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Comme un monde en solitaire...
de illapa

                   


Rien qu'un blog comme un autre, avec des videos, des musiques, des images, des textes, enfin bref, tout ce que je trouve intéressant.

Tout d'abord, je me fais un peu de pub :
L'antre des givrés
Ou palais des glaces, c'est un forum axé fanfic, fictiions, rôleplay et fantasy, avec une 'tite communauté qui sait y faire pour briser la glace.

Et le lien vers mon site :
Comme un monde en solitaire
Vous trouverez dedans tous mes écrits non pokemonesques, que je vais rajouter petit à petit au fil des corrections...

Que dire de plus?

Hésitez pas à commenter les quelques trucs que je mettrais dedans, j'ai jamais mordu personne.
(Du moins... personne qui ai ensuite pu en témoigner.... Non je blague.)



Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Comme un monde en solitaire...
Comme un monde en solitaire...

C'est le nom de mon site.

Vous trouverez là bas tous mes écrits non pokémonesque. (pour le moment.)
Enfin, quelques-uns, les autres sont en cours d'être corrigés,
et seront donc bientôt postés. Mais j'en reparlerait sûrement à ce moment là.

http://illapaknoume.free.fr/Index.html

Il se peut qu'il y ait des liens qui ne marchent pas, c'est normal, il faut attendre que Free actualise tout le bordel.
L'avantage de Free, c'est que c'est gratuit. l'inconvénient, c'est que ça ne marche qu'une fois sur deux...

Mise A Jour 11/03/2010
Tous les liens ont été réparés! C'est déjà ça de fait !
Article ajouté le Vendredi 05 Mars 2010 à 00h13 |
4 commentaires
Trois vidéos, comme un poème.
Tout est dans le titre de l'article.

Le premier, écologique: Second Souffle
http://www.dailymotion.com/video/x4hwjz_second-souffle_creation

La seconde, de l'ESMA : Haoma
http://www.dailymotion.com/video/x7vvol_haoma_creation

et la troisième, ma préférée, qui est aussi une réflexion sur la vie...
Meteorite fallen
http://www.dailymotion.com/video/x5gzai_meteorite-fallen_creation

Je ne commente pas, je laisse admirer.
Article ajouté le Dimanche 07 Mars 2010 à 23h43 |
1 commentaire
Trois autres vidéos...
Voilà trois nouvelles vidéos... Les trois de l'ESMA (j'adore leurs travaux.)

Enterré pour de vrai !
http://www.dailymotion.com/video/x7sa8g_enterr%C3%A9-pour-de-vrai_creation
La fin est prévisible, mais j'aime bien la parodie de Télé réalité...

Le nouveau
http://www.dailymotion.com/video/x7vxh2_le-nouveau_creation
Une que j'aime beaucoup, pleine d'humour, racontant l'arrivée d'un stagiaire dans une maison de retraite...
Gimme a cuddle ! (Fais moi un câlin! )

Et la dernière:
Ex-ET.
La plus belle... Je vous laisse découvrir pourquoi.
http://www.dailymotion.com/video/x7aprp_ex-e-t_creation
Article ajouté le Samedi 27 Février 2010 à 15h29 |
3 commentaires
Trois vidéos...
Trois petites vidéos,

la première est un court métrage de l'ESMA (Ecole Supérieure des Métiers Artistiques ), racontant l'histoire d'un pauvre chien...
Grosse truffe :
http://www.dailymotion.com/video/x731l2_grosse-truffe_creation

Toujours de l'ESMA , une seconde plus drôle. C'est l'histoire d'un petit scientifique viet-namien, faisant une grande découverte...
Tong :
http://www.dailymotion.com/video/x70qa8_tong_creation

Et une dernière (mais pas de l'ESMA cette fois), ou on voit s'affronter deux clans de samouraïs pour la conquête d'une petite île...
Vraiment drôle.
Versus :
http://www.dailymotion.com/video/x1qlhj_versus
Article ajouté le Samedi 20 Février 2010 à 22h52 |
1 commentaire
Histoire d'une légende oubliée.
Spéciale dédicace à Dragibus et King-of-Ice.

