Domino, Lovely Bitch Writer
de Domino

... Les chapitres de la saison 6 à venir.

5-05 : Vocation

Dimanche, le bon jour pour Etienne qui va enquêter sur ses élèves et faire le point sur pas mal de trucs. Charlie quant à lui passe le dimanche chez ses parents.

5-06 : Post-Scriptum

Lionel vient rendre visite à Léopold alors que Charlie commet une grave erreur qui pourrait tout remettre en cause. Etienne et ses élèves se racontent des histoires d'horreur et un message de détresse parvient à qui de droit...

5-07 : L'autre côté du miroir

Une partie du passé de Dexter est dévoilée. Un exercice fait prendre conscience à Etienne du comportement anormal du gamin. Pendant ce temps Estelle s'inquiète de l'étrange comportement de Jonathan.

5-08 : Maude d'emploi

Etienne est suivi par la documentariste Maude Patel qui souhaite réaliser un film sur lui. Jade compte bien en profiter. Kenneth rend visite à Linda.

Voili voilou. Reste à fignoler tout ça...

A Noël
Il y a des cadeaux
Moins agréables que d'autres...

D'après les news de Bip, ma vie doit être assez intéressante pour faire que ce blog continue à être mis à jour.

Donc je vais vous raconter l'évènement de ma journée (Qui en est un tous les jours de toute façon) : Mon incroyable mission-sauvetage d'une princesse tchèque en visite à Vladivostok (Russie)

J'étais tout simplement là, dans la rue, en balade. Et puis est apparu R2D2 qui est venu vers moi et m'a transmis le message de Sveltlana, Princesse de Vladivostok, qui quémandait mon aide.

Vous vous doutez que je n'ai pas réfléchi une seule seconde. J'ai sauté dans mon Bus Magique, et la dame rousse un peu chtarbée avec son lézard fou m'ont emmené là bas et m'ont appris comment on confectionnait de beaux meubles en peau de chameau avec des chatons et des rouflaquettes de vieux lépreux. Passionnant. Ensuite j'ai tué les nords-coréens qui menaçaient la princesse et j'ai fait six enfants à cette mijaurée qui m'a même demandé de l'argent après. La vilaine !

Entretemps j'ai aussi fait des toasts pour un cafard géant et j'ai ri devant un match de boxe entre deux sexagénaires (Parce qu'il y a sexe dans sexagénaire hihihi)

Bref une fois encore une vie passionnante. Et n'oubliez pas, aujourd'hui c'est la journée des poissons et des poissonnes d'avril !

"Roy has more potential wives than any other FE Lord."
(Roy a plus d'épouses potentielles qu'aucun autre Lord de Fire Emblem)
[extrait du Fire Emblem Wiki, page de Roy)

La saison 6 de Smirnoff est sur le point d'être publiée, mais je préfère attendre un peu ; En effet j'ai quelques hésitations sur la scénarisation. J'ai un millier d'idées à la fois, et l'ennui c'est qu'elles arrivent soi trop vite, soi trop tard.

Il va donc falloir que vous soyez patients, et ma baisse de moral dûe à la perte de mon Mini-PC n'arrange rien. C'est horrible j'ai l'impression d'avoir perdu un organe (J'exagère à peine) et j'aurais presque préféré qu'on me castre.

Bref.

J'ai décidé de vous livrer des informations sur la saison.

- La saison 6 se déroule environ 5 ans et 8 mois après la saison 5
- La famille d'Etienne s'est agrandie.
- Travis n'apparaîtra pas avant le chapitre 18
- La saison 6 est centrée sur Etienne, ses deux nouveaux élèves ainsi que sur Charlie et Léopold.
- La saison peut être divisée en 2 parties, la première du chapitre 1 à 16, la seconde du chapitre 18 à 30.
- La première partie aura un début léger, mais deviendra vite très oppressante.
- La seconde partie verra les personnages en proie à la plus grande crise qu'ils aient jamais connus, à laquelle s'empileront d'autres crises envisagées par la première partie.
- Au terme de la saison, quatre familles risquent de se remettre difficilement des évènements...
- Il est probable qu'un personnage important trouve la mort au cours de cette saison dans des circonstances particulièrement atroces.
- Charlie et Léopold jouent un rôle décisif dans la saison, tant dans leur relation que dans leur rapport à l'intrigue principale.
- On apprendra dans le chapitre 9 un secret dérangeant entourant Etienne.
- La saison comporte une trilogie et un deux-parties.
- La saison introduira trois nouveaux personnages : Dexter Stone, nouvel élève d'Etienne, Jade Moravia, nouvelle élève d'Etienne, et Dawn Rutherford, camarade de classe de Charlie et Léopold.
- Dexter peut-être décrit comme "La parfaite antithèse d'Etienne"
- Jade peut être décrite comme "Un monstre féminin"
- Dawn peut être décrite comme "Une jeune femme courageuse mais qui peine à s'affirmer entre Charlie et Léopold."
- On ne verra pas Norbert avant le chapitre 6 de la saison.
- Roland va subir de violents traumatismes dans cette saison qui vont vivement l'isoler du reste de sa famille et qui vont sceller son comportement dans la saison 7.
- Lionel va jouer un rôle important et déterminant cette saison.
- La citation du premier chapitre est le début du refrain de la chanson "A contre courant" d'Alizée.

