La minute "Je suis un gros pervers qui va sur des sites de Yaoi mais je me soigne"
Comme vous ne le savez pas (Grand bien vous en fasse) je suis un grand fanatique de Yaoi sur Internet. Le plus graveleux comme le plus tendre. En fait j'admire particulièrement les différentes souches, même si un dessin soft doit selon moi relever d'une scénique parfaite pour être appréciable.
Ici un dessin qui combine Chibi et originalité (HousexWilson) :

Sont-y pas mignon ? D'accord y'a plein d'images bien pires (Entre eux deux s'entend) mais ce type d'image relève d'une telle tendresse entre les deux personnages que ça en devient trop mignon et on en vient à développer dans sa tête tout plein de petits scénarii avec eux deux.
Surtout ce que j'aime, c'est que cette image n'invente pas de traits physiques qui n'existent pas aux personnages. Si elle a le mérite de les caricaturer, elle ne les rend pas supérieurs ou inférieurs à ce qu'ils sont.
On passe à du plus lourd mais que j'apprécie tout autant : L'EXHIBITION ! Enfants de tout poil, passez votre chemin ! (Hunter X Hunter - Kirua)

On passe à un autre type de Yaoi que j'aime bien de la part d'un très bon dessinateur, plus exhibo mais avec cette vraie recherche anatomique (Bon pas trop dans le visage) mais on voit cette vraie recherche artistique, ce coup de donner à un personnage de manga ce physique si développé (On frôle un peu le Bara (Muscle), mais en même temps on est presque en plein Shota alors bon...). Ce dessin montre en effet un détail de corps assez impressionnant, très bien fait, tout en conservant cet érotisme particulier qu'on aime dans le yaoi.
On finit par du lourd mais que j'aime assez en fait... (Shikamaru, Naruto)

On a aussi cette réccurence du Yaoi à destituer des personnages de leur dignité toute hétérosexuelle et masculine, ici dans le cas de Shikamaru par exemple. On retrouve le côté drôle basique des Doujinshis (A la base un Doujinshi a une vocation humoristique rappelons-le.) et parfois même poussé...

...a l'extrême. Pauvre Shika.
Bon je suppose que je ne m'en sortirais pas sans un petit Yaoi Pokémon...

Et voilà ! Ce blog vient de passer interdit aux moins de dix-huit ans et je viens de perdre 35 lecteurs ! XD
Concernant l'écriture, ayant été laminé par une certaine rousse au Stade de France, je suis dans un état mental peu propice à la réflexion Smirnoffienne. Mais je continue à écrire. Pas beaucoup, c'est tout...
Article ajouté le Mardi 15 Septembre 2009 à 15h16 |
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Objets du désir (Texte Facebook)
Sa journée de travail avait été harassante. Il était dix-sept heures alors qu'il rentrait de son ennuyeux boulot. Sa patronne avait été hystérique et lui avait même collé un rapport aux fesses. Salope. En plus ses collègues sont des crétins.
Il arriva devant sa porte. Un sourire se dessina sur son visage.
-Bonjour chérie. Comment vas-tu ?
Très normalement, l'homme déposa un baiser sur le bois verni de la porte blindée de son appartement. Il caressa doucement la porte.
-Tu es tellement belle aujourd'hui. Tellement séduisante. A croire que tu te passes du revêtement quand je ne suis pas là. Peut-être que ce soir, je... pourrais te prendre comme tu aimes. Par derrière, avec les clés... En attendant...
Il enfonça vaillamment la clé dans la serrure. La porte eut un frisson, il faut dire qu'il s'y prenait bien, le salaud, pour la faire grimper au plafond. L"homme lui adressa un rictus.
-Tu aimes, hein ? T'adores quand je te prends comme ça hein ?
Il ouvrit la porte, enleva ses clés, ce qui fit encore frissonner la battante, passa derrière elle et la ferma.
-Et maintenant, l'apothéose...
Les clés passèrent encore dans la serrure, explorant des coins jamais explorés jusqu'alors et provoquant de nouveaux soubresauts à la porte offerte.
