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Un long parcours de YumeArashi



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» Auteur : YumeArashi - Voir le profil
» Créé le 09/11/2008 à 14:08
» Dernière mise à jour le 25/07/2009 à 11:06

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Et les chiens se taisent
Depuis cette curieuse journée, je sentais mon corps en ébullition. J´avais décidé de ne plus jamais parler de quoique ce soit qui touchait à un pokémon de près ou de loin... J'en voulais à ma mère de m'avoir laissée seule, je m'en voulais d'être venue. Pourtant, je m'étais sentie étrangement bien en voyant le Ponyta.
Cyrielle avait mis mon père au courant du déroulement de l'opération. Ceci avait donné lieu à une discussion pleine d'animosité. Bien qu'il fut tout autant attristé par le non-intérêt que je portais aux pokémon, il avait toujours dit à ma mère que ça viendrait avec le temps, qu'il ne fallait en aucun cas me brusquer sous peine de me voir m'éloigner encore davantage d'eux.
Il rentrait tôt ces temps ci, prétextant une fatigue excessive. Je savais bien que le but profond était passer du temps avec moi. Les parents sont souvent bien peu subtiles.

***

Depuis son plus jeune âge, il avait rêvé d´être un maître pokémon. Il commença son voyage initiatique l'année de ses seize ans avec la ferme intention de s'installer sur un autre continent. Il avait quitté sa famille, parcouru les différentes régions du vaste monde, et surtout, tiré de nombreuses leçons de cette aventure. Une dizaine d'années après son départ, il atteignit la Ligue Pokémon. Pour une raison qui m'était inconnue, il abandonna tout. Il rencontra Cyrielle ; elle était comme lui. Ils se plurent, s'aimèrent et se marièrent deux ans plus tard. Ensemble, ils partirent vivre à Jadielle. Phil était respecté, les gens l'érigeaient en héros : le seul à s'être aventuré aussi loin dans les terres de Kanto, Johto, et Hoenn. Le couple avait bâti la Pension et développé des élevages grâce aux captures de chacun. La Pension Pokémon de Jadielle fut ouverte au public quelques mois seulement après la fin des travaux.
Il avait cherché un emploi à la mine du Mont Sélénite. Il travaillait dur pour rendre le tunnel accessible aux dresseurs et aux scientifiques qui venaient étudier le terrain. Son équipe était devenue la plus efficace du secteur et on l'appréciait pour son altruisme prononcé et so ardeur au travail. Les promotions tombaient les unes après les autres mais il les refusait toujours : vivre dans un bureau, loin de l'action était une torture. Charmina, son premier pokémon, l'épaulait toujours de son mieux, à ce binôme inséparable venaient se greffer un Onix, un Machopeur et un Gravalanch... Mon père était un grand dresseur mais je n'en avais pas conscience.

***

J'étais plongée dans mon livre. C'était une histoire passionnante. Une épée enchantée, un roi qui se battait contre les forces du Mal, des vies à sauver ! Un véritable récit épique ponctué de morts affreuses et d'exploits fabuleux. Une photo glissa lorsque je tournai la page. Je me penchai afin de la ramasser, elle tourna, retourna dans mes doigts mouvants et je tentai d'en identifier le modèle. Elle représentait une forme brumeuse apparemment entrain de voler agilement parmi les nuages, une forme pourvue de grandes ailes, au port majestueux et aux yeux phosphorescents. C'était envoutant, comme si la photo avait une âme. J'allais l'examiner plus attentivement quand quelqu'un frappa à ma porte. Je la cachai vite sous le matelas et pris un air détendu.

« Entrez... »

Mon père passa la tête par l'encadrement. D´un regard, je fis un signe de la tête et il sourit. Avec douceur il avança vers moi. Malheureusement, il n'avait pas vu LA latte rebelle qui le fixait intensément, prête à accomplir ses méfaits. Ce qui devait arriver arriva... Il fit un superbe vol plané en heurtant la fameuse planchette récalcitrante du parquet de la chambrée.
J'explosai de rire. Il se releva en maugréant et s´assit à coté de moi, massant le bras sur lequel il était tombé.

