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Domino, Lovely Bitch Writer
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Skitty 8 : La progéniture


La Saga Etienne Smirnoff
Smirnoff Saisons 1 et 2
Smirnoff Saisons 3 et 4
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La Saga Roland Smirnoff
Smirnoff Saisons 7 et 8
Smirnoff Saisons 9 et 10
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Smirnoff Saisons 13 et 14
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Finalement... (La vie est un Shônen)
... C'est une opportunité assez sympathique.

Je ne dis pas par là que je suis content d'avoir essuyé la plus grande perte de l'Histoire de Smirnoff, mais je n'avais jamais eu à refaire des chapitres dans leur entièreté. Et je dois avouer que le résultat est assez intéressant.

C'est à dire que ça ressort assez facilement (7 pages rien que ce matin sur WORKS qui a parfaitement récupéré "Les Arcanes de l'Aube" que j'écrivais en même temps - Et tant mieux parce que le chapitre que j'écrivais est très bon, même s'il est devenu de facto non prioritaire vu la catastrophe), j'arrive à retrouver des accents de ce que j'avais fait et j'arrive même à faire certaines choses un peu mieux, ou à placer différemment des choses dans le scénarii du chapitre.

A l'heure actuelle je suis à même de dire que le chapitre 26 tel que vous l'auriez eu normalement ne vous aurait pas plu, à cause d'un élément qui j'en suis persuadé vous aurait paru complètement con. Devoir refaire ce(s) chapitres est donc... entre guillemets "une bonne chose" parce que paradoxalement j'aurais eu la flemme de refaire proprement les passages illogiques.

Quoi qu'il en soit je me permettrais à la fin des chapitres refaits de vous dévoiler en résumé quelle aurait dû être la situation initiale telle qu'écrite dans le chapitre précédent, histoire que vous voyiez la différence.

Inutile de dire que ce matin j'avais de quoi m'arracher les cheveux... Dans le chapitre 27 j'avais une superbe conversation avec Malcolm et Roland qui sera impossible à reproduire, et dans le chapitre 28 j'avais fignolé les Flashbacks comme jamais dans cette fic - parallèlement la partie Temps réel était un peu faible et remplumée, ce que je vais m'efforcer de changer.

C'est en fait avec cette perte que j'ai réalisé que le boulot d'écrivain c'est aussi un boulot. Peut-être que si plus tard je m'y attèle vraiment, je devrais faire face à des pertes considérables que je devrais combler, ou peut-être que je deviendrais exigeant envers moi-même au point de refaire des pages entières... Quoi qu'il en soit si j'avais vraiment été exigeant envers moi-même dans mes délivrances envers vous, je constate que j'aurais refait beaucoup de chapitres que je considère aujourd'hui peut-être imparfaits.

Bref. Je vais essayer de finir le chapitre 26 avant ce soir. Ce n'est pas un mal, ni un bien, et on reprendra la parution normale pour la saison suivante (J'attendrais 5 chapitres pour la publier), mais il m'apparaît de plus en plus que je me relis de moins en moins, donc que le système d'écriture montre ses faiblesses : Il dépend énormément de ma conscience sur le travail. Et l'ennui c'est que si je commence à considérer l'écriture comme un travail, je risque fort d'y perdre énormément tant dans la stylistique que dans la passion.

Parce que c'est indéniable : Je DETESTE le travail.

Prions pour que jamais je n'en arrive là, et que toujours je garde ce même feu, cette même présence d'esprit me permettant d'écrire comme j'écris.

Dans les Shônen, il faut parfois aux héros qu'ils perdent leurs amis pour s'améliorer. Yusuke aurait-il battu Toguro si Kuwabara ne s'était pas "sacrifié" ? Sangoku aurait-il pu atteindre le niveau de Super Guerrier si Freezer n'avait pas fait exploser la bidoche de Krilin ? Gon se mettrait-il autant en pétard si Neferupitô n'avait pas tué puis manipulé Kaito ? Naruto aurait-il pu battre Haku si Sasuke n'avait pas été au bord de la mort ?

Je ressors de cette épreuve tendu, soucieux, avec plus de craintes (Donc plus faible psychologiquement) mais plus serein sur le plan de mes capacités, plus confiant aussi, et rassuré quand à mon choix de carrière. Si je suis capable de refaire immédiatement des chapitres perdus, c'est que j'ai en moi quelque chose qui m'y pousse, une addiction, une passion, un feu.

Ce n'est pas JE DOIS, c'est JE PEUX ET JE FERAIS. Il n'y va plus de l'obligation, il y va d'une possibilité, d'une habileté à s'y mettre, à s'y atteler, d'un vrai acharnement positif comme négatif.

Si la vie était un shônen, je serais un de ces personnages qui ne vivent que pour et par cette passion éternelle qui les anime. Et là je serais passé au niveau supérieur.

Domino, reparti pour de nouvelles écritures.
Article ajouté le Jeudi 09 Juillet 2009 à 15h45 |
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Le destin des fanfics de Domino
Je sais j'ai l'air carrément à la ramasse en ce moment et ce mois de Janvier est un des plus improductifs jamais occasionnés par l'empire de Domino. Cela est dû à une vie carrément plus agitée tant au niveau professionnel qu'à d'autres niveaux où je ne m'attendais pas à être occupé cette année... Et non, vous ne voudriez pas savoir. Je ne sais même pas si je veux savoir moi-même.

