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Celebi le farceur ! de absolex



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Informations

» Auteur : absolex - Voir le profil
» Créé le 16/09/2008 à 17:42
» Dernière mise à jour le 28/07/2010 à 10:31

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Chapitre Unique
Celebi le farceur !


« Le vol Lugia 347 en partance de Charbourg et à destination de Rivamar va décoller. Veuillez bien boucler vos ceintures. Bon voyage ! Ah ces vols sans histoires ! Que c'est bon ! Je levai doucement mes ailes, prit mon élan et décollai d'une poussée vigoureuse. Je portai sur mon dos une famille de Cradopaud, 2 Castorno en voyage d'affaire et 5 Gravalanch qui allait faire une compétition de lutte. Si vous ne l'avez pas compris, je suis un Lugia de ligne. Je transporte sur mon large dos toutes sortes de passagers, du petit Rattata au Mewtwo tout puissant et les amène de villes en villes avec un maximum de confort et de sécurité. J'arrive toujours à bon port et plus d'un passager m'a remercié d'un pourboire. Aujourd'hui, ce vol sera tranquille comme d'habitude ! Enfin, j'espère. Je volai tranquillement à mon altitude de croisière puis prit, par jeu, de la hauteur. Je survolai la célèbre mine de Charbourg. Plus on est haut, et plus on a l'occasion d'admirer ses merveilles. Soudain, j'aperçus un point qui se dirigeait vers moi une vitesse effarante. Je ralentis pour laisser passer le Pokémon inconnu. Il calqua son allure sur la mienne tout en s'approchant. Je l'identifiai rapidement : c'était Celebi. Pourtant, il n'y avait pas d'autres vols prévus pour la matinée. Que venait donc faire ici cet énergumène ? Il s'arrêta pile devant moi. Je freinai en catastrophe. Ce coup là, je suis cuit pensai-je. Mais, au moment de percuter l'imprudent, un éclair vert me happa et je me sentis entraîné... ailleurs.


Mes yeux fermés à cause de l'étrange lumière se rouvrirent d'un seul coup. J'étais au- dessus d'une charmante commune qui me paraissait sympa. Je planais un long moment et déchiffrai, au vol, le nom de la commune : Chatenay. Aucune idée d'où ça se situe, ça. A Kanto, Jotho, Hoenn ou Sinnoh ? Je continuai ma route, un peu perdu et je repairais des hommes dans un bosquet. Ils m'aperçurent eux aussi et bondir sur leurs pieds. Le plus vieux du groupe apostropha son voisin : « Eh, Marcel, t'as vu un peu le piaf géant qui est au-dessus de nous ?
-Ah ouais Maurice ! Une bouteille de Beaujolais nouveau à celui qui le descend ! »
Oh, oh, oh, ça, c'est pas bon pour moi ! J'accélérai, mais trop tard. Ils me mirent en joue et pan pan pan ! Le plomb sifflait autour de moi. Je fis un tonneau et réussis à m'en sortir sans trop perdre de plumes. Je m'éloignai rapidement d'un sort, qui, je m'en doutais, n'était pas très enviable. En me voyant m'éloigner, un homme lâcha d'un air dépité : « Et encore une bouteille de Beaujolais qui s'envole. »
Je tachai de mettre le plus de distance possible entre ces malades mentaux et moi. En réfléchissant, j'aboutis à la conclusion suivante : Celebi, grâce à son pouvoir m'avait emmené ici dans une autre époque. Ah l'infâme ! Les amendes allaient pleuvoir sur lui : détournement de Pokémons, tentative de meurtre,... il allait écoper. Enfin, dès que je serai revenu dans mon époque ! Je continuais à voler et l'aperçu soudain à ma droite. Je piquais sur lui avec la ferme intention de le contraindre à me ramener chez moi dans mon époque. Je fus accueillis par l'éclair vert et n'eut même pas le temps de réagir.