« Alors ? Qu'est-ce que tu fais enfermée ? Il fait un temps magnifique dehors !
- Pas envie de sortir...
- Oh... fit-il déçu. J'aimerais que tu viennes avec moi tout à l'heure. Enfin, non... Je VEUX que tu m'accompagnes tout à l'heure. »

Je fis les gros yeux ! Je commençai à en avoir assez d'être sans cesse sollicitée. Cela ne pouvait pas être si terrible mais la perspective de sortir assombrit toutes mes pensées les plus heureuses. Je m'ennuyais. Je devais faire durer le livre le plus possible, il était si passionnant. Après mûre réflexion, ce petit entracte s'avéra être bienvenu.

« Oui papa... »

Ravi, il m'embrassa sur le front et se dirigea vers la porte en évitant exagérément la responsable du bleu qui se formait à présent sur son coude. Je fixai les prés de la pension où ma mère se démenait avec Ponyta, elle ne voulait pas obéir, ni même bouger... La jument ne se laissait pas approcher, anticipait toutes les tentatives de Cyrielle sans exception. Un instinct de survie accru sans doute...

Non, c'était plus que ça. Le pokémon dirigea son regard vers moi une minute. Il me glaça littéralement. Il y avait tellement de choses à l'intérieur que c'en était précisément indescriptible. De la haine ? De la colère ? De la tristesse ? De l'envie ? De la peur ? Ponyta inclina la tête imperceptiblement. Cela me fit sursauter. Je fermai les yeux et massai mes paupières. Lorsque je les rouvris, la jument ployait sous les Pistolets à O du Tortank mauve. Ça me fit mal de la voir ainsi. Ma mère avait apparemment été atteinte par une flamme. Son bras fumait légèrement.
M'arrachant au spectacle, je sortis de ma chambre. Bouder indéfiniment ne servirait à rien... Je pris mon bandeau, jetai un dernier regard vers Ponyta et claquai la porte. J'enfilai mes bottes vertes et me rendis près de mon père qui remplissait les abreuvoirs des Tauros. L'un deux grogna méchamment quand je passai près de la clôture, je l'ignorai et m'appuyai contre la grosse pierre qui faisait face à l'enclos.

« C'est bon ? Dispo ?
- Faut bien, soufflai-je.
- Je vais te donner un cours.
- Un cours de quoi ?
- Je veux te voir combattre. »

Le mot « combattre »... Mes tympans vrillèrent. Ça ne fit qu'un tour dans ma tête. Quel enf... Me faire ça... Comment pouvait-il ? J'allais le rendre malade, il allait s'arracher les cheveux et se maudire d'avoir voulu m'infliger ça.

« Tu te mets le doigt dans l'œil jusqu'au coude, papa.
- Je ne pense pas, chérie ! Je veux que tu vois ce qu'est un combat de pokémon !
- Bah tiens...
- Je vais t'en prêter un. Peut-être as-tu un peu de potentiel...
- Potentiel ? Demandai-je la bouche en cœur. Quel potentiel ? Où ça du potentiel ? Montre toi potentiel !
- Désespérante. J'ai compris ton manège, va.
- Un manège ? Quel manège ?
- Tu te battras contre moi.
- Ok, fastoche. C'est quoi la combine ? Il y a anguille sous roche quelque part. Allez déballe moi ton chantage, fis-je en souriant.
- Quelle perspicacité, c'est incroyable, lança t-il sur un ton sarcastique.
- Et oui ! Répliquai-je du tac au tac.
- Prends ça et tais toi. Avant un combat, tu te concentres.
- Et... Et les clauses du contrat ? Demandai-je incrédule.
- On verra ça après le match.
- Tu as conscience que ça me rends encore plus hésitante quant au fait de t'affronter.
- Va falloir que tu apprennes à discerner les intentions d'un homme rien qu'en observant son regard. Les yeux sont le miroir de l'âme. Tu verras plein de choses si tu les fixes avec attention. Chaque mouvement du corps est important. Un homme finit toujours par se trahir. Et il est fort possible que... Mais qu'est-ce que tu fais ?! » Questionna t-il soudain.