Voilà... Ca a l'air de beaucoup comme ça mais la saison est copieuse... Les chapitres ne sont pas excessivement longs mais il s'y passe beaucoup de choses, plus ou moins utiles au scénario. Je lance des pistes en gros. En fait je vois ou je vais mais je voudrais aller plus loin. Dépasser le cadre même de mon intrigue et aller encore plus loin. Quoi qu'il en soit ça va être une saison très triste, très émouvante, chargée. Il me faudra bien ça pour finir le cycle.

J'ai trouvé la chanson qui illustrera la fin.

Saison 1 il n'y en avait pas mais j'aurais mis une OST de Lost, "Life and Death" (Pour ceux qui connaissent Lost c'est la déchirante musique aux violons de la scène de la mort de Charlie Pace.)

Saison 2 : Happy Ending de Mika
Saison 3 : Y'en a pas (Et y'en a pas besoin)
Saison 4 : Je considère que c'est dans le chapitre 29, "Breathe Me" de Sia, plus connue pour être la magnifique musique de la fin de Six Feet Under.
Saison 5 : Everybody Hurts de REM.

Pour la saison 6 j'ai hésité entre une chanson de Cabrel et ********** qui a donc été choisie. L'avant dernier chapitre de la saison sera une song fic sur du Coldplay.

Voilà, jusqu"à ce que je me décide à la publier... Bon courage la patience !

PS : Dans 3 mois on fêtera les un an de Smirnoff (Juin 2008-Juin 2009, j'essaierais de faire un truc pour fêter ça, peut-être le recueil de Spin-Off que je rêve de faire avec les personnages de la fic)

Ce jour là, je me suis dit, en écrivant Dream Team :

"Ok, Fic, à présent, je te tiens, et maintenant, ça va rouler !"

Ouais bah vous réjouissez pas trop vite mes cocos.

J'ai donc publié les derniers chapitres de la saison 5 de Smirnoff dans un acte de désespoir total puisque mon PC portable est en réparation. Je ne sais absolument pas quand je vais le récupérer et cette situation me perturbe gravement...

J'ai donc décidé de vous publier tout ça sachant que mon rythme de parution va être considérablement ralenti.

Je m'en excuse par avance... Bon Week-end avec ces nouveaux chapitres.

Qu'est-ce que je dois faire ?

Dois-je laisser les idées venir sans les stopper ?


Dois-je au contraire m'interdire d'ébaucher des projets alors que j'en ai envie plus que tout ?


Dois-je refouler mes envies ?


Dois-je regarder ce que font les autres pour m'améliorer et faire pareil ?

Genre Shiroiryu...


Genre MollyGrue...


Genre Hikadey...


Genre Shiru Soso...


Genre Force N...


Genre Moi...


Ai-je atteint mes limites ? Est-ce que je ne suis plus capable de rien ? Est-ce que je dois arrêter ?


Ou alors est-ce que je dois mettre du coeur à l'ouvrage, finir mes fics, avancer, m'y remettre comme en 40, redevenir le Roi des Fics avec un Projet révolutionnaire ?


Mais en ai-je les moyens, la fougue, la puissance ?
Ou est-ce que je ne fais que rouler des mécaniques ?


Ou alors est-ce que je pleure pour rien ?
Est-ce que je fais trop attention à ce qu'on pourrait penser de moi plus qu'à ce que je suis réellement ?


Tant pis, j'écrirais ce que je veux comme je veux et n'en déplaise !!

« Je crois que le plus dingue dans tout ça c'est que personne ne se soit douté de quoi que ce soit quand la Roumanie s'est dotée d'un programme spatial. »
Il cessa d'écrire, tourmenté par ce qui pourrait éventuellement arriver si on le découvrait ici, à cette table isolée dans de vieux bureaux désaffectes au beau milieu de la banlieue parisienne.
«Ce qui est arrivé ensuite est absolument incroyable. Sans précédent. Personne n'a pu ni l'anticiper, ni y parer. Des gens sont morts pour essayer d'y mettre fin. Des gens ont compromis leur position hiérarchique. Au final, personne n'a enrayé le phénomène. Ils étaient partout...»
Tout a commencé...

