Tom avait beau accélérer, rien n'y faisait. Le motard ne mit pas beaucoup de temps avant d'arriver parallèle à la voiture.
-DESCENDEZ IMMEDIATEMENT !
-…
-Je vais devoir crever un autre pneu et nous allons risquer un accident !
-Alakazam, prépare toi.

Tom ralentit sa voiture puis l'arrêta.
-Sortez les mains en l'air !
-Oui oui…
-Et où est votre Pokém… AAAAAAAH !

Alakazam venait de lancer une Rafale Psy en plein dans la tête du policier. Celui-ci tomba inconscient sur le sol. Les autres policiers arrivaient déjà. Tom grimpa sur la moto, rappela Alakazam et partit en trombe.
-Punaise je sais pas comment ça marche ce truc !

Il fonçait à plein gaz sur l'autoroute et tenta de tourner mais il n'arrivait pas à bien diriger l'engin. Il ralentit et appela une énième fois son Pokémon Psy qui apparut derrière lui, en se serrant à ses hanches pour ne pas tomber.
-Zaaaam ! Fit il affolé.
Il ne semblait pas apprécier de se retrouver sur pareil engin.
-Pas le temps de faire la chochotte. Encore je peux conduire une caisse, autant là faut que tu m'aides. Si jamais j'arrive pas à prendre un virage ou que je tombe aide-moi !
Le Pokémon acquiesça sans mot dire.
Tom fonçait à pleine vitesse.

Marie, Marie tiens bon. Bon sang, j'arrive en Autriche ! Il est 20 heures et j'ai deux heures pour arriver à Vienne. Je sais même pas où est l'aéroport que je dois prendre… Je crois que la nana au téléphone m'a parlé d'un aéroport s'appelant Stinrich. Allez, je dois te sauver Marie !

Plus d'une fois le garçon manqua de tomber à terre, prenant ses virages trop serrés ou bien pas assez. Son Alakazam n'avait plus de force, redresser le poids de la moto, le sien et celui de son maître était beaucoup d'effort pour lui. Surtout qu'il avait réussi le prodige de faire voler une voiture. Sa tête lui faisait mal mais il devait tenir bon. Il sentait un courage l'envahir, comme si l'énergie qui animait Tom arrivait également sur lui.
Tom arriva enfin à Vienne. Heureusement pour lui, l'aéroport de Stinrich était en périphérie de la ville et il le trouva rapidement. Il traversa l'herbe, manquant de tomber une nouvelle fois, et devant faire appel aux pouvoirs de son Pokémon, épuisé. Il se trouvait sur la piste de décollage et demanda à un agent, ébahi de le voir.
-Monsieur, c'est…
-QUEL EST L'AVION POUR NEW-DELHI ?
-Celui-là, il décolle mais…

La moto venait de redémarrer.
-MERDE MERDE MERDE !
Thomas fonçait vers le gros avion qui décollait. Il arriva parallèle à lui mais déjà, l'engin volant prenait de la vitesse, trop de vitesse. Tom accélérait autant qu'il le pouvait.

Marie… Marie, je peux pas louper ce vol, qui sait ce qu'il se passerait si je laissais un jour de plus. Qui sait si tu ne vas pas mourir d'un coup, comme ça… Je peux pas avoir fait tout ce chemin pour rater un avion. Je ne peux pas… Marie… aide moi.

-ALLEZ !
Les cheveux du garçon fouettaient l'air, signe évident de la vitesse folle à laquelle il allait.
-Ala, je te demande un dernier effort. Il va falloir que tu nous téléportes dans l'appareil.
-A… Ala…
-Je sais que tu ne peux pas te téléporter dans un endroit que tu ne connais pas… C'est pour ça que j'essaie de me rapprocher d'un hublot. Essaie de visualiser l'intérieur de l'appareil, tu dois le faire.
Le Pokémon leva la tête. Tu parles, ces hublots étaient très haut, on ne voyait rien, ça n'était pas suffisant. Il lança un terrible Psyko sur le sol.
-AAAAAAAAAAH !
-Alakazaaaaaaam !
La moto venait de décoller suite à l'impact de l'attaque psychique sur la piste. Très rapidement Ala observa l'intérieur de l'avion. Il enserra le poignet de Tom avec sa main.
-Kazam !
Pour Thomas tout devint noir l'espace de quelques secondes. Il entendit la moto s'écraser sur le sol dans un bruit de métal cassé. Puis un petit pfiou. Il s'écroula sur une rangée de fauteuil, Alakazam lui tomba dessus. Sur la rangée seul un petit enfant le regardait, l'air béa. Tom rappela immédiatement son Pokémon et s'assit sur un siège libre. Personne ne l'avait remarqué. La mère du petit arriva avec des boissons.
-Qu'est-ce qu'il y a Franz ?
-Maman, le monsieur est arrivé comme par magie !
-Mais non voyons ! Excusez-le jeune homme, mon fils est en plein dans sa période magie et compagnie.
-Ce n'est pas grave.
-C'est étrange cependant, vous êtes sur la place de mon mari qui n'a finalement pas pu venir. C'est fou à quelle vitesse sont revendus les places d'avions, surtout que son désistement date d'il y a quelques minutes à peine !

Tom déglutit.
-Euh… disons que j'ai eu beaucoup de chance que quelqu'un se désiste. Je suis arrivé juste avant que l'avion ne décolle et il restait juste cette place, certainement celle de votre mari.
-C'est logique, fit la femme en souriant.

Punaise Thomas, tu t'en sors bien. En plus… oui, les hôtesses ne sont pas là, donc elles ont déjà vérifié les billets. C'est nickel. Me reste plus qu'à me reposer et arriver là-bas… Tiens bon choupinette, il ne t'arrivera rien.