Je m'étais penchée exagérément en avant appliquant exactement ce qu'il venait de dire.

« Tu vois papa, je sonde ton âme la. Elle me dit que l'enjeu de ce match concerne le fait que je fréquente davantage les pokémon si tu gagnes, ce qui va se passer dans tous les cas, puisque tu y tiens... Ce genre de défi est valable quand les dresseurs ont le même niveau. Tout est donc faussé et...
- Jeune fille, le pokémon que je vais te confier est plus entrainé et présente un avantage sur le mien. J'en ai trop dit maintenant prends ça et combats. »

D'un côté, si je le battais tout rentrerait dans l'ordre et je recommencerai à haïr ces bestioles tranquillement. Je ne risquais pas grand chose aussi, je saisis l'objet qu'il me tendait. « Une pokéBall... Comment ça se lance ce truc ? J'ai vu maman faire mais de la à imiter son geste. Ah tiens, je vais m'amuser ! » pensai-je. « Sans rancune papa. »

***

*Voix du DA - Scrounch*

RÉSUMÉ : Marine est entrée malgré elle dans le monde des pokémon. Tadaaam ! Après sa rencontre avec Ponyta qui a entrainé un violent rejet, elle est décidée plus que jamais à éviter ces êtres. [Nan nan nan] Pourtant, au moment où nous l'avions quittée, elle était sur le point de livrer son premier combat. Et pas contre n'importe qui. En effet, son père qui endosse le rôle de l'adversaire. [Héhé] Il espère bien décider sa fille à accepter ce à quoi elle est destinée. Marine prend ça comme un jeu et accepte le défi.


***

Il se posta devant moi. L'aire de combat était en réalité un enclos vide... stérile. Une surface appréciable de part sa superficie et la facilité d'action qu'elle accordait. La tension était palpable. Je m'attendais à ce qu'il envoie Charmina se battre contre le pokémon qu'on m'avait « confié » et si c'était le cas, je pouvais immédiatement organiser mes funérailles. Tout tournait dans ma tête. Mes idées s'entrechoquaient, puis s'organisaient ; finalement, gagner ou perdre ne me faisait ni chaud, ni froid. Je savais que je ne me plierai pas à ses ordres quoiqu'il advienne. J'étais déterminée.

« Maganon ! Go ! » Cria mon père.

Je soufflai, soulagée. Quoique, cette bestiole était assez effrayante en réalité. Le pokémon - ou peut-être était-ce un humanoïde – pointa ses gros bras en forme de canons vers moi, avec un grognement sourd et profond.
Je renforçai mon étreinte un instant sur l'objet sphérique. Mine de rien, cela ne s'annonçait pas aussi amusant que je l'avais cru. Je tentai de l'imiter... sans grand succès. Lorsque mon géniteur me cria d'appuyer sur le petit bouton circulaire afin d'augmenter le volume dudit objet, je remarquai que le lancer était bien moins laborieux. Un éclair rouge apparu. Progressivement, il laissa place à une tortue très massive arborant une sorte de carapace dure où poussait, on ne sait comment, un grand arbre au large tronc.