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...Un beau matin de juillet, époque impossible à retranscrire. Les années 2000.
A cette époque, notre économie déjà en récession menaçait les médias d'indigestion. Le régime politique menaçait d'indigestion le président et la première dame, en effet la diététicienne royale n'avait aucune qualification et leur servait tout ce qui pouvait les empoisonner ou leur donner d'interminables diarrhées. En ces temps de disette, les braves usagers des transports devaient chaque jour lutter contre des envahisseurs de plus en plus nombreux.
Les roumaines.
Dans leur vieille robe noire en pilou, portant leur foulard à fleur délavé couleur vomi...
Dans toutes les gares, les stations de métro, les arrêts de bus, elles sont là. Elles tendent les bras, s'inventent des enfants atteints de dystrophies, s'autoproclament «Yé souis si pauvle», ont à leur côté un enfant malheureux qu'elles se partagent, et cherchent à nous arnaquer en nous extorquant notre précieux or, nos pièces jaunes que nous réservions à Mamie Chirac, ces femmes nous l'évincent directement de la poche, se servant allègrement en nous demandant si nous speakons Frenche ou si nous parlons Ingliche.
Exclues de la société, ces femmes ne connaissent ni la chaleur de l'homme (Elles restent inexplicablement entre nanas ce qui est probablement une nouvelle hypothèse sociologique au taux de natalité si faible en Roumanie) ni le bonheur d'avoir une R5 climatisée (Elles préfèrent les sandales aérées naturellement). Dans le tourbillon de la vie, leur espoir c'est qu'un occidental les entretienne, comme dans ce film avec Julia Roberts qu'elles se matent entre deux manches sur un téléviseur portatif acheté en solde à Conforama avec le résultat de 8 ans de manche dans lé métro.

Le héros de cette histoire se prénomme Brandon, il est grand, châtain, âgé de 25 ans, célibataire et possesseur avisé de toilettes portatives. L'avenir et le monde souriaient à Brandon avant qu'il ne rencontre sur sa route une roumaine, lors d'un banal voyage à Paris-Est pour tester les machines à café de la gare, puis repartir par le prochain train.
Ce jour-là, manipulant à outrance de la monnaie afin de s'acheter des Twix dégueulasses et fermentés, une roumaine s'approcha subrepticement de lui afin de profiter de ses ressources.

-Speak French ?

Comme elle était en France, reconnaissons au moins à cette dame le respect constitutionnel du multi-culturalisme français que la souveraineté défend ardemment.
Brandon fit ce que quiconque ferait : Il ignora la madame, grommela contre les rediffs de Dawson qui se faisait attendre et eut une pensée pour la Guadeloupe.

-Monsieur ? Speak Franch ?!

Il avait envie de répondre « Y tu, Fala Portuges, copine ?»
Mais elle aurait pu poursuivre en portugais alors – Ces femmes ont des doctorats, ce qui en Roumanie correspond au CP-CE1 français. Elles ont passé huit ans à apprendre à faire la manche et à réclamer l'argent dans toutes les langues existantes. En cours de sciences de l'aumône, celle qui harcelait Brandon avait eu 20/20, ce qui équivaut en France à empiler des cubes sans qu'ils ne s'écroulent.

-Si toi pas donner argent à moi, toi conscience pas être tranquille !

Brandon regarda la femme, abasourdi.
ELLE SAVAIT PARLER !
Pas très bien évidemment – Le retard mental était flagrant, elle ignorait tout du subjonctif imparfait ou même du conditionnel gérondif substantiel de troisième groupe, bref elle était à la limite d'égaler un canard lobotomisé et croisé avec une dinde né dans le nuage de Tchernobyl...
Mais surtout son discours était intelligible et lourd de sens. Il touchait Brandon droit au coeur. Ses parents l'avaient appelé comme ça parce qu'il avait été conçu lors d'un concert des Worlds Apart alors que sa mère avait treize ans par insémination visuelle de son groupe.

-Moi mourir ! Moi cancer de prostate ! Toi pas faire assistance à personne en danger !
-… J'veux juste un Twix !

La femme semblait sérieuse. Elle pouvait réellement avoir ce cancer de la prostate – Brandon n'en savait rien, il n'avait jamais fait d'études de prostatologie, il avait fait un BTS vente – il était donc anormalement inadapté à la vie sociale de notre époque et souffrait de graves crises de folie voire de troubles congénitaux.
C'est alors que la roumaine ramena un avocat. Brandon, apeuré par le bras de la justice, donna tout son flouze à l'étrangère. L'avocat constata le don et ne chargea pas Brandon pour non assistance à personne en danger.
Ouf !

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En rentrant chez lui, il retrouva sa petite amie cocaïnomane devant le JT de 13 heures présenté par Jean-Pierre Pernaut, shootée à la drogue et à la télé.

"-Ca arrive que j'y laisse des aiguilles mais c'est pas trop grave...
-Et on est très content pour Mireille et son entreprise de tissage de maillots de bain à l'ancienne, et on lui souhaite amour, gloire et beauté."

La jeune femme, rousse et obèse, bref condamnée à rester vierge jusqu'à son viol, ricana.

-Il est trop cool ce mec... Sexy... J'voudrais m'le faire... Ou qu'il me saute au détour d'une ruelle...
-Guilbertine, tu es encore sous stupéfiants...
-Et alors quoi ? T'es une Roumaine du FBI peut-être ?

Brandon regarda sa tendre amie, l'air catastrophé.