L'hiver.
Quelle saison fascinante !
Quand le froid nous picote le bout de la truffe et nous fait sentir bien vivant et réveillé.
Quand les flocons recouvrent le monde d'un manteau de pureté, comme si rien de moche ne pourrait plus jamais arriver.
Quand la neige mange chaque bruit, et que le silence nous berce de sa mélodie imaginaire et merveilleuse.
Quand la glace fait fondre celle des cœurs et rapproche les gens, attisant leur chaleur.
Quand la nuit après la tempête laisse briller dans le ciel un nombre incalculable de petits diamants qu'on ne voit pas le jour.
Quand le jour avec le soleil fait scintiller sur le monde comme une poudre d'arc-en-ciel qu'on ne voit pas la nuit.
Quand le vent en colère hurle dans les arbres et qu'Ami me serre contre lui pour apaiser mes peurs.
J'adore l'hiver.

Mais aujourd'hui, c'est la tempête. Ami m'a interdit de sortir. Je voulais aller avec lui chercher à manger. Il m'a promis qu'on irait quand je serais plus grand. Alors je reste seul chez nous, dans le temple antique où nous vivons. Je suis un peu triste dans ces moments là, mais juste un peu. Ami m'a acheté des jouets formidables.
J'adore les jouets.

Quelqu'un est apparu dans l'entrée. Enfin ! J'abandonne mon jeu et cours vers lui.
Avant de me figer, soudain pétrifié de peur.
Ce n'est pas celui que j'attendais. C'est un inconnu, un monstre ! Il cache une partie de la lumière de l'entrée. C'est une montagne noire, avec la tête toute pointue ! Et le vent fait onduler ses contours, rendant sa silhouette plus menaçante encore.
Est-ce qu'il va me faire du mal ? Est-ce qu'il va me dévorer tout cru ?
Ami, au secours !

Je n'ose pas bouger. Peut-être qu'il ne me verra pas.
Il s'avance vers moi. J'ai peur.
Soudain il s'arrête. Est-ce qu'il m'a vu ?
Ah non, il retire sa tête. Je suis horrifié.
C'est un humain, avec un énorme manteau sombre. Va t-il me faire du mal ?
Soudain, il baisse la tête. Ça y est, il m'a vu !
Sa masse immense se baisse vers moi. Je tremble.
Et il me parle. Sa voix résonne étrangement. Elle est plus forte que celle d'Ami. Mais elle est assez douce. Il me demande si je suis seul ici. Il me demande où est ma maman, si je l'ai perdue. Puis il voit les jouets.
Non, pas mes jouets !
Mais il ne bouge pas. Il me demande si elle va bientôt rentrer. Il me dit de ne pas avoir peur. Il tend la main vers moi.
Je m'enfuis. Je cours me réfugier plus loin. Mais il n'y a rien pour me protéger. Rien que...
Ma couverture. D'une traite je me jette dessus, me débat avec le tissus et disparaît dessous.
Ami, au secours !

Le temps passe. J'essaye de bouger le moins possible. Et rien n'arrive. A-t-il oublié ma présence ?
Lentement, en silence, je retrouve le bord de la couverture et glisse la truffe dehors. Il y a de a chaleur. En soulevant un peu le bord, je peux voir ce qu'il se passe.
Lui aussi essaye de faire le moins de bruit possible. Il a allumé un grand feu sur les cendres de celui que fait Ami les soirs de grand froid. Soudain son regard glisse sur mon abri. En voyant mes deux petits yeux rouges, il sourit. Il me demande si je ne veux pas sortir de là. Je disparais sous le drap. Mais la curiosité est plus forte. Il n'a pas l'air si dangereux que ça... Mais peut-être est-ce une feinte ? Je dois en avoir le cœur net.
Je me remets en position d 'observation. Il a l'air fatigué. Il mange un truc. Oh, il m'a revu !
Doucement il se met à rire. Mais un rire gentil. Je ne ressens rien de méchant chez lui.
Hardiment je fais un pas hors de mon refuge. Puis un autre. Et un troisième. Lentement mais prudemment, je m'approche de cet intrus.

