Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

Domino, Lovely Bitch Writer
de Domino

                   


(Copyright S3phiroth pour le nom du blog)

En cours :

Generation Kids

Skitty 8 : La progéniture


La Saga Etienne Smirnoff
Smirnoff Saisons 1 et 2
Smirnoff Saisons 3 et 4
Smirnoff Saisons 5 et 6

La Saga Roland Smirnoff
Smirnoff Saisons 7 et 8
Smirnoff Saisons 9 et 10
Smirnoff Saisons 11 et 12

La Saga Alternative
Smirnoff Saisons 13 et 14
Le projet Wallace, Saisons 15, 16 et 17
Smirnoff R+

La Saga Skitty/Delcatty
Skitty 1 - Skitty 2 - Skitty 3 - Skitty 4
Skitty 5 - Skitty 6 - Skitty 7 - Skitty 8

Autres
Omnicia
Histoires Indifférentes
Le Petit Spleen
Je dresse un Wailord


Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


La Saint Valentin...
...je déteste ça c'est une fête merdique et commerciale.
Vous avez un amoureux ? Dites-lui que vous l'aimez tous les jours de l'année, pas seulement le 14 février.
Jour de merde...
Article ajouté le Samedi 14 Février 2009 à 06h49 |
8 commentaires
Les autres rajouts
Je devais vraiment avoir un souci avec la saison 2 de Smirnoff...

Parmi les petites modifs faites par-ci par-là :

- Deux-trois paragraphes de flashbacks ajoutées pour Norbert/Lionel
- Linus parle moins grossièrement dans "Mon Charlie Brown"
- Eddy apparaît dans une petite scène dans le chapitre "Jour de sagesse", et de manière générale j'ai essayé de le faire un peu plus intervenir de temps en temps.
- Kenneth et Miranda ont droit à une vraie scène de rupture au chapitre 23.
- Changement de la citation du début du chapitre 24
- Résolution d'un léger "plot-hole" à savoir qu'à la fin du chapitre 25, Jonathan semble savoir pour le futur bébé de Linda, or à ce moment-là Etienne ne l'a dit qu'à Norbert, Daniel et les quatre du groupe de rock, erreur résolue, donc.
- Dans le chapitre où Daniel et Adam se disputent après l'incident avec Jerry Lievitch, j'ai rajouté une petite batterie de répliques des élèves à un moment donné.
- Pas mal de petites répliques modifiées.
- Ajouts à de nombreux endroits de la personne qui parle sur certains dialogues c'est assez confus (Il me semble qu'on me l'avait reproché mais que j'ai envoyé chier cette personne. Ouais j'suis comme ça moi)

Finalement cette saison 2 était vachement élaborée, pendant longtemps après l'écriture je la considérais vraiment comme expérimentale, pas aussi ordonnée que les autres, mais finalement elle était vachement riche. Même au niveau de Kenneth que je pensais avoir sous-développé cette saison-là...

Je pense faire d'autres mini-modifications... Je sais que ça peut passer pour du sacrilège mais que voulez-vous... Cay mah Fic !!!

Pour ce qui est de l'écriture des fics, je n'avance pas à cause de cette saison 2 de Smirnoff qui m'obsède.

Si vous cherchez un coupable, c'est Clément Impérial !!

Article ajouté le Mardi 06 Décembre 2011 à 11h45 |
5 commentaires
Toilettes
Box vert. Il entre. Cuvette. Braguette. Et il pisse, là, debout, tranquille. Il doit être quoi, vingt-trois heures. Il est employé dans cette supérette de routier, une vie minable qu'il supporte. Pour se distraire, il vise le trou, ça glougloute, c'est amusant.

-Bonjour...

Sursaut. Putain. C'est qui ? C'est quoi ? Une voix fluette, presque enfantine. Mais bien une voix adulte. Il s'étonne.

-T'énerve pas. J'suis à côté.

Silence. Le pisseux reste hébété.

-Tu veux pas discuter ?
-...
-C'est dommage. Tu as un jet intéressant. Ca faisait un bruit très mignon. Un bruit très cristallin, comme quand on te sert un verre dans un restaurant marocain. Glouglouglou...
-T'es qui ?

Silence.

