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Domino, Lovely Bitch Writer
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Skitty 8 : La progéniture


La Saga Etienne Smirnoff
Smirnoff Saisons 1 et 2
Smirnoff Saisons 3 et 4
Smirnoff Saisons 5 et 6

La Saga Roland Smirnoff
Smirnoff Saisons 7 et 8
Smirnoff Saisons 9 et 10
Smirnoff Saisons 11 et 12

La Saga Alternative
Smirnoff Saisons 13 et 14
Le projet Wallace, Saisons 15, 16 et 17
Smirnoff R+

La Saga Skitty/Delcatty
Skitty 1 - Skitty 2 - Skitty 3 - Skitty 4
Skitty 5 - Skitty 6 - Skitty 7 - Skitty 8

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Le Petit Spleen
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Petite pause et "What after Smirnoff"
Une petite pause, oui, non pas que je ne sois pas motivé mais je réfléchis à certains points d'intrigue à venir. Hey, there's a war ahead, bitches.

Une guerre donc. J'en ai déjà faites avec un succès assez aléatoire voire nul. C'est un gros challenge pour moi, serais-je capable de maintenir une fic cohérente dans un climat de guerre ? On se doute que je vais inclure plus de Drama qu'autre chose, et que les surprises seront au rendez-vous parce que mine de rien j'ai beaucoup appris depuis mes premières fics (Skitty ou même Neto pour ceux qui se rappellent).

Quelques révélation ?...

- Malcolm va se faire des copains
- Lily va beaucoup apprendre sur elle-même
- Claire va péter un câble et faire une grosse bêtise
- Le rôle de Nathan va beaucoup surprendre
- Charlie a toute une destinée à suivre
- L'intrigue de Léopold est une des plus intéressantes et une de celles que j'ai le plus hâte d'écrire
- Psychologiquement, Rachel va morfler
- David et Kyle vont bien en chier aussi vu l'ambiance dans laquelle ils travailleront.
- On suivra également les adultes.

La guerre durera plusieurs mois (6 ou 8)

Je compte au moins SEPT morts (Pas forcément parmi les personnages principaux) que j'ai en tête. Certains personnages sont en sursis, je sais pas si je les fais crever ou pas :D

L'après Smirnoff... La fic que je suis le plus tenté de continuer est Les Arcanes de l'Aube. Pendant un moment d'ennui, je me suis surpris à continuer un peu le chapitre en cours. Ca pourrait être facile de reprendre. Ensuite comme Olivier me l'a si bien conseillé, Omnicia, EPDFPAS et enfin Skitty. Skitty dont je pense que la saison 8 va devenir ma fic à continuation. Si j'arrive à trouver une fin potable à Skitty 7 :p

J'ai aussi des projets bien sûr comme toujours. J'essaie toujours de trouver une idée de Premier Roman :D

Mais également le projet d'une Mini-Fic de 5 chapitres qui raconterait l'arrivée des Pokémon dans notre réalité à nous (oui, la notre, la vraie, avec causes, conséquences etc) et dont le titre serait "Flocons de feu".

Dream Team est très probablement abandonnée. Trop ressemblante à One Piece. C'aurait pu être une fic fleuve, j'avais vraiment d'excellents personnages mais au fond j'aurais encore été taxé de m'inspirer trop de - ou de - et ça m'a un peu lourdé pendant Smirnoff. C'était clair que House était l'inspiration de départ mais voilà quoi.

Sinon pendant le Grand Festival de Sinnoh en anime, j'ai eu le projet d'une fic courte racontant un Grand Festival avec les stéréotypes de coordinateurs : La débutante, la prétentieuse, le mec pro et détendu, le rival du mec pro et détendu, la Fan qui est là pour alimenter un blog... Mais j'étais pas super motivé pour écrire autre chose que les personnages XD

J'ai toujours ce projet d'écrire une fic aux chapitres très courts, à la Manga, sans pour autant que ces chapitres soient bâclés, au contraire, plus c'est court, mieux je peux développer des petites choses, je peux même faire un chapitre exprès pour ça ou ça, en faire des plus longs pour développer certains points... J'aimerais vraiment exploiter les moindres possibilités de l'écriture de Fanfiction.

L'après Smirnoff me sera très profitable je pense ^^

Article ajouté le Mercredi 09 Juin 2010 à 13h10 |
3 commentaires
Hein ? Quoi ? Domino a publié quelque chose ?!
Article ajouté le Jeudi 19 Juillet 2012 à 00h27 |
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Foutage de gueule
Bon, là ça suffit.

Naruto a dépassé les bornes des limites.

C'est à dire que j'ai été assez patient avec ce manga, mais là ça devient tellement affligeant que je crois que je vais sérieusement arrêter d'acheter les volumes. Je vais acheter le prochain avec les Hokage (Parce qu'avec le recul c'était un arc relativement honorable malgré l'intervention ridicule de Naruto sur la majeure partie) mais franchement après le combat Sasuke/Danzô, je laisserais tomber.

Le chapitre 497 de Naruto est une véritable HONTE à plusieurs niveaux.

D'abord le DESSIN. C'est quoi ce Kyubi ? C'est quoi cette espèce de chaton ? L'auteur ne sait plus dessiner ou quoi ? Où est le beau Kyubi des premiers volumes - Ou même dans l'histoire que raconte Madara à Sasuke, à un moment on a cette magnifique image du combat Madara/Senju avec ce magnifique Kyubi... Là ça fait Gros flemmard de merde.

De même, la péripétie est idiote. Naruto qui affronte Kyubi à l'intérieur de lui-même... Bon, certes, on a souvent vu Naruto en son for intérieur, c'était même souvent parmi les meilleurs moments du manga, ces conversations intérieures. Mais là ça a atteint un niveau de sur-utilisation assez idiot. Donc pour contrôler son Bijuu, il faut aller au fond de soi, lui botter le cul et lui apprendre qui est le maître ?! Kishimoto, on vous a connu plus intelligent en matière d'entrainement ! Où sont les belles séances d'explication ? Et puis ça permettrait de développer Killer Bee.

Surréalisme ensuite... Alors Naruto est capable d'aplatir Kyubi... Il sert à quoi alors le gros matou à neuf queues ? Parce que si il est aussi facile à lourder (La ridicule scène du "Je te prends par la queue...") Bref c'est à se demander ce qu'on lit...

La dernière case est d'une connerie immense. Ca va être quoi, après, la grand-mère, le grand-père ?

Il serait grand temps cependant qu'on sache exactement ce qui est arrivé à cette godiche de Kushina. J'ai vraiment hâte d'avoir ce flashback que j'attends depuis le début du Manga : Les circonstances exactes de l'attaque de Kyubi. J'espère que ce sera PLEINEMENT traité, parce que c'est vraiment la clé de tout le manga, et quand on saura tout ça, l'auteur pourra clairement fermer le manga en beauté.

D'ici là ce chapitre qui ne contenait pourtant aucune scène avec Madara est un des plus exécrables que l'auteur ait produit, il est grand temps que l'auteur arrête de péter plus haut que son cul et de faire du fan service à deux balles. Parce que soyons clairs, à moins que cela n'amène aux révélations susmentionnées, on s'en tamponne de voir la mère de Naruto à ce moment précis. De même, le Naruto obscur est VRAIMENT de trop. J'aurais préféré quelque chose de plus spirituel et de moins bas de gamme. C'est UN DES MANGAS LES PLUS VENDUS DANS LE MONDE, bordel de merde ! Ca n'en a même pas l'odeur !!

Du mieux pour la semaine prochaine, pitié, ce sera décisif ! Là où HXH n'a pas fait la moindre fausse note en vingt chapitres, là où One Piece délivre la part la plus intéressante de son personnage principal, là où je suis de plus en plus emballé par Soul Eater, j'en viens VRAIMENT à me demander pourquoi je suis encore Naruto.
Article ajouté le Jeudi 03 Juin 2010 à 13h21 |
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Ca prend du temps (Domino oublie A l'arrache... et Domino apprend... Perfectionnisme !)
Je... comptais commencer la publication de "notSmirnoff/Le Projet Wallace" ce week-end, mais mon perfectionnisme s'est réveillé.

Je ne sais pas pourquoi mais j'ai envie de bien faire et même de très bien faire (j'ai carrément réécrit un passage complet, étoffé des narrations, ajouté des lignes de dialogues...) donc ça prend du temps. Pour vous dire, le chapitre 6 est au point mort depuis trois-quatre jours parce que je relis la fic en long, en large et en travers (et même après ça, il restera des erreurs, c'est certain... et c'est probablement ça qui me fait le plus chier) et je rectifie / ajoute des passages.