-Quoi ?!
-Ouaiiiis j'me suis fait taper mon argent de poche par une roumaine en allant à la voiture...
-… Tu as réussi à passer la porte ?!
-J'me suis beurré le corps avant de sortir, ça a glissé tout seul... Bref elle m'a demandé 15 euros, deux boulettes de shit et un manteau à la mode acheté chez Dior.
La garce...
-Nan nan, elle avait plein de couleurs autour d'elle, alors j'lui ai dit que je lui passerais tout ça, en plus elle avait un avocat du FBI qui m'a menacé de ne pas me violer....
-Mais t'arrête avec ce FBI !
-C'est Pernaut qui l'a dit ! Regarde, il va en reparler !

Brandon et Guilbertine regardèrent l'écran ou un frustré de droite se complaisait dans sa médiocrité et dans son mariage minable avec une péripatéticienne de la Maison De Fontenay, qui s'appelle en fait Poirot, mais il faut avoir fait du droit pour savoir ça. Ou aller sur Wikipédia et bien déconner.

"Et dans l'actualité, l'incroyable courage de ces roumaines qui osent, par delà toute humiliation, tout manquement au droit civil, toute aliénation des codes de la société, demander de l'argent aux braves passants qui ne leur ont rien fait, sous peine de les poursuivre pour non assistance à personne en danger de mort. On suit le quotidien de l'une d'entre elles qui s'appelle sobrement Loana Couscous."

-Putain !

«Loana est très courageuse. Aujourd'hui elle s'est installée dans le hall d'un ministère et a tapé du fric à tous les gens du cabinet ministériel. Loana n'a pas peur.
Bah non, heu, j'ai pas peur paske les ministres ils savent que sinon on leur fume le cul avec nos avocats !
Mais.... Comment pouvez-vous vous payer des avocats si vous êtes si pauvre ?
Bah j'en prends un commis d'office, tout simplement. «La roumaine moyenne se serait déjà faite tuer à coup de bâton par la junte élyséenne, mais pas Loana. Elle a beau être pauvre, elle a décidé de résister :»
-Quand un homme propose à moi du sexe, j'accepte. Et puis je porte plainte pour viol aggravé sans signature d'un traité de viol. Et comme le système judiciaire français est très bien fait, ça marche, et j'ai même droit à des hommages et intérêts et à une frite gratuite chez Macdo.»

-Mais c'est hallucinant ! Proclama Brandon. Tu te rends compte, grosse vache ?

Guilbertine, en plein trip mystique impliquant la mayonnaise, le gouvernement nord-coréen et Green Lantern, ne put répondre.

-Je sais ce que je vais faire de ma vie ! Roumaine de gare ! Assura Brandon.
-On dit «Roman de gare !» fit remarquer Guilbertine.
-Tais-toi, femme. Maintenant c'est moi qui vais ramener l'argent du ménage !
-Mais on le paie pas, le ménage..... C'est la voisine qui le fait !

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Pendant ce temps là, la présidence de la république était inquiète. Mr Sarkozy avait réuni tous ses ministres autour d'une pipe à crack que chacun se passait, rendant son esprit totalement Feng-Shui avec le bordel ambiant.

-Bon... marmonna le président. Ecoutez, si quelqu'un trouve une solution dans la demi-heure... Je fais brûler la guitare de Carla à la Jimi Hendrix...

Acquiescement général. Les cerveaux se mirent en branle (Pensant à Carla, probablement) et trouvèrent une solution à toute berzingue.

-Et si on mettait les roumains dans des camps ?
-Déjà fait, Hortefeux !
-Et si on leur donnait de belles robes, des bijoux et du Brise Touche Fresh ?
-Dati, va t'occuper de ta pisseuse et trouve lui un père à cette chieuse...
-Et si on les droguait au prozac, des anxiolytiques, des antidépresseurs ?
-On n'en a plus, Fillon a tout pris.
-Et pourquoi pas une multiplication ?
-Bachelot, merde....
-Appeler le Pape serait peut-être...
-Boutin, ta gueule !
-MOI JE SAIS !

Tout le monde regarda Kouchner qui était de gauche donc il avait une morale, un cerveau et des charentaises en cuir.

-On va aller en Roumanie, moi, Dati, Rama et Boorlo.
-Pourquoi moi ? J'ai un plan cul dans une cave à vin !
-Non, tu étais bourré toute la journée d'hier et tu as cru que tu avais un plan cul dans une cave à vin parce qu'une vision t'en a fait part.
-C'que t'es intelligent, Bernard !
-Je sais, oui... Bref, Sarko, j'ai besoin d'un bus.

Nicolas regarda Bernard, surpris.

-Mais enfin t'es pas bien Bernard ! Un bus, tu sais combien ça coûte ?! C'est la crise et Carla n'a pas eu son minimum robes cette semaine !
-Dans ce cas, vends un ou deux ministres !

Sitôt dit, sitôt fait : Christine Boutin fut vendue à un magasin de pieds de table et rapporta ainsi 16 euros qui permirent de louer un bus.

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Les roumaines gagnaient de plus en plus d'argent. Qu'en faisaient-elles ? Cette question !
Elles l'envoyaient aux hommes roumains, qui mettaient au point leur programme spatial afin de mettre à exécution leur diabolique projet.