« Et maintenant ? Lançai-je sceptique.
- Tu te bats ! Maganon ! Groz'Yeux !
- Je peux connaître son nom au moins ?! »

L'une des premières choses que j'appris lors de cet affrontement était le fait que lorsque l'on combat, chaque dresseur se doit de réfléchir à une vitesse incroyable. L'attention est primordiale, tout est analysé puis anticipé pour contrer au mieux l'adversaire. Mon père avait toujours dit qu'on ne verrai jamais un champion d'arène idiot. Certes, ils pouvaient être fantasques, aimables ou non, ou que sais-je mais aucun d'entre eux n'avait été nommé à la tête de l'institution sans l'avoir mérité. Sans un minimum de jugeote, pas de maitres. Je commençai à comprendre la portée de ses paroles.
Se creuser la cervelle ou ce que j'appelais fort élégamment « masturbation d'esprit » m'avait toujours plu. Je crois que c'est à ce moment la que je me pris au jeu malgré moi.
Je commençai par une analyse basique. Un pokémon vert avec des buissons sur le dos, cela ne pouvait être qu'un type plante. D'après les symboles et la couleur de Maganon, la bestiole qu'on m'avait confiée était forcément vulnérable aux attaques spéciales de ce dernier... Un court instant, je me demandai d'où je tenais ce schéma particulier. Malgré la simplicité de la chose, je ne me souvenais pas d'en avoir parlé avec qui que ce soit. Je cherchai les combattants des yeux. Magachose entretenait son attaque qui semblait paralyser mon pokémon. Ce dernier subissait en silence.

« Il est stupide ou quoi ?
- Maganon ! Attaque Flammèche !
- Mais !
- Trop lente ! » Jubila mon père.

L'humanoïde avait interrompu Groz'Yeux et s'était mis à courir vers son adversaire au nom inconnu. Un jet de flammes ardentes inonda sans crier gare la tortue feuillue qui émit un gémissement plaintif. Je ressentais un profond malaise, je ne bougeais pas, ne l'aidait pas, j'avais mal... Peur aussi. J'entendais des échos, des paroles murmurées, ponctuées de petits sursauts. Qu'est-ce que c'était ?

« Euh... Protège-toi comme tu peux ! »

Bravo Marine ! Ça, c'était vraiment un ordre utile, constructif et tout le tintouin... Légèrement hagarde, elle s'exécuta. J'aurais aimé connaître son nom pour commencer !

« Quitte à ce que je mène ce pokémon au mouroir, autant que je sache comment il s'appelle !
- Il s'appelle Torterra, dit mon père sans ciller. Maga...
- Très bien... Torterra ! Charge moi cet truc bizarre en conservant la protection ! »

Surprise, la grosse tortue tressaillit. Le sol trembla violemment lorsqu'elle se mit en mouvement. Elle se dégagea du tourbillon enflammé sans grosses difficultés et... rugit. Je crois qu'on aurait pu décrire cela de la sorte, un son prolongé, guttural, terrifiant... Elle semblait très en colère contre ma personne, mais plus encore vis à vis de mon père qui l'avait confiée à une incapable telle que moi. Elle brillait un peu, signe que le mur défensif était maintenu ; sa charge fit reculer Maganon d'une demie-dizaine de mètres. Furieux, l'humanoïde chargea de l'énergie dans son poing.

« Poing de Feu ! Cria Philippe.
- Essaie de le déstabiliser en faisant trembler le sol ! »

Au moment où le poing allait frapper mon pokémon, Torterra frappa le terrain de la patte. Il y eut une secousse et la surface terrestre se fendilla légèrement. Un nuage de poussière se leva. On ne voyait pas à un mètre ; je toussai lorsque les premiers échantillons de poussière entrèrent dans ma gorge. Le brouhaha causé par la collision probable des deux combattants cessa quelques minutes avant que le voile aveuglant ne se dissipe...

« Les pokémon ne sont plus en état de combattre, déclara la voix de mon père.
- Comment tu peux dire ça, on y voit rien ! *Corf... corf... *
- Je le sais. »

En effet lorsque l'air redevint respirable, les deux bestioles étaient affalées l'une contre l'autre, incapables de bouger. J'étais stupéfaite, plongée dans l'incompréhension la plus totale. Mon père rompit le silence en éclatant de rire.