-Je ne suis personne.
-Ah...
-Enfin, disons que je préfèrerais n'être personne. Tu as quelqu'un dans ta vie ?
-Ca te regarde pas, je sais même pas qui t'es !
-Je t'ai dit que j'étais personne.
-Tu dois bien être quelqu'un, on est tous quelqu'un, moi je suis quelqu'un !
-Qui ?
-... Robert... Malango !
-Vraiment ?
-...Nan, j'm'appelle Roland mais tout le monde m'appelle Ron.
-C'est mignon Ron. Tu as quelqu'un dans ta vie ?
-Mais pourquoi cette question ?
-Comme ça, pour discuter !
-On pourrait sortir des toilettes pour discuter !
-Oh, non. Je préfère qu'on reste là.

Ron secoua la tête, tira la chasse et sortit du box. Il regarda les box à côté. il hésita à regarder dessous. Il alla vers la porte et regarda précautionneusement sous les box, la peur au ventre.

Rien.

Pas une godasse. Pas un pantalon, pas la moindre présence humaine.

-Euh... T'es là ?

Silence. Il allait partir lorsque l'autre répondit.

-Oui.

Ron frissonna et repartit à sa caisse.
Dans la supérette, une famille de voyageur, un gros routier et une femme extrêmement séduisante, blonde en robe noire avec un fard à paupières pourpres et un rouge à lèvres écarlate.

-Excusez-moi, demanda t-elle.
-Oui ?
-Ou sont les toilettes ?

Il hésita. Devait-il lui dire ? Allait-elle entendre "Personne" ? Parce que les toilettes de cette petite supérette avaient le malheur d'être mixte.

-S'il vous plait, ça urge, j'ai mes affaires...

Ce qui expliquait cette odeur...

-Euh... Au fond du couloir derrière moi.
-Merci beau brun !

Elle s'y rendit. Ron se sentit légèrement excité. Il observa le routier qui semblait intéressé par des graines de tournesol. La famille semblait faire des provisions pour la semaine. Il se rendit aux toilettes, par simple mesure de précaution.

Il ouvrit alors qu'elle avait tiré la chasse et se remaquillait. Il regarda, scruta...

-Un problème ?
-N...Non... Euh... La tuyauterie est parfois défectueuse...

Elle ricana.

-Crois-moi, chéri, y'a rien de défectueux dans cette tuyauterie... Si tu vois c'que j'veux dire...

Il hocha la tête et sortit des toilettes. La famille attendait en caisse.

-Ah enfin ! On a failli attendre !

Une homme, genre je-sais-tout-à-lunettes, une femme blonde genre "J'ai 50 ans mais je VEUX EN FAIRE 25 BORDEL DE MERDE", un fils brun genre "mes parents sont cons, ma vie est nulle" et une fillette surexcitée.

-Papapapapapa on est bientôt arrivés ?
-Oui ma chérie oui !

Ils déposèrent n'importe quoi sur la caisse, Ron les passa rapidement, ça l'énervait ces familles de péquenauds qui se croyaient chez eux n'importe où, mais tenez vos chiards, merde !

Une fois la famille Thénardier partie, Ron soupira, exténué.

-Bruyants, hein ?
-Ouais...
-Vous avez des sandwiches triangles ? J'suis fana de ces trucs !
-Rayon frais au fond, derrière les glaces... C'est le patron, il veut qu'on privilégie ce qui fait acheter les enfants... Attendez je vous montre.
-Ah... Et nous les braves routiers, hein, forcément...
-Désolé, vraiment. C'est quand même grave que je préfère avoir des routiers comme clients que des familles joyeuses et épanouies...

Alors que Ron menait le routier vers le rayon frais, la femme de tout à l'heure retourna dans le magasin en compagnie de sa fille.

-Tu pouvais pas le dire avant ?! Merde !
-Excuse-moi maman !
-Rhôlolololo.... On va être en retard, ton père va crier !!

-Voilà ! Thon mayo, jambon beurre, auvergnat...
-J'vais prendre thon mayo, ça tient bien au ventre !
-Eh bah va pour un thon mayo.

Ron retourna avec le routier en caisse.

-Voilà... Ca fera quatre euros.

Le routier paya et partit en saluant le caissier qui soupira et décida de se lire un magazine tranquille.

Environ cinq minutes plus tard, le mari de tout à l'heure entra dans la supérette. Il sembla chercher, affolé.

-Ou sont ma femme et ma fille ?

Ron le regarda, intrigué.