-Tu as aimé ? Moi aussi. C'est toujours un plaisir.
Il quitta son amante repue et alla prendre une douche.
Là encore ce fut l'orgie. Il suffisait de voir cette gourgandine de bouteille de gel douche larguer sa semence dans les mains de notre play-boy qui répandit immédiatement la substance sur son corps afin de s'en pétrir. Il fallait ensuite le voir, joyeux, recevant les écoulements de la douche, frictionnant la tringle du rideau de douche avec passion, s'appuyant de temps à autre contre la peau douce et soyeuse du carrelage aux murs.
Après cette débauche, il retrouva son amie la serviette qui se hâta de lui bécoter la peau afin d'en extraire les liquides superflus. Notre libertin en tira un farouche plaisir, non dissimulé par ailleurs.
Face au miroir, il se montra plus beau que jamais et se permit même de l'embrasser amoureusement, avec la langue s'il vous plait. Cette tendresse déposée, il se brossa les dents, émettant continuellement de petits gémissements de plaisir quand la brosse passait sur ses gencives sensibles. Il serra un peu plus le manche : L'amour c'est un échange de petites satisfactions qu'on s'apporte mutuellement, après tout.
Il fallut ensuite passer l'insolent fil dentaire, qui est bien le seul à explorer notre héros là où les autres osent à peine rêver. Grand plaisir là encore.
Il fallut ensuite passer à la cuisine. Le frigidaire eut droit à une étreinte chaleureuse qui le fit presque fondre. L'homme n'hésita pas une seconde et l'ouvrit, laissant place aux vibrations effrénées de la machine. Il y mit la main qui se couvrit d'une froide moiteur.
Il se mangea une petite moussaka en veillant bien à lécher la cuiller qui en eut pour son argent, la cochonne.
Vint ensuite le moment du living room avec un canapé toujours aussi fougueux. Presque meilleur amant que le lit. Mais il avait quand même ces rondeurs un peu embarrassantes. Notre homme est quelque peu squelettique, voyez-vous.
La télécommande de la télévision était un peu lubrique, cherchant en permanence à caresser l'homme dans tous les endroits érogènes de son corps.
-Nan, pas ce soir, télécommande. Je suis crevé.
On frappa à la porte. L'homme lâcha la télécommande, surpris. Elle tomba au sol et prévoyait déjà de porter plainte pour violences conjugales. Mais lui pourrait porter plainte pour harcèlement sexuel...
Il fallait encore administrer à la porte son traitement à la clé. La serrure en frétilla.
Derrière cette porte, un moustachu noir en tenue de policier. Domino le regarda, surpris.
-Monsieur l'agent...
-Bonjour jeune homme. On nous a appelés pour nous signaler un comportement indécent.
Domino frissonna. Sa colonne vertébrale commença à prendre feu. Sa voisine, boulangère-charcutière le jour et espionne internationale la nuit arriva en peignoir.
-C'est lui, Monsieur l'agent ! Il fait des cochonneries avec sa télécommande !
-Vraiment ?
-Mais non ! se défendit l'épicurien.
-J'ai entendu aussi !
Domino se tourna vers le vieux pervers maquillé bizarre qui promenait son Yorkshire tout en fumant son cigare à poil en peignoir dans l'immeuble.
-Mais non !
-Ah si. Même qu'il crie et que ça fait peur à Croquette ! Hein ma Croquette ?
-Wouf, Wouf !
Le policier n'en était pas à sa première enquête, loin de là. Il entra dans l'appartement et constata les multiples traces des crimes.
-Bon sang, une orgie a eu lieu ici ! Ca sent les rapports sexuels non consentants !
-C'est faux, ma maison m'aime !!
-On l'emmène ! Vous êtes en état d'arrestation pour abus de biens sociaux !
-Non ! Non pitié ! Je veux un avocat !!
-Pour mieux abuser de la cuiller qui vous aidera à le manger ? Bien sûr... Sale pervers !!