Je fais une halte vers mes jouets. Ils ont l'air d'aller bien. L'homme lui, me regarde en souriant. Il m'encourage de sa voix calme à venir. Redoublant de méfiance, je m'avance. Et enfin je me retrouve près de sa main tendue. Je la renifle.

Et quelle odeur !
Il sent l'humain, évidement, mais aussi... Il sent le vent et la terre. Il sent l'arbre et la pierre. Il sent l'eau et le sel. Il sent la chaleur et le miel.
Il y a des odeurs de pokémons sur lui. Et d'autres que je n'arrive pas à identifier.
Il sent le monde.

Soudain, l'un de ses doigts se tend et m'effleure le bout de la truffe.
Aaaah ! Ma truuffe ! En couinant de panique, je sprinte sous ma couverture et me tiens le nez. Est-ce qu'il est toujours là ? Il ne me l'a pas volé ?
C'était une feinte, je le savais ! Il parle encore. Il me dit qu'il est désolé, qu'il ne voulait pas m'effrayer. Mais c'est fini ! Terminé!
Je ne m'approcherais plus de ce toucheur de truffe !
Mais quand même, quel être fascinant, quelle odeur passionnante !

Et le temps passe encore. Je l'observe de loin.
Et enfin, Ami revient. Il a pris son apparence humaine. Sa silhouette se découpe dans l'entrée. Il regarde l'intrus, puis les deux joyeux rougeoyants que forment mes yeux. Il pose ses sacs et vient me prendre dans ses bras, me cajole, et demande de sa voix puissante :
-Qui êtes vous ? Que faites vous ici ?
-Je ne suis qu'un voyageur égaré. Je cherchais simplement un abri en attendant que la tempête se calme et le lever du jour. Je suis désolé pour le dérangement. Je ne voulait pas effrayer le bébé absol.
Je proteste.
-Je ne suis pas un bébé !
Mais Ami m'ignore.
-Dans ce cas, vous pouvez rester ici jusqu'à ce que vous puissiez repartir.
Encore une fois, je râle.
-Quoi ! Mais tu peux pas lui dire ça ! C'est un toucheur de truffe !
Mon protecteur me regarde surpris, puis éclate de rire.
-Un toucheur de truffe ?
-Exactement ! Il m'a laissé le renifler, mais en fait c'était qu'une feinte pour me toucher la truffe !
-Oh.
L'homme paraît intrigué.
-Qu'est-ce que... ?
-Il vous accuse d'être un toucheur de truffe.
-Farpaitement !
-Je suis désolé. Je ne voulais pas lui faire peur.

Lentement Ami vient et me présente à l'homme. Pourquoi fait-il cela ?
-Tu vois, tu n'as pas de raison d'avoir peur.
Et pourtant, si, je suis effrayé. J'essaye de toutes mes maigres force de reculer dans les bras d'Ami, de disparaître en lui. Mais rien à faire. L'humain lève la main, et très doucement, le caresse la tête. Un simple contact, tout doux.
-Tu vois, tu n'a rien à craindre. Et puis, je suis là maintenant.
C'est vrai. Il est là. Réconforté par cette idée, je décide de pousser plus loin mes recherches sur l'odeur de cet homme. Tout content, il continue de me caresser. Ce n'est pas si désagréable finalement. Quelle créature fascinante...

Soudain, il décroche de sa ceinture des petites boules rouges et blanches, qu'il fait grossir dans la main et lance en l'air un peu plus loin. Soudain des pokémons que je ne connais pas se retrouvent devant nous. L'homme nous les présente. Le grand tout vert qui fait peur, c'est Insecateur. Le grand enflammé, c'est Simiabraz. Le gros tout doux et tout bleu, c'est Azumarill. Celui tout jaune à quatre pattes, c'est Voltali. Le tout long et tout sombre, c'est Seviper. Et le petit bleu clair qui fait un joli bruit, c'est Eoko.