-Dans votre voiture, je suppose !
-Ma fille avait besoin d'aller aux toilettes, elles sont rentrées, ça fait bien dix minutes !

Ron se leva, étonné.

-Bah merde alors...

Les deux hommes se rendirent aux toilettes. Rien. Ni la sculpturale blonde, ni la vieille peau, ni la pisseuse.

-Mais c'est pas possible !
-Je.. Je comprends pas ! balbutia Ron.
-Mais enfin elles n'ont pas pu disparaitre comme ça ! HELENE ! CASSIE !
-On... On devrait appeler la police !
-Mais qu'est-ce que vous attendez pour les appeler ?!

Ron allait partir des toilettes. Il observa l'homme qui ouvrait les portes des box. Il partit appeler la police, mais hésita, raccrocha et repartit aux toilettes.

Personne.

-Monsieur ? Oh merde...

Ron hésita, mais c'était la seule chose à faire. Il alla s'asseoir sur le siège de tout à l'heure. Il était assailli par la peur. Qu'est-ce qui se passait, quoi ? Les gens vont aux toilettes, ils disparaissent ?! Mais ou on est, là, la quatrième dimension ?!

-Personne ?

Pas de réponse. Ron geignit, assommé par sa propre folie. Baissant la tête, il vit une main humaine

Reliée à un bras humain

Appartenant à quelqu'un dans l'autre box.

La main inconnue le salua et repartit dans le box à droite de Ron.

Qui hurla de terreur. Il sortit de son box, alla voir dans celui de droite.

RIEN !

-HAAAAAAAAAH !!! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!!!!

Ron repartit dans la supérette. Personne. Pire, les lumières éteintes.

"MAIS QU'EST-CE QUI SE PASSE MAIS QU'EST-CE QUI SE PASSE MAIS QU'EST-CE QUI SE PASSE MAIS QU'EST-CE QUI SE PASSE MAIS QU'EST-CE QUI SE PASSE MAIS QU'EST-CE QUI SE PASSE !!!!!"

Il alla voir dehors.

Parking vide.

Ron se tint la tête, les yeux vides, les dents grinçantes. Il émit des gémissements plaintifs, pleurant presque.

-Au secours... Au secours, c'est quoi ce délire ! Aidez-moi... Aidez-moi je vous en supplie...

Monsieur...

Monsieur, réveillez-vous !

---------------------------

La lumière courait dans les yeux de Roland Pairson, caissier en supérette, qui venait de se faire tirer dessus par une blonde sexy au fard à paupières pourpre et au rouge à lèvres écarlates.

-Ou... Suis-je ? Aïe...
-N'essayez pas de bouger, monsieur, signala le pompier. Vous avez reçu une balle dans le ventre. Vous êtes un héros, monsieur Pairson.

Il regarda autour de lui. Le routier fan de sandwiches triangulaires l'observait, hébété. La mère trop vieille tenait sa fille contre elle. La gamine était en larmes.

-La braqueuse allait tirer sur cette enfant, et vous l'avez poussée dans le stand de graines de tournesol... vous prenant la balle qu'elle allait prendre.

Quoi ?
Il avait sauvé la vie d'une môme ?!
C'est pour ça qu'il avait fait un rêve psychédélique complètement idiot à propos d'un type qui lui parle dans les toilettes...
Ah non, il comprit vite en fait. Et le pompier lui confirma :

-Au fait monsieur... Vous vous êtes fait dessus... Désolé, on ne peut pas faire grand chose pour ça...

Bah voyons.
C'est la faute à Personne !
Article ajouté le Vendredi 13 Février 2009 à 21h46 |
4 commentaires
Domino, pour l'amour du ciel, FAIS QUELQUE CHOSE DE PRODUCTIF !


... donc je m'occupe de préparer la saison 2 de Smirnoff à être téléchargeable

A cette occasion, je suis DESOLE mais je n'ai pas pu m'empêcher de retoquer une petite scène.

Rien de grave (rien de grave, rien de grave, t'as presque ajouté une demi-page de texte, bitch !!) mais bon.

Il s'agit du fameux chapitre du dîner entre Etienne et Norbert.

Comme je suis un grand seigneur, je vous propose ce passage en EXCLUSIVITE MONDIALE ici.

