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Une histoire de boxe de ManaphyX



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Informations

» Auteur : ManaphyX - Voir le profil
» Créé le 25/09/2009 à 23:24
» Dernière mise à jour le 25/09/2009 à 23:24

» Mots-clés :   Absence d'humains

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Première vie, passage à la seconde étape...
C'était un jour plus que triste, ma joue était rouge et je crachais le sang par la bouche. Mon nez était peut-être cassé… UN…commença l'arbitre, DEUX…
Comme beaucoup de gens l'ont su, mais n'ont pas eu le temps de le dire, lorsqu'un Pokemon est sur le point de mourir il revoit sa vie défiler devant ses yeux, ce petit alinéa de la réalité commençait à remplir mes yeux, autour de moi le temps s'arrêta et tout revint là où tout avait commencé… Là où j'avais commencé à savoir ce qu'était la vie…

Alors que je n'étais qu'un pauvre Debugant, frimeur et en plus j'étais un rebelle…Pourquoi rebelle ? Parce que parfois dans la vie les choses étaient injustes, parfois, lorsque l'on est fou des filles alors qu'elles te détestent, parfois, lorsque tu ne connaissais pas ta force car les gens te martyrisaient, et bien tu sombrais dans la drogue, la violence, l'argent et l'attitude, dite « couillone ». Le mot était-il vraiment approprié ? Non, en tout cas pas de mon point de vue actuel, les gens n'adoptent cette attitude que par vengeance, parce que le monde n'est pas parfait, parce que tu n'es pas forcément l'être le plus fort ni le plus beau à exister…

J'avais treize ans, je fumais déjà, et de temps en temps je prenais des drogues bien plus fortes, tout ça parce que le monde me détestait, du coup je détestais le monde. A vrai dire je me trouvais dans une famille de Machopeur qui me détestait ! J'étais abandonné néanmoins je vivais chez une « petite amie » qui bien évidemment n'était pas du tout la fille que j'aimais vraiment, malgré cela je trompais cette petite amie par des filles un peu plus…hum…sexy dira-t-on, qui, pour sortir avec moi, étaient payées. La seule consolation du mal que j'avais pu faire à cette époque, était que j'y étais entraînais par la force des gens considérés comme « bons »…
C'était aujourd'hui le jour où tout allait changé, le jour du braquage. Après les tags et les démolissions de vitrines on avait décidé mon clan et moi de passer au braquage d'une bijouterie.
A minuit on était tous rassemblé autour de la bijouterie, Tygnon, le plus grand de la bande, Machopeur, le moyen, Kirlia, l'intello et moi le petit. Kirlia utilisa psycho pour brouiller la caméra, Tygnon et Machopeur se placèrent chacun d'un des deux côtés de la rue, c'était à moi de jouer, j'entrais dans la salle avec les bijoux, je n'avais pas remarqué une caméra cachée au plafond ce pourquoi je procédai sans crainte, d'abord les bagues, puis les colliers, puis les montres et pour finir les montres.
Une fois le délit terminé, nous nous enfuîmes à nos maisons respectives, il était une heure du matin. Le lendemain matin je séchai les cours, tranquillement, je me baladai dans les rues. Au coin de la rue je vis un Haryama, il me fixait droit dans les yeux d'un air paisible, et c'est alors que je le reconnu, le propriétaire de la bijouterie qu'on avait volé. Il était trop tard pour fuir, je devais jouer l'innocent…
J'avançai le plus normalement possible, la sueur commençait à se faire ressentir dans mon dos. Il arriva face à moi et bizarrement ne passa pas à côté de moi comme mon plan l'exigeait, c'était fini, je le lisais dans ses yeux comme je lisais sur mes livres.
-Dis-moi jeune homme, pourquoi as-tu volé ma bijouterie ?
Mes yeux s'écarquillèrent, bien que je m'y attendais, je me demandais comment avait-il fait pour savoir que je l'avais volé. De plus il conservait un air sympathique et fatigué, comme si cela ne l'affectait guère.
-Je… Pardon, lui demandais-je sans vraiment être convainquant.
Ni les sentiment exprimés, ni le visage, ni ses yeux ne bronchèrent, tranquillement il répéta sa question. Voyant que je n'allais pas répondre il m'emmena chez lui et me montra cette caméra cachée, il en sortit un petit disque et le plaça dans un lecteur, devant mes yeux incrédules je voyais juste ma main, un gros plan sur ma main mais aucune trace de mon visage ni même de mon corps, rien qui puissent confirmer mon identité et pourtant cet obèse combattant m'avait reconnu ! Mais comment ? Puisqu'il m'avait reconnu je ne cachai plus mon véritable aspect.
-Comment l'avez-vous deviné ?
-Ce sont bien tes mains.
-Et comment en êtes-vous sûr ?
-Je reconnais n'importe qui, rien que par sa main, ou plutôt que par son poing…
-Et c'est un bijoutier qui en est capable ?
-Si tu veux vraiment savoir qui je suis tu dois…
-Laissez-moi deviner : vous rendre les objets volés et m'offrir à la police ?
-Non, j'allais dire que tu viennes sous mon aile pour apprendre la boxe.
Il venait de percer un secret que, même vous lecteurs ne pouviez savoir, si j'aimais les belles filles et l'argent, il y avait une seule chose de loyale que j'aimais plus que tout : la boxe…
-Encore une fois comment avez-vous su que j'aimais la boxe ?
-Je ne t'ai donc pas déjà dis que connaissais n'importe qui rien que par sa main.
-Et d'où vous vient ce pouvoir ?
-De la boxe.
-Mais…
-Veux-tu que je t'entraînes pour la boxe ou pas ?
-Non
Sur ce je m'en allai de cette appartement qui commençait à me faire perdre la tête. Je savais qu'il allait appeler la police et tout dire, et pourtant rien de négatif pour moi ne se produisit durant près de trois jours, et ce fut alors que je me décidai de rejoindre cet Haryama…

Il était devant chez moi, comme si il savait déjà que j'allais venir.
-Et alors ?
-Comment avez-vous su que j'allais vous demander pour…
-La boxe ? Voyons mon garçon ! Ne m'oblige pas à répéter une troisième fois ce que je t'ai dit durant notre dernière réunion…
-Vous lisez vraiment sur le point d'un pokemon ?
-Vous voulez vraiment que je le répète une troisième fois. Ecoute petit, si tu es venu ici pour faire de la boxe : primo, tu ne me demande jamais de répéter, deuzio, tu ne parles pas du vol, troizio, tu t'achètes ton matériel et quatrio, tu ne discutes pas un ordre !
-Je…
-C'est compris ?!
-Compris !