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World of Tem : Tome 4 : La lettre de CaliKen



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Informations

» Auteur : CaliKen - Voir le profil
» Créé le 11/08/2009 à 10:25
» Dernière mise à jour le 11/08/2009 à 10:25

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Une journée qui s'achève bien
-Lalalala. Youpla youpla.
-Tom, la ferme.
-D'accord.
-…
-LALALALALALA.

Marie se jeta sur Tom et le rua de coup.
-Mais euh.
-Tom, ça fait cinq minutes qu'on marche pour rentrer chez nous, c'est bon, tu as savouré ta victoire je pense.
-Non.
-THOMAS !
-MARIE !
-Très bien, puisque tu es si relou, je te quitte.
-D'accord. Adieu.
-Adieu.

Et Marie partit dans le sens inverse de Thomas. Il continua tout seul son chemin vers leur maison. Mais au fur et à mesure que le temps passait, il se rendit compte que Marie n'était toujours pas là. Il voulu rentrer chez lui, mais la porte était déjà ouverte.

-Y a quelqu'un ?
Il n'eut aucune réponse.
-Oups… J'espère qu'elle va pas recommencer.

Tom faisait allusion à une persécution que lui faisait subir Marie. Depuis que Tom avait pris la fâcheuse habitude de traiter sa copine de Beluga (petit surnom qu'il lui avait trouvé alors qu'elle se plaignait un jour d'avoir pris 1 kilo), elle avait inventé une parade. Elle lui collait une bonne baffe sur le postérieur, et criait " TOM, TON CUL ". Cela stressait énormément le garçon. Le plus terrible c'est que Marie savait très bien se cacher et Tom était maintenant en pleine panique à l'idée qu'elle se soit dissimulée dans la maison.
-Pas possible, elle est partie dans le sens inverse sur le chemin. Elle tardera pas à rentrer. Si la porte était ouverte, c'est juste que j'ai du partir sans la fermer. Voilà tout.

Il se dirigea vers la cuisine pour aller chercher un soda dans le frigo. Mais il ne se doutait pas qu'une ombre planait derrière lui. Il ouvrit la porte et se mis à la recherche d'une boisson fraîche. C'est au moment où il se courba qu'il sentit une claque vigoureuse sur son postérieur :
-Tom, ton cul !
-OUAAAAAAAAH !

Il se retourna immédiatement, le visage en sueur.
-Marie, mais mais … Je t'ai déjà dit que tu allais me tuer avec ça !
-Bah, tu n'avais qu'à pas me soûler sur la route.
-Mais comment as-tu fait pour rentrer à la maison ! Y a qu'une seule route de notre piaule au stade d'entraînement.
-Je t'ai doublé par la voie des airs, grâce à Dracaufeu !
-Mais mais …
-Mais je t'ai fait peur. Ca t'apprendra, gros bêta.
-Bon, ben tant pis, j'avais une ptite surprise pour toi.

Tom se dirigea vers le salon tranquillement, sa bouteille de Soda à la main. Marie le suivit après une courte réflexion.
-Quelle surprise ?
-Bah non, tu es punie, tu as été vilaine.
-Mais eeeeuh.

Le garçon se laissa tomber dans le fauteuil. Il posa la bouteille sur la table. Marie s'assit à côté de son chéri et sa tête tomba sur ses jambes. Elle joignit les mains comme si elle voulait dormir.
-Allez mon chéri d'amour, c'était quoi cette surprise.
Tom lui caressa les cheveux.
-Je sais pas, peut-être que j'avais décidé de faire un petit resto en amoureux. Mais bon, finalement, c'est pas une bonne idée.
-Rooooooh, c'est mimi mon amour. C'est à quel resto que l'on va alors ?
-Bah, étant donné que j'ai pas énormément de thunes en ce moment, j'avais pensé au Gyriados. C'est sûr qu'il y a plus romantique, mais bon, c'est pas mal comme restaurant.
-Peu importe l'endroit où je suis, du moment que j'y suis avec toi mon doudou.
-Bon, ben je dors et ensuite on y va.
-Thomas, il est 16 heures, et tu t'es réveillé il y a à peine quelques heures.
-Bawi, mais notre combat m'a fatigué. En plus il fait super trop chaud dehors. Bonne sieste, mon ange.

Thomas s'endormit. Marie, heureuse à l'idée de passer une soirée romantique avec son chéri, se dirigea vers la chambre pour réviser ses leçons.


Quelques heures plus tard ils étaient au restaurant. Seulement, ils n'étaient pas au Gyriados, le bar-café bien connu de Thomas, mais au Millenium Dream, le plus prestigieux restaurant de tout Monche-Ville. D'ailleurs il était connu dans toute la France. Les prix n'étaient pas exorbitants mais étaient cependant élevés. Marie n'en revenait pas. La décoration était superbe, les serveurs étaient en tenue, la nappe était si belle, les assiettes, les couverts en argent, les verres en cristal.
-Tom … Pou … Pourquoi ?
-Parce que rien n'est trop beau pour l'amour de ma vie !
-Mais pourquoi ce soir, ce n'est la fête de personne, essaya-t-elle de dire sans trop paraître émue.
-Parce que je suis contre la routine, et que j'avais envie de te repayer un joli resto, mon ange.
-Je … Je t'aime Thomas.
-Moi aussi, répondit-il en souriant.

Ils passèrent la plus merveilleuse des soirées. Tom ne fit aucune blague vaseuse, Marie fut la plus gentille des femmes du monde. Savaient-il que cette soirée serait la dernière qu'ils passeraient ensemble avant de longs mois ?