Nous disons donc :

Chapitre 1 - Au commencement était la parole... : 36 pages (normal, introductif etc)

Chapitre 2 - ... et la parole était à Wallace Gribble : 26 pages (un peu court, c'est pas faute d'avoir rallongé les flashbacks de Wallace (je devrais peut-être les rallonger un peu plus en fait)

Chapitre 3 - Passé Composite : 28 pages (C'est dans ce chapitre que j'ai refait plusieurs passages importants notamment concernant les Flashbacks de Perrine et une scène de dîner (?) que j'ai refaite de A à Z parce qu'elle me paraissait trop guindée et trop ninja pour ce que c'était. Le moment venu je vous donnerais la scène qui devait être publiée au départ, vous allez voir le changement... la différence ? Y'en a une où ça rigole et une autre où un certain David veut tuer quelqu'un. Devinez laquelle me débectait ? :D )

Chapitre 4 - Roulez Jeunesse (en cours de réfection) : 24 pages, mais il faut absolument que j'étoffe les Flashbacks de Walter et l'intrigue du chapitre est un peu maigre (même s'il y a un débat des filles à propos d'un combat que je trouve pas mal), je pense devoir l'étoffer également. Serais-je satisfait un jour, ça... Un truc rigolo que j'ai constaté, chacun des hommes de la famille Ludges s'est retrouvé en fauteuil roulant à un moment donné dans sa vie : Jonathan, Colin et Walter ont tous, au moins une fois, même un cours instant, été en fauteuil roulant.

Chapitre 5 - Les autres, l'aventure et moi (probablement retoqué un jour) : environ 34 pages (?!)(je compte les pages de tête, c'est n'importe quoi) Chapitre difficile à écrire pour moi puisque centré sur Naomi, c'est difficile de commencer un personnage tout nouveau même si je sais que je serais amené à beaucoup l'apprécier elle aussi, mais finalement je m'en suis bien sorti. Pfiou. Reste que l'intrigue reste maigre et que sur ce chapitre en particulier, l'humour est très, très absent, ce qui m'embête carrément.

Chapitre 6 - Piña Colada - 6 pages pour le moment (en cours d'écriture), centré sur Wallace, il débute une série de chapitres narrés par leurs "centrés", sera construit comme un chapitre humoristique mais va en fait marquer le début de quelque chose d'extrêmement important sur l'ensemble de la fic.

Je sais ce que vous allez me dire : "DOMINOLESTROISPREMIESRCAPITRESDELAFICPEUVETREPUBLIES !!!" (traduction : Domino, les 3 premiers chapitres de la fic sont donc, en l'état, publiables, n'est-il pas ?) - BAH NON. Je vais encore les revérifier, mille et une fois, jusqu'à ce que mort s'ensuive !

Fffff... Pour ce qui est des mangas de cette semaine, j'ai trouvé les deux chapitres excellents... Oui, même celui de Naruto avec sa péripétie un peu farfelue (mais réjouissante sur certains points). J'adore la réaction de Suigetsu.
One Piece, ça tourne un peu au fanservice... Trafalgar, Doflamingo, l'autre horrible merdeux insupportable aux cheveux rouges... Concentrez-vous sur l'intrigue, Sieur Oda. Caesar est super flippant par contre, ses pouvoirs sont bien énormes comme il faut.

Sur ce, j'y retourne. *plouf*
Article ajouté le Dimanche 15 Juillet 2012 à 11h50 |
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Deux ans !!
Aujourd'hui on fête les deux ans de Smirnoff. Chouette, non ? Depuis le 2 juin 2008 je suis sur cette fic. Et je suis en passe de la finir avec la publication aujourd'hui d'un chapitre qui amorce une part importante de cette saison 6. Après tout, il faut bien régler les histoires des personnages avant de faire la vraie fin de la vraie vérité et tout.

Donc voilà, deux ans. Y'a un an j'étais aussi à la fin de la première série me semble t-il...
Article ajouté le Mercredi 02 Juin 2010 à 13h05 |
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Vendredi 13 : Les 23 premières pages du chapitre 1
Chapitre 1 – Au commencement était la parole…

« Le monde m’est nouveau à mon réveil, chaque matin »
(Colette)

« Petit poussin, je ne suis pas fréquentable
Alors oublie-moi et reprends ton cartable »

(Stupéflip, Le Cartable)



Unys était vraiment une belle région. Au fur et à mesure que la voiture avançait, le jeune homme observait par la vitre du côté passager. Les arbres, les fontaines, les arches… Cette région était d’une beauté naturelle à couper le souffle. Pour autant, le visage dans la voiture restait maussade. Le jeune homme avait avec lui un sac rempli de livres et de jeux vidéo qu’il avait déjà écrémé au fil de la route. Ne lui restait plus que le paysage à suivre, et il fallait bien dire que la vue n’était pas mauvaise. Il avait particulièrement apprécié le grand pont entre Volucité et Maillard.

Les parents avaient une conversation très agitée. La jeune fille blonde était calme et immobile aux côtés du jeune homme à l’arrière. Une famille presque normale en somme.

Ils arrivèrent à Ogoesse, leur destination finale. La maison était grande et de plein pied. De loin, elle ressemblait presque à un blockhaus. C’est ce qui – a priori – avait plu aux parents.

La petite famille sortit de la voiture et s’avança vers leur nouvelle demeure, l’air mêlé de curiosité et de hâte pour les parents, une certaine indifférence pour les enfants.

- Les déménageurs ont vraiment fait du bon travail…
- Mouais. N’empêche qu’il y a des cartons abimés, tu le vois bien toi aussi, non ?
- Oui mais bon, ça, on s’y attendait…

Wallace était derrière ses parents. C’était un jeune homme à l’allure taciturne, un brin sauvage, avec des cheveux noirs corbeau, de grands yeux noisette presque dorés et luisants comme ceux d’un chat et une allure désinvolte mais étudiée. Les cheveux légèrement en bataille, la chemise débraillée juste comme il faut et un pantalon assorti. Wallace aimait bien porter du noir, ça lui donnait une allure discrète quand il le fallait. Et là, franchement, il le fallait.

A ses côtés se trouvait sa sœur Lindsay, beaucoup plus détendue. Blonde, queue de cheval, grands yeux bleus, l’air concernée…

- Qu’est-ce que tu en penses, Lindsay ? demanda le père.
- Tant que mes affaires sont dans ma chambre…
- Wallace ?

Le jeune homme haussa légèrement les épaules.

- J’m’en fiche.
- Pour la dernière fois, jeune homme, cesses de me répondre comme ça !
- J’te réponds pas, tu me demandes mon avis, j’te le donne, et… j’m’en fiche !
- Tu ne peux pas te sentir un peu heureux à l’idée de changer de maison ?
- Et… quelle joie puis-je ressentir à l’idée de changer de maison quand je trouvais la précédente très bien comme elle était ?
- Oh, tu m’énerves…

La mère, une grande femme aux cheveux blonds, courts et frisés, au visage atteint par le temps, leva les yeux au ciel et marmonna :

- Il faudrait aller ranger, non ? Les enfants, vous pouvez vous occuper de vos chambres… Lindsay, je compte sur toi…
- Ne t’en fais pas, maman !
- Bien.

Elle s’en alla vers la cuisine. Le père soupira et passa au salon. Lindsay se dirigea vers sa chambre, suivie par Wallace. La chambre de Wallace avait sa porte dans le couloir. Il passa la porte à moitié blindée et se retrouva face à une grande pièce avec baie vitrée coulissante donnant sur le jardin.

- … cool…

Il observa les cartons et les meubles posés dans la chambre. Il chercha un carton précis, l’ouvrit et en tira son iPod ainsi qu’un bloc d’enceinte. Le jeune homme se mit une musique sympa et commença à ranger sa chambre en musique. Il avait mis le volume assez fort, mais ranger une chambre sur du Lady Gaga, c’était beaucoup plus agréable.

Et puis surtout, loin de sa famille, isolé dans son espace à lui, il se sentait nettement plus à l’aise. Après quelques déplacements, placements et replacements méthodiques, Wallace réussit à organiser sa chambre avant que l’album de la chanteuse folle s’achève.

- Wouh ! Juste à la fin de l’avant-dernière chanson ! J’assure !

Wallace éteignit son iPod et sortit histoire de voir où en étaient ses parents qui avaient presque fini. Il se prit à boire dans le frigo et repartit vers sa chambre sans proposer son aide à ses parents, sachant pertinemment qu’ils la lui refuseraient. Il s’en retourna donc dans sa chambre et ajusta sa garde-robe, composée majoritairement de chemises, de tricots de corps, de jeans et de pantalons discrets et de kimonos. Parce que Wallace adorait dormir en kimono.

Demain, il commencerait son premier jour en classe supérieure. Wallace se demandait si cela serait sympa, à Ogoesse. Il espérait vivement pouvoir explorer la ville un peu plus tard.

***

Le premier repas du soir dans la nouvelle maison était comme les anciens repas dans l’ancienne maison.

- J’espère vraiment que mon nouveau boulot sera mieux que l’ancien, je commençais vraiment à me faire chier… Le nouveau patron a l’air bien, déjà. Il ne me parle pas de haut, il m’appelle Monsieur Gribble, pas « Hey Gribble » comme l’autre…

Wallace leva les yeux au ciel en secouant la tête, aux côtés de son père, qui semblait s’adresser à sa mère, en face, qui hochait la tête de temps en temps. Lindsay, aux côtés de sa mère, semblait terriblement intéressée, ce qui affligeait encore plus Wallace.

- Lindsay, demain, ça ira, je présume ?
- Oh, oui ! L’association des Pom-Pom Girls a adoré ma vidéo de participation et je vais à coup sûr être prise dans l’équipe !
- Très bien. Quant à toi, Wallace, pas de bêtises, compris ?

Wallace acquiesça.

