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» Auteur : supersian - Voir le profil
» Créé le 12/09/2006 à 21:44
» Dernière mise à jour le 16/09/2006 à 23:04

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Je suis un pokémon! (2/2 : les dressés)
Fics utilisées pour ce chapitre :

- Bonjour Skitty ! de Domino
- Skitty fan de Kanto de Domino
- Un Skitty à Jotho de Domino
- Dans la peau d'un pokémon d'Andy Maltet
- Dans la peau d'un pokémon, côté obscur! de Latias318
- Mon Pachirissu de pichu 232
- Sur la table de Latias318
- Slash et Ténébra de LightNinetales
- La vie d'un Ponyta de The_Matrix
- Âme Noire de Dark Raichu


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Nous voilà donc dans la deuxième partie des héros pokémons, celles où les petits monstres cotoient la pokéball...


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Occupons-nous de deux oeuvres qui concernent des pokémons appartenant à des humains, mais sans que ceux-ci ne soient des dresseurs... Ces deux fics sont La vie d'un Ponyta de The_Matrix, et Sur la table de Latias318.

Dans la première, bien qu'elle ne comporte qu'un seul chapitre, on peut s'attendre, après la naissance de la pouliche, à retrouver une ambiance qui rappelerait plus le milieu des chevaux de notre monde (entraînements, courses, sauts, ranch...) que celui des pokémons... Un peu dans l'optique de Les aventures de Flamme-Noire (Latias318), qui transposait en quelque sorte Croc-Blanc dans le monde des pokémons, ici, c'est la même chose, mais dans le milieu équestre... Je ne me passionne pas pour le sujet, mais on pourrait s'attendre à retrouver quelque-chose comme les aventures de l'Etalon Noir... (Je dis bien peut-être, je n'en ai jamais lu un seul tome... )
L'intérêt de traiter un sujet ressemblant à celui du monde réel, mais chez les pokémons permet une totale liberté d'écriture (le monde de pokémons n'existant pas, peu importe de s'y connaître ou non en courses hippiques pour parler d'un ponyta!)

Maintenant, Sur la table de Latias318! Bon, excepté le côté humoristique de la fic, il est à noter qu'il s'agit de la seule histoire mettant en scène des pokémons domestiques. C'est encore cette transposition du monde réel (animaux de compagnie: chiens, chats...) au monde pokémon (pokémons de compagnie, pichu, phanpy...)... Toujours cette avantage de liberté: on pourrait répliquer à l'auteur (en oubliant l'humour) qu'un chat ou chien ne pourrait tenir le raisonnement suivi par les nombreux héros de l'oeuvre... Mais ici, on a des pokémons, alors plus de problèmes! De plus, le fait qu'ils puissent apprendre des attaques ainsi que leur multiples qualités physiques (les lianes de bulbizarre par exemple) permet un niveau de délire encore plus élevé qu'avec des animaux classiques!


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Bien, je continue avec Dans la peau d'un pokémon d'Andy Maltet et son âme damnée Dans la peau d'un pokémon, côté obscur! de Latias318...

Bon, j'ai déjà parlé de ces deux fics, appartenant à un registre particulier, l'humour, et je pense pouvoir remettre ce que j'avais dit sur le chapitre du même nom, juste le temps de vérifier si ça s'accorderait ici...

Commençons par une des facettes de l'humour qui est parfaitement illustrée avec Dans la peau d'un pokémon d'Andy Maltet ou sa récente adaptation côté Team Rocket Dans la peau d'un pokémon, côté obscur ! de Latias318 : l'humour gaulois!
J'ai vu ce nom dans un article qui parlait de Jean-Marie Bigard (humoriste de son état, si vous l'ignoriiez), classifiant son humour "d'humour gaulois", donc. Et ma foi, ce terme, je pense, peut s'adapter à ces deux fics, jusqu'à lors seules représentatives de ce genre...

