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Avec Arceus: Le Début des Temps de Alpha-Mentalo



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Informations

» Auteur : Alpha-Mentalo - Voir le profil
» Créé le 28/02/2009 à 11:22
» Dernière mise à jour le 28/02/2009 à 11:22

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Chapitre Second: Folaevia
Une nouvelle fois, tout se brouilla autour d'Aragorn. Puis ils se retrouvèrent sous un soleil. Mais un soleil rouge foncé. On aurait dit qu'il était très proche de la terre, et comme l'affirma Aragorn plus tard, il semblait épuisé. La lumière qu'il diffusait était torride.
Les deux se trouvaient à présent dans un pré. Les épis de blé étaient fanés. L'herbe, brûlée. Le ruisseau qui y coulait était sec. Cet endroit était comme mort. Au loin, ils voyaient une ville, et à leur droite, une vieille bâtisse au toit de chaume, pour la plus grande part moisi. Lydie et son frère commençaient à avoir peur et ils transpiraient sans raison. Aussi, ne trouvant pas d'autre solution, ils poussèrent la porte et s'introduirent dans la maisonnette. La fraîcheur les surpris.

La maison était composée d'une seule pièce, qui était dans un désordre, assez semblable à une décharge publique. Il y avait une table, recouverte d'une couche de poussière d'au moins trois centimètres. Les fenêtres étaient fermées. Le sol était jonché de morceaux de tissu, de restes alimentaires, et d'autres choses. Un fauteuil à bascule était cassé, son siège éventré. Pourtant, il y avait un tapis neuf.
-Tiens, dit Lydie, ce tapis est propre et joli. C'est étrange, par rapport au reste de la maison.
-Poussons-le, et examinons-le ! encouragea Aragorn.
Ils s'affairèrent. Et là, ils se rendirent compte que le tapis faisait partie du sol.
-Hé, Ara', tu as remarqué ce bord qui dépasse.
-Et il y a aussi ce bracelet qui ne veux pas bouger. Ho, hisse !
Et il tomba en arrière, poussant sa sœur qui tomba à la renverse. Le bracelet avait bougé, tirant avec lui tout le tapis. C'était en fait…une trappe.
-Oh ! dit Lydie en écarquillant les yeux.
-On continue ? Mais n'y vas pas si tu n'y tiens pas.
- Si tu y vas, j'irai à ta suite.
Et ils descendirent l'échelle ( il y en avait une) en refermant la trappe derrière eux. Après de longues minutes, ils arrivèrent au fond, éclairé par une lampe à huile. Il y avait un puits, un canapé, une bibliothèque, et tout le confort. Une main s'abattit alors sur leurs bouches, les empêchant de hurler.
-Chut ! dit une petite voix. Taisez-vous. Vous n'êtes tout de même pas fous ! Je suis un ami.
L'inconnu retira sa main. En passant sous la lampe à huile, ils purent le voir.
C'était un homme d'une vingtaine d'années, qui devait être beau si son visage n'était pas si sale. Une barbe poussait sur ses joues, pointue. Ses vêtements étaient en haillons, et il semblait ne pas s'être lavé depuis des années.
Il s'assit sur un fauteuil et convia les enfants à s'asseoir.
-Dites-nous, monsieur, dit timidement Aragorn, qui…êtes-vous ?
-Oh ! Je m'suis même pas présenté ! Désolé. Je suis Folaevia.
-Est-ce votre nom ?
-Non ! Qui pourrait s'appeler Folaevia ?! Non ! Je suis en fait Max. Max…Enfin, je l'étais il y a longtemps. Et les gens, enfin autrefois, m'appelaient Folaevia.
-Pourquoi ? tenta Lydie.
-Parce que…je marche, enfin je marchais, d'un pas aérien.
-Monsieur, pourquoi vivez-vous sous terre ? Et pourquoi parlez-vous au passé ? demanda Aragorn, avide d'en savoir plus.
-Où étiez-vous, ces dernières années ?
-C'est…c'est dur à expliquer, mais nous ne sommes pas de ce monde-ci…
-Oh ! De la magie, dit Folaevia lourdement. Je vais vous expliquer…



« Ce monde, est très ancien, commença Folaevia, et à chaque fois se succèdent rois et reines. Mais il y a de cela six ans, la dernière reine, Ural, eut des malentendus avec sa cour et ses sœurs. Le Duc de la Marche Orientale, Halos, organisa une guerre et une révolte, alliant les autres à sa bannière. Derrière ses belles paroles, il nourrissait l'espoir secret de devenir roi, mais il ne parvenait jamais à mener à bien ses attentats.
Comme mon père était général de l'Armée de la Marche Centrale, où nous sommes d'ailleurs, il partit en guerre et ne revint jamais. Ma mère, voulant me protéger des gardes, me cacha dans ce souterrain.
Ural, de son côté était une reine maléfique de caractère, mais bonne avec son peuple. Elle était de sang royal, donc elle connaissait la magie. Mais Halos, par une journée d'été, réussit à forcer l'entrée du château et tua les domestiques, gardes, et animaux. Mais lorsqu'il entra dans la salle du trône, il dit à la reine : « Vous êtes morte, imbécile de reine, VICTOIRE ! » Mais cette dernière, ne perdant pas son sang-froid, lui répondit : « Victoire, oui, mais pour moi, mon cher Halos » Et elle associa la magie pour détruire toute vie sur la surface de la terre. Résultat, il ne reste plus que elle…et moi. »
-Comment savez-vous tout cela ? demanda Aragorn. Pourtant vous étiez caché dans ce trou !
-Oh ! répondit Folaevia, ce puits mène au château. Et il y en a un autre, de puits, sous votre fauteuil, qui est plein d'eau.
-Pourquoi fait-il si chaud, ici, Folaevia ? dit Lydie.
-Sais pas. Quand je suis né, il était comme ça.
-Mais Lydie, à l'école, on nous a dit que le soleil est une étoile ! Et que plus il vieillit et plus il devient rouge, grand et chaud.
-Vraiment ? dit Folaevia, intéressé.
-Bon, conclut Lydie, pourquoi ne montez-vous pas à la surface ? Il n'y a plus de guerre.
-Moi, dit Folaevia, je pense que la magie persiste et que celui qui foule la surface meurt.
-Hé ! fit remarquer Aragorn. En arrivant, nous nous sommes retrouvés dehors. Et nous ne sommes pas morts.
-Tu as raison, mon ami…Comment vous appelez-vous ? Racontez-moi votre histoire ! Je veux tout savoir.