(Bientôt, Pokébip People. Vous me direz, on a bien les Pokémon Facts...)

^ Oooooooh Domino balaaaaaaaaaaance !!!

Bref Bref bref parmi les news à mon sujet qui peuvent vous intéresser :

- J'ai été convaincu par une instance supérieure (Mollygrue) de regarder My Little Pony : Friendship is Magic, attendez-vous donc prochainement à des chroniques chocolatées.

- La fic du moment : Dream Team, je suis sorti hier soir de mon petit blocage et je pense arriver à quelque chose de sympa, quitte à faire une troisième partie au combat contre le Ministre. Auquel cas vous auriez la deuxième partie plus tôt. Les autres fics sont au point mort.

- Hier j'ai remis l'intégralité de la Fic Neto dans Histoires Indifférentes parce que tel que je les avais mis, il manquait 80% de la fic (mon copier-coller a dû bugger, et quand je suis allé voir si la fic était entière je me suis aperçu que non, trop pas.) Donc effaçage et réfection. Au début 1 chapitre par 1 chapitre, puis 5 par 5 (il était un peu 5h du mat).

- En ce moment je passe beaucoup de temps à jouer que ce soit sur DS ou sur émulateur. J'attends de commencer le taf en mars, ça bloque mon inspirationnage. Ouais, on va dire ça.

C'est la fin d'une époque, etc etc. Ou pas. Y a t-il une vie après la fanfic ? Oui, bien sûr.
Article ajouté le Dimanche 05 Février 2012 à 14h49 |
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NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!


Voilà. Voilà ce qui me reste de Smirnoff 7 après une putain de surchauffe du portable qui ne
supporte pas le moindre petit coup de chaud (Saloperie de PC de tafiole !!) puis la récupération qui
foire et voilà, paf, perdu, plus rien. Ca, mais ça ce n'est rien.

Donc trois chapitres envolés. Ouaiiiiis ! 26, 27 et début du 28 !

Bah écoutez on va les refaire (OUAIIIIIS !) Reste à savoir si ce sera aussi bon que ce qui était fait
précédemment. Et ça me saoule parce que je m'étais défoncé sur ces deux chapitres et demi, ça me fait chier à mort
de les refaire... Putain !!!

Excusez-moi mais je suis dans une colère monstre... Et c'est encore un de ces jours pourraves où
je me suis levé à minuit (Couchez-vous à huit heures qu'ils disaient bande d'ENCULES !!) et putain j'en ai ras le cul...

Les chapitres, pour le coup, seront publiés après finissage. inutile de dire que cette expérience de
MERDE va me rendre complètement parano, bien sûr, et que je vais garder 50 000 copies de chaque document à présent...

Merci, Open Office 3.0, enfoiré de fils de pute de connard d'enculé de ta race de logiciel bidon de pédé
de nique ta mère de putain de ta race de traitement de texte !!!

LA RAAAAAAAAAAAAAAAAAAGE PUTAIN LA RAAAAAAAAAAAAAAAAAGE !!!

Même l'obtention de l'intégrale du manga YuYu Hakusho en Français par eMule NE CONTIENDRA PAS CETTE RAGE DE MERDE !!!

J'AI ENVIE DE TOUT CASSER CA ME SAOULE PUTAIN DE MERDE !!!!!!

FAIS CHIER FAIS CHIER FAIS CHIER

ET J'AI AUCUNE COPIE DE RIEN PUTAIN

ET POURQUOI CA ME MET CE MESSAGE A LA CON !!!! BORDEL DE MERDE MERDE MERDE MERDE !!!!!

GNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Article ajouté le Jeudi 09 Juillet 2009 à 06h51 |
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Point Manga sérieux de mangas sérieux
ONE PIECE

Nouvelle île, nouvel arc... et double page finale qui donne envie d'avoir le même fournisseur de drogue qu'Oda. Bon humour, l'équipage retrouve son "rythme de croisière", ça sent le début d'arc bien chaud (huhuhu). En plus on a du Luffy et Zoro torse-nu et ça........ ça, ça augmente la note de 1000 points d'office. Aaaaarchhhhh...

Smoker ? OSEFG de ce gros mou du cerveau.

HUNTER X MOTHERFUCKING HUNTER

HOLY
SHIT
OF HOLY SHIT SHIT SHIT

Il est guéri. Il est parmi nous. Il est de retour. Alleluiah ! Le grand retour de Gon ! Bon il n'a pas dit grand chose, il a l'air shooté, mais voir la joie de Léolio et de tous les autres...

Rhalala ! C'était beau !

Plus beau encore : Pariston et Cheadle. La pauvre Cheadle s'est complètement faite enfumer parce que si Gin a plusieurs coups d'avance, son rival Pariston n'est pas en reste. Et le voir déballer sa stratégie... C'était merveilleux. La pauvre Cheadle. J'adore cette petite. J'espère que le manga va continuer encore longtemps pour qu'on puisse la voir en action. Sympa aussi de voir les Zodiaques tenter le tout pour le tout afin de contrer Pariston. Et au final c'est mort. A moins qu'il y ait un évènement de dernière minute qui contrecarre tout (genre Gin ou Cheadle qui dit à tout le monde pour les Ants), Pariston est instoppable. Bête quand même que Léolio perde absolument toute motivation à être président, même si c'est logique et dans le personnage.