- Promis, papa, j’essaierais de ne pas avoir de trop bonnes notes pour ne pas faire d’ombrage à la carrière de Lindsay qui s’annonce, à coup sûr, florissante et pleine de débouchés intéressants. Tu as envoyé une vidéo de participation au MacDo du coin aussi ?
- Wallace, bon sang ! grommela le père.
- Tu es juste jaloux parce que moi j’ai un but dans la vie ! siffla Lindsay.
- On verra ça dans vingt ans quand tu auras eu trois enfants avec le capitaine de l’équipe de foot…
- Au moins, elle, elle aura des enfants…

Wallace regarda son père, l’œil mauvais. Ça, c’était la goutte de trop. La réaction fut épidermique.

- Je vois. Dans ce cas je vais également m’inscrire en tant que Pom-Pom Girl. Est-ce que vous portez toujours des jupes si courtes qu’on voit le haut de vos cuisses et le début de vos fesses ?
- WALLACE ! grogna son père.
- Non, parce que si je porte une mini-jupe, je tiens à ce que mes meilleurs attributs soient mis en valeur ! Pour l’équipe, bien sûr !
- Wallace, BON SANG !
- Oh ! Et je pourrais aussi essayer de me faire féconder par le capitaine de l’équipe de foot !
- TU SORS DE TABLE !
- D’accord.

Wallace sortit de table avec son assiette et ses couverts, satisfait et remboursé. A table, le père de Wallace semblait ulcéré.

- J’en ai marre qu’il soit comme ça, aussi provocateur…

La mère de Wallace ne put qu’approuver, s’essuyant les lèvres de la manière la plus embarrassée qui soit. Elle regarda Lindsay.

- Encore un peu de salade, chérie ?
- Non merci, maman, deux feuilles, c’est déjà beaucoup trop !

***

Le lendemain, Wallace et Lindsay étaient emmenés par leur mère à l’école. Wallace, à l’arrière, resta silencieux pendant tout le voyage alors que sa sœur et sa mère parlaient de choses et d’autres.

- J’espère juste que tu ne tomberas pas sur un coach trop strict. C’est difficile d’être pom-pom girl, ma chérie, c’est très physique.

Wallace leva les yeux au ciel. « C’est très difficile d’agiter des pompons, pfou… »

- Je sais maman, mais rassure-toi, je suis persuadée qu’avec les filles on sera à la hauteur et que le coach sera très satisfait !
« Oh oui, ça je pourrais te le confirmer, à genoux, vous serez à la bonne hauteur pour satisfaire le coach… »
- Au moins tu es optimiste !
- Ah bah ça oui !
« Ah bah ça, oui ! Ça va être tellement génial de pointer au chômage d’ici dix ans ! » songea Wallace, les yeux vers le ciel, atterré.

Wallace observait le paysage d’Ogoesse. Une ville bien policée, mais avec néanmoins quelques bars intéressants que Wallace se faisait un devoir de visiter plus tard. A seize ans, il avait faim d’aventure. De toute sorte.

L’établissement scolaire où Wallace suivrait ses cours était un impressionnant complexe blanc, tout à fait semblable à un campus universitaire. Le jeune homme était impressionné positivement. « Au moins on nous prend pas pour des cons… »

La mère de Wallace s’arrêta non loin de l’entrée.

- Bon, eh bien à ce soir.
- A ce soir, maman ! sourit Lindsay.
- Hm… marmonna Wallace en sortant de la voiture avec son sac.

Lindsay se dirigea immédiatement vers les autres pom-pom girls qui portaient le même uniforme qu’elle, ce qui provoqua chez lui un haussement de sourcils navré. « Bon, Wallace, cherche les mecs en noir avec une tête déprimante, ce sera ton troupeau… »

Wallace observa les jardins, les gens qui parlaient, qui échangeaient, qui pianotaient même sur des ordinateurs portables sur leurs genoux. « Parmi ces gens, il y en a peut-être de ma future promo… »

Il y avait beaucoup de monde et Wallace était vraiment très surpris, mais il se dit aussi que tout le monde ne viendrait pas en même temps en cours. « Mine de rien les mecs qui pensent les emplois du temps sont des malins… »

Devant des marches menant aux jardins directement face à, il aperçut un jeune homme en fauteuil roulant qui semblait embêté. Wallace approcha, mû par de vieux restes de sens civique.

- … Salut… ?
- Oh. Hey… marmonna le garçon en fauteuil.
- Tu… as… besoin d’aide ?
- J’attends ma cousine qui est censée venir m’aider, en fait.
- J’vois pas de cousine dans les parages… Tu veux que…
- Oh, non, non… elle va arriver, pas la peine…

Wallace regarda le petit mec un peu distrait dans son fauteuil, un modèle dynamique avec les bras. Il portait même des mitaines en cuir pour rouler sans se blesser. Ce qui surprit Wallace, c’était ce regard bleu-gris, des yeux à la fois un peu tristes mais également très éveillés.

- C’est quoi, ton nom ? demanda Wallace.
- Walter.
- Moi c’est Wallace. Bon, bah j’applique la solidarité des gens dont le nom commence par la même lettre, hein…

Wallace prit les poignées et poussa le fauteuil jusque vers la rampe.

- Eeeeeeeh !!!
- Oh ça va hein…
- Non mais ça va pas !
- Excuse-moi de t’aider !
- Mais c’était pas la peine !!
- On aurait dit que si !

Wallace arriva en haut avec Walter qui grommelait toujours.

- Et voilà !
- C’était pas nécessaire…

Wallace regarda Walter, circonspect.

- Pas nécessaire, vraiment ?
- Non. Ma cousine serait bien arrivée à un moment ou à un autre.
- C’est ça. En attendant, t’es en haut, maintenant.
- Super, comme ça je peux attendre ma cousine en haut !
- Tu lui feras la surprise, tu lui diras qu’un connard en chemise t’a aidé.
- Quelle chemise affreuse en plus !
- Toujours mieux que ton pull en tweed, c’est ignoble de porter ça !
- Désolé de ne pas être un mannequin, niveau démarche j’ai toujours eu du mal !

Wallace regarda Walter et éclata de rire, à la grande surprise du jeune handicapé.

- P… Pas mal, celle-là ! Héhéhéh !
- … la plupart des gens sont très embarrassés quand je fais ce genre de blagues !
- Bah c’est que t’es mal entouré. Tu m’excuses, j’ai envie d’aller voir dans quelle classe je suis. Tchao.

Wallace s’éloigna. Walter haussa les sourcils. « Bizarre, ce gars… »

- Walter !

Le jeune homme en fauteuil se retourna vers sa cousine, Perrine. Une grande fille robuste, un peu forte, avec une robe aubergine et une coupe au carré qu’elle affectionnait particulièrement.

- Oh, salut, Perrine.
- Tu es monté seul ? La pente m’a l’air assez raide !
- … un… étudiant m’a aidé !
- Ah ! Alors, tu vois bien que tous les étudiants ne sont pas des enfoirés !
- Ca m’avait tout l’air d’être un cas à part !
- Mouais. Bon, eh bien je vais enfin pouvoir vous présenter. Naomi…

La jeune fille noire derrière Perrine s’avança. Elle portait une belle robe blanche avec une ceinture de tissu jaune.

- Je te présente Naomi. Naomi, mon cousin Walter.
- Enchantée !
- De même…

Walter serra la main de la jeune fille.

- Bon, eh bien en route vers notre destinée… savoir dans quelle promo nous serons. Prions pour que ce soit la même.
- Y’a peu de chances… marmonna Walter.
- Cesse d’être aussi pessimiste ! soupira Perrine.

***

Wallace arriva près des tableaux, plutôt clairsemés. Il regarda vers le premier, qui classait les élèves de la 1ère 1, première classe de première année.

Il trouva son nom du premier coup.

- La chance… Et si ce Walter Ludges est bien le même que celui que j’ai aidé, alors on sera dans la même classe…

Wallace n’avait même pas remarqué qu’il pensait tout haut. Une jeune fille asiatique à ses côtés soupira en levant les yeux au ciel. Wallace la regarda, et la jeune fille à la coiffure particulière, des couettes rondes de chaque côté de sa tête, lui lança un regard désabusé.

- … un problème ?

Elle ne répondit rien et partit d’un pas leste. Wallace remarqua qu’elle portait un chemisier typique des pays asiatiques, de couleur rose pastel, ainsi qu’un pantalon blanc moulant. « C’est pas comme si elle se fringuait bien… » songea Wallace.

- ON EST DANS LA MEME CLAAAASSE !!!
- SUPER SUPER SUPER !
- Ouaiiiiiiiiiiiis !!!

Craignant pour sa vie, Wallace s’éloigna, laissant la rousse, la brune et la blonde s’extasier.

- Rebecca, tu te rends compte, la même classe !!! sourit la brune aux cheveux courts.
- Trop bien Violette, j’aurais jamais imaginé ça ! T’as vu, Amélia ?! cria la rousse.
- Dis Rebecca, c’est quoi ce chiffre à côté de mon nom, c’est mon poids ?… marmonna une blonde apparemment très longue à la détente.
- C’est… ton numéro dans la liste, Amélia ! grommela Rebecca, atterrée.
- Heureusement…
- On est dans la même classe les filles c’est génial ! sourit de nouveau la brune.
- AH OUI TROP BIENNNNN !!!

