Un dernier jour sur Terre - Chapitre Premier et Unique
Apocalypse : Un dernier jour sur Terre
Nous sommes à la fin de l'ère des Pokémon ainsi que des humains qui vivaient actuellement. Tout n'est plus que désert de vie. Bien que la végétation et les paysages soient toujours aussi luxuriants, toutes forme de vie vraiment mouvante à disparut. Sauf une. Suicune. Le canidé bleu aurait portant attendu que son heure vienne plus vite.
Il à vu toutes les autres créatures mourir, non pas de fatigue ou d'une maladie, mais de « vieillesse »… Chacun à vécu une vie heureuse d'après leurs paroles et avait fait ce qu'il fallait avant de disparaître. Comme si le cruel destin avait déjà plané au dessus d'eux depuis plusieurs jours. Comme si chacun se préparait à mourir. Dans des circonstances plus abominables que celles s'étant déroulées.
La fin du monde est toujours si proche de nous. Mais on à du mal à se l'imaginer, à se la représenter au plus profond de nous même. Certainement un crash de météorite, une aire glacière, ou encore une terrible épidémie de mort. Mais cette fois, tout le monde l'avait vu de près, de trop près, et était mort. Sans regretter leur existence. La vie se termine toujours ainsi et on y peut pas vraiment grand-chose. C'est comme ça… Et c'est sans doute mieux.
Sa patte se posa avec grâce sur le sol fertile. Devant lui, de grands arbres luxuriants étalaient leurs superbes feuillages gras et vert. Leurs troncs immenses démontraient une écorce sans aucune égratignure. On aurait presque pu se croire au paradis, si les mélopées des oiseaux retentissaient encore.
Sa longue chevelure violacée volait avec légèreté au vent, donnant l'impression qu'il était enveloppé dedans. Son superbe museau d'un blanc cassé se pointait vers l'avant, avec fierté et arrogance. Ses yeux d'un bleu profond étincelaient puissamment, de telle manière à ce qu'on aurait pu les voir dans la nuit.
Suicune avança lentement à travers la végétation, laissant dans le sol d'ébène des traces légères et à peine visibles. La lumière du soleil illuminait son superbe visage et mettait en valeur le magnifique bleu de son pelage. Il ressemblait à un Dieu dans toute sa splendeur. Comme avant, quand il était respecté et craint de la plupart des Pokémon.
Le canidé allait à un endroit bien précis. Dans l'ombre, à peine visible, des cadavres de créatures gisaient, avec comme dernière expression esquissée sur leur visage, un sourire timide et étonnamment vrai. La mort n'était pas toujours si atroce que l'on pouvait le penser, finalement. Mais quand on est seul, cela peut être plus qu'effrayant. Le fait de savoir que plus personne ne sera là pour pleurer une perte derrière nous, c'set effroyable.
Mais il avançait, toujours beau. Bien que son cœur lui crie de hurler la mort, Suicune ne voulait pas. Il voulait voir une dernière fois le monde de ses yeux vu. Il voulait envelopper une dernière fois de son regard cristallin les paysages où il était né. Pour ne jamais oublier, pour toujours se souvenir…
Ses puissantes omoplates se baladaient avec une musculature superbe. La corne qui ornait frontalement son visage se fondait dans les volutes de sa traîne couleur pensée. Mais l'esprit du chien légendaire était ailleurs. La seule chose qui le préoccupait c'était de savoir si quand il en serrait plus de ce monde, il reverrait ceux qu'il aimait… Même s'il ne leur avait jamais dis, il aimait ses frères, Enteï et Raïkou lui manquaient déjà…
De légers nuages poussiéreux se soulevaient à la suite de son passage remarqué. Puis, il s'arrêta. Ses yeux se rivèrent avec nonchalances vers des escaliers en piètre état recouverts de mousse gorgée d'eau. Des lianes et autres végétaux avaient également recouvert les pierres de granit massif. On ne voyait pas la fin des escaliers à cause de l'immense ramure d'un arbre centenaire aux feuilles éclatantes.
L'astre solaire perçait faiblement à travers le ramage de l'ancien et il faisait une chaleur et humidité très pesantes. La forêt manquait pourtant cruellement de vie, ce qui faisait presque froid dans le dos à l'hôte bleu. Il posa timidement une patte sur l'escalier, essayant de percer le feuillage de l'arbre du regard, afin de voir ce qui se trouvait au bout. Mais rien n'était visible. Il commença l'ascension de l'édifice de pierre, toujours regardant vers les cieux masqués.