LA DERNIERE PAGE

AH-HA ! Je les ai vus venir les gros rageux ! "KOA ? GON KI RENKONTRE GIN AUCI TO ? CA VEU DIR KE LE MANGA E FINI ??? C TRO KON GENR IL ARIV DAN LA SALL E POUF Y RENKONTRE GIN ??? PFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF"

Vous pensez Togashi aussi con ?

*regarde la fin de Yu Yu Hakusho*

... vous pensez Togashi aussi... ... ...

*regarde le nombre de longues pauses qu'on a eue jusqu'à maintenant*

... j'espère que Gin va s'échapper ou trouver une feinte ou que Gon va faire un truc étonnant genre relancer leur cache-cache. Ou alors Gin va dénier sa paternité...

En tout cas c'est difficile d'imaginer la suite, c'en est jouissif.

Et ce que Morau dit à Léolio au sujet de Kirua est très mystérieux... J'espère que ça va aller pour Kirua... et que Gon ne va pas être trop malheureux... et Kirua non plus... é_è qu'est-ce que je raconte moi ! é_è

ALLEZ TOGASHI ! ON CONTINUE, ON N'ABANDONNE PAS AUSSI FACILEMENT !!!! HOW I MET MY FATHER DOIT CONTINUER !!!!!!!!!
Article ajouté le Mercredi 01 Février 2012 à 20h11 |
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Smirnoff, Next and Final
1-25 - Festivités
Richard s'active pour faire avouer au proviseur Burton l'existence d'une tierce personne dans l'affaire Jay Lange. Entretemps la fête des mères est évidemment sujette à controverses dans notre petite bande.

1-26 - Ograoum Papas
Malcolm et Rachel vont visiter leurs parents. Le diner aurait pu être normal si Roland n'était pas payé par Malcolm pour essayer de se réconcilier avec son père Kenneth.

1-27 - Roland Playing Game
Le dernier MMORPG en vente libre passionne nos héros, qui semblent y passer leurs journées creuses de vacances. Avec plus ou moins de surprises.

1-28 - Cramoi'Looza (1/2)
Nos héros partent en voyage jusqu'à Cramois'île afin d'assister à un festival de musique. Les humeurs varient mais tout le monde se réjouit de passer un bon moment. Et en flashback, une double surprise.
Article ajouté le Lundi 06 Juillet 2009 à 12h24 |
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Et le Point Manga Award Comique de l'année revient à...
Un Point Manga un peu spécial car le chapitre de cette semaine de Naruto est une BOMBE.

Une bombe comique bien sûr.

Je ne sais pas quelle scène m'a fait le plus rire...

On commence par la scène numéro 1 qui remporte à l'aise la palme du ridicule, j'hésite à l'envoyer à WTFanime tellement c'est d'une connerie hallucinante.


"Je suis ton père, Kimba... euh, Naruto !"

Donc là en fait Naruto est pris dans le tourbillon causé par la méga explosion des deux bombes biju lancées dans le chapitre précédent. Elles s'entrechoquent, grosse explosion (Détail qui serait amusant si on en avait pas autant quelque chose à foutre : On ne voit pas Gai et Kakashi du chapitre) et donc cette explosion nucléaire est l'occasion de se faire de NOUVEAUX AMIS ! (Ce qui explique que le Japon ait été aussi jouasse avec les fuites de Fukushima, Chouette, on va enfin se fendre la poire à plusieurs !)

Donc Explosion - Facebook = MEME COMBAT.

Naruto rencontre donc Cheval, Limace, Tortue, Minou et Mouche dans l'AUTRE DIMENSION où il n'y a pas de décor puisque... C'EST UNE AUTRE DIMENSION ! Haha ! Héhé !

S'engage alors une discussion, on imagine les voix qui doubleront les Bijus dans l'anime (Je VEUX que la mouche à merde ait une voix de femme et la limace une voix de crooner. Et la tortue avec une voix de vieille dame. "Nouuuus t'attendions Narutoooo !"

Car évidemment les Bijus se connaissent tous ainsi que les Jinchuriki. D'ailleurs le Jinchuriki de 3-queues est là aussi. Et il connait Naruto, et il voulait le rencontrer ! PAIX, AMOUR !

... euh, le 3-queues n'a t-il pas été capturé sans Jinchuriki ?

Pire : Comment pouvait-il connaître Naruto de toute façon ?

Une rapide analyse des codes du manga nous indique que les Bijus sont reliés entre eux par la télépathie et par Internet-Biju, donc on suppose que durant les 15-16 années de la vie de Naruto, Kyubi a eu le temps de taper un mail à ses potes :

"SLT LES GAR

MON DJINCHOURIKI NAROUTO IL E TRO SIMPA. AJD IL A FE SON PREMIE MOT CT TRO DROL

BIZ A + JVZM TRTRFOR

KOURAMAH

PS : SHUKAKU T 1 PD"

Voyez l'genre quoi ! :-D

Quoi d'autre qui m'a fait rire... Bon, là c'était la situation qui était drôle. GAG DE SITUATION DANS NARUTO ATTENTION :


Faaaaaaaaaaaaaaaags !