Donc voici le passage en question AVANT modification :

==La porte s'ouvrit et laissa entrer Erwan d'abord. Linda était avec les Pokémon sur le canapé.
-Alors ?
Etienne hocha la tête.
-C'était... Bien.
-Tu fais une tête...
-J'ai... L'impression d'avoir fait beaucoup de mal et beaucoup de bien. C'est... Très étrange.
Linda regarda Etienne, intriguée.
==

Voici le passage refait, en spoilers. Si vous voulez une raison pour cette modification... Je pense que ça améliore un peu le chapitre.

Mais je sais pas si je le ferais plusieurs fois. Il faut que j'évite de me relire mais en même temps il y a des vieilles fautes que je dois corriger (Ou/où, sur/sûr notamment) et des tournures de phrases ridicules que je dois refaire.

LOIN DE MOI l'idée de réécrire complètement la fic, OK ?

... même si je pense que je mettrais du coeur à l'ouvrage pour certains combats. Oui, vous voyez aussi de quoi que je cause...

Ah et je me suis aussi amusé avec les polices d'écriture ! A certains endroits seulement, hein. Je sais, je suxxe.

Et je parle, je parle... Le passage modifié, baurdelle de marde !

La porte s'ouvrit et laissa entrer Erwan d'abord. Linda était avec les Pokémon sur le canapé.

- Alors ?

Etienne hocha la tête.

- C'était... Bien.
- Tu fais une tête...
- J'ai... l'impression d'avoir fait beaucoup de mal et beaucoup de bien. C'est... très étrange.

Linda regarda Etienne, intriguée.

- J’ai hâte que tu me donnes les détails !
- Hm. Linda, est-ce que…
- Oui ?
- … Est-ce que, malgré notre âge et… les sentiments qu’il y a entre nous…
- Oula, attends, laisse-moi m’asseoir…

Linda s’assied sur une chaise près du plan de travail de la cuisine. Etienne leva les yeux au ciel. « Quelle drama queen… »

- … Est-ce que malgré tout ça, quand je te dis que je t’aime, tu sais que c’est vrai et que je n’attends rien derrière ?

Linda regarda Etienne, hésitant entre être désabusée et rire franchement. Elle décida d’en rire.

- Linda, je suis sérieux !
- Je ris très sérieusement aussi ! Etienne, mon Dieu ! J’ai bien fait de t’attendre, hihihi !
- Tu es méchante !
- Etienne, tu connais la réponse.
- … et c’est quoi, la réponse ?
- La réponse c’est que tu n’as même pas à te poser la question.

Etienne regarda Linda et hocha la tête.

- En tout cas j’ai l’impression que tu as perdu dix ans ce soir. Mentalement parlant !
- Oui c’était… assez intense !

Linda regarda Etienne en penchant la tête, intriguée. Etienne leva les mains.

- Tu vas tout comprendre quand je t’aurais tout dit ! Ne me regarde pas comme ça !!


Vwala. Rien de bien méchant, disons juste que... c'est une histoire de "achever l'intrigue du chapitre de façon correcte". De tous les côtés.

Sur ce, je vais aller donner mon sang et aller chercher un enfant à son école. OUI, je vais SORTIR. ENCORE. Il va pleuvoir.

Article ajouté le Lundi 05 Décembre 2011 à 11h53 |
5 commentaires
Remplis-moi
Ou comment ne pas se faire chier dans le bus... écrire un truc comme ça :

-------------------------------

Il passa la main sous la peau de son ventre. Elle était parfaitement fourrée. La douceur des chairs, de la peau en décomposition rendaient ce travail-là plus particulier que les autres. Cette sensation de redonner vie aux morts était parfaitement indescriptible. Il était le dernier souffle de ces créatures pourtant mortes cliniquement.

Hanson Gulliverdier était taxidermiste. Tout petit déjà il s'était découvert une véritable vocation, quand il avait découvert un hérisson écrasé sur la route et que, maladroitement, il avait subtilisé le contenu d'un ours en peluche pour remplir la créature. Grosse frayeur de ses parents qui l'imaginaient avocat ou médecin. Il serait l'avocat de la vie éternelle et le médecin des cœurs des amoureux des animaux.