Ami décide de discuter avec lui tout en préparant à manger pendant que je montre mes jouets à Voltali et Eoko. C'est l'étranger qui cuisine. Il dit que c'est pour nous remercier. Il nous prépare une spécialité de Shinnoh. Ça sent incroyablement bon. J'en ai l'eau à la gueule.
-Vous avez voyagé loin, dites moi.
-Je suis originaire de là-bas. Je fais le tour du monde.
-Vous avez dû voir beaucoup de choses.
Cette bride de conversation pique au vif ma curiosité. Je gratte ses chaussures, il me regarde gentiment, et je lui demande alors :
-Pourquoi ? Pourquoi vous faites ça ? Vous n'avez pas peur ?
Ami lui fait la traduction.

Alors il se penche vers moi, et me dit tristement :
-Je voyage, parce que je veux rencontrer tous les chats du monde.
-Les chats ?
Mon tuteur m'explique :
-Les chats sont une catégorie de pokémon, comme les miaouss, skitty, chaglam, et leur évolutions.
Et se tournant vers l'homme, il lui pose la question qui me brûle la langue :
-Pourquoi faire une chose pareille ?
L'homme sourit d'un air peiné.
-C'est insensé, je sais. Mais voyez-vous...

Il existe une légende. Tout le monde l'a oublié. C'est une vielle légende. Aussi vieille que le monde.
Autrefois, les êtres vivants peuplaient le paradis, un jardin merveilleux qui se trouve au ciel et où tout le monde avait une vie en rose. Puis un jour, ils mirent en colère Arceus. Celui ci les chassa sur terre. Mais l'un d'eux était triste et nostalgique du lieu où il avait vécu. Il est donc parti à la recherche du paradis. Après moult épreuves et un long chemin, il l'a retrouvé, et fut autorisé à rester là bas. Ce héros était un chat.
Certains prétendent qu'il fut autorisé à y rester une heure, d'autres qu'il resta là-bas pour toujours.
Quoiqu'il en soit, depuis ce jour, on raconte qu'il y a toujours sur terre un chat qui connait le chemin du paradis.

Il y a un silence. Ami est tout bizarre.
-C'est pour cela que vous voulez rencontrer tous les chats du monde ? Pour trouver celui qui connait le chemin du paradis ?
-Oui. Je veux lui demander si ma petite fille est bien arrivée.
Il y a un autre silence, plus lourd.

Le lendemain, la tempête était calmée, et l'homme est reparti chercher le chat qui connait le chemin des cieux. J'espère qu'il le trouvera. Ami est resté jouer avec moi toute la journée.

A des centaines de kilomètres de là...
-Meow ?
Le roucool ne volerait plus jamais.
-Miii !
Il le prit contre son petit corps rose. Ses yeux bleus comme le ciel s'illuminèrent un instant, et l'oiseau disparut en une foultitude de lueurs.
-Mew !
Puis le petit pokémon disparut.


Cette légende que raconte le voyageur n'est pas inventée.
On raconte que le troisième fils d'Adam et Ève, Jacob, fut si triste et nostalgique du paradis qu'un chat fut touché par son chagrin et décida de l'aider à y retourner. Après un long chemin de plusieurs jours et de nombreuses épreuves, ils arrivèrent à destination, où ils furent invités à entrer. Certains prétendent qu'ils furent autoriser à y rester seulement une heure.
Quoiqu'il en soit, le secret se transmit à leurs descendants, si bien que jusqu'à la fin du monde, il existera toujours sur terre un chat (et un enfant selon les versions) qui connait le chemin du paradis.


Edit: Et la musique qui va avec :
http://www.youtube.com/watch?v=BcL---4xQYA
Cette musique de Led Zepplin a été composée en l'honneur de la fille du batteur, décédée d'un cancer. (D'où la référence du voyageur voulant savoir si sa petite fille est bien arrivée.)
Article ajouté le Samedi 13 Février 2010 à 23h51 |
5 commentaires
Dans ce monde de hauts et de bas...
Voici le lien vers une petit vidéo de Dailymotion, sur un court métrage réalisé par Pixar, qu'on a pu voir dans les salles obscures avant le film "Les Indestructibles", et qui se trouve également sur le DVD de ce film.
Il se nome Boundin'
http://www.dailymotion.com/video/x97cl_saute-mouton_fun

Une vidéo très fraîche, avec un message fort (quoiqu'un peu cliché), et toute en rime.
Bond, bond et rebond!
A regarder quand on est déprimé !