Elles partirent en poussant des cris.

***

Wallace atteignit la salle où sa promo était attendue.

Il y retrouva Walter qu’il salua d’un geste de la main. Perrine regarda son cousin.

- Tu le connais ?
- … Vaguement, ouais…

Il y avait des tas de gens qu’il ne connaissait évidemment pas. Ayant habité Ville Griotte, il était ici en terrain inconnu. Il essaya donc d’aller au plus haut du petit amphithéâtre. Ce faisant, il heurta quelqu’un dans les escaliers.

- Put…
- Oups !!!

Wallace releva la tête pour tomber nez à nez avec un adolescent pas très à l’aise dans ses baskets. Portant une veste bleue sur un polo rouge à rayures horizontales noires, il avait l’air tout à fait banal au premier abord.

- Eh, fais gaffe, merde, j’ai failli tomber !!
- … euh… pa… Pardon…
- ‘Tain…

Ce jeune homme, dont le nom était Tristan Edison, observa Wallace, qui arpentait les escaliers, assez longuement alors que celui-ci lui faisait dos. La seule réaction que Tristan trouva à formuler fut :

- … woaw…
- Tristan, tu viens ?

Tristan se retourna vers un gamin châtain à lunettes.

- Benjamin et Orson sont en plein débat sur Star Wars, j’ai besoin de toi pour les séparer !
- … J’arrive, Tino.

Wallace monta encore plus et arriva presque au sommet de l’amphithéâtre. Il trouva trois filles. Une rousse sexy et visiblement volcanique, une brune discrète aux cheveux courts et une blonde fashion à la bouche à moitié ouverte.

- Heeeeey Beau gosse !! Viens t’asseoir avec nous !! Heeeey !
- … j’le sens mal…

Wallace approcha des filles. La première, Rebecca, se leva.

- Bonjour ! Je suis Rebecca ! J’étais déjà la fille la plus populaire du secondaire, et je compte bien être la plus populaire du tertiaire ! Si tu veux briller en société, c’est avec moi !
- … avec toi quoi ?
- … avec moi qu’il faut s’afficher, voyons ! On t’a déjà dit que tu étais mignon ?
- Oui, souvent…
- Oh, un séducteur ! Et cette chemise… Tu es riche ?
- Non, je fais des petits boulots à droite à gauche…
- Ooooh un homme qui s’assume en plus ! Tu deviens craquant !

Wallace leva les yeux au ciel. Comment se débarrasser de la sangsue… Ses amies observaient, semblables à des brebis.

- Je tiens à ce que tu t’asseyes, tu es trop chou, tu DOIS t’asseoir à côté de moi !
- Euh, non…
- Quoi, pourquoi ?!
- Pour quelle raison enfin ?! s’étonna Violette.
- Bah ouais pour quelle raison… ? marmonna nonchalamment Amélia.

Wallace ne trouva rien de poli à dire, il haussa les épaules et fit demi-tour.

- Quel GOUJAT !
- Tu étais très bien, Rebecca, c’est lui qui est bizarre ! assura Violette.
- Jamais on ne m’avait regardée avec autant d’indifférence, mais pour qui se prend ce mec !
- Ne t’inquiète pas, Rebecca, je pense que ça n’altèrera en rien ta popularité !
- J’espère bien. Dis quelque chose, Amélia !

Amélia regarda Rebecca dans un mouvement de tête affreusement lent.

- … J’ai pas entendu, pour quelle raison il ne veut pas s’asseoir ?!
- … Amélia, bon sang !! grommela Rebecca.

Wallace trouva refuge auprès d’un élève noir en veste de sport rouge aux côtés d’un blond au sourire carnassier et d’un gros noir à l’air placide.

- Je peux ?
- Ouais, mec, vas-y !

Wallace s’assied et tendit la main.

- Wallace.
- Mike, ça c’est James et le petit blanc, là, c’est Steven.
- Hey.
- Yo.
- Salut…

Wallace resta là à attendre la prof. Il observa les autres élèves de la classe. Walter, l’élève de ce matin, était avec une petite grosse et une fille noire. « On dirait des mormons prêts à faire du porte à porte… »

Wallace repéra également deux frères jumeaux. « Blonds avec des taches de rousseur ? Berk ! »

Un type très pâle avec de longs cheveux blonds couverts de gel aux côtés d’une fille sérieuse avec une queue de cheval blonde. « Eux, ils couchent ensemble. »

Un groupe de geeks avec en bout de table un blondinet à l’air rêveur. « Quatre fanas d’ordis, berk. Un blond à l’air rêveur : Ti-ding, ti-ding, ti-ding ! »

Ainsi qu’un grand type brun avec des lunettes à monture noire entouré d’une fille aux longs cheveux noirs et d’une petite asiatique avec la coupe au bol et de fines lunettes. Wallace plissa les yeux. « Le mec à lunettes, faudra que je me le fasse… »

Un professeur arriva, une femme d’âge adulte, cheveux noirs teints en roux portés en chignon, l’air strict avec un chemisier blanc et une jupe beige. Wallace plissa les yeux. « Elle a l’air tarte ! »

- Bonjour tout le monde, si vous pouviez vous asseoir et faire silence…

Les élèves s’assirent rapidement à leurs places et s’apprêtaient à écouter le discours de leur professeur principal. Un Miradar droit comme un I patientait à côté de son bureau, observant fièrement sa maîtresse, les pattes avant croisées.

- Je suis Helen Clover, professeur d’Histoire, et je serais votre professeur principal pour les trois années que vous allez passer ici. Vous êtes donc la première année 1, vous êtes tous nouveaux ici, au Complexe Educatif Secondaire d’Ogoesse. Sachez tout d’abord que nous avons régulièrement des conférences, des animations, des visites d’invités prestigieux par exemple l’Association Pokémon qui régulièrement nous propose des intervenants. Référez-vous en au panneau d’affichage situé à l’entrée. L’accès au Complexe vous est autorisée tous les jours de la semaine sous certaines limites, il vous est plus que recommandé d’y passer régulièrement même pendant les vacances étant donné que pendant trois ans vous allez devoir écrire un mémoire à plusieurs, par groupes de quatre très exactement.

On entendit un brouhaha de plaintes et d’interrogations.

- Rassurez-vous, vous vous déciderez pour les groupes et le sujet pendant une semaine…

Cela n’atténua pas le boucan.

- Où on va trouver quelqu’un pour bosser pour nous ? grommela Rebecca à ses deux amies.
« Et merde, je vais devoir fraterniser… » songea Wallace.
« Et merde, y’a que des pisseuses ou des branleurs dans cette classe… » songea Santana.
- Trop fort ! On prend ta meuf avec nous, James ? s’enjoua Mike.
- J’sais pas trop, mec, j’sais pas trop… répondit mollement James.
- On peut se mettre nous trois ensemble, encore faut-il trouver un quatrième larron ! admit Perrine.
- Et de préférence quelqu’un qui bosse !

Perrine regarda Naomi qui haussa les épaules.

- J’veux pas d’un tire au flanc en plus de pointures comme toi ou moi !
- Je… fais mes devoirs aussi… assura Walter, un poil offensé.
- J’disais pas le contraire, juste que voilà, Perrine, choisis quelqu’un de fiable !
- Oui, madame ! soupira Perrine. Eeeeeh, pourquoi moi ?!
- J’ai jamais été une bonne chef ! admit Naomi.
- Et moi j’ai des roues ! rappela Walter.

Perrine roula des yeux et retourna à son croquis de salle de classe remplie de démons et de sorcières. Helen reprit la parole.

- Voilà, voilà, vous avez à part ça accès à plusieurs endroits de l’établissement. La médiathèque est gérée par monsieur Denis Truman, je vous recommande de faire appel à lui dans le cadre de vos recherches.

Perrine leva les yeux au ciel.

- Vous avez aussi accès aux salles de sport, aux terrains d’entrainement, aux salles informatiques, mais également aux simples casiers qui se trouvent en dehors de la salle, sur les murs. De toute façon vous savez ça depuis la visite guidée, pour ceux qui l’ont faite. Bien. Vous allez sortir vos ordinateurs, je vais vous donner le code Internet et vous allez ainsi accéder à votre espace personnel d’étudiant…

La salle s’activa. Pendant ce temps-là, Wallace se demandait à la fois avec qui il allait faire son devoir et sur quel sujet.

- Eh, Wallace j’crois, tu te mets avec nous ? demanda Mike.
- Euh bah…
- Vieux, nan, Fey va me démolir si je me mets pas avec elle ! grommela James.
- … Ah ouais, ok, oublie ça, vieux.

Wallace plissa les yeux, ne sachant pas s’il devait être fier d’être le « vieux » de Mike. La prof se contenta d’allumer le rétroprojecteur qui indiqua aux élèves la marche à suivre. Elle ne semblait pas excessivement férue d’informatique.