Hanson avait pour son travail une passion démesurée. Le simple fait d'enfiler des gants de cuisine lui arrachait un rictus. Le contact de ses doigts dans l'intérieur des choses le fascinait. L'intérieur des choses mortes du moins. N'allez rien imaginer là. Notre homme n'émettait aucune pensée malsaine à propos de son travail. Il connaissait des confrères qui en avaient mais lui jamais. Ses confrères, il les rencontraient lors de multiples conférences sur la taxidermie : «Les amis des animaux en paille», Fidèles jusqu'au socle», «Mon toutou rigide et fourré est mon meilleur ami», «De l'art d'empailler les canards»... Il avait été à toutes ces réunions, toutes plus passionnantes les unes que les autres. Surtout celle sur les canards. Même si lui n'aimait pas empailler les oiseaux – Les ailes lui posaient toujours l'insondable problème de conscience de n'être tenues au minimum que par une armature de fer – il avait eu un fou-rire quand le conférencier avait imité Donald Duck tout en tenant une pièce magnifique d'un canard à l'affut au bout d'un bâton (Subtilement enfoncé dans l'orifice anal de l'animal). Ce jour là, il avait bien failli renverser son café tant c'était amusant. Sur les forums de discussion, le grand débat du moment était de savoir si on pourrait un jour empailler un cadavre humain. Beaucoup, Hanson compris, étaient divisés sur la question. Selon Hanson, ça ferait trop d'ouvrage pour un résultat peut-être pas si bon que ça. Les entrepreneurs de pompes funèbres embaument les cadavres, c'est déjà bien assez.

Un jour, Hanson eut la visite d'une cliente régulière. Hana Moore.

Hana avait des cheveux noirs qui ruisselaient sur elle comme une cascade d'encre. Et comme elle ne portait strictement que du blanc, elle en devenait magnifique. Son visage reflétait les signes sacrés de la terre de ses parents, l'Asie. Yeux légèrement bridés et pommettes saillantes, elle était de sang japonais, et, sang de taxidermiste ne saurait mentir, elle était d'une beauté stupéfiante, captivante, fascinante. Quand il la regardait, Hanson devait veiller à ce que son sang ne s'ébouillante de fascination. Sa silhouette longiligne et ses jambes de porcelaine hypnotisait les malheureux qui osaient observer sa démarche troublante. Tout chez elle relevait du trompe-l'oeil, si bien que malgré sa condition de cliente régulière, Hanson de refusait à prétendre qu'il la connaissait bien. De son côté, Hanson était un homme : Bedaine, barbe de trois jours mal rasée, lunettes vissées sur un nez tordu, grosses fesses... La perfection faite beauf.

Hana Moore entra chez Hanson comme on entre dans un palace. Elle avait cette même fascination pour les créatures faussement ranimées. Ils parlaient parfois, elle et Hanson, et elle lui avait souvent dit qu'il faisait le début du travail de Dieu en redonnant à ces bêtes l'esquisse d'une vie. Il avait pris ça comme les compliments d'une étrangère à un étranger. En outre ils partageaient cette détestation pour le fait d'empailler des oiseaux. Bien sur, ces querelles d'esthètes pouvaient sembler futiles voire répugnantes. Mais comme toutes les passions, une fois exprimée et exposée à l'extérieur, elle semblait comique sinon ridicule et sujette à moqueries. Ce n'est qu'en étant dedans qu'on appréciait vraiment la beauté de la chose. Comme les animaux à empailler, tiens.

Aujourd'hui, Hana avait l'air triste. Les boutons de rose en émoi qu'étaient habituellement ses yeux étaient aujourd'hui de sombres magnolias noirs dégoulinant sur ses joues blanchâtres.

Consoler une femme est d'ailleurs un art aussi délicat que la culture des fleurs fragiles : Si vous n'arrivez pas à en saisir la volupté, elles fanent et tombent. Bien que certaines fleurs fanées restent jolies, aucune n'échappe à cette décrépitude extérieure et intérieure. Une femme qui n'a pas été consolée gardera à jamais les traces des larmes passées.

Elle arriva au comptoir de son officine, et semblait au comble du chagrin. Sa chienne Akane avait péri de sa vieillesse. Elle comptait sur Hanson pour lui redonner vie. Elle usa de tous les égards de la politesse nipponne pour ce faire, en emprunta même à l'Inde, à la Chine et à la Russie, mais Hanson semblait réticent. Pour n'importe quelle autre cliente, il l'aurait fait sans hésitation, mais pas pour Hana, pas avec ces yeux, pas avec cette voix suppliante, pas avec cet espoir.

