Si tôt arrivés .... Si tôt repartis
Une sensation de tomber comme celle que l'on a quand on commence à s'endormir et que l'on se réveille d'un coup. Il tenta de crier mais rien ne sortit de sa bouche, il était comme muet. Il regarda autour de lui, Anna et le garçon qui avait sonné devant chez lui. Comment s'appelait t-il déjà ? Sa tête lui faisait mal, très mal. Il tentait de sortir de son rêve mais n'y arrivait pas. C'est là où il entendit une voix, plus précisément la voix d'Anna.
- Julian eh ! Réveille toi.
Il ouvrit les yeux et s'aperçut qu'il était dans une clairière composée de sapins. Il entendit le clapotis de l'eau et tenta de relever la tête mais Anna l'en empêcha :
- Non, tu es trop faible.
- P.... Pourquoi ?
- Tu t'es cogné en tombant, mais rien de grave tu dois juste rester là et te reposer.
Julian acquiesça et se détendit puis il continua son inspection, une clairière et un ruisseau mais pourtant aucun animaux n'était aux abord du ruisseau, il regarda l'arbre au-dessus de sa tête et vit un drôle de cocon. Il pensa à un gros insecte pris dans une toile d'araignée.
Il s'endormit tandis qu'Anna lui mettait la main sur le front pour voir s'il avait de la fièvre et à son grand soulagement elle constata qu'il n'en avait pas.
- Tu sais où nous sommes ? demanda t'elle à Steph.
- T'es vraiment conne ou tu le fais exprès ?
- Pourquoi tu dis ça ?
- C'est évident on est arrivé dans le monde parallèle
- Dis pas de conneries, c'est impossible.
- Tu n'écoutes plus ton père ?
Les deux adolescents se retournèrent vivement et aperçurent un homme mal rasé, la quarantaine portant les lunettes. Le père d'Anna. Anna se leva et vint se placer devant son père. Elle lui envoya une gifle monumentale avant de lui sauter au coup.
- Ne me fais pas peur comme ça papa.
- Désolé, c'était contre mon grès.
- C'est qui ? Demanda Steph.
- T'es con ou tu le fais exprès, renvoya Anna.
- Arrêter les enfants, où est Julian ?
- Il est allongé là-bas, il s'est cogné.
- Bon, pas de temps a perdre on va le ramener au centre.
Ils partirent, le père d'Anna tenant Julian sur les épaules et les deux autres derrière. Peu après ils arrivèrent à une belle bâtisse construite avec des briques blanches et des tuiles couleur de sang. La belle maison comportait deux étages et semblait contenir beaucoup de personnes. Julian commençait à se réveillé et il demanda :
- Où sommes nous ?
- A un centre, mon père nous y à emmener répondit la belle brune.
- Ton père mais...
C'est à ce moment où il se souvint de cette sensation de tomber dans le vide qu'il avait ressenti quelques heures auparavant.
- Bonjour infirmière, on pourrait avoir une chambre ?
- Bien sur, professeur.
Sur le coup les enfants ne remarquèrent rien d'étrange et ils passèrent la nuit dans le centre. Julian se remit pendant la nuit et se réveilla le premier.
- Bonjour, lança t-il à l'infirmière.
- L'infirmière le regarda et fut surprise.
- Quoi, vous vous foutez de ma gueule ?
- Non pas du tout c'est que des bruns par ici ce n'est pas courant, avec des yeux noisette en plus. Effectivement elle avait une teinture rose et des lentilles bleues.
Sur ce le père d'Anna arriva encore endormi. Il commanda un café et alla s'asseoir a une table. Julian le rejoignit.
- Salut m'sieur.
- Salut, déjà réveillé ?
- Oui, dites pourquoi les infirmières sont des punks sans crêtes ?
- Tu me pose une colle là.
Ils se mirent à rire et l'infirmière arriva pour lui servir son café.
- Voila, professeur.
- Merci.
Julian lança un regard bizarre au quarantenaire.
- Quoi encore ? Tu te demande si je suis un psychopathe allié des punks ?
- Non, juste pourquoi elle vous a appelé professeur.
- Je te le dirai quand tu seras avec tout le monde
- Rhoo, vous êtes pas sympa.
- Sa dépend avec qui.
Ils ricanèrent encore et attendirent l'arrivée des deux autres. Julian en ayant mare d'attendre, sortit se balader. Soudain il entendit des cris venant de la forêt et si précipita. Il arriva sur les lieux et découvrit deux garçon bizarre qui s'occupaient a lancer des cailloux sur un petit oiseau démuni.
- Ques que vous faites ?
- On s'amuse, dégage, répondit le premier
- On va t'en lancer à toi aussi si tu dégages pas, rétorqua le second.