- Très bien… Donc moi je serais votre professeur d’histoire ainsi que votre référent ici, vous pouvez me voir presque tout le temps étant donné que je n’ai quasiment que vous en classe, vu que les effectifs ont été drastiquement augmentés par la Réforme Smirnoff…

Wallace haussa un sourcil. « Tiens, ils font de la vodka et de la politique ?!… cette marque est pleine de surprises ! »

- … ainsi que nos moyens mais nous y reviendrons plus tard. Mon cours se divisera en plusieurs parties…

Wallace était déjà sur Wikipédia à chercher de qui pouvait venir cette réforme.

« Smirnoff… Homonymie :
Victor Smirnoff, psychanalyste français ;
Yakov Smirnoff, comédien et humoriste américain d'origine russe ;
Etienne Smirnoff, professeur de stratégie Poképolite et écrivain d’essais sur les Pokémon ;
Roland Smirnoff, fils d’Etienne Smirnoff, personnalité politique Poképolite ;
Smirnoff une marque de boissons alcoolisées. »

- … entre autres nous allons aborder les grands faits historiques et politiques qui ont rythmé Poképolis mais également le monde dans son ensemble, politique, géopolitique, j’essaierais d’explorer avec vous ces thématiques qui ont traversé notre histoire car – j’enfonce des portes ouvertes – connaître le passé c’est mieux comprendre le présent.

« Je suppose donc que c’est ce Roland… mais c’est pas possible, il a à peine 35 ans… »

- Bien, étant donné que nous avons la matinée, autant commencer maintenant…

Wallace ferma sa recherche pour se consacrer au cours. « On va pas prendre de mauvaises habitudes dès la rentrée, hein… »

***

- Heeeeeeeeey !
« Je vais commettre un putain d’homicide… »

Wallace, en direction de la salle suivante, se retrouva abordé par Rebecca, Amélia et Violette.

- Oh mon Dieu, j’ai justement pensé à toi pour ce devoir ! Ça te dit de te mettre avec nous ?
- Euh… Je sais pas trop…
- Oh mais tu n’as pas à hésiter, avec des camarades aussi impressionnantes que nous…

Wallace regarda la rousse prétentieuse, la brunette effacée et la blonde à moitié endormie.

- … euh…
- Allez, disons que c’est ok !
- … quel est mon nom ?

Rebecca regarda Wallace, intriguée.

- Pardon ?
- Je te demande quel est mon nom. Si tu penses que je suis aussi bien que ça, c’est que tu me connais bien, que tu es à même d’évaluer ma capacité à bosser avec vous, je te demande donc quel est mon nom.

Rebecca, prise au dépourvu, déclencha son seul moyen de défense…

- Ah oui ? Et le mien, c’est quoi ?!

Le « Ah ouais, et toi ? ».

- Rebecca, tu me l’as dit en te présentant au début du cours de Madame Clover. Manque de pot pour toi, je l’ai retenu, je suis bon pour retenir les noms.
- … Mais c’est ta faute, tu as été particulièrement impoli !!
- Tu ne me l’as pas demandé, nuance.
- Eh bien je te le demande maintenant !
- Trop tard. Quoi qu’il en soit, je ne suis pas intéressé pour le moment, alors…

Wallace s’en retourna vers le prochain cours en suivant les élèves. Rebecca grommela.

- Mais c’est QUOI son problème ???
- Ce garçon n’ira pas loin dans la vie, il n’a pas la notion des contacts humains ! soupira Violette.
- J’aime bien sa chemise…

Rebecca, furibonde, regarda Amélia qui haussa les épaules.

Wallace se glissa parmi les autres élèves. Il se retrouva à marcher derrière l’élève mignon qu’il avait repéré, accompagné d’une brunette un peu tarte et d’une asiatique avec la coupe au bol. « Zut, il est entouré de ses copines, j’peux pas l’aborder ! »

- J’en sais rien, la prof avait l’air du genre classique, sans plus…
- Tu dérailles, Francis, ce cours était super intéressant, l’année s’annonce très sympa avec une prof aussi agréable.
- Mouais. T’en penses quoi, Lucy ?

L’asiatique haussa les épaules.

- C’est juste le premier jour, pas de quoi extrapoler.
- C’est pour ça que j’adore me confier à elle ! assura la brune.
- Vous vous racontez des trucs de gonzesses à tous les coups ! souffla Francis.
- Non, on parle de toi… et de moi.
- Quoi ? T’es pas sérieuse, Quinn ?!! Tu lui racontes des trucs aussi perso ?!
- C’est ma meilleure amie ! Et c’est aussi la tienne !

Wallace grommela. « Eh merde, il est forcément hétéro… Bon, je le garde de côté, à vérifier plus tard ! »
La classe s’arrêta en rang dans le couloir, derrière la porte. Wallace était auprès de Perrine, Walter et Naomi. Ne les connaissant pas, il ne se risqua pas à entrer dans la conversation.

- J’ai presque hâte de rentrer chez moi, je sais pas pourquoi mais les cours ça me stresse ! soupira Perrine.
- Dit celle qui n’avait que des bonnes notes l’an passé… soupira Naomi.
- J’étais en avance sur les autres, nuance !
- Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre… soupira Walter. Et pour ce devoir ?
- Ca s’annonce pas super passionnant… marmonna Perrine.
- Ah, moi je pense que ça peut donner des trucs sympa. La morale et l’éthique dans le monde des Pokémon, ça serait un bon sujet, bien percutant ! admit Naomi.
- Hm, oui… Pourquoi pas… marmonna Walter.
- Euh… je suis pas comme vous, j’aime pas réfléchir, moi ! grommela Perrine.

Wallace leva les yeux au ciel. Mais la conversation à sa gauche n’était pas meilleure.

- C’est n’importe quoi, Orson, tu ne peux pas comparer Secret of Evermore à Secret of Mana.
- Je dis simplement que les deux jeux ont le mérite d’être presque identiques tout en exploitant différemment leurs systèmes de jeu !

Benjamin soupira. D’un simple coup d’œil, Wallace pouvait dire qu’il était juif. Disons qu’un garçon pâlot, avec de grosses lunettes et une bonne touffe de cheveux frisés, ça ne trompait pas grand monde.

- Orson, parfois, tu me sidères. Secret of Mana pouvait se jouer à trois joueurs ! TROIS JOUEURS !!! Secret of Evermore avait tout juste un système élaboré de niveaux d’armes, de magie et de personnages !
- Tu oublies les devises… marmonna Tino qui mangeait une barre de céréales alors que Tristan semblait atterré par ce débat.
- Ah oui ! Qu’est-ce que tu dis de ça ! Quatre monnaies différentes dans Secret of Evermore !! asséna Orson.
- Ca ne change rien, Secret of Mana est toujours meilleur ! grommela Benjamin.
- Dans Secret of Evermore, tu contrôles un chien ! grogna Orson.
- Dans Secret of Mana, tu grimpes sur un dragon ! grommela Benjamin.
- On peut très bien jouer aux deux, aussi… marmonna Tristan.

Benjamin et Orson regardèrent leur quatrième camarade. Tino regarda Tristan, intrigué. « T’es sûr de vouloir t’en mêler ?! »

- Non, non et non ! grommela Orson. Secret of Mana est vieux et dépassé !
- C’est le look du héros de Secret of Evermore qui est vieux et dépassé !
- RETIRE CA !
- NAN !

Tino regarda Tristan l’air de dire « Ça va être une longue année… »

Wallace songeait à une manière rapide et discrète de se suicider. Le professeur les fit fort heureusement rentrer en classe pour le cours de fondamentaux.

Wallace se plaça derrière Perrine, Walter et Naomi, seul sur son rang à l’exception d’une élève aux cheveux roux et courts.

- Je suis Ulrich Paxton, professeur de fondamentaux. Conformément à la réforme Smirnoff, vous avez à présent autant d’heures d’Histoire et de Fondamentaux que de cours consacrés au dressage. Bien, je vais procéder à l’appel… Clive Barker…

L’élève blond super pâle aux longs cheveux couverts de gel, look un peu vampire, leva la main.

- Violette Benson…

L’amie de Rebecca leva la main.

- Orson Bertelin…

Le geek un peu benêt, châtain, coiffure sage et pull Jacquard beige foncé, leva la main.

- Gina Crawford…

Une hispanique aux cheveux noirs, l’air très confiante, leva la main.

- Mike Denton…

Le black en veste sportive fit savoir sa présence.

- Tristan Edison…

Le jeune homme aux cheveux châtains courts leva la main.

- Rebecca Gates…

La rousse prétentieuse signala sa présence.

- Quinn Greyson…

La brunette un peu tarte que Wallace suivait dans le couloir leva la main.

- Wallace Gribble…

Le jeune homme leva la main.

- Léon Grimes…

L’un des deux jumeaux, un petit blondinet dégourdi avec des taches de rousseur, leva la main.

- Lilian Grimes…

Le second frère jumeau leva la main.

- Fey Hope…

Une grosse fille black à lunettes avec deux mèches roses devant son visage leva une main discrète.

- Andréa Hunter…

La fille à la queue de cheval à côté de Clive leva le bras.

- Tino Ketts…

Le pote de Tristan leva une main enthousiaste.

- Naomi Kingsley…

L’amie de Perrine leva la main.

- Santana Lan…

L’asiatique à l’air hautain leva un doigt.

- Amélia Levy…

La blonde leva indifféremment la main.

- Walter Ludges…

Le jeune homme en fauteuil leva le bras.