-Hana, vous savez que je ne peux pas... «La ramener».
-Mais si... Vous en avez ramené tellement d'autres.
-J'ai déjà fait empailler des animaux sans importance, mais là, vous l'aviez depuis quatorze ans...
-Quinze.
-Quinze ans... C'est trop d'espoirs placés en moi, et si le résultat vous déçoit, vous...
-S'il vous plait...

Hanson soupira puis murmura, avec l'embarras des hommes, celui qui est maladroit et difficile parce que peu utilisé.

-Gratuitement, alors. Je vous l'offre.
-Arigato ! Arigato, Hanson-san !

Il ferma la boutique après qu'elle eut déposé le corps chez lui. La petite créature était chastement emmitouflée dans un linceul blanc.
Pris d'une sorte de passion excessive, il s'entêta à la commencer immédiatement. L'animal était fort joli : Fourrure blanche et noire, tête régulière et anguleuse, yeux fermés, mignons et dénués de tout effort, non dépourvus de fatigue cependant. Hanson était très mauvais pour déterminer la race des chiens, il aurait été incapable de vous dire ce que c'était. Lui il aimait les empailler, pas mieux les connaître. Le taxidermiste mit un soin besogneux et un amour profond à restaurer cette créature. Il lui choisit une pose très particulière assise très sobrement. Il traita les peaux mieux qu'il ne l'aurait fait pour n'importe quel animal. Il utilisa la meilleure sciure de bois, les armatures de fer les plus robustes, il se donna même la peine de la brosser deux fois. Les yeux de verre, plus vrais que nature, étaient parmi les plus luisants de sa collection. Un véritable travail d'orfèvre avec un vieux chien mort.

Il eut même l'outrecuidance de la photographier, afin de la garder pour sa collection personnelle. Il ne photographiait que les plus belles pièces, avec un décor de forêt en automne, pour rendre le cliché encore plus vivant. Il observa le fruit de deux jours de travail non-stop, ou il avait même failli croquer dans un paquet de sciure au lieu de manger son sandwich.

Hana pouvait revenir d'un jour à l'autre. Il garda son magasin ouvert une à deux heures au delà des heures d'ouverture. Il aurait pu passer pour un psychotique, mais en fait il passa juste pour un type qui aimait ouvrir au delà des heures d'ouverture.

Elle revint finalement, l'attendue aux yeux de biche qui avaient repris leur douce apparence de fleurs naissantes.

Il lui présenta fièrement la pièce. Hana fut tout simplement éblouie par son travail. Elle le félicita avec toutes les politesses (et la pudibonderie) qu'imposaient les coutumes nipponnes, elle en emprunta même à certains restaurants chinois. Hanson se sentait grandi par l'importance infinie que lui donnait la jeune femme. Elle avait l'air aux anges. Il avait bien fait de ne pas refuser. Et effectivement, une femme consolée était aussi belle qu'une fleur rare bien entretenue.

Il attendait une récompense, en fait, quelque chose de gratifiant – c'est un homme, rappelons-le. Il ignorait exactement quoi, une invitation à diner, un baiser, une somme d'argent importante, un objet, un titre de propriété – soyons fous – ou même une voiture.

-Je ne sais pas comment vous remercier !
-Ce n'était pas grand chose...

L'homme et sa modestie des grands jours.

-Oh, je sais !

Hanson attendit, suspendu aux lèvres d'Hana, attendant ce qu'elle allait dire, impatiemment...

-Et si je vous invitais à mon mariage ?


Le rictus du gant de cuisine lui revint, nerveux et sarcastique.
Hanson était taxidermiste.
Hanson aimait son travail.
Ce jour là, Hanson décida de ne plus jamais travailler gratos.
Article ajouté le Mercredi 11 Février 2009 à 15h11 |
9 commentaires
Café Café ? CAFEMOCHA !!!


*fuuuuurufufuuuu*
Article ajouté le Dimanche 04 Décembre 2011 à 17h11 |
4 commentaires
Slow Motion
En ce moment je publie peu. La raison est simple, j'essaie de plus en plus de me déplacer vers des écrits originaux. Ma page Facebook et ses articles tendent vers cette expectative. La lecture du sublime roman de Hugh Laurie "Tout est sous contrôle" n'a rien arrangé. En fait j'ai lu tellement d'ouvrages différents que je crois que maintenant je ne serais plus complexé par des contraintes de style. Je pense pouvoir tenter le coup côté roman... On verra.