Je fermais les yeux et attendis la fin de la lumière. Aussitôt mes yeux ouverts, je contemplais avidement le paysage environnant. Je n'étais pas chez moi. Celebi avait sûrement décidé de s'amuser. A ma droite, il y avait la terre et a gauche également. J'étais juste au-dessus du bras de mer qui les séparaient. Mon attention fut rapidement attirée par un bruit dans mon oreillette : « Alors, il est bientôt fini ce vol ! J'ai une réunion d'état général dans ma boîte dans trente minutes alors grouillez-vous ! » Ah ces hommes d'affaires ! Jamais content ! Je m'apprêtai à lui répondre mais un bruit parasita mon message. Je tendis l'oreille et écoutai attentivement : « Eh, les gars, dit une voix anglaise, cet avion au milieu, il est à nous ?
-Non !
-Ok. Mes petits Anglais, le gars en face de nous, c'est un Boche alors pas de quartier ! Out ! »
Une voix lui succéda presque aussitôt : « Celui au milieu, c'est un Tommy ?
-Ja ! On l'attaque, commandant ?
-Affirmatif ! Le Führer va être content de nous !! »
Je pris soudain conscience de ma situation. J'étais coincé entre deux bandes de gars qui allaient essayer d'avoir ma peau à tout bout de champ ! Comme pour me le rappeler, une gerbe de balles passa juste au-dessus de ma tête et alla se perdre dans les nuages. Je dégageai en vitesse en criant à m'arracher la bouche : « Celebi, pu...
[Cette partie est censurée pour ne pas choquer les plus jeunes. Merci de votre compréhension]
...viens ici tout de suite que je te fasse avaler tes ailes !! » J'étais enragé. Mais le conard ne se montrai pas et pendant ce temps, les avions me canardaient. Je fis quelques looping, évitais quelques rafales et stoppaient net, les laissant me dépasser. Je le remarquai soudain pas loin de moi, en train de rire. Et il riait en plus ! J'allais lui montrer. Je préparai mon Aéroblast et... je disparus emporté par le tourbillon temporel.


Je planais un court moment les yeux fermés puis les ouvrit méthodiquement. J 'étais dans l'espace ! Des vaisseaux se battaient entre eux à coup de lasers, des chasseurs tournoyaient, d'autres explosaient. C'était la pagaille ! Je m'éloignai le plus vite possible, d'une pour sauver ma pauvre vie qui était devenu un enfer, d'autre part pour rassurer mes passagers : « Tout se passe bien, messieurs et mesdames. La température extérieure est de... »Je jetai un coup d'œil au thermomètre que je portais sue l'aile. Le mercure avait gelé. « Elle est... euh, très froide et le temps, indéfini. Mais tout va bien. »Je tournai un court instant la tête et aperçus deux vaisseaux qui fondaient sur moi à toute allure «... pour l'instant, criai-je, terrifié. »Je fis une violente embardée, esquivant de peu un tir. En passant, je réussis à capter la conversation des deux vaisseaux. Là voilà : « Zut, loupé ! Ah, il est diablement agile pour un Séparatiste !
-Anakin ?
-Oui maître Obi-wan ?
-Il faut que l'on repasse et qu'on essaye de l'avoir. Le Chancelier Palpatine doit être à l'intérieur !
-Oui, maître. Que la Force soit avec vous !
-Et avec toi aussi mon jeune Padawan.
Complètement effrayé par ces paroles, j'abandonnais toute idée belliqueuse envers Celebi car lui seul pouvait me sauver. Je l'implorai et pendant ce temps, les chasseurs s'apprêtaient à repasser. Et c'est là que je l'aperçu, se marrant encore plus que la dernière fois : « T'es trop marrant ! Ah, mon gars, j'ai jamais autant ri ! Ah oui !!! »Et il partit de nouveau dans un grand éclat de rire et... l'éclair vert me ramena chez moi. J'eus tout juste le temps d'entendre ces derniers mots : « Toute plaisanterie à une fin. Ou presque... »


Je me retrouvais planant au-dessus de Verchamps. Celebi m'avait bien ramené chez moi ! Je voletai, insouciant, le cœur joyeux. Je m'empressai d'annoncer aux passagers que l'on allait atterrir dans vingt minutes. Je bondis à la rencontre des nuages et fit quelques loopings. Enfin rentré ! Je continuai ainsi pendant tout le parcours, heureux comme un Goinfrex devant une pile de bananes. Je remontai une dernière fois en flèche, et me préparai à atterrir quand « il » apparut devant moi. Et vlan, l'éclair vert partit avec moi comme passager. Aussitôt les yeux ouverts, je me mis à crier : « Celebi, tu n'as quand même pas fait ça ?! » Des bateaux se pressaient devant une plage et ne cessaient de bombarder les bunkers en face d'eux. Des avions les survolaient et envoyaient leurs longues rafales. « Non, au secours !!! ».

C'était le 6 juin 1944.