La voisine et le voisin prirent des photos qui finiraient sur Facebook. Le yorkshire aboyait tout son saoul alors que le pauvre Domino dût quitter son nid d'amour, laissant ses multiples amants seuls, livrés à eux-mêmes...
Article ajouté le Samedi 12 Septembre 2009 à 13h53 |
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Manga Pointe
HUNTER X HUNTER
Rien à dire sinon : Magnifique, Merveilleux et Merci !
J'espère voir Werefin, Hirin et Bisev dans le chapitre 340 qui sera a priori le dernier de cette salve... sauf surprise de Togaga.
Oh et MERCI pour les oiseaux. Togashi, ce que j'aime avec vous c'est que vous n'oubliez rien ni personne.
NARUTO
Un bon chapitre (merci les scènes d'action) mais si jamais Elle est morte, je vous tue, Kishimoto. Cette femme-là, on ne la tue pas. Et laisser Dan en suspens comme ça, c'est n'importe quoi. Bref. Le chapitre accélère - Kishimoto semble avoir compris que la semaine dernière il a été chiant comme la mort - et à la fin, on a droit à la rencontre tant attendue entre Itachi et Kabuto MAIS avec Sasuke en prime.
Oulala que ça va être intéressant....... *prépare son oreiller*
ONE PIECE
Le chapitre continue l'exploration très intéressante de cette nouvelle île bizarre. La révélation finale, si elle est à moitié surprenante, est néanmoins particulièrement efficace et j'avoue que ce mec a une classe folle. Pas étonnant que ce soit un des personnages préférés des lecteurs, mais j'attends de voir comment le personnage va se développer dans l'arc. Ca s'annonce intéressant mais j'espère que Oda n'a pas fait de Law un Shichibukai juste pour faire du fanservice, même si ça y ressemble fort... Juste du fait que la fin de la Partie 1 ne le laissait absolument pas à présager une chose pareille.
Article ajouté le Mercredi 07 Mars 2012 à 20h19 |
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L'exil familial (Texte Facebook)
(Période sèche pour Smirnoff alors un texte original par jour)
Ces journées là, je les aborde toujours avec une véritable douleur dans le ventre. Ces journées, je sais qu'elles vont être à la fois pleine de sens et proprement inqualifiables. Ces jours là je voudrais disparaître en fait.
Il s'agit d'un rituel commun et ponctuel, ce serait difficile pour moi d'y échapper. En fait il y aurait un raccourci simple mais la seule idée me débecte. Je pourrais effectivement me délecter avec eux de ce spectacle dégradant mais je n'ose pas. Ma conscience est en jeu. Pourrais-je me sentir encore un être humain si je regarde "ça" ? Cette horreur ? Cette poussée d'inhumanité ? Ce spectacle dégradant à la fois pour celui qui regarde et pour celui qui exécute des mouvements aussi affreux, insensés, offensants ?
Jamais je n'ai pu m'y résoudre et jamais je ne m'y abaisserais. Je suis peut-être tout ce qu'on veut mais je ne suis pas un détraqué. Je refuse de le devenir comme ma famille.
Ainsi, les soirs où cela se produit, j'ai développé une habitude monacale. Je décidais par signe de protestation de ne pas manger avec eux, de me désolidariser de la table principale et de les laisser à leur "festin nu", à leur décadent bordel, à leurs activités immondes et débilitantes.
Plusieurs fois j'ai pensé faire cesser tout ça. Oui, plusieurs fois mon esprit a reçu ces décharges préalables d'adrénaline à la seule idée que je puisse arrêter tout ça. Il m'aurait fallu un grand courage, courage que je n'avais pas, en fait. J'ai toujours regretté cette lâcheté face à des actes aussi barbares commis sous mon toit. Le rôle d'un fils n'est-il pas comme pour un père de protéger sa famille ? Eh bien moi je suis un mauvais fils, un traine-la-patte, un scélérat, un minable. Je n'ai même pas droit au titre d'homme puisque je ne suis pas capable d'empêcher le drame.