L'un d'eux, Piotr, avait eu vent de la venue des politiciens français en terre de Roumanie. Il en informa le président de la Roumanie, Traian Basescu.

-Président Basescu ! Président Basescu !
-Ach Piotr, cesse de répéter mon nom comme ça, on dirait que tu te moques de moi !
-Le président Sarkozy a envoyé des émissaires ovins pour nous épier et mettre à mal notre plan d'invasion de la France !
-Quoi ?! Des Boucs Émissaires ? Qui est dans le bus ?
-Rachida Dati...
-Elle est moche, elle a accouché, je ne pourrais pas me la faire c'est très injuste !
-Rama Yade...
-Elle ressemble à du réglisse, elle est toute noire et rigide !
-Jean-Louis Boorlo...
-Sortez un bon vin roumain et remplissez-le de cyanure !
-Et Kouchner !
-KOUCHNER ?! LE KOUCHNER ?! Celui qui est viril comme un taureau ?!
-Oui président Basescu !
-Arrêtez ce bus !! Par tous les moyens ! Y compris l'arme nucléaire, mais Kouchner ne doit pas venir en Roumanie !! Sinon il va nourrir notre peuple en voyant sa pauvreté, c'est une situation intolérable, la Roumanie est un grand pays souverain et jamais nous n'accepterons que les français le bafouent avec leur ingérence et leurs manières immondes ! Comment osent-ils manger leur nourriture avec des couverts alors qu'ils ont des doigts ?!
-Ce sont des sauvages, monsieur...
-Des monstres, oui ! Et croyez-moi, je ne ferais rien pour diminuer les différences entre nos deux cultures !
-D'autant que vous et Mr Sarkozy...
-CA VA, CA VA ! Ne reparlez pas de ça, c'est trop...
-Embarrassant ?
-Oui !

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Brandon pénétra la limite des terres habitées, à savoir la communauté des roumaines. Elles étaient nombreuses, sales et puantes. Certaines avaient des bébés accrochés à leurs seins «Drôles de piercings» se dit Brandon, perspicace.

-Bienvenue à toi, homme vivant dans une maison chauffée.
-AH ! Vous m'avez fait peur !
-Avant de devenir une des nôtres, tu devras passer par une suite d'étapes particulièrement difficiles.
-C'est bon, j'ai fini tous les Resident Evil, je sais ce que c'est que la difficulté !
-Oh crois-moi, tant que tu n'as pas mangé ta propre mère pour te nourrir toi et tes enfants, tu ignores profondément ce qu'est la dureté de la vie.
-Ouais, ou alors tant que t'as pas reçu ta pizza en retard et froide...
-En effet, ces situations sont similaires... Excuse-moi, un moment...

Elle serra les yeux comme si elle allait chier mais en fait un bébé lui sortit d'entre les jambes. Elle le prit et coupa le cordon avec les dents, puis le mangea.

-Tu t'appelleras... Peau de banane. J'aurais voulu t'appeler Consanguinité mais ton père qui est également le mien n'aurait pas apprécié.
-Quel genre d'épreuves devrais-je passer ?
-Le genre d'épreuves qui... Zoria ! Tu peux t'occuper de Peau de Banane ?
-Oui oui oui ji li fait !

Une roumaine s'empara du nourrisson et lui donna le sein.

-Vous êtes super organisées !
-Et encore, tu n'as pas vu notre centre de gestion des toilettes et lavements. Un miracle technologique et administratif.
-J'ai cru comprendre oui.
-C'est une longue journée qui t'attend. Tu vas devoir montrer tes qualités les plus intimes.
-Je suis prêt à tout vous montrer
-Ok. Sors le portefeuille.

Brandon crut mal comprendre ; L'hygiène intime déplorable de ces mesdames commençait à monter au nez du jeune homme qui ressentait déjà les effets secondaires : Retard mental, difficulté à s'exprimer en français, acceptation de règles d'hygiène rudimentaires...

-Quoi ?
-J'veux tout ton argent liquide. Ta conversion passera par la pauvreté.
-Comme le bouddhisme quoi, je me dépossède de mes biens matériels !
-Tu es beaucoup trop intelligent. Tu devrais prendre de la marijuana par intraveineuse dans la jugulaire. -Ca va anéantir tes neurones.
-Cool, j'en ai pas besoin de toute façon !
-Tu parles beaucoup trop bien, il va falloir que l'on te brûle la langue au tison brûlant.
-… O...kay...

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Guilbertine regardait simplement les infos lorsque les nichons de Laurence Ferrari annoncèrent la terrible nouvelle.

«La délégation dirigée par Bernard Kouchner aurait été heurtée par un tracteur. Tous les politiques à bord sont morts.»
-J'veux un tracteur ! Geignit Guilbertine.

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Brandon était complètement shooté à la marijuana et à la morphine pure (Pour la langue au tison brûlant.)

-Évidemment, le fait de devenir une roumaine va t'amener à un changement radical de sexe.