« Quoi ? Qu'est-ce qu'il y de drôle ?
- Bah, on dirait bien que nous sommes à égalité.
- J'avais remarqué, merci, mais en qu...
- Allez ! Fais pas cette tête ! Tu as eu une chance pas croyable sur ce coup.
- Ah ? ÇA, c'est drôle !
- L'attaque que Maganon a lancé aurait été la dernière de ce match et de même celle qui m'aurait donné la victoire si Torterra n'avait pas créé un mini séisme, expliqua t-il posément.
- Je voulais juste lui faire perdre l'équilibre, histoire de retarder.
- Je sais, et donc Torterra en suivant tes ordres a lancé une attaque Séisme, la faiblesse de mon pokémon en question... - Il se frotta le menton. - Cette égalité m'oblige à revoir notre petit compromis, lança t-il en souriant sournoisement.
- Quoique tu décides, je ne reviendrai pas sur ma position !
- Tooooor...
- Hein ? »

Derrière nous, Torterra s'était relevé tant bien que mal et respirait avec difficultés. Il ne parvenait qu'à émettre des râles angoissants qui me mirent fort mal à l'aise.

« Marine, d'une certaine façon, nous avons gagné tous les deux. J'allège donc ta « peine » puisque tu sembles le prendre comme ça. Je voudrais seulement te parler d'une chose.
- Je suppose que je suis obligée de t'écouter, soupirai-je.
- En effet. - Il s'assit sur le sol et m'invita à l'imiter. - Un pokémon, lorsque tu t'engages à en attraper ou à en adopter un, est totalement à ta charge. Chacun des miens est devenu comme un ami proche. Et tu pourrais même faire abstraction du « comme ». Ce sont des amis à part entière. Par exemple, lorsque l'un d'entre eux se blesse, il est du devoir du dresseur de lui apporter des soins le plus vite possible. Tu ne laisserais pas un ami souffrir sans tenter d'apaiser sa douleur ?
- Non, bien sur que non.
- Là, c'est la même chose. Il combat pour toi, tu dois combattre à ta manière, pour lui. C'est pourquoi je te demande de t'occuper de Torterra le temps qu'il se remette.
- Mais ! Commençai-je indignée.
- Regarde le. »

Je tournai la tête en direction de mon partenaire d'un moment. Les flammes avaient roussi les feuilles de son dos et une large brûlure s'étendait sur son flanc droit, causant des plaies de-ci de-là. Quant à Maganon, il s'était endormi et semblait être beaucoup moins mal en point que la tortue. Je me sentais coupable. Mon père avait le don d'éveiller en moi des sentiments que je tentais de refouler, comme la tristesse, l'apitoiement... Je me levai brusquement.

« Papa... avec Maman vous n'arrêtez pas ! Je suis contrainte d'écouter leçon de vie sur leçon de vie ! L'autre jour au sujet de la folle qui crépite, aujourd'hui à propos de cet arbre mouvant ! Je n'aime pas les pokémon ! Est-ce que ça va durer longtemps votre cirque ?
- Pour commencer, tache de te calmer, Marine ! Je n'admettrai plus que tu m'adresses la parole sur ce ton. Tu as raison cependant... je ne te demande pas de t'en occuper, je l'exige ! Point final, je ne veux plus rien entendre. »

Il se leva à son tour, m'envoya la ball de Torterra, rappela Maganon et quitta le terrain sans rien ajouter. Ses pas résonnèrent comme des percussions, un gong.

« Il est fâché... J'y ai été un peu fort, c'est vrai, m'enfin flûte ! C'est comme si je le forçais à manger des endives au jambon alors qu'il déteste ça ! »

Je commençai un monologue qui ne s'interromprait que plus tard. Tout en soliloquant, je regardais le pokémon avachi sur le sol. Ses yeux étaient de véritables snipers. Je haussai un sourcil et me laissai tomber, adoptant une position semblable à celle de Torterra.

« Bon, que vais-je bien pouvoir faire de toi... »