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Voyages d'un capitaine vers les flots de junkolusa



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» Auteur : junkolusa - Voir le profil
» Créé le 06/09/2009 à 15:54
» Dernière mise à jour le 06/09/2009 à 15:54

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Avertissement et libération
Marina regarda sa mère avec effarement avant de répéter le nom du vaisseau maudit. Ce vaisseau fantôme n'était pour elle qu'un mythe, mais sa mère connaissait un rayon question mythologie et comme il n'y a pas de fumée sans feu, il est possible que le navire maudit existes bel et bien.
-Ce bateau a donc coulé par la volonté de Lugia. C'est parfait ! Bientôt, je rencontrerai le pokémon des abysses.
-Es tu prête à prendre ce risque ? Ceux qui ont de mauvaises intentions envers le gardien croisent la route du navire maudit et sont condamnés à leur tour à errer dans ces eaux. Il y a eu une autre expédition qui recherchait également le pouvoir de Lugia et qui a sombré lorsque le Hollandais Volant est ressorti de la brume.
-Un autre navire cherchait le trésor ?

Cynthia avait fouiné dans des archives confidentielles et avait découvert qu'il existe des secrets qui ne devraient jamais être révélés, celui ci pourrait bien en avoir fait partie.
-Non, ils ne cherchait pas l'or. Ils voulaient Lugia lui même.
-Qui ?
-Je pense que je peux te le dire. Il y a presque un siècle, le 10 février 1944, le navire qui sombra était un sous marin, le U-Boote 666. Ce sous marin abritait des personnes qui voulaient s'emparer du pokémon des abysses pour s'assurer le contrôle des mers et changer leur destin ainsi que celui du monde. Heureusement, Lugia a envoyé ces ordures par le fond.
-Quoi ? Tu veux dire que ces personnes qui voulaient s'approprier le contrôle des mers, c'était … les nazis ?

Cynthia regarda sa fille. Elle était assez intelligente et son effarement indiquait qu'elle avait compris que ce détail aurait pu faire basculer l'histoire du monde.
-Exactement. Imagine la toute puissance des mers libérée contre leurs ennemis. Lugia est très attaché à sa liberté et déchaînera sa puissance sur ceux qui veulent s'attaquer à lui. C'est pour ça que cette quête est extrêmement dangereuse. Je sais que tout ce que je pourrais te dire ne changera en rien ta décision de capturer …
-Rencontrer. Je ne veux pas asservir celui qui maintient l'équilibre des mers. Le rencontrer, lui parler ou même l'apercevoir me suffirait.
-Alors tu n'es pas avide de richesses ou de pouvoir. C'est bien, peut être fera t'il la différence. Mais que diras tu à ton équipage ?
-Je trouverai bien. Ne t'inquiètes pas.

Cynthia se leva de sa chaise et serra sa fille dans ses bras.
-Il va falloir qu tu y ailles. Une fois ton rêve réalisé, il y a peut être un moyen de te trouver un boulot sympa et près de la mer.
-Peut être, mais je suis recherché dans beaucoup d'endroits. Pour le vol d'un navire de plaisance par exemple.
-Et tu connais ma position. Je peux faire ce que je veux. Un mot de moi peut faire céder les plus tenaces des dirigeants de ce pays.
-Nous verrons cela plus tard. Je peux continuer ma route … maman ?

Quelques minutes plus tard, Marina était reconduite à bord de son bateau et put reprendre sa route tranquillement. Son équipage fut libéré et les multiples gardes regagnèrent leur postes. Sur le yacht blanc, Pierre agrippa son capitaine pour demander comment elle avait réussi ce miracle.
-Simple. Le capitaine fut facile à convaincre.
-Tu plaisantes ? Cynthia c'est … un démon. Personne ne peut la faire plier.
-Il n'y a que certaines personnes qui peuvent la toucher. J'ai juste trouvé les bons mots.
-Faut la connaître intimement pour ça.
-C'est vrai. Je la connais bien.
Mara regarda son lieutenant et sourit en pensant à l'avance à l'effet qu'aura sa révélation.
-Après tout, elle est ma mère.
La capitaine se retourna dans sa cabine en ayant l'air effaré de Pierre en mémoire. Elle y repensera chaque fois qu'elle voudra rire.

Pierre resta sur le pont à regarder les Goelise dans les airs. Mara était donc la fille de la maîtresse de Sinnoh. Les questions se multipliaient dans son esprit. Pour quelles motifs s'était elle lancée dans une voie si dangereuse alors qu'un avenir lui était tout tracé ? Connaissant sa capitaine, têtue comme la dernière des mules, il risquait fort de ne pas avoir des réponses, même après le jour du Jugement Dernier.
Pierre regarda un Bekipan plonger et ressortir avec un Poissirene dans le bec. Il s'interrogea sur sa propre vie, s'il avait fait les bons choix. Il avait accompagné Sacha pour son voyage, ce qui la mena sur quatre continents différents. Hélas, son ami n'était plus l'adolescent immature qu'il avait été. Pierre l'avait vu devenir un dictateur et ayant senti le vent tourner, avait mis sa famille à l'abri avant de fuir à Sinnoh.

Hélas, il n'avait pas pu devenir l'éleveur parfait et avait fini comme simple docker. Un soir ou il faisait les cents pas sur les quais, veilleur de nuit chargé de surveiller le navire d'un gros ponte d'une société quelconque, elle avait surgi. Accompagné de quelques traînes savates misérables, Mara avait brusquement surgi. Lui avait essayé de résister mais entre rester un déchargeur de caisses ou faire fortune aux cotés de ses pokémon, il avait vite retourné sa veste.
Résultat, il était le second d'une femme de fer et bientôt, il serait connu et riche. Ses frères et sœurs ne manqueraient plus de rien. Pierre espérait aussi pouvoir s'acheter un terrain ou élever ses pokémon. Ce projet était dans son esprit depuis qu'il avait arrêté de jouer au dragueur ringard qui courtise tout ce qui a une paire de seins proéminente.

Pas très loin, le cuisinier du nom de Martin s'affairait à remonter ses lignes. Ces Magicarpe seraient excellents une fois cuits dans du rhum. Il pourra ainsi faire une petite surprise au capitaine, Mara étant toujours touchée par les petites attentions.
Le cuisinier était le seul des marins qui avait exercé le métier de ses rêves à terre. Lorsqu'il s'était malencontreusement retrouvé sur les quais le soir du larcin, cela faisait quelques jours qu'il s'était fait licencier de son poste dans le grand restaurant de l'hôtel situé à proximité de Rivamar.

Une fois à bord, il s'était attribué la fonction de cuisinier et personne n'avait regretté ses plats. De temps à autres, il améliorait le menu par ses prises intéressantes et créait une bonne ambiance. Avec un tel cuisinier, tout le monde en reprenait et il ne s'écoula pas un jour ou il restait du rab.
Mara était bien sur aux anges, les plats les plus chers du monde que l'on trouvait à prix exorbitants sur les marchés étaient sur sa table toutes les semaines. Les mets les plus délicats finissaient dans son palais raffiné, contrairement à sa mère qui mangeait une feuille de laitue et un œuf chaque soir. Ironiquement, la moins riche des deux était celle qui jouait la fine bouche raffinée sur le plan alimentaire.