La cheftaine sortit une scie à métaux.

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Le président Sarkozy s'inquiéta de deux choses : L'envolée du marché du tracteur – Il avait juré que les moissonneuses-batteuses avaient plus de succès – et la mort tragique de ses ministres.

-Enfin, c'est pas grave, je les aimais pas. Et puis au moins, je garde Zohra pour moi tout seul ! Hein que ta mère c'est une connasse ?

Ingrid Bétancourt arriva en urgence.

-Président, président, Yann Barthès se moque déjà de votre expédition ratée !
-Le saligaud...

A la télé, Yann Barthès faisait une blague sur le bus heurté par un tractopelle, qui par ailleurs était conduit par Souris Cruise, très distinguée.

-Depuis quand on méprise à ce point la mort dans ce pays ?!
-Depuis... qu'elle touche des hommes politiques !
-Ingrid, je dois faire diversion avec les médias. Refais-toi kidnapper... Par les libyens cette fois.
-Je serais nettement plus proche de chez moi !
-Et Mouammar fait de très bonnes tortures.

Ingrid partit dans sa Farc-Mobile, tandis que Nico avait un grand problème : Les roumains pullulaient. Et il ignorait complètement pourquoi. Et ça l'énervait d'ignorer quelque chose. Pour se détendre, il se regarda un épisode de The Big Bang Theory.

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Entretemps, au centre de recherche et d'avancement sur les roumains...

Le professeur Helsinki, qui visait le prix Nobel à Oslo en attendant sa mutation à Reykjavik se trouvait en face d'un problème insoluble.

En effet les roumaines se multipliaient, et il avait mit cette croissance sur le coup de deux facteurs : Soit c'était la crise économique, soit c'était la faute au programme spatial roumain qui projetait d'envoyer des satellites pour demander à la population de se convertir à la Roumanie.

-Bon sang mais c'est bien sur ! En mettant deux pièces d'un euro dans la machine à café, j'aurais droit à un cappucino sans sucre ! C'était tellement simple !

La recherche avançait à grands pas...

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Brandon était désormais une Alpha-Béta-Gaga, c'est à dire une roumaine de catégorie supérieure, capable d'un discours cohérent et de rapports sexuels de qualité avec des hommes pas très propres. Elle était devenue Brandonia, femme fatale bien qu'obèse, borgne et unijambiste (La cheftaine était ivre et a un peu déconné avec la scie à métaux.)

-Brandonia, jures-tu d'honorer pour toujours ton serment de roumaine ?
-Ouais !
-De l'aimer et de le chérir jusqu'à ce que la mort vous sépare ?
-Je l'jure !
-De donner le sein à tout bébé qu'on te donnera ?
-Bien sur !
-D'adopter une conduite inapte à la vie sociale ?
-Ouais !
-De pratiquer la masturbation uniquement à des fins commerciales ?
-Ca coule de source.
-Je vous déclare roumaine et femme, vous pouvez embrasser la mariée !

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L'Elysée était encerclée par les roumaines. Carla, aux fenêtres, semblait attentive.

-Carla enfin ne reste pas là ! On va évacuer en pédalo !
-Oh je t'en prie, Nicolas, ne fais pas comme si tout ce qui se passait n'était pas de ta faute !

Nicolas regarda l'engin qu'il avait épousé. Que ses conseillers en communication lui avaient conseillé d'épouser

-Bon sang mais tu as été fouiller dans mes dossiers personnels ?
-Inutile, crétin, tu es hongrois, c'est de notoriété publique, mais peu de gens savent qu'en réalité tu es roumain car le président de la Roumanie est en réalité TON MARI selon les lois néerlandaises !!
-Comment... Comment l'as-tu découvert ?
-Wikipédia !
-J'aurais dû faire fermer ce site il y a longtemps...
-Sur Facebook tu es sur le groupe «La Roumanie c'est super trop bien» !
-Normal, je suis fan de... euh... d'un chanteur roumain... Euh... Julien Doré !
-On ne me la fait pas à moi, je suis une musikos moi aussi, crois-moi, tu vas connaître la colère de CARLA !

Elle retira ses habits et révéla une magnifique tenue or et cuir qui laissait apparaître pas mal de viande.

-Mais c'est...
-Exactement, la tenue originale de XENA LA GUERRIERE, que Lucy Lawless portait sur toutes les saisons de Xéna !
-Ca n'a rien à voir avec toi, tu es tellement...
-Moi aussi, je sors des disques en hurlant comme une hippie !

-c'était la minute Carambar-

-Carla, n'approche pas !
-YAHAAAA !

Carla tua ainsi le chef des roumains français, mais en faisant cela, elle ne régla pas le problème. Pire, elle provoqua sa propre mort car le sang des roumains est toxique à l'odeur. Elle mourut étouffée et fut dévorée par des roumaines affamées. L'invasion de la France par les Roumaines se passa beaucoup mieux après le décès du chef de l'état et de la première dame. 88 % des français acceptèrent donc l'annexion de la France à la Roumanie par référendum.