J'ai toujours su remarquer à l'avance les signes annonciateurs d'une soirée de ce genre : Ils trépignent, ils citent des noms connus, semblent enjoués d'une passion qui m'échappe, d'un feu qui ne me brûle point. Ils parlent de tout ça comme si moi j'étais mort. Parfois ils se moquent de moi parce que je refuse de me prêter à cette cérémonie satanique. Ils ne me comprennent pas, et je ne ferais pas l'effort de les comprendre. Ce serait un suicide moral.
Régulièrement je leur fais bien savoir que ce qu'ils font ces soirs là me dégoûte. "Mais comment vous pouvez regarder ça ?" ils ont bien du mal à me répondre. Ils ne savent pas en fait. C'est une sorte de nature animale qui les y pousse, une forme d'instinct. Ils regardent parce qu'ils regardent. Et moi je reste seul à ma table tandis qu'ils se baffrent devant ça.
J'ai parfois même l'impression de ne pas être de cette famille, ces soirs là.
Et c'est une sensation dégueulasse, un vide profond, sale. Si on n'existe pas dans sa propre famille, où existe t-on ? Sans cette empreinte dans la vie sociale, qui est-on vraiment ?!
Mais qu'importe je me tiens à mon serment et je ne le lâcherais pas.
Quitte à être un paria, un exclu, un rebut de la société, moi, Mickaël, je refuse par dessus tout de devenir un sous-homme et d'être asservi par ce spectacle stupide, inhumain et dégradant.
Je n'ai jamais accepté l'obscénité dans ma tête, ce n'est pas maintenant que je vais le faire.
Je suis tolérant, ouvert et tout ça mais il y a des limites, quoi.
Alors c'est dit. Je persiste et signe.
Ce soir, comme à chaque fois, comme à chaque soir qui s'annonce de la sorte, je refuserais catégoriquement de participer au visionnage du match France/Roumanie, parce que je déteste plus que tout au monde le football. Et c'est pas prêt de cesser.
Article ajouté le Vendredi 11 Septembre 2009 à 12h36 |
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La minute Fufufu :

I AM THE GAY SHIROIRYU ! FEAR MY NAME !!!!
Article ajouté le Vendredi 02 Mars 2012 à 20h31 |
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Coming-out (Texte Facebook)
Vivre une vie secrète n'est jamais facile. Quand on est en permanence auprès de ses parents chaque jour, avec cet espèce de secret lourd sur la conscience, on a toujours le sentiment de ne pas être soi-même.
Noé savait qu'il avait été nommé ainsi par sa mère parce qu'elle avait toujours été fascinée par le mythe de l'Arche. Elle avait toujours dit à son fils qu'il portait le fruit d'un acte de bonté. "Tu portes le nom d'un homme qui a décidé que les animaux, au même titre que l'homme, devaient survivre au déluge. C'était un homme qui avait tellement d'amour en lui qu'il voulait que chaque vie survive sur cette terre."
Si elle savait...
C'est ce que Noé se disait en permanence depuis qu'à 15 ans il avait découvert sa différence. Il avait décidé qu'elle ferait sa force. Qu'elle serait sa canne de berger. Qu'il serait le Noé de sa propre Arche et qu'il délaisserait celle des autres, les "normaux". Qu'au final il ne serait pas un homme bon mais un homme autre.
Aujourd'hui à dix-sept ans, il sentait que ça devenait de plus en plus difficile. Qu'il devait peut-être tout dire à ses parents. Qu'ils sachent, parce qu'ils méritent de savoir. Ce sont ses parents après tout, merde. Comment peuvent-ils prétendre bien le connaître alors qu'il leur cache ça ? Et ça, c'est tellement part de lui.
Ce soir là, il rencontre son partenaire de jeu. Il s'appelle Erwan. Noé aime bien Erwan. "Toi, au moins, tu portes pas le nom d'un gars dans la Bible", lui avait dit Noé.
"Ouais, mais toi tes parents ont cherché autre part que dans la liste des prénoms populaires..."