- … je saurais m’en souvenir.

Walter leva les yeux au ciel.

- Robbie Mayer…

Un blond aux yeux rêveurs leva la main.

- James Pitterson…

Le gros pote black de Mike leva la main.

- Benjamin Ratsone…

Le jeune homme à lunettes avec les cheveux noirs bouclés leva la main.

- Christina Rockwell…

Une jeune fille à lunettes avec de longs cheveux blonds vénitiens leva la main.

- Ana Sevreska…

La rousse aux cheveux courts aux côtés de Wallace leva la main.

- Lucy Tien…

La petite asiatique avec la coupe au bol leva une petite main.

- … ma parole c’est l’auberge espagnole cette classe…

Les élèves plissèrent les yeux, intrigués.

- Perrine Truman…

Perrine leva la main, encore interloquée par les propos du professeur.

- Steven Weldon…

Le blond au sourire carnassier aux côtés de Mike leva la main.

- Holly Williams…

Une blonde très réveillée et dynamique leva la main.

- Et enfin Francis Zuckerman…

Le pote de Lucy et Quinn leva la main.

- Très bien. On va pouvoir commencer ce cours…

***

Au repas de midi, Wallace se retrouva… à la table des geeks.

- Le problème avec toi, Tino, c’est que tu crois que Star Wars, c’est juste les films !!
- Nan mais, Benjamin, ce ne sont que des films ! L’univers étendu n’est absolument pas intéressant !
- C’est là que tu te trompes !!
« Pourquoi, pourquoi, pourquoi je me suis assis avec eux… Le couloir ça m’avait pas suffi en fait. Wallace aime les hommes et la souffrance psychologique. Bon sang, je suis vraiment un foutu détraqué… » songea Wallace.

Wallace regarda Robbie en face de lui. Blond, yeux bleus rêveurs, belle petite trogne…

« Ah ouaiiiiiiiiis… Voilà pourquoi j’me suis mis làààààààà… »
- Les gars, les gars…
« Et il est encore plus mignon quand il parle… »
- Je pense que ce que Benjamin veut dire c’est que pour lui, les films représentent tout un univers !
- C’est ça !
- Et qu’il n’est nul besoin d’y ajouter quelque surplus inutile comme des romans, des séries dérivées…
- Certaines sont pas mal ! souffla Tino.
- Mais ça n’est pas le canon ! souffla Orson.

Tristan ne participait pas au débat. Assis à côté de Robbie, il fixait Wallace qui ne lui adressait aucun regard, concentré sur Robbie et de toute façon totalement largué par la conversation.

- Tu en penses quoi… Wallace, c’est ça ?

Wallace regarda Robbie qui lui proposait la parole. Wallace n’y connaissait rien, Star Wars pour lui c’était un vieux film…

- Euuuh… Bah… J’aime bien le mec en bleu avec les longues oreilles pointues…

Benjamin, Orson et Tino semblaient consternés.

- Noob… soupira Orson.
- Double Noob… acquiesça Tino.
- Triple, même… affligeant… soupira Benjamin.
- Hein ?!
- Tu… parles de Star Trek… marmonna Tristan.
- … C’est pareil, nan ?!

Soupirs de consternation. Robbie serra les dents, embarrassé. Tristan regardait Wallace, pas très satisfait. Wallace grommela en prenant son plateau.

- De toute façon vous êtes lourdingues avec vos conversations débiles, j’aurais même pas dû manger avec vous !

Wallace s’en alla ailleurs. Orson soupira.

- Oh non, notre table est en nombre impair maintenant…
- Tu peux laisser tes obsessions numériques de côté ? Nous venons d’avoir un parfait exemple d’inculture manifeste ! soupira Benjamin.

Tino regarda Robbie.

- Tu peux encore arrêter leur dispute ?
- Je sais pas trop… Vous vous connaissez depuis longtemps, je crois…
- Depuis le cycle primaire… souffla Tristan presque lassé.
- Ah ouais quand même !

Wallace se retrouva à une autre table non loin de Clive et Andréa.

- De toute façon tu vas bien être obligé de parler à des gens, le devoir il faut le faire à quatre !
- Ca m’emmerde… soupira Clive.
- Je me mets avec toi, c’est une chose, mais après… marmonna Andréa.
- On n’a qu’à demander aux jumeaux… même s’ils ont l’air super cons.
- Si tu commences comme ça…

Wallace se contenta de manger sans participer à la conversation. « Chaque fois que je l’ouvre, ça fout la merde… »

***

Pour les cours de l’après-midi, Wallace resta dans son coin à tapoter mécaniquement sur son ordinateur les mots du professeur de Combat Direct, une femme apparemment assez rude.

- Et vous m’ferez un plaisir de choisir rapidement vos options, que je sache qui est une fillette ou pas. Je sens déjà qu’on va avoir droit à des sportifs…

Mike et ses potes acquiescèrent.

- … des tarés d’informatique…

Tristan, Tino, Benjamin et Orson se regardèrent.

- … et que sais-je d’autre… Vous, là, pourquoi vous portez des gants ?

Walter, désigné, regarda ses gants.

- C’est parce que… je me déplace en bougeant mes roues, madame…
- Et alors ?
- … et alors, les roues touchent le sol, donc elles sont sales, donc je dois porter ces mitaines en cuir pour pas me salir ou me blesser !
- Je vois, j’ai déjà une fillette dans la classe, super…

Walter leva les yeux au ciel en secouant la tête.

- Bref. Pour bien commencer l’année, je vais faire combattre deux personnes… Qui pense être très, très fort voire imbattable ?

Mike, Rebecca, Violette, Amélia, James, Andréa, Holly, Francis, Gina et Steven levèrent la main.

- Ok, vous, j’vous déteste d’office, et vous avez intérêt à avoir de super notes avec moi sinon j’vous colle en retenue direct. Je retiendrais les visages !

Francis grimaça. Quinn et Lucy le regardèrent, atterrées.

- Crétin… grommela Quinn.
- Prétentieux… soupira Lucy.
- BON. Passé les « J’ai la plus grosse » de la classe… J’appelle la grande asiatique, là, en rose !

Santana se désigna et la prof hocha la tête. Lucy poussa un ouf de soulagement.

- Si j’y allais, c’était ta faute, crétin fini !!
- Ca va, c’est bon, calme-toi, arrête de me frapper ! geignit Francis.

La prof scruta la salle.

- Contre…

Santana descendait les marches du petit amphithéâtre.

- … le gamin avec l’autocollant « Bullshit » sur l’ordinateur.

Wallace releva la tête.

- Moi ?!
- Nan, le mur. Oui, toi. Ramène tes fesses.

La classe ricana. Wallace soupira et se leva.

- Vous pourriez au moins faire un effort pour retenir les noms…
- J’t’ai demandé quelque chose ? De descendre. Alors tu t’exécutes ou c’est deux heures de colle.

Wallace descendit en grommelant.

- Vous avez pas le droit de nous coller…
- Pardon ?!
- J’ai dit « Vous allez voir, ça va donner ! » rétorqua Wallace.
- J’espère bien.

Wallace se plaça face à Santana. Laquelle semblait à l’aise. Wallace se souvint d’elle, il l’avait vue au panneau des listes des classes.

- Eh, mais je t’ai vue ce matin…
- Moi je t’ai vu toute la matinée, on est dans la même classe, crétin.

La classe se rit de Wallace, embarrassé. La prof alla s’asseoir à son bureau.

- Bien. Je vous rappelle les règles des combats directs depuis la Réforme Smirnoff – vu qu’on nous demande de vous le rappeler à chaque fois.

Wallace tiqua de l’œil. « Encore ce Smirnoff… »

- Vous avez droit à toutes les attaques sauf celles changeant le climat – pour des raisons évidentes. Les Pokémon avec Sable Volant, Crachin, Sécheresse ou Alerte Neige sont proscrits. Vous avez droit à un seul Pokémon, le combat s’arrête quand un des Pokémon est KO. La défaite est admise quand l’un des deux dresseurs rappelle son Pokémon en premier. L’usage des attaques Destruction, Tout ou Rien, Souvenir, Vœu Soin, Danse-Lune, Prélèvement Destin ou Explosion est également interdit et constitue la défaite immédiate de celui qui l’utilise par hasard ou par inadvertance. Vous êtes prêts ?!

Santana acquiesça. Wallace hocha la tête.

- Alors c’est parti.
- A toi de jouer…
- Tsunami, Go !

Santana appela une magnifique Moyade, rose et blanche, semblant légère et vaporeuse.

Wallace… avait appelé un Chartor. La créature grommela, semblant être dérangée.

- Tabasco… Oups…
- Bravo, joli choix. Tu comptais perdre ou je me trompe ? marmonna Santana.
- M… Nan ! Je peux changer ?
- Qu’est-ce que j’ai dit ? Un Pokémon. Tu sais compter ?! grommela la prof.
- Au cas où ça ne se verrait pas, je me suis trompé !
- Pas mon problème !

Wallace soupira. Chartor bâilla. Santana plissa les yeux.

- C’est une blague ?!
- J… Euh…
- Je rêve ou tu as envoyé un Pokémon qui ne t’obéit pas ?
- M… Si, il m’obéit… mais… pas tout le temps !
- Je vois… Tsunami, Ebullition !