Suite à la demande de Dragibus, voici de nouvelles vidéos:

Une antidépressive encore:

Voici The final countdown (la très célèbre chanson de Europe) au Kazookeylélé! Non je n'ai pas le rhume. Le Kazookeylélé existe.
http://www.dailymotion.com/video/x72uv6_the-final-countdown-au-kazookeylele_music

La première fois, on se dit "c'est quoi ce truc!?
La deuxième, on trouve que son invention est énorme.


Ensuite, une vidéo très poétique, d'un court métrage réalisé en l'honneur d'une musique de Yann Tiersen, intitulée Comptine d'un autre été l'après midi, qu'on entend dans les films Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, et Good Bye Lenin.
http://www.dailymotion.com/video/x72uv6_the-final-countdown-au-kazookeylele_music

ET si malgré tout ceci, vous êtes encore stressé, dites vous que vous ne l'êtes pas autant que ce pauvre chat!

http://www.dailymotion.com/video/x51xdr_substresscat_creation
Article ajouté le Lundi 08 Février 2010 à 23h19 |
2 commentaires
Une histoire d'un matin blanc.
J'ai ouverts les yeux un matin. Il était plus tôt que d'habitude. Cependant je ne vis rien. Rien qui put m'avoir tiré de mon sommeil. Mais je sentais que quelque chose avait changé.
Comme un picotement dans le fond de l'air. Une chose stagnait partout dehors, je la sentais. C'était elle qui m'avait réveillée.
Tout contre lui, je sentais la chaleur de mon ami endormi. Je tentai de m'y réfugier, il était tôt, j'avais envie de dormir, encore, mais cette étrange sensation me tourmentait.
Qu'est ce que c'était?
Curieux, je quittai les bras chaleureux de mon ami, où j'étais pelotonné. Je me dirigeai vars la sortie du temple antique où nous vivions.

Je ne reconnus pas le paysage que j'avais sous les yeux. Où étions nous? Que s'était il passé? Où était-elle, où était la luxuriante forêt où nous vivions?
Elle était là, je reconnaissais ses formes, les troncs des arbres qui apparaissaient ici et là... mais les odeurs étaient parties.
La lumière avait tout envahi.
Elle recouvrait tout! Comment, pourquoi, quand avait-elle tout recouvert?
Je reniflais profondément. Ça sentait l'humidité.

Alors, la lumière sentait l'humidité? Je n'avais jamais remarqué avant...
Mais maintenant, elle était là. Je la sentait jusque dans mes poils, elle picotait, elle était... vivifiante!
C'était inexplicable... Mais... Elle me remplissait de joie. Elle scintillait de partout, blanche, pure, attirante, elle recouvrait tout, sublime...
Hypnotisé, j'avançai lentement vers elle. J'allais enfin la découvrir! Quelle excitation!

Hé mais?
Doucement, ma patte s'avança et toucha la lumière scintillante.
C'était froid!
Ainsi la lumière était froide? Comment parvenait-elle à nous réchauffer, alors? Mais quelle sensation délicieuse! Je posai franchement ma patte la chose blanche. Et à ma grande surprise, elle s'y enfonça. Ainsi c'était quelque chose de mou...
En retirant ma patte, je vis la forme de mon empreinte. Voilà qui était intéressant!
Soudain je fut pris d'une envie irrésistible, et je sautais dedans. Ce fut comme un tourbillon!
Je sautais, courais, trébuchais, roulais, jouais comme un fou dans cette étrange lumière.
Que c'était amusant!