On remarque quand même que Naruto a le nez qui saigne tout en vomissant. Et qu'il est quand même censé avoir fait le serment d'emporter Sasuke avec lui s'il ne pouvait pas le ramener du bon côté. Je veux dire : D'un côté il avait fait un serment super sérieux et tout, et là l'auteur nous prend deux cases pour expliquer que Naruto n'est pas homosexuel, le tout devant 5 créatures de Chakra géantes ultrapuissantes et leurs Jinchuriki.

... en fait Mr Kishimoto, ne faites PLUS D'HUMOUR DANS VOTRE MANGA. Et d'une c'est nul, et de deux ça tombe toujours au plus mauvais moment. Ca me rappelle cette blague idiote des recensements de pénis alors que dans le même temps dehors on se battait quand même contre Kabuto et Deidara !

... tiens au fait Kabuto, que devient-il ?

On s'en fout, en ce moment c'est -50% sur les grosses bêbêtes ultrapuissantes. On est dans un manga de ninjas, après tout !

L'hilarante 3ème scène vous est offerte par DÎNETTES. DÎNETTES, la garantie de prendre le thé avec ses peluches préférées.


Et là Ralph leur tourne autour en criant "CANARD ! CANARD ! CANARD !"

Là j'ai ri parce que c'était ridicule. Et déplacé. Je peux redevenir sérieux un instant ?

Kishimoto en montre trop. Le souci avec lui c'est que son dessin a tendance à être trop cartoonesque et donc cette scène qui pourrait être solennelle est gâchée par plusieurs choses :

- C'est montrée ! Je me faisais une image toute autre de la dislocation de... du truc à dix queues, là, Yobi Yoba, et là de le montrer de façon aussi....... directe, ça casse un mythe. C'est super dommage.

- Bébé Kyubi, SERIEUSEMENT ??? BEBE KYUBI ????

- On dirait trop les bébé Muppets ou des peluches ou des personnages de cartoon. Ou même les Digimon entourant Gennai.

- Les paroles du Rikudo sont idiotes aussi.

Oui parce que dire que le Rikudo tenait à ces bêtes ça revient à dire qu'elles sont été appréciées, qu'elles avaient pour but d'être gentilles...

NON ! Clairement NON ! C'est TOUT sauf ce qu'on nous dit depuis le début du manga, que ces créatures sont dangereuses, pourvoyeuses de malheur et de destruction, et surtout utilisés comme armes de dissuasion par les pays du monde ninja. Déjà on leur donne une âme et une conscience, c'est limite, qu'on leur donne une gentillesse, des noms etc...

J'veux dire : Kishimoto en fait trop avec ces Bijus, ça tourne au fan-service et ça n'a plus vraiment grand sens au niveau de l'histoire. Alors qu'on est censé en être à un point crucial quand même.

Et je sens que le combat Naruto-Sasuke qui va arriver ça va être un gros Kyubi contre Susanoo, je le sens gros comme un Costa Croisières.

On finit avec la fin de chapitre la plus foireuse depuis le "Je t'aime maman hihihi !" :


Menacer Tobi avec une liste de noms à apprendre par coeur... moui... essaie le Pokérap, peut-être ?

Bref, Naruto, continue à être aussi marrant parce que le jour où tu vas devoir être sérieux, on va être surpris, mais surpris......
Article ajouté le Mercredi 01 Février 2012 à 17h11 |
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Le Pokémon de l'année

"OUAIIIIIS J'AI TOUT DECHIRE !!! YEAHHH ! BUYA !!!"

Ce Cadoizo
Est le grand vainqueur de la ligue Pokémon.
Il a battu le Dracolosse Niveau 50 de Peter en trois Vent Glace.

Le reste de la Team lui doit une reconnaissance éternelle :


Merci à toi, petit pingouin de Noël.
Puisse un jour la Fiche du Stratégidex te faire plus honneur que Honte.

Merci à Pokéclément et Skitty1 de m'avoir soutenu dans le coaching de cette bestiole, et pardon d'avoir été aussi saoulant avec eux.

Et voilà, Cadoizo FTW quoi.

En plus le fait de jouer à Cristal m'a donné une idée révolutionnaire pour la fic de Concours !!
Article ajouté le Samedi 04 Juillet 2009 à 20h52 |
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Le jour avant...
Peu à peu, je réalise. J'arrive à faire fondre en moi cette glace qui m'isole du reste du monde. Je grandis. J'apprends à ne plus voir le monde extérieur comme un ennemi. Je le laisse entrer. Faire connaissance avec moi. J'apprends à parler d'égal à égal, à ne plus être un enfant craintif ou un adulte supérieur.

Est-ce que j'en serais capable ? Est-ce que je saurais conserver cette façade adulte, moi, l'éternel enfant ? Est-ce que je saurais conjuguer mon naturel empathique et la froideur des autres ? Est-ce que je pourrais le faire ?