Alors ici, c'est très simple : registre du familier au vulgaire. On n'épargne rien ni personne, on espionne même Ondine qui se lave dans une rivière! L'histoire en elle-même n'est pas très définie, il s'agit plutôt de sortes de "chroniques" sans véritables scénarios... Quelques journées avec Sacha, ou quelques moments avec la Team Rocket.

L'idée de départ est à mon avis celle-ci : "pokémon", jeu trois ans et plus. Et plus particulièrement, la série avec la bande à Sacha, pas vraiment destinée à un public âgé... D'où le nouvel aspect que l'on veut donner à pokémon, l'aspect "intéressant" selon Andy Maltet!

A mon avis, il est tout-de-même difficile de faire de Sacha, le dresseur parfait, déterminé, un peu nul, et un peu naïf, un gars mauvais, un obsédé qui parle en un langage peu-châtié. D'où l'alternative simple : prendre le pokémon! Oui, vous savez, ces petites bêtes qui ne sortent guère de leur pokéballs que pour combattre! Evidemment, c'est plus simple pour leur faire dire des choses vilaines, héhéhé...

Voilà donc Bulbizarre, au départ un pokémon plante, tout mignon et dévoué et sans véritable âme, et à l'arrivée: humanisé, avec un caractère... Bien à lui! Flanqué de Salamèche, son alter-ego en pire, tous-deux racontent leur lutte acharnée pour faire comprendre que même un innocent pokémon peut renfermer des sentiments très humain et utiliser un langage à des lieux des gentils "Bulbi! Zarre!" (comprenez:" Oh oui, Maître Sacha, je suis heureux de combattre pour toi, un jour tu seras le meilleur dresseur! Tu te battras sans rép..." J'arrête là).

Quant à Dans la peau d'un pokémon, côté obscur !, l'esprit est le même, c'est une transposition de l'histoire chez nos amis Rocket, mais la fic n'est pour l'instant pas assez avancée pour pouvoir en sortir de nouvelles observations... Disons que pour l'instant, Bulbizarre a trouvé un successeur un peu plus agressif (dans la façon de penser), et (jusqu'à maintenant!) moins voyeur...

Donc, conclusion, ici on rit (ou pas, ça dépend des gens) parce que c'est osé, et également à cause du contraste entre pokémon, le jeu candide et ingénu, et ces pokémons-ci, pas candides et innocents du tout.


Bien, ça correspond à peu près: l'avantage donc de prendre un pokémon dressé ici est de profiter d'un héros malléable, qui peut alors dire de l'impolitiquement correct sans problème...


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Ensuite on retrouve deux oeuvres qui choisissent de décrire le voyage d'un humain au travers du pokémon dressé. Je veux parler de Bonjour Skitty ! de Domino (les suites restant dans le même esprit, je m'arrêterais au premier tome!) et de Mon Pachirissu de pichu 232...

Toutes deux commencent par un aperçu (plutôt long chez Skitty, et plutôt court chez Pachi) de la vie de pokémon sauvage, avant de se retrouver dans une pokéball... (on note que dans les deux oeuvres, la pokéball est un endroit agréable, loin des pensée pessimistes de Road To Glory... Qu'il est triste ce Doc alors... Bouhouhou...).

A noter une originalité dans les deux histoires: aucun des deux pokémons n'est là pour gagner des badges! En effet, Kouichi, le dresseur de Pachi, doit trouver un médicament pour se soigner d'une grave maladie dont il est atteint, et Mary, la dresseuse de Skitty, est bien plus intéressée par les concours! (c'est d'ailleurs une des rares fics à s'occuper de ce nouvel aspect de pokémon) Leur deux quêtes n'ont donc rien à voir avec une league quelconque...