Petit à petit, et sans m'en rendre compte, je m'éloignais du lieu où Ami et moi vivions.
Et à un moment, je vis quelque chose d' encore plus brillant. Cela serpentait au milieu de l'étendue blanche et des troncs qui en emmargeaient. C'était encore plus scintillant que ce que j'avais vu jusqu'à présent. Mais la couleur était différente. Cette lumière là avait des reflets colorés bleutés. Ou un peu verts. Et elle était toute dure! Ainsi il en existait plusieurs sortes? En tout cas, elle avait la même odeur humide... Prudemment, je m'avançais sur la surface solide... et glissais.
Je me retrouvais, surpris, étalé les quatre pattes en croix. J'eus du mal à me remettre debout. Après de nombreux efforts, je réussi néanmoins à trouver le truc pour tenir là-dessus; mes griffes me furent d'une grande aide.

Lentement, je voulus repartir, mais je me retrouvai de nouveau à plat ventre. Comment faire? Peut-être que si j'étais rapide... Une fois remis sur mes quatre pattes, je m'élançais. Je bondis, courus sur cette matière solide...et ne pus plus m'arrêter. Plusieurs fois je fus déséquilibré, mais pas question de retomber ! C'était trop dur, cela faisait mal ! Malgré moi, je laissais échapper un cri en voyant approcher à toute vitesse une masse de lumière molle.
Je fermais les yeux, puis la percutais...
Et après avoir roulé cul par dessus tête, je me rendis compte que cette douce matière blanche avait amorti mon arrivée. Mon cœur battais très fort dans ma poitrine; je m'étais vraiment fait peur!
Une fois que les coups se furent apaisés au fond de moi, je réalisais. Ce que j'avais ressenti était... enivrant. Oui, c'était cela. Je pris alors une décision, ainsi que mon courage.
Téméraire, je m'élançais encore une fois sur la surface glissante... et atterri comme la première fois.
Cette sensation de vitesse là-dessus...c'était excellent!
Pris de frénésie, je me mis à courir, sauter, bondir, m'élancer, glisser, tout en longeant la route de lumière dure.

Je m'arrêtais soudainement, en voyant quelque chose tomber du ciel. Une petit chose blanche, qui virevoltait comme un papillon, minuscule. Elle fut rapidement suivie par une multitude d'autres, qui tombaient en tournoyant. Qu'était ce donc?
On aurait dit des pétales... Je remarquais que le ciel s'était couvert de nuages, d'où ces choses semblaient provenir. L'une d'elle se posa sur ma truffe. Très vite, elle disparu. J'attendis ainsi un moment, sans bouger, à contempler cet étrange nuée. Une autre de ces choses atterri sur mon petit bout de museau. Je louchais dessus. Elle fondit. Elle devint une goutte d'eau.

Alors je compris. Ces choses... étaient de la lumière molle en poudre! Elles étaient moins lumineuses mais... A ce propos, tout autour de moi était moins brillant. Tout était d'un blanc pur, mais cela scintillait avec moins d'éclat. Et soudain, une rafale de vent s'abattit sur moi. Il était glacé. Tout était froid, et je ne le craignais pas, mais ce souffle soudain me gela. Et comme en réponse à ce signal, les pétales blanches se mirent à tomber avec plus d'ardeur, plus vite, plus nombreuses...
Et très vite, l'atmosphère s'assombrit. Je ne voyais pratiquement plus le bout de ma truffe!

Je ne repris la notion du temps et de l'espace que lorsque la faim m'imposa violemment de revenir à la réalité.
Mais où étais je?
Perdu au milieu de ce déchaînement, sans savoir d'où je venais... Qu'allais je devenir?
Paniqué, je me mis à crier. Mais mon cri se perdit au milieu de tout ça. Qu'avais je fais? Dans quoi m'étais fourré? Je tentai de faire demi tour, de revenir sur mes pas, mais je ne reconnaissais rien, je ne voyais rien. L'idée me vint de suivre mes empreintes, mais effacées par la poudre blanche qui se mêlait à celle agglutinée au sol, je ne retrouvai rien.
J'étais perdu et ne parvenais qu'à me perdre d'avantage.

Qu'allais-je devenir? Rentrer chez moi, je voulais rentrer chez moi! J'avais froid, j'avais faim, mes pattes me faisaient mal... Je fatiguai... Où était ma maison?
J'étais perdu... Ami, où étais tu Ami? Pourquoi une telle chose m'arrivait-elle?
Les larmes me montèrent aux yeux. Je me mis à trembler. Pris de désespoir, je me mis à hurler. Mais ce fut aussi vain que la première fois.
Je trouvais refuge au creux d'un tronc d'arbre. Combien de temps restai-je là, grelotant, pleurant?