Des cailloux tombaient, c'était du à l'effritement de la roche. Les pattes du canidé s'emmêlaient dans la végétation, mais il continuait d'avancer, sans quitter du regard son objectif invisible.
Soudain, on pu voir comme une plate-forme. Suicune accéléra la cadence, ignorant du tout au tout les lianes qui le faisaient trébucher. Il s'arrêta juste un instant avant le replat, puis pointa son museau. Devant lui, une grande étendue de granit grisâtre et vieilli taillée dans un rocher immense. La forme se terminait en angle, rappelant grandement un rectangle.
Au milieu se tenait un blog rectangulaire sortant du sol, en bloc assez élevé. La hauteur correspondait au garrot de l'animal bleu, ce qui pouvait faire croire qu'il avait été fait sur mesure pour lui. Pour son retour. Il se souvint. C'était le premier endroit qu'il avait vu. Sans doute là où il était né, et là aussi où il mourrait. C'est ce que voulait Suicune. Plus loin, on pouvait voire une partie d'une immense étendue qui correspondait à une forêt. A sa forêt, celle qu'il avait gardée et protégée.
Il s'allongeât avec souplesse sur le rebord caillouteux, et embrassa avec attention du regard l'immense étendue végétale. On voyait clairement un ruisseau d'un bleu pur traverser et couper en deux la forêt. La source était un immense lac entouré de multiples arbres. Du dessus on pouvait voir que la plupart des végétaux étaient immenses et que peut de trous se faisaient dans la canopée.
Des feuilles virevoltèrent avec souplesse dans un courant d'air sous le nez de Suicune. Ce dernier les suivi du regard, avant de se rediriger vers l'immense forêt. Bientôt, elle disparaîtrait sans doute aussi, laissée à son triste sort par ses défenseurs… Si seulement Celebi était là. Lui, il aurait protégé son bien jusqu'à la fin des temps. Mais désormais, plus aucune créature n'y vivait. A quoi cela servait t il donc de la conserver… ?
Suicune l'avait toujours su, mais maintenant c'était une chose tellement évidente : Chaque créature et chaque chose dépendait d'une autre. Sans doutes qu'une cuillère n'aurait eu aucun intérêt si la nourriture n'avait pas existé. Mais maintenant, tout se mourrait… Pour mieux revenir ensuite.
Le canidé savait pertinemment qu'après leur aire, revivrai des espèces, plus évoluées voir pareilles. Il faut bien changer le monde, des fois, sinon plus n'aurait aucun sens, et l'évolution ne serait plus. L'évolution… Un mot à mille sens et à mille facettes aussi. Le canidé à beau ne jamais avoir connu une évolution de stade Pokémon, depuis sa tender enfance il à beaucoup changé.
Le soleil brille abondamment, sans le feuillage pour cacher ses rayons. Suicune observe les nuages défiler paisiblement dans le ciel bleu. Son cœur se sert à la pensée que c'était par ce temps qu'il jouait avec ses frères. Mais quoi de mieux que de se souvenir de belles choses quand on va bientôt disparaître ? Rien, sans doute…
Ses yeux se ferment progressivement. Il est non seulement fatigué, mais également conscient que s'il s'endort, sa mort sera inéluctable. Pourtant, s'il meurt, il le fera sereinement, même s'il sera seul. Qui sait, peut être qu'il aura la chance de retrouver ceux qu'il à connu ? Ce serait ce qu'il souhaite le plus.
Il sent que ses muscles se relâchent et que son cerveau commence à devenir moins actif. Ses paupières s'alourdissent et son regard se ternis petit à petit. Il respire moins vite et gratte avec lenteur la paroi rocheuse… Et soudain, il pousse un soupir et souri. Comme les autres avant, ceux qui sont morts. Il sourit, puis ferme les yeux, pour enfin reposer en paix, et pour enfin goûter au repos d'un gardien épuisé…
J'espère que je vous reverrais. Je ne veux pas finir seul à errer au fond des esprits. Je veux être à jamais à vos côté… Je vous… Aime… Raïkou, Enteï, restez…
Et c'est ainsi qu'une nouvelle aire commença, et que Suicune rendit l'âme pour retourner après de sa famille disparue…