L'intérêt du pokémon dressé, embarqué dans une histoire quelconque, c'est en particulier l'ambiance qui se retrouve au sein du groupe des pokémons (et qui n'est quasiment jamais abordé par une fic se plaçant du point de vue du dresseur - logique, puisque celui-ci, en règle générale, ne comprend pas le langage pokémon) on a donc droit à des disputes, des amitiés, des délires, des câlins... Tout un aspect du voyage pokémon souvent passé sous silence...
Dans la plupart des fics, les pokémons ne servent qu'à combattre. Quand on choisit de montrer leur liens avec quelqu'un, c'est très souvent avec le dresseur.. Et les liens entre coéqupiers, hum? Ben voilà, l'oubli est réparé!


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Pour finir, deux histoires à part, avec Slash et Ténébra de LightNinetales, et également Âme Noire de Dark Raichu...

Pour ces deux oeuvres, on peut noter comme ressemblance un scénario global: la fuite d'un ou de plusieurs pokémons, qui quittent leur dresseur.

Dans Slash et Ténébra, les deux pokémons, un Mangriff (Slash) et une Farfuret (Ténébra) fuient à cause (a priori) d'une mésentente avec Blaze, un brasegali, nouveau pokémon dans l'équipe... Ce n'est donc pas qu'une fuite par simple besoin de liberté (comme c'est le cas chez Flamme Noire, par exemple), mais une fuite dans le but d'échapper à un ennemi, même s'il se trouve dans le même équipe que les deux héros... A noter également une déception chez Slash et Ténébra, car leur dresseur réprimande Ténébra qui attaque le Brasegali, alors que celle-ci ne faisait que défendre son ami Slash, que le pokémon feu tentait d'occire à grands coups de basse-brique...
Il fuient donc un pokémon ennemi, et un maître qui s'avère décevant.

Dans Âme Noire, le scénario est plus sombre (rien qu'à voir le titre, on pourrait s'en douter!)...

Le héros, Dark Raichu, un Raichu normal transformé en Dark Pokémon à cause d'une pierre aux radiations maléfiques, s'enfuit du QG de la Team Rocket, où Giovanni, son maître, le retenait prisonnier, et lui faisait remplir des missions criminelles...
Dark Raichu fuit car il pressent, sans le deviner aisément (lui et les autres Dark Pokémons n'ont que moins d'un an de mémoire: il ne se rappelent pas leur vies passées, et ont perdu la plupart de leur connaissances concernant le moral ou l'immoral, ils ne savent pas ce qu'est un dresseur, un pokémon sauvage, par exemple...) que les actions qu'on lui fait mener sont mauvaises.
De plus, Dark Raichu participe à un combat contre Richie, fils de Giovanni. Les pokémons de Richie seront vite écrasés par Dark Raichu lui-même, et par Dark Nidoking, son ami. Alors, le jeune garçon montrera beaucoup de tristesse pour ses monstres de combat mis hors-jeu, et Dark Raichu commencera à se demander si son maître à lui, Giovanni, s'attendrirait autant si lui-même était mal en point...
De plus, Dark Raichu a conscience qu'il sait très peu de choses de la vie en générale, et que les Rockets les manipulent, lui et ses amis, en profitant de leur ignorance, et de sa vie en particulier (un rêve, faisant certainement référence à son passé, lui apparaît souvent la nuit)... Sa fuite, alors qu'il profite d'une alerte au QG, est donc un moyen de tenter un nouvel apprentissage, comme une seconde naissance pour lui, un pokémon sans souvenirs et sans connaissances... Il veut retrouver son passé qui le hante, et comprendre les lois du monde.


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Voilà donc pour nos héros pokémons!

Passer de l'autre côté de la barrière apporte donc beaucoup de choses, (et pas forcément de l'originalité, puisque le nombre d'histoires ayant un pokémon pour héros est tout-de-même assez imposant) on peut s'en servir pour de l'humour, pour se libérer des contraintes du monde réel en transposant dans le monde pokémon... Ou tout simplement par envie, parce qu'un pokémon peut être un héros tout aussi attachant qu'un humain!