Je me souviens m'être réveillé. Ami était là, il me sortit de mon trou, il me prit dans ses bras. Tout était toujours déchainé autour de moi. Mais il était là. Il me serra contre lui, il était tout chaud, et moi, j'avais l'impression d'être si froid...
Et en un rien de temps, il nous téléporta chez nous. Mais je ne voulais pas quitter son étreinte protectrice. J'avais eu si peur! Oh, Ami...

Doucement, il me berça, me donna des morceaux de baie. Il m'apaisa également avec des paroles rassurantes. Puis il fixa son regard violet dans le mien. Il ne me gronda pas. Il avait eu peur pour moi.
J'appris alors le nom de cette chose blanche étonnante.
Puis il m'expliqua. Comme tous les absols, j'étais fais pour vivre dans la neige. C'était normal qu'elle m'attire. Mais j'étais trop petit pour aller y jouer seul. Je risquais de me perdre comme aujourd'hui, et il était difficile de me retrouver avec ma fourrure aussi blanche pure que ce manteau d'hiver de Dame Nature.

Sans hésiter, je lui promis de ne plus recommencer, puis il me serra contre lui jusqu'à ce que je me rendorme.
Ce fut mon premier contact avec la neige.
Article ajouté le Dimanche 18 Octobre 2009 à 20h07 |
6 commentaires
Une histoire de Lune et de Nenuphar.
Un One Shot de deux pages word, racontant la solitude d'une âme un soir de fête. Laissez des commentaires!

C'était une nuit de fête.
C'était une belle nuit, le ciel était dégagé et la lune était pleine.
C'était une belle fête, tout était parfait et elle battait son plein.

Dans la ville, les gens se promenaient et flânaient, ils regardaient et admiraient, ils riaient et dansaient, s'amusaient et s'enivraient.
Ils s'enivraient des odeurs douces ou entêtantes des fleurs dont la ville était décorée. Il y en avait de toutes sortes, des en papier et d'autres en tissus, des peintes et d'autres sculptées, et bien sûr des vraies de toutes les couleurs et de toutes les senteurs.
Ils s'enivraient de lumières, douces et entêtantes elles aussi, dont la ville s'était parée. Elle émanait de lampions et de guirlandes multicolores, d'écrans géants et de néons, des jouets phosphorescents et des maisons.
Tout ces atouts ne formaient qu'un seul bouquet, dont un feu d'artifice allait être l'apogée.

Et bien sur, il y avait l'eau. L'eau qui était partout.
L'eau qui était le thème principal de tous les spectacles de rues.
L'eau qui jaillissait en jets aménagés spécialement pour l'occasion et coloré par de puissants spots.
L'eau qui avait été mise à l'honneur dans les fontaines enjolivées pour l'occasion.
L'eau qui, ce soir, était sublimée par toutes ces fleurs et ces lumières.

En clair comme en jeu de lumière, Azuria accueillait le printemps à bras ouvert.

Et puis, il y avait cet homme.

C'était un homme très grand, dans les deux mètres. Il était vêtu d'un grand manteau d'un noir ténébreux qui ne laissait rien voir d'autre de ses vêtements, comme si l'ombre elle même le dissimulait. Il avait des cheveux violets aux reflets obscurs. Ils étaient longs, raides et fins, et tiré en une maigre queue de cheval.
Il avait des yeux d'un bleu comme les profondeurs de l'océan, mais le regard sombre.

C'était un homme aussi silencieux que la nuit au milieu de ce tourbillonnement de vie. Mais il ignorait les lumières, seule comptait la lune, la lune aussi esseulée et solitaire au milieu des étoiles que lui, ici, maintenant.
C'était un homme triste qui s'avançait au milieu de cette tornade de joie. Mais il ignorait les rires, seul comptait son cœur devenu trop lourd, il les ignorait, esseulé et solitaire au milieux des humains, ici et maintenant.