Est-ce que chaque matin, je me poserais cette question : J'y vais où j'y vais pas ?

Est-ce que j'aurais toujours le temps d'être moi ? Qu'est-ce que ça va changer à ma vie de me lever, d'avoir un but, de gagner de l'argent ? Est-ce que je serais plus détendu avec mes amis ? Est-ce que je vais être différent ? Est-ce que je vais me faire des amis, des ennemis ?

C'est le dernier jour de ma vie. Le dernier jour où je serais sans attache, sans travail, sans contrat avec quelqu'un pour lui assurer que je viendrais travailler en échange d'argent. Et ça me fait tout drôle. Je vais devenir quelqu'un, m'insérer dans la société. Servir à quelque chose, aider les gens.

Quitter la marge, rejoindre le terrain.

Jouer avec tout le monde.

Et peut-être même marquer un ou deux paniers.

Demain je vais signer mon premier contrat de travail.
Article ajouté le Lundi 30 Janvier 2012 à 17h03 |
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Soit il tremble de peur...

... soit ce jeu est un gros gag rempli de Pokémon pervers et déconneurs

Accessoirement :

Mon frère : "Mika, pourquoi ils coupent les queues Ramoloss ?"
Moi : "Euh, je sais pas..."
Mon frère : "Pour les manger ?!"

No comment !

A part ça : Honte à l'Europe ! Leur législation nous prive NOUS SEULS des machines à sous au Casino !! Les lois contre les jeux d'argent nous privent de ces super jeux, et ça restera comme ça pour les prochains ! Quelle honte !!
Article ajouté le Samedi 04 Juillet 2009 à 16h46 |
3 commentaires
Apparemment je n'avais jamais posté ça...
... je le fais donc. Ca date du 10 décembre 2009 sur mon Facebook.

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Il ne fallait pas croire que j’étais fou ou que j’avais choisi un style de vie afin de faire mon intéressant. C’est juste que j’avais deviné avant l’âge que cette vie était complètement inintéressante si on se contentait d’en faire ce que le monde voulait qu’on en fasse. Le corps social et sa puissance ont essayé de m’écraser, je suis passé entre les murs et j’ai juste décidé de m’installer en sa marge. C’est facile, ici. On est dans ce genre de pays où il est simple de mener une vie béate, rentière, tranquille, isolée. Surtout isolée. Il n’y a nul autre endroit que la France où l’on se sente plus isolé. Tant de lieux non mentionnés sur les cartes, tant de lieux mentionnés qu’il est simple d’éviter, tant de villages inaccessibles et sans attrait où il est simple de se dissimuler.

Tout d’abord il faut savoir que j’habite à côté d’un hameau, au bout d’une de ces routes qui ne mène nulle part, en marge de ces grandes routes que tout le monde prend. J’habite entouré de champs et je suis le seul non-agriculteur. J’ai choisi la vie marginale et je m’y tiendrais jusqu’à la mort. Je me suis refusé à toute forme d’amour aussi plaisante soit-elle, je n’ai pas d’enfants ni de famille et encore moins d’amis au sens où on l’entend. Je suis juste un type dans sa maison au bout d’un chemin qui n’intéresse même pas les géologues et les géomètres, les cartographes et les spécialistes en immobilier, les boulangers et les balayeurs. Je suis juste là dans mon exil français aisé et confortable. Ne venez pas me déranger.

Jusqu’à maintenant, dans votre poursuite de la lecture vous devez vous dire « bon sang, ce que la vie de ce type est chiante ». C’est vrai qu’elle l’était. J’étais un type banal au milieu d’une vie banale. Cela n’avait rien de bien passionnant. En fait mon isolement m’avait amené à me créer un monde intérieur si fort que je n’avais pas besoin de compagnie réelle. Mon seul contact humain se résumait aux courses hebdomadaires. Cela allait changer, et pas forcément pour me plaire, au début du moins.

Je n’avais pas le souhait de posséder beaucoup, et je vivais donc dans une petite propriété à laquelle il était difficile de pardonner d’être seule au milieu des champs. D’aucuns avaient un avis sur ma maison, pensant qu’elle défigurait le paysage. Moi je trouvais qu’elle lui donnait au contraire une personnalité. Ma maison était anarchiste, au milieu du stupide champ vide et typiquement français – j’ai toujours eu tendance à penser que la France est un vide en tout, en soi y compris – elle se dressait face aux tracteurs, aux moissonneuses batteuses, aux semeuses, aux corbeaux et aux épouvantails. Face à cette armée ridicule et désorganisée, ma maison brillait d’ingéniosité et évitait les coups de lance de ces Don Quichotte de pacotille. Oui, c’est tout ce qu’ils étaient : des fous avides de géants chimériques. Pour eux, ma maison était un monstre.

Je l’avais réalisé quand j’avais vécu ce que j’avais appelé l’évènement le plus puissant et le plus intense de toute ma vie. Non, je n’avais pas acheté une voiture – appareil qui rend les jambes obsolètes - ni vécu une trépidante aventure comme on les vante à la télévision - appareil qui remplace aisément un chat - ni fait une très bonne affaire sur un site Internet avec mon ordinateur - appareil qui remplace aisément une vie - non, j’avais tout simplement été en procès avec un agriculteur qui avait embouti ma barrière avec son tracteur.