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«A l'heure ou j'écris ces lignes, personne n'a encore réagi... Ca ne saurait tarder. Je garde espoir que quelqu'un verra ce qui cloche et interviendra par tous les moyens. Car tout le monde était juste content que Sarkozy meure, personne n'a pensé aux conséquences inhérentes à la survie de Nicolas Sarkozy. En effet c'est à lui seul qu'on devait un état de fait qui ne pouvait être dénié à aucun français.»

L'homme qui écrivait dans les bureaux de la banlieue parisienne ouvrit un rideau et découvrit alors les français, transformés en roumaines, mangeant tous autour d'une table...

DE LA SOUPE FROIDE !

L'homme soupira. Eh oui, sans Sarkozy, la soupe chaude était devenue illégale. C'était terrible. Une roumaine entra dans le bureau.

-Toi vouloir soupe ?
-Chaude ?
-Ah non, froide !
-NOOOOOOOOOOOOOOON !!!!

Le NOOOOOOOOOOOOOOON perça l'espace et fut entendu par toutes les roumaines qui éclatèrent de rire en sirotant des cannettes de soupe froide...

Domino, c'est dégueulasse !! Et les Kleenex alors !!
Smirnoff Saison 2+ en version PDF

Smirnoff Saison 2+ en version DOC

Et un bonus :

Smirnoff Hors-Ligne ! Tous les chapitres en version illisible, Bloc-Notes, pleins de fautes, pour des lectures romantiques au coin du feu l'hiver !!

Voili Voilou.


(Ca c'est spéciale provocation de merde !)
La flemme de télécharger ? Voici le contenu inédit majeur, le commentaire de la saison, par moi et avec le recul !

Mais en blanc. Vous le voulez en noir ? Téléchargez le fichier ! (Ou copiez-collez cette zone de texte sur un doc... Hein, quoi ?