Pas faux. Il y avait une distorsion entre la banalité du nom d'Erwan et son caractère atypique. C'était un pur génie du mal, avec la beauté et l'originalité macabre des génies, mais aussi cette volonté profonde de blesser les autres avec son charme et sa fureur amicale. Quiconque n'était pas aussi beau devait comme s'abaisser à lui parler. Erwan était beau comme un britannique, avec tous les paradoxes que cela comportait. Un visage marqué, sec, dur, franc et de belle constitution. Une cathédrale, ce visage. Quand Erwan souriait, c'était le soleil qui pénétrait la bâtisse.
Noé quant à lui se sentait terriblement simple à ses côtés - ce qui expliquait sûrement la nature de leur relation. Il ressemblait à ce genre d'adolescent déprimé typique, le regard las, les cheveux plutôt courts, front nez et menton communs. Seuls des yeux d'un brun lumineux honoraient ce visage d'une certaine originalité. Et puis cette attitude physique un peu courbée qui ajoutaient au côté rêveur.
Ce soir là, c'est le grand soir. "Et il y en aura d'autres..." sourit Erwan en citant la série Dexter. Ils aiment bien regarder cette série tous les deux. C'est un moment agréable pour chacun. Chaque nouvel épisode était sujet à une invitation, un rendez-vous, puis à une réunion, un soir. Et chaque soir de Dexter, c'était l'extase. Ils y trouvaient tous les deux leur compte. Chaque bonne scène avec Michael C. Hall captait toute leur attention. "Toi, tu fantasmes sur lui !" ricana un jour Erwan. "Pas faux. Il me fascine assez..." avouait Noé.
Noé se demandait s'il devait le dire à ses parents. Ce plaisir malsain qu'il trouvait avec Erwan. Car oui c'était un plaisir malsain. Chaque fois il se sentait brûlé de l'intérieur quand il agissait à l'unisson avec lui.
Un jour Erwan donna rendez-vous à Noé. Pas pour un Dexter cette fois.
Ils se retrouvèrent devant une maison de retraite. Noé rejoignit Erwan. Le garçon au prénom banal passa des lunettes de soleil à son confrère biblique.
-Je SAVAIS que c'était un rendez-vous galant !
-Tu aimes ?
-Très original ! sourit Noé.
Ils dirent rendre visite à une certaine madame Devert. La réceptionniste ne se méfia absolument pas quand ils dirent être frères. Erwan et Noé se dirigèrent vers la chambre donnée et enfilèrent les lunettes.
Ils pénétrèrent dans la petite pièce où la vieille dame était dans un lit d'hôpital.
-Oh... Bonjour jeunes gens. Que me vaut l'honneur de cette visite ?
Erwan et Noé regardèrent Madame Devert, la petite vieille face à eux.
-Madame Devert, nous sommes là pour ajuster vos oreillers.
Erwan s'empara de l'oreiller de la vieille femme avec une violence certaine. La petite tête ronde de la femme tomba brusquement sur le matelas.
-Ooh... Doucement, jeune homme.
Erwan frappa le sol avec l'oreiller. Il hocha la tête.
-Bien dur... Bien plein... Maniable.
La vieille dame regarda les adolescents, étonnés.
-Vous n'êtes pas des infirmiers...
Erwan passa l'oreiller à Noé tout en allant couper le fil du bouton d'alarme.
-Mais... Mais qu'est-ce que vous faites ?
Erwan regarda Noé qui la sentait, la colonne vertébrale qui brûlait sous l'excitation. Le plaisir de savoir qu'il allait le faire. Réaliser ce qui lui donnait tant de jouissance quand il était avec lui.
Noé abattit l'oreiller avec force sur les jambes de la vieille dame. Le coussin claquait sur les jambes couvertes de l'ancêtre.
-AAAAAAAAAAAHAHAAAAAAAAAAAAA !!!
-Encore !! cria Erwan, excité.
Bam, bam. Noé s'en donnait à coeur joie. Et elle hurlait, elle hurlait.