Moyade recula et envoya avec maestria un grand jet d’eau chaude par sa bouche.

- ABRI !

Chartor s’enferma dans sa carapace et encaissa le jet d’eau.

- Tu ne vas pas tenir longtemps comme ça…
- CA VA ! Ok ? J’ai compris ! Je suis pas avantagé ! Moi Feu, toi Eau !
- Tu veux que j’y aille moins fort peut-être ? Ecume, Tsunami !

Moyade envoya une vive giclée savonneuse qui frappa Chartor de plein fouet. Le Pokémon Tortue recula, embarrassé par l’épaisse mousse.

- Mais qu’est-ce que…
- Je sais que ton Chartor est déjà lent, je veux juste jouer un peu !
- … Tabasco, Tour Rapide !

Chartor se débarrassa de l’écume en tournant sur lui-même. Santana haussa un sourcil.

- Je vais jouer aussi, tu vas voir !
- De quel droit me parles-tu de façon aussi assurée alors que je n’ai qu’un mot à dire et tu perds !
- Tu arrives à voir en fronçant les sourcils ? Surprenant, je pensais que vous, les asiatiques, ne pouviez pas faire les deux à la fois. Froncer les sourcils et voir !

La classe avait les yeux écarquillés. La prof de combat direct se tint le menton. Santana écarquilla les yeux, rouge de fureur.

- Je te demande PARDON ?
- Brouillard !

Chartor souffla une épaisse fumée noire.

- Non mais… ECUME !

Moyade cracha de nouveau sa mousse épaisse pour dissiper la fumée. Mais Chartor n’était plus au même endroit.

- Tabasco, attaque Exuviation !

Santana regarda de tous les côtés tout comme Moyade.

- Sale petit rat, je vais te…

Un Lance Flammes percuta Moyade qui ne fut pas touchée des masses.

- Oh le…
- J’AI DIT EXUVIATION, ABRUTI !!!

La fumée commençait à se dissiper. Wallace et Chartor s’engueulaient.

- E-XU-VIA-TION ! Grosse tortue débile !!!

Chartor grognait sur son maître.

- T’as vraiment un petit cerveau de tortue ! T’es vraiment trop con !! Le jour de ta capture j’aurais mieux fait de te laisser crever !!
- TSUNAMI, EBULLITION !!! hurla Santana, hors d’elle.

L’attaque fusa vers Chartor qui l’esquiva d’un rapide mouvement de recul. Le Pokémon se débarrassa de sa carapace. Wallace se frappa le front.

- Toi, c’est vraiment quand tu veux, hein !!

Tristan était fasciné par le style de Wallace. Walter était surpris d’un tel répondant. Mike, James et Steven, inattentifs au début de la séance, observaient avec attention. Santana grommela. « Je passe pour une conne à cause de cet abruti… »

- Lame de Roc !

La dresseuse asiatique haussa les sourcils. C’est cependant une attaque Bomb’Beurk qui frappa presque Moyade.

- Tabasco, je te conchie et tu finiras en PUTAIN DE SOUPE !

Le Chartor grogna en retour.

- Rien à battre de tes « Groar » !!! Attaque Lame de Roc !

Une nouvelle Bomb’Beurk souilla le visage de Moyade. Ce qui fit rire certains élèves.

- SILENCE !

Même la prof sursauta devant la fermeté de Santana. Les quelques élèves qui avaient ri (nommément Benjamin, Orson, Christina, Andréa, Francis et Fey) étaient blêmes.

- GICLEDO !

L’attaque partit dans les airs et retomba sur le sol avec un rayon très large. Chartor s’en prit une bonne louche, ce qui le mit KO d’office.

- … J’aurais essayé… marmonna Wallace en haussant les épaules.
- Cela t’apprendra à m’humilier de la sorte !
- « M’apprendra » ? « T’humilier » ?! T’as un Pokémon Eau face à un Pokémon Feu, tu galères pour me battre et je t’humilie ? T’as qu’à être moins nulle, hein !
- Gnnnnnnn !!!

Dans un geste enragé, Santana rappela Moyade… avant que Wallace ne rappelle Chartor.

- La victoire revient au petit mecton.

Santana sembla stupéfaite de sa propre bêtise. La classe était éberluée. Wallace ne put s’empêcher de rire.

- Haaaa… C’était trop facile.
- M… M…
- Je savais que je pouvais pas te battre, mais quand la prof a exposé ses règles, j’ai pas pu m’empêcher de penser à cette stratégie. Comme tu m’avais l’air bien colérique, je me suis dit « Avec elle, ça va marcher à coup sûr » !
- Mais… Hmmais… Mais…….
- C’est comme ça, t’y peux rien !
- Je me vengerais, sale petit minable, sois en sûr !!
- Ouais, un de ces jours…
- Notre prochain combat se passera autrement, je serais sans pitié !!

La prof soupira en se levant.

- C’était juste une démonstration, calme ta joie, nénette. Retournez à vos places.

Wallace s’en retourna d’un pas guilleret alors que les autres discutaient de ce combat peu orthodoxe. Santana semblait ulcérée. « Battue par ce minable, non mais je rêve !! »

Walter regarda Perrine qui semblait perplexe.

- Un souci ?
- … Rien, de voir quelqu’un d’aussi roublard et qui retourne aussi aisément les règles du jeu à son avantage… Ça me rappelle de mauvais souvenirs.
- Oh. Hm… Je vois.

***

La journée touchait à sa fin. Wallace avait été absolument nul sur le plan social, mais plutôt bon dans ses affaires habituelles. Et il avait surtout repéré et analysé les beaux mecs de la classe.

« En gros, ils sont tous hétéros. »

En rentrant vers chez lui, il repéra un bar pour hommes sympa. Ayant analysé les lieux auparavant, il savait par où rentrer discrètement chez lui. Un des murs avait une planche déplaçable, et il pouvait y passer sans se salir. Un avantage. De ce fait, il pouvait passer par la baie vitrée sur le côté de sa maison qui donnait sur sa chambre. Il y avait évidemment placé un cadenas.

Une fois dedans, Wallace put constater que rien n’avait été déplacé. « C’est comme avant alors… »

Wallace regarda sur une commode une vieille photo de famille. Il se trouvait devant sa mère qui lui caressait les cheveux en souriant. Son père était à ses côtés, lui tenant l’épaule, et ayant devant lui Lindsay. Avec eux, l’oncle de Wallace, le frère de sa mère. Wallace tenait Larveyette et sa sœur tenait un Marill. C’était pour la réception du Pokémon académique de Wallace. Le jeune homme soupira, déposa ses affaires et chercha une nouvelle chemise. Il alluma sa télé pour se faire un bruit de fond, mais au lieu de tomber sur la chaîne des clips, il tomba sur la chaîne info.

[Et que peut-on penser de ce mouvement ?]

Wallace grommela. « Maudites infos… Cravate ou pas cravate ? J’suis con moi, c’est un bar, pas un bordel ! »

[- Eh bien je dirais que Direction Dresseurs est un mouvement, certes potentiellement sectaire, je ne le dénie pas, mais néanmoins inoffensif à court terme.
- D’aucuns vous trouvent bien légers sur cette question…
- Ils ne savent pas de quoi ils parlent. J’ai une idée précise des dossiers que je gérais et celui sur Direction Dresseurs est clair comme de l’eau de roche.]

« Pourquoi j’ai cette chemise couleur crème ? Elle est affreuse ! Faudra que je la foute dans la cheminée cet hiver ! »

[- Direction Dresseurs est un groupe d’action dont le but est de donner une ligne de conduite à des jeunes perdus et désorientés.
- Vous approuvez leur action ?
- Je la connais et je la maîtrise, c’est déjà bien suffisant.]

« S’il maîtrise ça comme je maîtrise mon dressing, on n’est pas dans la merde ! »

[- Eh bien merci, monsieur Roland Smirnoff, ancien président de l’association Pokémon, de nous avoir accordé ces quelques mots.
- Mais de rien.]

Wallace se retourna vers sa télévision, les chemises à la main. Mais la chaîne était déjà passée au journaliste, et il n’avait pu voir la personne en question.

- Hein ? Hein ?!! Roland qui ?!

Wallace plissa les yeux. « Attends, mec, tu penses à des trucs de l’école alors que ta journée est finie ? Depuis quand tu fais ça ?! »

Il mit donc sa plus belle chemise et se rendit dans le bar qu’il avait repéré. Et il n’en repartit pas seul.
Article ajouté le Vendredi 13 Juillet 2012 à 12h53 |
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La review du final de la saison 6 de House

[CETTE REVIEW DEVOILE LE FINAL DE LA SAISON 6 DE HOUSE !]

L'espoir. Quoi de moins révolutionnaire, quoi de plus barbant que l'espoir, quoi de plus idiot, quoi de plus malsain que cette pensée intime qu'au fond, juste une fois dans votre vie il puisse vous arriver quelque chose de bien, juste ce sentiment qu'un jour c'est à vous que la cigogne apportera un baluchon bienheureux ?

Cet épisode m'a secoué. Je ne sais pas si c'est la fatigue nerveuse dont je fais l'objet, mais ça m'a vraiment remué les tripes tout ça. Et pas forcément le genre de scène qui me remue les tripes.



