Epilogue : La mort de Deoxys
Pendant la nuit, Deoxys se réveilla. Son corps était intact, mais n'avais plus aucune puisance en lui, juste celle de vivre et il venait au bout de quelques heures de récupérer celle d'ouvrir les yeux. Il voyait autour de lui de l'herbe et des arbres ainsi que la lune dans le ciel qui passait à travers, la force de la frappe qu'il avait reçu l'avait propulsé jusqu'à la sortie de la forêt, vers le milieu du pays ! Une silhouette s'approcha de lui pas à pas. Une silhouette d'un corps tout blanc, aux yeux rouges vifs. Cette silhouette donna un grand coup de canne dans le sol et dit :
- Bonsoir, Deoxys !
Il releva légèrement sa tête. Cette silhouette, c'était celle du vieux Dracaufeu avec les couleurs d'une âme.
- Dr…Dracaufeu… Qu'est ce que tu fous là ?
Il s'approcha du Deoxys.
- Me dis pas que t'es venu en volant..? Ahahah…
- Je me doutais bien que les saloperies de ton espèce étaient tenaces. Je me doutais bien que comme la dernière fois, tu ne serais pas mort.
Deoxys concentra sa force dans son bras droit, et il le fit glisser sur le sol à la recherche d'un quelconque projectile, une branche, un cailloux, n'importe quoi pour flinguer Dracaufeu.
- T'es vraiment de la merde toi… Continua Dracaufeu. La seule chose que j'aimerai savoir c'est pourquoi ? Pourquoi tu t'en es prit à nous comme ça ? Hein ?
- Qu'est ce que ça peut te foutre maintenant ?
- Ca me fais que depuis mes 15 ans je parcours le pays pour dans l'espoir de te battre à cause d'une putain de destinée reprogrammée par Rayquaza lui même, et encore aujourd'hui je suis là pour ça !
- Mon pauvre… Arrête, je vais pleurer…
Le bras de Deoxys toucha quelque chose de froid, et d'une trentaine de centimètres, apparemment en fer. Il l'analysa par le peu de puissance cérébrale qui lui restait, et il vit qu'il était encore rempli de poison et qu'il avait eu la main chanceuse : C'était un dard de Dardargnant.
- J'en ai rien à foutre de toi… Si je suis venu sur cette planète de merde c'est par accident, comprend bien que ça me rendre rageux.
- De là à tuer tout le monde… Franchement, je te plains. On t'as jamais appris ce que c'est qu'un sentiment ?
- Et toi… On t'as jamais appris à rester toujours sur tes gardes, toujours ?
Sur ces paroles, il lança le dard d'un geste de bras rapide uniquement actionné par la puissance cérébrale qui lui restait. Le dard, lancé avec précision, allait pile entre les deux yeux du vieux Dracaufeu, au milimètre près.
D'un revers de patte, il l'attrapa, alors qu'il allait se planter dans sa peau, à pas plus de 3 centimètres.
- NOOON !!
- Et si. Vois-tu, ma vie m'a tout appris.
D'un geste du poignet spécial, il fit tourner le dard en le lançant en avant, si bien que sa pointe alla se planter juste dans la gorge du Deoxys qui hurla un cri de douleur.
- Faut viser la gorge en plus… On meurt plus vite et ça fait plus mal.
- Aaaargh… Saloperie… Saloperie...
Dracaufeu s'avança sur lui, le prit par la peau du cou à côté du dard et lui plaqua la tête contre un arbre.
- Ta gueule. Dans 2 minutes tu es mort définitivement. T'as pas quelque chose d'autre à dire que des jurons ?
- Mon seul regret aura été de pas t'éclater ta face de rat… Et d'atterrir sur cette planète à la con !
- Pas de chance hein ? Toi qui te prenais pour le roi de la galaxie, l'empereur de l'univers, le gardien légendaire de la voie lactée ! Tomber sur une planète à la con et te faire battre par ses habitants, tu es tombé bien bas.
- Va crever…
Dracaufeu lui mit une droite dans la gueule. Du sang sortait de la bouche du Deoyx, le poison s'injectait partout dans son corps. Puis Dracaufeu le souleva, toujours par la peau du cou :
- Je prends ceci, tu n'en as plus besoin.
Il lui arracha le cœur de la météorite de son emplacement sur la poitrine, dans un cri du Deoxys.
- J'ai plus rien pour boucher le trou de ma canne… Ca me fera un souvenir de toi au moins, en plus de ma vie passée à te courir après.
Deoxys n'avais plus la force de répondre. Le poison se répandait dans ses veines à très grande vitesse, il parcourait son corps, remontait à son cerveau et intoxiquait tout sur son passage, le virus de l'espace était en train de pourrir de l'intérieur, il cracha même du poison de da bouche en toussant. Dracaufeu le balança dans l'herbe, regarda une dernière fois le corps du Deoxys, il ne réagissait plus, il ne vivait plus, le Pokémon ADN était bel et bien mort.
- Pouah… Tu me dégoûtes.
Puis il partit loin de ce cadavre extraterrestre. Les âmes de Xatu et Métalosse l'attendaient plus loin :
- Bien joué vieux. Maintenant on peut vraiment partir.
- Je vous ai libéré comme j'ai libéré mon père. C'est un devoir d'honneur.
- Et vous ? Demanda l'âme du Xatu. Vous êtes une âme vous aussi.
- Pas complètement. Ce que Drattak et Dracolosse ignorent, c'est que lorsqu'un demi-gardien légendaire meurt il ne renaît pas comme un vrai, il est à moitié mort. Ainsi je suis une âme et un Pokémon vivant à moitié, capable de passer d'un monde à l'autre…
Il se tut un moment. Son corps reprit peu à peu les couleurs d'un vrai Dracaufeu.
- Qui sait encore ce que l'avenir peut réserver ? Je vis depuis bientôt 120 ans, j'ai passé plus de 100 ans d'aventure, et encore maintenant j'en sors d'une. Je ne regrette pas une minute de tout ce que j'ai vécu, et je sais qu'il leur reste encore beaucoup à vivre, aux fils de Rayquaza. Ils n'ont plus besoin de moi, à présent. La relève légendaire est assurée et à remplit sa mission sous mes yeux, mon mandat est donc expiré. Je n'ai plus rien à faire ici, mais l'avenir leur appartient. Il y aura peut être une autre histoire comme la Fureur des Cieux au prochain centenaire… Rayquaza redescendra alors des cieux et désignera de nouveaux gardiens légendaires, comme je l'ai été, comme l'a été mon père. C'est ainsi que se forment les légendes, qu'on entre dans la légende…
- Vous verrez, dit Xatu, il y a plein de personnes qui vous attendent là où vous allez. Vos parents, votre famille, et tout ceux que vous avez perdus.
- Je sais cela… 100 ans que je sais tout ça… Trop longtemps que j'attend ce moment.
- Alors on va partir, vous venez avec nous ? Demanda Métalosse.
- Partez devant. Je connais le chemin. Le chemin qu'on emprunte qu'une seule fois.
Les âmes de Xatu et Métalosse disparurent alors. Dracaufeu leva ses yeux au ciel, il regarda la pleine lune, les étoiles et enfin la montagne. Ses yeux étaient humides sous le rayon de lune, et son visage souriant comme jamais. Il dit alors : "Adieu" à toute sa vie, à tout ce qu'il avait vécu, et disparu lui aussi à son tour.