J'essaie également de me replonger dans mes anciennes fics... Je pense pouvoir essayer - Je ne garantis rien mais je crois qu'écrire quelques chapitres d'Omnicia 2 sera envisageable. Pour Skitty je dois juste m'y remettre. L'évaluation de Shiro m'y a pas mal encouragé.

Et surtout mes chapitres de Smirnoff pour la trilogie du concours du tricentenaire sont très longs... (J'essaie surtout de faire de beaux combats et de faire avancer minutieusement l'intrigue... et c'est dur !)

Accessoirement mes foutues études de Droit à Melun, cette maudite vie sociale, mes copains à rassurer psychologiquement sur leurs amours et leur avenir... (par chance pour vous je suis toujours célibataire, vierge et les curés continuent à poirauter pour que je fasse ma communion... Jamais, Père Dodu !)

Bref bref bref : Les résumés des chapitres de Smirnoff

5-15 : Hospitalité

Etienne se mêle un peu trop des affaires de Jimmy. Ca se finira avec musique et maracas... Et Flashbacks accablants pour dénoncer un vilain monsieur

5-16 : Joyeux tricentenaire, Sinnoh ! (1/3)

C'est parti pour le concours que tout le monde attend ! Alors que Léopold, Jonathan, Travis et les autres impressionnent le public en coulisses, Cynthia amène un seizième invité à la messe qu'elle semble bien connaître, et Linda est mise au courant de leur relation...

5-17 : Matchs pas si amicaux (2/3)

Les matches du tournoi se déroulent. Le premier match est un combat gagné d'avance mais pas tant que ça. Le second va déchainer les foules mais révéler les dessous d'une amitié. Le troisième relèvera de la vengeance caractérisée. Mon tout s'achèvera dans l'opulence et l'explosion...

5-18 : Le revolver blond (3/3)

Sans surprise, Cynthia arrive en finale. Son adversaire sera à la hauteur de ses espérances, la lutte sera longue et difficile. Entretemps, devinez qui va apprendre une horrible nouvelle ?

Voilà, maintenant... J'y retourne !
Article ajouté le Samedi 07 Février 2009 à 23h29 |
5 commentaires
L'insortable (Chronique de la vie)
Hier, je suis sorti.



Soirée chez un ami qui doit partir en Italie. Domino au début de la soirée :



Normal quoi, mais genre tout gêné, j'parlais à personne... Tout timidounet.

Et puis je commence à boire un peu...










Bref voici la nouvelle théorie de Domino :

"Domino n'est sociable que quand il boit"

... c'est triste.
Article ajouté le Dimanche 04 Décembre 2011 à 14h46 |
7 commentaires
Time goes by so quickly...
L'écriture va bien, merci pour elle, avec la suite des résumés pour les chapitres à venir.

5-11 : Double rendez-vous

Estelle, Judith et Linda ont une réunion importante alors que Linus va diner avec Cynthia. On en saura peut-être plus sur elle qui sait ?

5-12 : Simples ambitions

Charlie remet en question son amitié avec Léopold tandis que ce dernier est galvanisé par une nouvelle enthousiasmante. Linda quant à elle, cherche des participants pour un évènement futur...

5-13 : Des signes d'amour

Pour ses premiers Flashbacks, Judith, subit avec son mari Kenneth leur premier conflit, Etienne se demande s'il est un bon papa et Léopold cherche un maître, au grand désarroi de Norbert.

5-14 : La rencontre

Cynthia décide d'avoir ses Flashbacks elle aussi, pendant que Travis en apprend plus sur le laboratoire de Mercure et qu'Etienne revoit une vieille connaissance et qu'ensemble ils livrent un combat dantesque.

5-15 : Hospitalité

centré sur Jimmy Bates - En cours d'écriture.

Voilà, tout ça bientôt dans vos petites assiettes
Article ajouté le Jeudi 22 Janvier 2009 à 15h50 |
3 commentaires
MOAR
MOAR Danse


MOAR Poukimon


MOAR Layton shit


MOAR Harry Potter REAL FACTS


MOAR POKAYMON SHITZ


Et pour finir
MOAR TWILIGHTEUH
Article ajouté le Samedi 03 Décembre 2011 à 15h56 |
6 commentaires