Orphée de Cheris

« Jeune enfant ... que fais-tu là? ... »

Ces mots me résonnèrent dans la tête durant tout mon sommeil.

Je me réveille, sur ma montre bleue en forme de Marill, je peux apercevoir la petite et la grande aiguille tournée très rapidement dans tout les sens. Elles doivent être dérégler à cause de ces mystérieux vortex, ce mystérieux endroit. Je me lève mais tout de suite me rend compte que mon Mentali n'est plus à mes côté. Où peut-il bien être ? Dans tout les cas, il a dû emprunter ces escaliers puisque c'est le seul chemin à prendre.

Alors décidé d'aller le rejoindre, je monte la première marche. Ceci me rappelle fortement les marches de devant la porte. Cette porte qui a d'ailleurs disparu de l'environnement. La seule chose qui m'est différente est l'absence de la peur, l'angoisse, la lâcheté. C'est pourquoi je monte chaque marche avec sérénité et avec la colère d'avoir perdu mon pokémon violet. Arrivé au somment de cet escaliers de 493 marches, il y a un nouveau palier que je compte comme la 493ème marche. Cette fois, il y a trois escaliers donc trois possibilité de direction. Que vais-je faire ? C'est alors que je me décide d'exécuter ma si belle toupie, comme la fois précédente ... Même si celle-ci ne m'avait pas vraiment aidé jusqu'à présent. Je me mets sur la pointe du pied gauche et m'élance avec le droit. Ce que je vois à tour de rôle les escaliers que je viens tout juste d'emprunter, les autres de gauche, ceux de droite et un vide ... Un vide où l'on peut apercevoir ces immenses vortex. On ne peut les compter, premièrement car ils sont trop nombreux et deuxièmement car ils bougent. Je m'arrête volontairement de tourner.

Je me suis arrêté sur ce vide, il est si ... intriguant, si ... lumineux de bleu et de rose. Je m'assis pour pouvoir l'observer plus attentivement et pose les deux clés sur les escaliers de droite. J'aperçois immédiatement que la clé « masculine » reprend sa lueur bleue. Alors j'enlève la rose et la dépose sur les escaliers de gauche. Le même phénomène se produit. Tout à coup, les escaliers qui m'avaient mené ici disparaissent dans une étincelle violette. Les deux autres se rassemblent en un seul. Celui-ci prend la place de ce vide si mystérieux à mes yeux. Les clés se trouvent devant moi désormais, je les récupère. Puis, me relevant, je commence à monter les marches de ces nouveaux escaliers, je commence aussi à les compter. Une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept ... ... ...

Arrivé en haut, j'en ai compté 491 avec le palier d'arrivée. Sur ce palier, il n'y a aucuns autres escaliers mais ceux-ci ont été remplacés par deux portes ... Une à la lueur rose et l'autre à la lueur bleue. Mais entre ces deux portes et moi, il est là ... mon sauveur de la veille, Mentali. Il relève la tête, me regarde et me saute dessus. C'est la plus belle chose qui me soit arrivé dans ce vieil opéra.

Repensant à ce qui c'est passé avec les escaliers précédent, je redépose les clés mais cette fois-ci, sans aucun succès. Alors, étant une fille, je décide d'ouvrir la porte qui possédant le signe féminin ... Mais en voulant récupérer les clés, je fais tombé celle à la lueur rose dans le vide, le vortex. Je la regarde tombé, bizarrement, je sens de la peine, de la douleur. Pour me consoler, mon Mentali me regarde avec un regard serein. Puis, il utilisé sa capacité Choc Mental pour faire revenir cette clé ... Son Choc Mental semble lutter contre une force mystérieuse, mon Mentali est à bout de souffle quand tout à coup, la clé remonte lentement jusqu'à ce que je l'attrape et la serre fortement dans la paume de ma main gauche.

Je suis très heureuse d'avoir récupéré cet objet, enfin ... qu'il a récupéré cet objet. Je lui fais un signe de la tête en remerciement, il hoche lui aussi la tête. Mais quelques secondes après, je me demande : Que se serait-il passé si elle était tombée ? Alors voulant obtenir une réponse, je pris la clé au signe masculin et la jette sans aucun regret dans le vide.
J'observe les conséquences.

Tout d'abord, une force noire très sombre mais à la fois lumineuse apparait et s'empare de la clé, puis cette force disparait dans un des vortex. Ensuite, la porte masculine disparait à son tour. Puis s'est au tour des lueurs et vortex bleu de s'en aller. Il ne reste que du rose et la porte féminine. Je me relève, la clé rose à la main et l'insère dans la serrure, je tourne lentement vers la gauche. Un petit CLIK se fait retentir dans l'épaisseur de la porte. Je tourne la poignée ... Et la pousse avec crainte.