Il laissa derrière lui la ville et enfin, il atteignit son but: un petit coin tranquille sur une rive.
Un petit bout de charme supplanté par Dame Azuria dans ses plus beaux atours.
Un simple endroit, à l'ombre de cette effervescence.
En ce lieu ne poussait qu'un saule pleureur, près de l'eau. Et plus loin sur l'autre berge de la rivière, on voyait danser une multitude de lueurs, les mucioles et lumivoles qui fêtaient aussi le printemps.

L'homme au cœur en pleur s'agenouilla sous le saule, et scruta la surface de l'eau. A la lumière de la lune , il distingua ce qu'il était venu chercher.
Il sortit alors un petit pinceau d'une petite besace noire qu'on ne pouvait pas distinguer de son manteau tant qu'on ignorait qu'elle était là, et une petite bouteille d'encre noire. Après avoir trempé son outil dans le liquide, il tendit la main, choisit la plus belle et la plus grosse feuille de nénuphar, et presque en tremblant, y traça quelques signes. Puis il cueillit la feuille souillée et la laissa partir avec le courant.

Une fois qu'il eut terminé, il rangea son matériel et s'éloigna à la hâte, comme s'il avait honte d'avoir commis un acte inadmissible. Il se déplaça parmi les ombres, jusqu'à ce qu'il fut certain d'être assez loin de toute activité humaine.
A ce moment là, son manteau sembla ne devenir plus qu'une ombre qui s'étendit et l'enveloppa totalement, avant de glisser à terre et disparaître dans l'obscurité nocturne. L'homme, qui s'était replié sur lui même, comme mu par un réflexe protecteur, se déplia.
Et il n'avait plus rien d'humain à présent...

Profitant de la lumière de la lune, il s'apprêta à s'envoler pour profiter du doux vent sur sa peau lorsqu'il vit quelque chose au bord de la route.
Une petite chose blanche et tremblotante. Le petit être le regarda de ses yeux rouges suppliants. Il avait l'air gravement blessé.
Un absol.
Un absol très jeune. D'après les légendes humaines, ces pokémons là portaient malheur, et ce jeune en avait fait les frais. Visiblement, il avait reçu de violents coups sur tout le corps, et avait été abandonné sur place.

Mewtwo se baissa et ramassa la petite créature. Il était vraiment tout petit dans ses bras.
Il se téléporta, emmenant avec lui l'infortuné pokémon.

Il réapparut dans un temple en ruine. Sur le seul mur encore debout, une grande fresque était à moitié effacée par les temps, résistant vaillamment à celui qui court et bravement à celui qui tempête. Au dessus, s'élevait une inscription en alphabet antique. Les humains appelaient ces lettres étranges aux pouvoirs surnaturels des zarbis.
Il racontaient une légende des temps anciens. Une légende depuis longtemps oubliée, sur une déesse lune...

Sur la rivière, la feuille de nénuphar divagua, emportée par l'onde et le vent. A la lumière lunaire, les signes qui y étaient inscrits semblèrent luire faiblement l'espace d'une seconde. Des signes qui ressemblaient curieusement à ceux qu'on voyait dans le temple...

Mewtwo regarda le petit pokémon qui, roulé en boule, s'était à présent réfugié dans le monde des rêves. Les blessures physiques qu'il avait reçu guériraient plus vite que celles qui s'étaient gravées dans sa mémoire.
Et il prendrait soin de lui, de ce petit être qui, comme lui, avait désormais le cœur meurtri par des humains. Il le protégerait. Ils apprendraient ensemble.
Désormais, le pokémon psy n'était plus tout seul, enfermé dans sa solitude sans aucune âme pour le réchauffer.

La seule inscription qui restait de la légende sur le mur disait:
« Lorsqu'on écrit son vœu sur une feuille de nénuphar par une nuit de pleine lune, alors, il se réalise. ».

Sur la feuille, l'eau commença à effacer l'encre et les zarbis inscrits dessus disparurent, ainsi que le message qu'ils véhiculaient: « AMI ».



Article ajouté le Dimanche 06 Septembre 2009 à 16h10 |
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