Vous allez me dire : « Je croyais que tu cherchais le moins de contact possible ! » C’est sans compter que quand j’avais tenté de m’expliquer avec le gaillard, celui-ci semblait n’avoir ni remord ni égard pour ma forteresse de solitude. Il m’avait regardé, dédaigneux, avec son air de gros agriculteur moche, pauvre, malheureux et marié à une femme aussi grosse, moche, pauvre et malheureuse que lui, les deux font la paire, et avait dit d’un air dédaigneux « Toi, de toute façon, avec ta maison, tu nous fais chier ». Vous prononcerez le tout en appuyant bien sur le « ch » de « Chier ». Comme si vous le crachiez, ce « Chier ». Il faut le vomir, il faut qu’il vienne du ventre, ce mot-là.

J’avais tout d’abord apprécié le langage fleuri de monsieur qui m’avait presque envoyé une brise de lavande au visage – j’en fais pousser sur mon terrain, c’est une fleur délicate et modeste qui rendrait un tas d’ordure noble – mais surtout je m’étais senti profondément insulté du mépris porté à ma maison. J’avais porté plainte pour destruction de biens – problème officiel – et avais lors du procès tenu à défendre la reconnaissance de l’existence de ma maison - problème officieux – qui était la seule condition pour que je ne demande pas de dommages-intérêts pécuniaires. Le type, devant ces gens trop riches et trop instruits, s’était senti bien penaud, et avait bredouillé qu’il reconnaissait l’existence de ma maison. Sur ce, j’avais quitté le tribunal devant les juristes stupéfaits. La justice française n’avait aucune emprise sur moi, j’étais bien trop simple pour leurs crétineries trop complexes pour eux-mêmes. Toute cette pédanterie n’intéressait qu’eux. Moi je voulais juste que ce type reconnaisse l’existence de ma maison devant public. C’était la pire humiliation que je puisse lui imposer et c’était fait, et ma satisfaction était telle que je réparais ma clôture en rentrant, seul, tout en écoutant l’intégrale d’ABBA à fond la caisse. ABBA devint ma musique de victoire sur le monde. « Super Trouper » était un hymne militaire magnifique. Est-ce que vous imaginez Air Force One brisant le ciel en écoutant le refrain de « Super Trouper » ? Moi, oui.

Oui parce que j’aime la musique. J’ai non seulement des tas de Compact Discs mais en plus avec Internet j’ai découvert des tas de bons titres avec les téléchargements. Je m’efforçais chaque semaine de télécharger une bonne dizaine d’albums. Comme tout n’était pas sur les plateformes légales, je m’efforçais également de télécharger illégalement. J’avais ainsi appris à découvrir de nombreux artistes uniquement par leur musique, sans forcément savoir qui ils étaient. Bien sûr, Wikipédia et ses miracles m’aidait à éclaircir certains parcours - et surtout certaines chronologies car je me plaisais à dater mes découvertes - mais j’avais avec certains artistes une relation uniquement basée sur ce que j’en écoutais. J’ignorais qui était cette Britney Spears mais j’étais à même de savoir que cette fille était à plaindre rien qu‘en écoutant ses chansons.

J’avais aussi une habitude idiote, à savoir de taper des mots au hasard sur le moteur de recherche et à télécharger les albums en question. Exercice qui m’aida à faire des découvertes amusantes, par exemple en tapant Wagon, j’avais découvert le groupe REO Speedwagon ainsi que la plus belle chanson d’amour au monde, « Can’t fight this feeling anymore ». En tapant Jones, j’avais eu la bande originale d’Indiana Jones et l’intégrale de Quincy Jones. Et que dire de ce que j’ai découvert en tapant Michael. Tout cela constituait une distraction agréable que je m’efforçais à vivre le plus discrètement possible. Je ne mettais jamais la musique trop forte. Sauf en cas de « musique de victoire ».

Il y a évidemment un hameau à côté de chez moi, hameau dans lequel je descends chaque semaine - attention c’est très précis : Chaque samedi après-midi entre douze heures et quatorze heures trente. Ah oui c’est précis. J’y vais quand il y traine le moins de monde possible et uniquement quand un certain nombre d’établissements est fermé mais pas d’autres, les meilleurs, les plus travailleurs, ceux qui réalisent chaque jour la quintessence de l’effort français le plus pur. Non je plaisante, c’est juste parce qu’ils sont grognons de travailler à une heure ou tout le monde mange, et ça les rend de mauvaise humeur et donc très peu bavards, ce qui me convenait parfaitement.

