Orphée de Cheris

Voilà, la preuve de mon courage va débuter. Je me sens angoissée, démotivée et je sens une lâcheté m'emparer. Je monte d'une marche ... Je réalise que je suis sur ces escaliers que nous redoutons tous. Un sourire illumine légèrement mon visage. Un sourire car je viens de faire le premier pas vers cet immense édifice, celui se situant à la sortie de la ville. Tout mes amis me regardent, ils ont un air triste ... Croient-ils que je vais mourir? ... Je ... Il faut que je me calme, après tout ce n'est qu'un vieil opéra ... Un opéra sombre, à la pierre grisâtre, à la porte impressionnante et aux fenêtres barricadées de planches de bois. Je suppose que ce sont de vieilles planches car la moisissure est abondante. Je regarde mes pieds ... Celui de gauche se lève lentement et se pose sur la seconde marche, suivit du droit. L'angoisse monte mais petit à petit j'ai l'impression de ne plus la sentir. Plus vite j'entrerai et en sortirai, plus vite ce sera terminé. Sur ce, je saute à pieds joints sur la troisième marche, puis sur la quatrième. Je regarde sur ma droite, et là, je l'aperçois ... Recouvert de sueur, tremblante et maladroite ... Mon Mentali. Je m'accroupie, le prend dans mes bras et ensemble, nous montons les trois dernières marches. Nous voilà devant la porte qui cette fois paraît plus grande qu'il y a quelques minutes.

Cette fois-ci, la peur me tient compagnie ... Une compagnie affolante, angoissante ... Je dirige ma main gauche vers une poignée aux dorures exceptionnelles, je la saisie et la tourne vers la droite ... Puis ... La peur s'empare de tout mon corps, je lâche la poignée, regarde mon Mentali et prends du courage dans son regard si déterminant. Je ressaisis la poignée et la retourne dans le même sens ... la porte ne s'ouvre pas. Sur ce coup, je me sens idiote. Alors je tourne la poignée vers là gauche cette fois-ci et la porte s'ouvrit après un léger craquement. Je lève mon bras droit, regarde ma montre à mon poigné ... 17h13. Je regarde derrière moi et la seule chose que je vois est ce petit Miaouss en train de grignoter dans les poubelles. Puis la faisant tombé s'enfuit. Désormais je suis seule avec mon Mentali, mes amis sont partis.

Je pousse cette lourde porte de bois puis observe ce que je peux de l'extérieur. J'aperçois une légère lueur au fond du hall. J'avance de cinq pas, la lueur semble moins étincelante et un objet semble apparaître mais pas assez pour pouvoir le définir. J'approche d'une dizaine de pas. Et ... CLAQUE ! La porte de bois se referme derrière moi. Le claque fit sursauter mon Mentali qui d'un bond se retrouve allonger sur le sol d'ardoise. J'approche mes mains de lui et le relève amicalement. Cette fois je me dis que je n'ai qu'à sortir d'ici et j'aurais une renommé dans toute mon école ... Quand les gens entendront le nom de Taniya, le mien, ils se diront : "C'est la fille super courageuse." Je me vois bien passer à la télé ... ... ...

Je me retourne avança jusqu'à cette porte qui a fait tant de bruit puis ... Je repense à cet objet si mystérieux. Alors je me dis que si je le ramène dehors, ce serais la célébrité absolue pour moi. Je me décide donc d'aller le chercher ... Mais je voulais tellement sortir aussi. Mon choix allait se faire : je vais tourner sur moi même, si je tombe face à la porte, je sors et face à l'objet, je vais le chercher.

Je me mets sur la pointe du pied gauche et m'élance avec le droit.
Un coup je vis la porte, un coup mon Mentali, un coup l'objet et un autre le noir. Porte, Mentali, Objet, Noir ... Porte, Mentali, Objet, Noir ... ... ... Porte ... Mentali ... Objet ... Noir. Porte ... Mentali ... Objet. Et voilà, je suis tombé sur cet objet éblouissant, cette petite lumière dans ce lieu sombre. Les seuls choses qui me sont insupportables sont les maux de têtes suite aux tours effectués. Alors, j'avance sereinement vers l'objet à la lueur blanche.

En m'approchant petit à petit, je vois la lueur se diviser en deux, une bleue et une rose. Puis après cinq minutes de pas lent, me voilà face à ces lueurs. En réalité ce sont des clés, deux clés. Chacune ayant sa lueur. La bleue, la rose. La clé bleue au symbole masculin et la rose au symbole féminin. Je voulais prendre les clés mais elles sont un peu trop hautes pour moi. Alors je monte sur une sorte de structures de fer située sous les clés, face à moi. Réussissant à grimper, je saisi rapidement les deux clés puis saute sur les ardoises. Mon atterrissage fait un léger boum qui fut amplifié à cause des échos.

Puis, je vis arriver un Nosferalto arrivé à toute vitesse sur moi.

Mon Mentali qui m'a donc senti en danger me regarde attendant que je lui donne un ordre. Puis me voyant toute terrorisée par cette immense chauve-souris me foncé dessus, il lança une attaque Rafale Psy.

Le Nosferlato s'écrase par terre puis se relève avec difficulté. Soudain ses ailes s'illuminent et se il s'envole pour lancer une attaque aile d'acier. Puis je senti se match commencer.
J'ordonne à mon Mentali d'utiliser sa capacité Météore.

Des étoiles s'envolent jusqu'à disparaître en poussière en frappant les ailes de l'adversaire.
Le Nosferalto tente son attaque aile d'acier sur mon Mentali mais celui-ci l'évite en sautant sur la structure de fer.

Désormais, je lui demande d'exécuter une attaque Rafale Psy.
Le rayon se charge sur le joyau couleur rubis de mon Mentali, puis il le lance ... Les couleurs arc-en-ciel du laser dans cet endroit sombre sont simplement magnifiques. Puis il touche le Nosferalto.

Soudain, le blessé part dans la pénombre noire.

J'étais toujours ébloui par la beauté de cette dernière attaque ... Peut-être devrais-je me mettre aux concours pokémons?

Maintenant que j'ai les clés, je peux désormais sortir ... C'est pourquoi je coure vers la porte mais soudain, je me demande à quoi servent ces clés.

Je saisi tout de même la poignée et la tourna ... Et là, je vis plusieurs sortes de lucioles bleues et roses apparaître de partout dans le hall. Puis, des vortex de mêmes couleurs. Pour terminer, prise de peur je ferme les yeux et lorsque je les rouvre, je suis dans un endroit plein de vortex et de lueurs bleues et roses. Je suis sur une petite plate forme blanche ... C'était de la pierre mais bizarrement ce n'était pas de l'ardoise comme auparavant. Il n'y a qu'un seul chemin que je puisse emprunter, se sont des escaliers blancs en pierre également. Je m'accroupi car étant fatiguée, j'ai besoin de repos. J'attends que mon Mentali s'endort, lui mets ma veste pour lui tenir chaud et m'allonge pour m'endormir. ... ... ... Rêver ...