En toute honnêteté, la saison 2 est très expérimentale. Sentant que j’étais parti pour une masse de chapitres, je suis parti dans l’inconnu et le flou le plus total. Ne pouvant pas garder les élèves éternellement mais souhaitant les garder quand même, je les intronise au rang d’assistant – ce qui après coup résonnera comme une perte de temps, les personnages étant arrivés au terme de leur développement la saison passée. Je découvre alors les dangers du surdéveloppement de personnage, mais c’est en faisant des erreurs qu’on apprend, et donc plus jamais ça.
Il me faut du sang neuf et par sang neuf j’entends vraiment neuf, tout en étant du sang qui me corresponde. Ainsi naquit Norbert Finsbury. Après le succès de la saison 1 malgré ses thèmes abordés, je me suis décidé à intégrer un personnage homosexuel. C’était un grand pas, et un grand risque, ne connaissant pas la moyenne d’âge de mes lecteurs ! Et surtout, tout le monde n’aime pas ça, certains pourraient être dégoûtés, lâcher la fic, y voir un signe de militantisme déplacé etc. J’ai donc décidé de le présenter pendant les quatre premiers chapitres comme un personnage tout à fait lisse et normal, et au cinquième chapitre je me suis décidé, avec ses premiers flashs, à l’« Outer » aux yeux des lecteurs. C’est passé comme une lettre à la poste – du moins sans mauvais retours ostensibles. Sans en faire trop, j’avais réussi à intégrer un personnage aussi personnel dans la fic. Un grand pari. Je peux dire que Norbert m’a vraiment aidé à donner un côté personnel à la fic et en quelque sorte à construire le bloc de personnages autour de lui et de Smirnoff. Il a été comme un second héros sur lequel je pouvais m’appuyer.
Le développement de Linus n’a pas été évident. Par sécurité, je ne lui ai pas donné de flashes récurrents comme à Etienne, Linda, les élèves ou Norbert. J’étais incertain. C’est grâce à Norbert que le personnage a vraiment pris de l’ampleur. Confronter cette tête de nœud britannique à un type aux antipodes, c’était ce qu’il lui fallait. Peu à peu j’installais ce qui allait être les dynamiques de la suite de la fic, portées au sommet par le chapitre 052 – « Autres horizons » où je réunis les personnages chez Etienne, probablement un des chapitres que j’ai pris le plus de plaisir à écrire cette saison – et un des premiers où j’ai marché avant tout au plaisir plutôt qu’à la construction pure et simple.
Jonathan a été également un défi total. Je me doutais que je pouvais en faire quelque chose d’énorme mais il n’était absolument pas décidé au départ comme un personnage majeur. J’avais en fait un peu amorcé le truc en alliant le personnage à Linus de façon étroite – notamment dans « Mon Charlie Brown » - mais je ne pensais pas que ça irait si loin par la suite. C’est en saison 3 que j’ai décidé de le mettre en avant en voyant le succès du personnage et surtout en décidant de le faire combattre à la place de Daniel contre le Carré d’As. Comme quoi parfois j’ai de bonnes idées de dernière minute.
La relation Etienne/Linda est un grand point de la saison (J’y consacre principalement le début et la fin de la saison). Bien qu’elle coulait de source, j’ai eu énormément de mal à les faire coucher ensemble – un comble quand on voit la suite de la fic – parce que dans ma tête c’étaient surtout des amis et de grands romantiques, et je craignais que le sexe casse tout entre eux – je sais pas trop comment expliquer ça. Finalement ça s’est assez bien passé, ça coulait de source après. Mais c’était pas si simple intérieurement, on peut dire sans exagérer que j’étais un peu « coincé » (au sens moral/mental/psycho) sur le sujet avec ces deux-là.
Le développement de Kenneth par contre est très brouillon cette saison – au point que je fais très subitement disparaître Miranda de sa vie et de la fic en un tour de main et sans prévenir avant – y’avait rien d’insinué quoi, c’était un peu du totalitarisme scénaristique. Je vais heureusement rectifier le tir en saison 3, mais sur cette saison il fait vraiment « Dictionnaire Français-Smirnoff » qu’autre chose.
Parmi les personnages expérimentaux qui n’ont pas tenu, il y a Lucien Marsh qu’on reverra occasionnellement mais qui devait être plus important que ce qu’il n’est, Sally Mansfield qui aurait pu être un personnage principal aussi mais que j’ai vite évacué (zou) ainsi que quelques autres. Certains personnages ont mis un peu de temps mais ont bien fait leur trou par la suite (Eddy, Lionel). Eddy que je considère – nous y reviendrons – mais comme une de mes plus grandes réussites. Le gars qui n’est rien d’extraordinaire, qui est en arrière-plan pendant deux saisons et en saison 3 Pouf, la fleur – même chose avec Lucy d’ailleurs. J’y reviendrais. Pour Lionel c’était plus une volonté d’avoir un « grand amour » pour Norbert. Norbert et Eddy n’étaient absolument pas prévu pour se mettre ensemble, c’est quand j’ai remarqué qu’il était gay et qu’il manquait une place dans la voiture pour l’enterrement de la mère de Norbert que je me suis dit que j’avais besoin de lui et que finalement ça serait plutôt mignon. Oui, c’est… aussi con que ça. On a les éclairs de génie qu’on a ! Ou pas…
On peut donc dire que la saison 2 était la saison des personnages et des expériences. Niveau intrigues, la saison ne se dévoile qu’à partir du moment où je prends pleine possession du potentiel des personnages à savoir le bien nommé chapitre 045 – « Point de Rupture ». Je pense qu’après ça, la saison est presque parfaite non-stop, en fait au moment où j’arrête de développer inutilement les assistants, où je reste un peu sur les élèves sans trop en faire mais où je prends la pleine capacité, la pleine puissance de mes personnages et où je me décide à en faire quelque chose. Le point central de ce turn-over de personnages se situe, on s’en doute, dans le deux-parties Gangs of Goldenrod et la confirmation du cast solide, clair et définitif de la fic se situe pour l’enterrement de la mère de Norbert.
C’est aussi avec cette saison que je prends conscience du potentiel d’un Deux-parties, et à mon sens, l’enterrement de la mère de Norbert est un des deux-parties les plus originaux et les mieux menés de la fic dans son ensemble. Ça n’est pas la meilleure saison de Smirnoff mais c’est un carrefour dans la fic et une saison où je suis finalement sorti grandi d’un point de vue de l’expérience de la fic. C’est cette saison qui m’a appris, en gros, à bien écrire du Smirnoff.

Le Season Finale

Je DEVAIS arrêter la relation Etienne/Linda. Non pas pour la stopper définitivement mais pour qu’elle reprenne mieux, plus forte. Le bébé n’était qu’un prétexte, finalement, à poser une alternative sérieuse à Etienne, alternative à laquelle il n’était pas prêt – cf le débat dans « Jusqu’à Sinnoh » où Etienne s’avère totalement incapable de gérer la moindre discussion au sujet du bébé – et ce jusqu’à la fin de la saison. C’est une gêne dans leur relation : Ils ne sont pas prêts, trop de choses mal réglées entre eux, rien de réellement stable au final.
Il y a un point que j’estime avoir cruellement raté dans la fic c’est cette histoire de Linda et de Ian. Si on lit le passage, il ne se passe presque rien, j’ai… Oui je le dis clairement j’ai eu peur d’aller trop loin. C’est aussi avec cette saison que j’ai compris que j’aimais trop ces personnages pour leur faire du mal, un point très nocif qui allait me jouer des tours. En tant que créateur, qu’auteur, mon devoir est de savoir dissocier mon attachement personnel de mon travail de création et j’en ai été quasiment incapable tout au long de la fic. Sauf à quelques moments ponctuels qui nécessitaient une préparation psychologique intense.
La fin de cette saison a nécessité une longue réflexion tant sur l’enchaînement des évènements que sur la manière dont ça allait influencer la suite de la fic. Etienne a quand même failli devenir flic en compagnie de Lionel. Heureusement, entretemps, j’ai arrêté de boire et j’en suis revenu à des choses plus simples… Mais c’est une autre histoire…