J’ai dit plus tôt que je n’avais pas d’amis dans le sens où on l’entendait. Cela signifie que j’en ai mais qui ne sont pas vraiment des amis. J’ai une amie, une exilée comme moi. Vous devez vous dire « Ah, une femme ! Enfin de l’action ! Il va forcément se la faire avant la fin du récit ! » Bah non. Enfin, y’a extrêmement peu de chances que ça arrive. Disons que c’est même plus que largement compromis. Parce que la madame, elle porte ce qu’on appelle d’un ton guilleret le voile intégral, à savoir un niqab. Un niqab noir, oui. Tout son corps sauf ses yeux sont donc couverts. Elle ne le portait pas avant mais c’était une jeune femme si discrète que personne dans le village ne se rappelle quel visage elle avait. Elle s’est mise à porter le vêtement après la mort de son mari, alors les gros abrutis qui bavaient sur elle en disant que son mari la forçait pouvaient se rhabiller - c’est amusant, je sais. On s’était mis à parler ensemble dans une situation absolument idiote. On attendait chez le poissonnier parce qu’il s’avère que j’adore le saumon et les langoustes. On attendait qu’une insupportable vieille finisse de discuter avec l’insupportable poissonnière qui était tellement insupportable que tout le monde savait pour quel parti elle votait ainsi que les gens du quartier avec qui elle faisait des polissonneries. Elle avait une sacrée gouaille. J’observais donc les fruits de mer aux côtés de Madame au Niqab, et c’est elle qui parla la première, sinon c’était pas drôle :

« Vous allez rester planté là longtemps ? »

Parce que j’étais devant elle dans la queue, et qu’un moustachu aviné était parti, fou de rage de voir les deux commères disserter sur – je cite – « L’augmentation progressive et sans égale des prix à la consommation dans le cadre respectable et honorifique de la crise sans laquelle tout cela paraîtrait parfaitement scandaleux » et qu’apparemment elle voulait que j’avance. C’est la contrainte que je lui imposais qui l’avait poussée à me parler. Incroyable. J’étais tellement inaccessible qu’il fallait que je fasse chier mon monde pour qu’on me parle. Il y aura musique de victoire en rentrant. Vous remarquerez également que je ne regarde jamais les Victoires de la Musique. Je considère qu’aucune musique n’a jamais gagné quoi que ce soit sinon le cœur des gens.

« Pardon, pardon… »
« C’est désagréable ces gens qui n’avancent pas… »
« Dites-donc, je vous demande pas comment vous mangez ! » grommelais-je.
« C’est facile, je pousse, ça rentre ! Et vous, vous faites comment ? »
« De toute façon, avec ces deux bavardes qui monopolisent le comptoir, notre poisson on l’aura demain… »
« Elles font ça tous les jours… » soupira Fantômette.
« Si vous rentrez dans mon jeu, on pourrait passer ! »

On se plaça à côté de l’insupportable vieille qui disait à la poissonnière que de toute façon ce pays partait à vau-l’eau avec tous ces étrangers, ces pédés et ces hippies, et je prononçais alors la phrase typique qui effrayait les commerçants.

« Islam radical bonjour ! »

La poissonnière et la vieille nous regardèrent, se disant « Tiens, l’exilé et l’arabe nous parlent ! ».

« C’est pour acheter du poisson ! »

Nous tendons alors nos sacs respectifs, tels des enfants le soir d’Halloween, souhaitant être servis.
Depuis cette mésaventure, la poissonnière nous sert respectivement sans sourciller quelle que soit son activité. C’est un grand, grand avantage, et le temps gagné avait été pris pour papoter un peu avec ma veuve à la burqa. Chaque semaine, je la rejoignais sur un banc au milieu de la place et nous parlions de tout et de rien. Je ne connaissais pas son nom, elle ne savait pas le mien, mais qu’importe. Et ça faisait trois ans que ça durait.

Bien sûr nous ne refaisions pas le monde mais c’était agréable pour chacun, cela comblait un peu du vide humain (français typique) qu’on ressentait forcément dans nos isolements respectifs. Sauf qu’elle avait connu le bonheur d’être avec quelqu’un, moi pas. Elle avait aimé, moi pas.

Pas encore du moins. Superbe transition, n’est-ce pas ! Car un jour j’ai reçu une lettre dans mon inusitée boîte aux lettres, m’indiquant que désormais j’avais un préposé rural au courrier. Il me servirait et servirait quelques autres pèlerins tous seuls comme moi (Et non, nous ne formons pas de congrégation ni de syndicat ni de réunion de propriétaires seuls. Le grand paradoxe eut été que nous en formions un et qu‘à ce titre nous ne soyons plus seuls). Je me disais d’abord « Chouette, des prospectus. Des économies de papier toilette et de bois de cheminée ! » mais en réalité cela allait vite devenir une nuisance terrible.

En effet, la poste avait décidé de devenir proche de ses ouailles. Alors que je m’attendais à une vulgaire distribution classique du courrier, voilà qu’un matin j’ai un jeune freluquet qui vient à MA porte, FRAPPER sur le bois avec une complaisance sans nom ! Il osait, le monstre ! Et moi de regarder ma porte, consterné par une telle inquisition. Je décidais même de ne pas ouvrir. Allez, vlan !
Le mufle cria à travers la porte.

« Monsieur Thomas ! Monsieur Thomas c’est la poste ! »

La police, damned ! Il faut que je range la Marie-Jeanne ! Que je sorte les armes ! Que j’active les pièges du jardin ! Que je prévienne les clandestins dans la cave ! … Ah non, la poste ! C’est pas mieux ! J’veux pas être dérangé moi ! Et rassurez-vous je n’ai rien de tout ce que j’ai susmentionné. Excepté un peu d’herbe, ça relaxe. Ne me regardez pas avec cet air méprisant, vous avez tous essayé un jour, et sinon vous essaierez bien à un moment dans votre vie !

