Le sentiment de Découverte...
Bonjours, je m'appelle Nuages et je vais vous raconter en cinq chapitres les cinq grandes périodes de ma vie :
Commençons par ce que nous appelons *Atchoum* le début. Lorsque je suis né, mes parents comme tout les gens qui me voyaient, étés horrifiés. Pourquoi ? Je ne le savais pas encore… Lorsque j'eu un an et que j'appris à marcher et à lancer cage-éclair, ma mère m'emmena dans un parc et s'éloigna le plus possible de moi. Personne ne venait jouer avec moi alors je me mis à pleurer lorsque soudain un petit Pichu, comme moi, vint se présenter devant mes yeux encore jeunes. Jamais auparavant je n'avais vu de Pichu, ou plutôt le visage d'un Pichu. Effectivement chez moi il n'y avait pas de miroirs donc impossible de me contempler. Celui-ci avait une oreille crantée mais comment aurais-je pus le distinguer à d'autre Pichu si je n'avais jamais vu plus loin que mon nez pour contempler la simple anatomie d'un Pichu.
Ce fut avec grand plaisir que je constatais qu'il s'intéressa tout de suite à moi. Il était de un an mon aîné mais bizarrement il s'entendait très bien avec moi.
Pendant plusieurs jours je retrouvai ce Pichu pour jouer avec lui et comme à chaque fois il n'y avait que lui qui ne fuyait pas lorsqu'il voyait le haut de mon crâne, mais pourquoi ? Malheureusement je ne savais pas encore parler, et lui ce n'était pas beaucoup mieux, car à part pipi, caca, maman, papa il ne savait rien dire d'autre. Ce qui n'empêchait pas qu'on soit de très bons amis.
Un jours je me mis à parler, comme ça, venant de nulle part, étais-ce ça le sentiment de la découverte ? En tout cas c'était incroyable, et bien que mes dialogues étaient encore à réviser je commençais à parler avec mes parents et avec Pichu qui avait lui aussi appris à parler. Quelques mois plus tard *Atchoum* j'appris à écrire et ce fut encore le sentiment de la découverte qui m'envahit. Ce sentiment était unique en son genre rien ne pouvait ressembler à ce sentiment et je m'étais persuader avec une petite psychologie bien à moi que j'avais écrite dans un petit livret, seul cadeaux de mon anniversaire, que jamais ce sentiment serait négatif et ferait mal à quelqu'un. Voici ce que j'avais écrit avec des fautes d'orthographes :
« Chérre jurnalle den ma psicocoji geu déclare leu santimen deu deccuverrte, come in santimen deu plézir. »
Ce fut d'ailleurs la première *Atchoum* phrase que j'ai écrite dans mon carnet de psychologie. Et encore une fois je découvris avec plaisir que j'aimais écrire. Le soir même je me mis devant mes parents et je leur demandai avec mon « vocabulaire enfantin » *Atchoum* :
« Mais pourquoi il n'y a pas de Pichu sur cette île ? »
Et encore une fois mes parents ne répondirent rien. Jamais il ne m'avait parlé et j'étais très triste à cause de ça…
Ne pouvant supporter de voir mes parents m'ignorer je vivais une seconde vie avec Pichu cranté. Un jour de printemps ne supportant plus le peu de nourriture que me laissais mes parents j'écrivis dans mon journal :
« Lé paran cé nul ! »
Et je parti en cachette de la maison. Je rejoignis Pichu qui vivait dans la rue et nous partîmes tout deux dans le champ fleuri juste dans la forêt, Pichu cranté me dit que seul nous deux connaissions ce champ.
Pour la première fois de ma vie je vis un champ quand soudain :
« Aïe tu m'as marché dessus ! »
Surpris je regardai par terre et je vis un petit hérisson appelé Shaymin qui apparemment connaissait mon ami Pichu cranté. Enfin un nouveau copain !!!
Shaymin étais très gentil avec moi et jamais il ne regarda le haut de mon crâne.
A partir de ce jour deux fois par semaine je fuguai avec Pichu cranté pour retrouver Shaymin. Et puis un jours comme les autres *Atchoum* je me dirigeais vers le parc avec ma mère, où m'attendait Pichu cranté, et, tout en regardant les nuages un violent coup de vent se fit remarquer…
-« Maman regarde les nuages sont plus gros soudain. »
Je regardai à ma gauche, là où, précédemment, se trouvait ma mère mais là le paysage avait complètement changé je ne voyais que le ciel à perte de vue. A ma droite pareil mais à mes pieds quelque chose d'effroyable venait de se passer : je ne touchai plus le sol…
Et, sans que je le sache, ma mère murmura ceci :
« Nuages, tu t'appelleras Nuages… »
Je venais de découvrir sans m'en rendre compte que le sentiment de découverte pouvait être négatif mais pour le moment je ne le savais pas…