- Soit vous êtes en manque soit vous avez un problème très grave pour emmerder un petit oiseau.
- Ta gueule, qui t'es pour nous parler comme sa ?
- Ta pas besoin de le savoir, brioche.
En effet, le garçcon qui avait pris la parole était disons imposant de part son ventre.
- Brioche ? c'est comme sa que tu l'appelle, demanda le second en réprimant un sourire.
- Ouais, sa pose un problème ?
- Ta gueule, aboya le premier.
Sur cette dernière parole ils se mirent à lui jeter des pierres. Mais en une fraction de seconde Julian commença à courir mais fut stopper par le premier jet de pierres de l'ennemi. Soudain il vit une ouverture. Trop facile se dit t-il et il fonça dans la direction opposée en évitant le plus possible les caillasses mais une pierre le toucha au front et la plaie de la veille se rouvrit. Mais il continua à courir vers le petit animal mal en point. Il trébucha. Les deux assaillants commençaient à le frapper, La tête, les jambes, le ventre, rien ne passait sans prendre un coup. Soudain le petit oiseau se libéra et commença à envoyer du sable aux yeux des jeunes morveux. Ils décampèrent en se frottant les yeux.
- Merci, dit Julian en e relevant difiicilement.
L'oiseau vint alors se placer devant lui et le regarda avec ses yeux bleus.
- Tu es beau toi, j'ai jamais vu des yeux comme ça.
Il décida de l'appeler Saphira et se dirigea vers le centre. Il entra en boitant devant l'infirmière qui ne le regarda même pas. Il alla se coucher exténué.
- Julian, putain, Quesque t'as foutu ?
- Rien de mal, juste deux merdeux.
Julian était allongé dans son lit come la veille. Le professeur arriva.
- Julian tu as le chic de t'attirer les ennuis.
- Mais vous allez me lâcher avec sa, a la fin ?
- Bon bref, je dois vous parler, Julian quelle était ta question ce matin ?
- Celle des vieilles punk ?
- Non l'autre abruti.
- Ah, pourquoi la punk vous avait appelé professeur ?
- Voila, je vais donc te répondre maintenant, la punk comme tu l'appelle est comment dire, une infirmière pour les pokemons.
- Encore cette histoire, vous pouvez m'expliquer a la fin ? demanda Anna qui commençait a ne rien comprendre.
- Bon écoute, apparemment on est dans le monde de ton père, et ya des trucs dedans qu'on appelle pokémon.
- Exactement, tu seras prof plus tard.
- Pour l'instant c'est toi le prof, vieillard.
- Bon bref, il existe 493 espèces de pokémons connues a ce jour.
A cet instant le petit oiseau précédemment secouru entra dans la chambre et se posa sur la tète de Julian.
- Ah c'est toi, Saphira ?
- En voila un justement, de pokémon.
- Hein quoi ? C'est juste un oiseau.
- Non c'est un pokémon, tu va arrêter de me couper ?
- Bon, admettons et après ?
- Après je vous donne le choix Steph et Anna, voulez-vous un pokemon ou pas ?
- Oui dit Anna, moi un truc qui ressemble à un chat.
- J'en ai plusieurs, miaouss, chaglam, evoli.
En même temps qu'il prononce ses mots il désignait les pokémons de la main.
- Je prends lui, dit t'elle en désignant chaglam.
- Tiens le voila, essaye de te faire aimer de lui ,un conseil, et toi Steph ?
- Sa existe les trucs qui ressemblent à des dragons ?
- Oui, mais faut qu'il évolue sauf un.
- Je le prends même si je ne sais même pas qui c'est.
Le professeur désigna un minidraco.
- Voila vous avez vos pokémons...
- J'ai une question.
- Encore une ? Laquelle ?
- Comment on fait pour rentrer chez nous ?
- Bonne question pour une fois, intervient Steph
- Toi le bigleux tu la boucle et t'écoutes ce que le vieux dit.
- Bon où est le télétransmondeur ?
- Ici, répondit Anna qui le tendit à son père.
Le vieux professeur examina la petite machine et tourna un bouton.
- Appui dessus, Julian.
- Euh... Sa va faire quoi ?
- Tu verras, fais le et c'est tout.
Julian appuya et une explosion se fit entendre, la même sensation de vide s'empara de lui et il senti sa voix le quitter. Il ferma les yeux. Un bang sourd se fit entendre tendis que Julian atterrissait chez lui. Il regarda autour de lui et vit trois nouveaux bibelots de forme bizarre. L'un représentant un oiseau aux larges ailes déployer, le second un magnifique chat et le dernier un dragon a l'allure malfaisante. Il comprit et regarda Anna et Steph atterrirent a leurs tour.
Les yeux derrières le buisson étaient toujours là et n'avaient rien manquer de la scène ni de l'apparition des bibelots.