Il partit finalement, dépité. J’ouvris la porte et constata les papiers sur le seuil. Je les saisis et m’amusait de voir que le papier toilette était de bonne qualité cette semaine.

Je me demandais s’il allait revenir la semaine prochaine. Parce que bon, une fois ça va, deux fois c’est du harcèlement, trois fois j’irais au tribunal. Il faut dire que j’étais certes, seul, mais que j’aimais être seul, je cultivais la solitude, ça relevait pour moi d’un processus biologique qui revenait à forger mon bien-être. Certains font du sport, moi je reste seul. D’autres vont à la bibliothèque, moi je reste seul. D’autres encore vont payer des filles dans des ruelles sombres pour prendre du bon temps, moi je dépose du pain devant ma maison pour nourrir les corbeaux qui veulent du rabe en plus des graines des champs. Chacun son racolage.

Alors un facteur personnalisé, vous comprenez bien qu’il ne pouvait rien m’arriver de pire ! Franchement, quoi de pire qu’un agresseur récurrent et obligatoire ? Surtout à la maison ! Surtout sans que je ne puisse m’enfuir ! Ce devrait être illégal, interdit, dispensable... En plus si j’appelle la police, ces abrutis sous-diplômés (Mais faut-il des diplômes pour agir au nom de la justice ?) vont se foutre de ma gueule. Et moi je serais toujours en proie à mon terrible tortionnaire. Qui par ailleurs aura une occasion de me rencontrer et de parlementer avec moi, de me voir et peut-être même de me serrer la main et de me saluer. Berk, berk, berk !

Mais il ne s’en tirera pas comme ça, je le trainerais dans ma maison, jusque dans la cave et je l’étriperais, ce cochon !

J’appris par la suite que sa visite ne serait pas hebdomadaire mais tous les trois jours. Deux fois par semaines ! Bihebdomadaire ! N’importe quoi ! Les gens ne savent plus quoi inventer pour se faire chier les uns les autres, y compris des mots hideux comme Bihebdomadaire ! Décidément…

Les autres jours, il ne chercha même pas à frapper. Tant mieux. J’étais bien tranquille pendant ce temps-là.

Mais un jour, un jour sombre marqué du sceau de l’infamie, j’avais décidé de commander des Cds par Internet. J’étais sûr que ce margoulin allait poser le paquet devant la porte et s’en aller, mais il eut la flagornerie de frapper.

« Monsieur Thomas ? Monsieur Thomas c’est encore moi, le facteur… Euh… Il faut que vous signiez un papier ! »

La peste des papiers et de leur faim des signatures. Ils me font bien chier. Je me demande qui lit les signatures. Franchement ! Ça intéresse qui ? Qui lit ma signature et dit « Génial, on n’attendait plus que ça ! »

Le postier eut alors une réponse tonitruante qui allait être - à mon propre étonnement - le début de grandes choses.

« Bon… eh bien, je vais repartir. Je vais partir avec votre colis. Je suis désolé si vous êtes un vieil homme paralysé ou blessé, ou même si vous êtes une dame en fauteuil coincée dans sa salle de bains, et encore plus si vous avez un pied dans le plancher ce qui vous empêcherait d’atteindre la porte, ou alors si votre bras est coincé dans un broyeur à ordure ou même si vous êtes en train de vomir, ou cloué au siège des toilettes avec une diarrhée monstrueuse… Ou alors une bande d’enfants sauvages vivant seuls en espérant échapper aux services sociaux, ou un groupe de grands-mères rebelles qui s’est réfugié ici après un braquage, ou alors des squatteurs qui vont sortir et m’égorger avec leurs couteaux… »

Je crois qu’il m’entendit parce que je riais vraiment fort. Beaucoup. Bien. Un bon rire satisfaisant, vivifiant, réel. Ce qu’il venait de dire m’avait tellement pris au dépourvu que j’avais trouvé cela drôle. Je décidais d’ouvrir à ce salopard pour signer son papier tout en ricanant bêtement.

« Où vous allez chercher tout ça ! Houhouhou ! »

Le postier était un jeunot, il ne devait pas être plus vieux que moi. Il se laissa aller à quelques insolences.

« Vous avez quel âge ? »
« Trente ans. » marmonnais-je, tout aussi insolent de répondre avec tant de facilité malgré mes défenses immunitaires.
« Oh… »

Retour de flammes, mon pote. A toi de me dire ton âge.

« Vous ? »
« V… Vingt-cinq »
« Ah oui effectivement. A côté de vous je suis un vieux. »
« J… Je suis vraiment, vraiment désolé quant à ce que j’ai dit… »
« Nan, faut pas, c’était marrant. Vous m’avez bien fait marrer, c‘est cool. »

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas eu de contact humain aussi franc et direct. Depuis ma dernière année d’université en fait. Mais lui c’était plus simple, je me sentais vainqueur par avance d’une joute qui n’en était pas une, moi combattant, lui pacifiste.
Article ajouté le Samedi 28 Janvier 2012 à 11h34 |
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