Voyages d'un capitaine vers les flots de junkolusa

Ondine sourit exactement comme lorsqu'elle avait écouté avec délectation les cris de sa victime. Mara vit ce petit sourire et elle se demanda si ce qui l'attendait était pire que les insectes. Elle eut la réponse lorsque deux malabars firent leur entrée. Ils n'allaient pas oser faire ce qu'elle craignait.
L'idée d'un viol la terrifiait, la seule fois ou elle s'était donnée à un homme s'étant mal déroulée. Cette nuit là, elle avait été brutalisée par son amant. Elle avait voulu découvrir son corps mais il n'y avait eu aucune délicatesse dans ce rapport et depuis, elle n'avait pas retenté l'expérience. Les deux hommes la détachèrent avant de l'amener dans une autre pièce. Mara tenta de se débattre mais ils resserrèrent leur prise et elle poussa un petit gémissement avant de se laisser emmener.

Dans la cale de l'Esprit de l'Océan, les pirates étaient entassés dans une cellule surveillée par deux gardes. Pierre était assis dans le fond et vit qu'à travers les barreaux, il y avait sa sacoche contenant ses pokéball. Par un coup de chance incroyable, aucun garde n'était venu de ce coté, se contentant de surveiller sans patrouiller. Relativement hors de vue des gardes, Pierre tenta d'attraper le sac à travers le grillage. Malheureusement, les liens l'entravant ses poignets l'empêchaient d'atteindre son objectif.
Patiemment, il scia les cordes en les frottants sur le barreau rectangulaire de métal. Il lui faudra plusieurs heures avant de pouvoir limer ses liens alors qu'il ne cessait de penser à Mara. Il regrettait de ne lui avoir rien dit alors qu'il était possible qu'elle finisse sa vie dans le navire ennemi.

Pendant qu'il agissait, sa capitaine se retrouva de nouveau attachée aux poignets mais pas sur une table, dans un grand lit confortable. Ondine retira alors tous ses vêtements et se retrouva dans la même tenue qu'Eve. La rousse regarda sa proie attachée et murmura délicatement à son oreille un flot de paroles subtiles.
-Sais tu tout ce que je pourrais te faire ? As tu déjà expérimenté ce genre de choses ?
Mara agrandit encore plus les yeux, terrifiée à l'idée de servir d'esclave sexuelle pour une lesbienne sadique.
-Ne t'inquiètes pas, tu vas aimer.
C'était un moyen de torture différent que le standard utilisé dans les cellules de la prison de Cramois'île, mais tout aussi efficace.

Avec une infinie douceur, Ondine embrassa langoureusement sa prisonnière. Sa langue glissait comme un serpent vers les tétons de sa proie qui frissonnait d'appréhension … ou d'excitation. Ondine joua longtemps avec les mamelons de la pirate qui ne pouvait s'empêcher de s'agiter pour y échapper en la suppliant d'arrêter.
Ondine descendit plus bas, en dessous du nombril.
-Tu ne t'es jamais fait prendre par une femme ?
-Une seule personne m'a touchée et c'est largement suffisant. Qu'est ce que tu fais ? ARRETE !
Trop tard. La langue experte titilla le délicat bourgeon, faisant naître une boule de chaleur dans le ventre de Mara qui continuait à sangloter et à tressaillir.
-Non … arrête ! Je t'en supplie, j'ai honte ! Oh non, pitié arrête !

Un doigt entra brusquement dans la partie intime de son sexe. La vague de chaleur et de plaisir se répandit brutalement dans le corps de Mara qui se mit à transpirer. Dans un râle, sa pensée décrocha et suivit ce que son corps demandait.
-Oui … CONTINUE !
Ondine ne se le fit pas dire deux fois. Elle avait enfin un moyen de défouler ses pulsions et comptait bien en profiter. Elle reposa quelques questions.
-Tu aimes ça, n'est ce pas ? Tu en voudrais plus ? Tu aimerais que je t'instruises ?
-Oui … continue …
Ondine arrêta immédiatement son petit jeu et laissa Mara frustrée au bord de l'orgasme.
-N'arrêtes pas !

La rousse se leva et quitta le corps de sa captive qui était encore dans un état second. Mara reprit peu à peu ses esprits et craqua. Les perles salées coulaient le long de ses joues alors qu'elle se sentait envahie par la honte. Elle venait de se faire prendre par une fille et le pire, c'est qu'elle avait aimé ça.
La sadique rouquine lui redemanda ou se dirigeait elle avec son navire. Privée de réponses, Ondine retourna s'allonger avec sa conquête d'un soir. Elle sortit une couverture légère qu'elle étendit au dessus du matelas. En se glissant sous les draps, elle frotta son corps nu contre celui de sa prisonnière.
-Ne t'inquiètes pas, je ne te ferai pas de mal. Disons que ces couvertures seront inutiles pour nous tenir chaud.

Ondine glissa ses mains sur le corps de la jeune femme attachée qui se fit de nouveau exciter avant de sombrer épuisée. Le soleil se leva sur un spectacle magnifique. Les deux corps étaient entrelacés, deux belles femmes nues l'une contre l'autre se tenaient compagnie dans un lit agréable. Mara se réveilla la première et remit ses souvenirs en ordre. Il semblerait qu'elle soit toujours prisonnière, qu'elle était nue et qu'Ondine était allongée sur son flanc. La sensation qu'elle éprouvait au contact des seins bien fermes d'Ondine la mettait en transe, effet qui se renforça lorsque la rousse fit un mouvement dans son sommeil. Elle écarta la jambe et mit involontairement son petit abricot en contact avec la cuisse de Mara.

Toujours immobile, celle ci se sentait au bord de l'extase.
-Oh, c'est horrible. Je suis en train de prendre mon pied avec elle ! Je préfère m'envoyer en l'air avec une lesbienne plutôt qu'avec un homme.
La capitaine venait de découvrir les joies du saphisme. C'était bien plus agréable qu'avec un homme. Ondine était une déesse aux mains d'ange qui venait de lui donner tellement de douceur et de plaisir qu'une partie de son esprit en redemandait. Elle se rendormit quelques secondes après ces pensées.

Une caresse lui fit de nouveau ouvrir les yeux. Elle se retrouva nez à nez avec sa ravisseuse qui était désormais vêtue d'un petit ensemble bleu et orange.
-Tu es réveillée. Après cette nuit, je te propose de prendre une douche. Une fois que tu seras prête, nous parlerons de choses sérieuses.
Mara se leva et constata qu'elle était détachée. Elle vit que ses affaires avaient disparues et que ses pokémon étaient sur la table près d'Ondine. Si elle voulait tenter quelque chose, autant bien choisir son moment.