-DOUX JESUS ARRETEZ !!! AAAAAAAAAH MON DIEU AAAAAAH !!!
-Continue, vas-y !!
Noé frappait les jambes de la vieille dame avec vigueur. Erwan observait le tout, amusé. Quand Noé fatigua, Erwan regarda la vieille femme apeurée.
-Pitié... Pitié ne... Ne me tuez pas...
Erwan eut un sourire de jouissance, cette soumission totale à sa volonté était pour lui une sensation divine. Il regarda Noé qui lui lança un sourire d'encouragement.
Erwan saisit les flasques tétons de la vieille femme et vrilla les poignets très vite.
-OOOOOOOOOOOH NON OH MON DIEU AAAAAAAAAAAAH !!!!
Noé ricana, fasciné qu'il était par la souffrance. Et la pauvre vieille était tout simplement horrifiée, endolorie, secouée. Son cœur battait plus vite qu'il n'avait jamais battu. La cruauté face à elle ajoutait à cette peur terrible. Ces deux jeunes étaient prêts à tout, et s'ils fallait la tuer, ils le feraient. Elle le savait, elle l'avait lu dans ses yeux.
Erwan s'éloigna après trois torsions de tétons. Noé sourit.
-On reviendra cette nuit vous couper les cheveux !
-Et on vous les fera manger ! ajouta Erwan.
Bien sûr ils ne comptaient pas revenir mais le simple fait de provoquer chez cette vieille dame une paranoïa d'une telle ampleur leur était jouissif.
Une infirmière ouvrit, visiblement blasée.
-Madame Devert, arrêtez de hurler, vous dérangez tout l'étage.
-Oh, oh...
-Au revoir, grand-mère !
-A plus tard, mamie ! Désolé que tu aies arraché ton bouton d'alarme !
Les deux partirent et retirèrent leurs lunettes de soleil. Une fois dehors, ils firent un bon vieux tope-là.
-C'était génial. J'en ai encore les tripes en vrac !
-Torturer une vieille, y'a que ça de vrai...
-Ouais... Tu veux faire autre chose, Noé ?
-J'sais pas... On pourrait essayer Damages, j'ai téléchargé la saison 1 !
-Pourquoi pas ?
Ils se dirigèrent vers chez Noé. Sur le chemin du retour, le jeune Noé se demandait si un jour il aurait le courage de dire à ses parents ces quelques mots si simples mais pourtant si compliqués, si difficiles à formuler mais qui constituent pour lui une telle philosophie de vie :
-Papa, maman... Je suis un sadique !
... et ainsi il aurait enfin réalisé son vrai coming-out
Article ajouté le Jeudi 10 Septembre 2009 à 15h23 |
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Comment me motiver grave de chez grave... 2 : Rise of the Motivation

A ce rythme je suis reparti pour vingt saisons, là... arrêtez de me chatouiller la cervelle !
Article ajouté le Vendredi 02 Mars 2012 à 16h15 |
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En vente sur Facebook


Adoption, Canada... Et voilà, Smirnoff spoilé par Facebook ! P'tain on peut faire confiance à personne !!
Article ajouté le Jeudi 10 Septembre 2009 à 00h42 |
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Dans la série "Rachid est gay"

... je crois que cette image en tient une couche.Oui j'ai lu le dernier chapitre de HXH (au moins en anglais). Je ne sais pas. D'un côté ça ouvre plein de perspectives, d'un autre je trouve que Togashi rushe un peu les choses à l'annonce de la pause. Même si je comprends ça, c'est quelque peu frustrant. Mais c'est son style. Il prend le temps d'expliquer des détails sur un arbre, et il évacue la séparation des deux héros en quatre pages. Néanmoins le chapitre est très intéressant ne serait-ce que pour les confidences de Gin sur sa motivation. Le genre de pages qui m'inspire des tas de choses. Mais vivement la pause car qui dit pause dit reprise flamboyante - cette fois plus que jamais.
Article ajouté le Jeudi 01 Mars 2012 à 19h17 |
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