Tu m'aimes, moi non plus

L'épisode commence somme toute de façon classique : Mise en situation/cas/introduction formelle. House fait un cadeau charmant à Cuddy avec un petit mot tout mignon dedans. Alors bien sûr elle est surprise. C'est House quand même. Elle est au courant que le monsieur flirte sévère avec elle, qu'il a un rapport particulier avec cette femme et ce depuis fort, fort longtemps. La saison 3 était remplie d'allusions, la saison 5 avait placé un bébé entre eux et la saison 6 avait carrément placé Lucas entre eux. C'est donc une foule de haies que notre House avait à franchir pour conquérir la belle.

Mais attention, car entretemps si Cuddy a enregistré des changements importants, bébé et Lucas, House a fait du chemin : Il a abandonné son addiction de toujours (ce qui en a fait un être plus conscient de son environnement, de ses amis, on l'a vu confirmé dans Baggage) et a appris à gérer sa douleur, à être plus fort face au mal. Ce faisant, House a également dû renoncer à son autre addiction : Ce voeu tremblotant, cette lueur de bougie dans son ciel obscur : Lisa Cuddy. Il l'a laissée à Lucas, là où Rachel l'avait un peu écarté du jeu, Lucas l'a carrément repoussé à des années lumières. Et cette saison 6, commencée en fanfare avec Broken, s'est transformée en descente aux enfers pour House. Les deux parois du canyon ? Cuddy et Wilson qui, libérés de la Vicodin à leur tour, prennent enfin le chemin de la positivité et du bonheur. House glisse sur leur guimauve jusqu'au fond du trou, une vraie fange pestilentielle.

Cuddy accepte le cadeau en hésitant un peu. Il n'en faut pas plus pour travailler House du chapeau. Le voilà qui se met à transformer cela en énigme. Et c'est là qu'on est heureux (désolé les Jim-Girls) mais on est heureux que Wilson ne fasse qu'une scène. Non pas qu'il m'énerve bien au contraire mais ses interprétations auraient allégé sensiblement le pouvoir émotionnel de l'épisode.

Car étrangement, toute la dramaturgie de l'épisode est juste transcendée par la réduction à House et Cuddy dans une situation tendue comme un bikini. Et on souffre bien comme il faut.



On finira au fond du trou...

La première scène qui m'a fait mal dans cet épisode c'est le patient que House signale mourant. C'est con, mais c'est House à son Jerk maximum. Il annonce ça comme on annonce la baisse du prix des carottes. Cuddy exécute, sachant la froideur et l'exactitude de son collègue. Mais on a un aperçu d'un fait indéniable chez House : Patient = Pion. Même si cela a eu tendance à s'infirmer dans de rares cas, House s'en fout. Les gens sont des Rubik's Cube, pas des choses importantes. Et Cuddy sait ça, et elle sait qu'au fond c'est la carapace de monsieur.

La violence, quelle violence, quelle âpreté dans cette catastrophe apocalyptique. On gère au plus viable, au plus rapide, au plus probable, ça n'attend pas. L'urgence est monstrueuse dans ce qu'elle traite les gens comme des cases à remplir.

House veut évidemment partir, ça le gave tout ça, mais Cuddy le somme de rester. House vagabonde et entend un imperceptible mais régulier bruit. Alors il appelle le monde. Et rien. House ne pourra pas impressionner sa belle. Le désespoir, et surtout l'impossibilité de lire en Cuddy comme il le fait d'habitude le poussent alors à ramper dans le trou, avec force difficultés, mais il se démène, le titi. Et il arrive à celle qui sera le fil conducteur de l'épisode : Hanna. Et au vu des premières scènes avec elle, on sent que c'est là que va se situer le point nevralgique de la douleur de l'épisode.



Le chemin de croix d'Hanna

Vraiment cette partie avec la patiente, ainsi que les divers échanges Cuddy-House, est juste excellente. Je pense pouvoir dire que Hanna, au même titre qu'Amber, Mark (Le mari de Stacy) ou Foreman, restera comme un des grands patients de la série. La saison 6 nous a offert quatre grands patients : Hanna donc, la jeune femme de Broken, le type de The Down Low ainsi que le pauvre mari de The Choice. Mais là ça dépasse tout.

D'abord parce que House va se retrouver contre son gré à devoir sociabiliser avec elle. D'abord des gens vont le forcer puis c'est Hanna qui va le demander. Je crois qu'à part la gamine violée, aucun patient n'a jamais demandé expressément la compagnie de House. Si on comprend le caractère exceptionnel de la situation (Y'a quoi, genre une grue qui s'est effondrée sur un immeuble, bon...), c'est suffisamment nouveau pour tenir en haleine. Et jusqu'à la conversation fatidique, c'est un vrai lien qui va se créer entre eux. Elle va même tenir à ce qu'il reste son ami ensuite. House accepte à demi-mot la promesse. C'est très, très mignon. Des fleurs poussent au milieu du béton. Le rapport entre House et la patiente est d'abord classique mais du fait de la situation, va gagner en profondeur, profond est également le trou où elle est placée, et cet endroit devient le lieu de toutes les attentions et de tous les supplices pour ce pauvre House qui souffre moralement aussi fort que la patiente souffre physiquement.

Cette pauvre Hanna va vivre un calvaire extrêmement bien rendu par une actrice d'une crédibilité juste bluffante, j'étais à FOND DEDANS, bravo à China Jesusita Shavers qui fait un boulot REMARQUABLE, à en faire pâlir de jalousie certaines guest stars de la saison (Sauf Lin-Manuel Miranda, faut pas abuser non plus, Alvie il botte tout le monde en touche, c'est un winner).

Et je sais que je suis trop attentif au jeu des acteurs mais franchement, pareil quoi, quitte à l'assommer avec, DONNEZ UN EMMY A LISA EDELSTEIN ! Cette femme est le point central de toute la mélancolie de l'épisode, et c'est grâce à elle que j'ai pleuré comme un tétard !



Action, réaction, juxtaposition

Cuddy, what a BITCH ! Mais comment j'avais envie de la tarter la meuf ! C'est assez marrant en fait parce qu'on ne pleure pas vraiment à cause de ce qu'elle dit mais à cause des réactions de House. Hugh Laurie qui se surpasse dans cet épisode, incalculables scènes avec des expressions nouvelles chez lui, comble de l'émotion parfois, grosses larmes aux yeux. Dur.

Un crescendo intéressant est à observer, mais surtout une sincérité toute exceptionnelle entre les deux personnages. House se défend, il n'hésite pas, il n'est pas dans le bureau, ce n'est plus sa patronne mais une égale, et donc il joute mieux qu'il ne l'aurait fait avant. Il est par ailleurs COMPREHENSIF, ce qui est là encore très étonnant, et surtout très intéressant, le relief apporté est inégalable dans la série et c'est un vrai plaisir que de suivre les anicroches de deux personnages qu'on connait aussi bien.

Et puis on a cette magnifique juxtaposition avec le passé de House. Tout le débat sur l'amputation était intéressant : Si House s'est soigné de la Vicodin, il n'a pour autant pas guéri de son caractère obsessionnel, et revenir là dessus à ce moment précis, charnière, où il oscille entre malheur et malheur complet, c'est finement joué.

L'autre scène très forte, la plus forte de l'épisode selon moi (excepté... on verra à la fin) est celle où House passe son portable à la patiente. Et on a House qui tire une tête juste géniale, mais j'en pleurais avec lui quoi.



Et après la justification avec la tension, mais LOL quoi. Fais croire ça à qui tu veux mais pas à moi, gros timide de mes deux ! Enfin c'est un peu ambigu, on sent qu'il est un peu touché quand même, mais peut-être qu'il regarde simplement la tension. Bénéfice du doute, affaire suivante...

Ensuite on revisite le thème des superstitions. Suis-je le seul à avoir pensé à Kutner ?

L'effondrement suite à la tentative de sauvetage va changer la donne. Accélerer les choses. House ne va plus pouvoir la jouer comme Beckham. Et Cuddy de devoir le raisonner sur le bien-fondé de l'amputation. Inversion des rôles : Madame joue les connasses, monsieur se targue du bien-être de la patiente. Who's the boss now ?

House prend ça personnellement - logique. Et Cuddy lui renvoie la balle, en lui disant "Bah ouais mon coco mais ton boulet, là, ça te rend pas un peu merdeux ?" Vlan ! (Enfin pas en substance mais grosso modo c'est ça)

House qui balance à Cuddy son narcissisme = YES ! BRAVO GREG ! Ca c'est bon ! C'est la meilleure conversation de l'épisode entre les deux, la plus dure, la plus émouvante, la plus sincère... Cuddy se lâche : Elle avance, Wilson aussi, pas House. C'est bête. Et House...



House sombre. Et il va aller dire à la patiente "Faut amputer." Et là encore c'est jouasse, on s'amuse...



(Dure à écrire aussi la review)

House explique à la patiente qu'il lui reste ce qu'il n'a plus : L'espoir. Il s'en charge dans une scène juste affreuse. Et le cri d'Hanna, c'est peut-être aussi celui d'un House qui se libère, d'un House qui prend conscience que même en se soignant, sa vie ne va pas mieux. Sa douleur à elle, sa frustration à lui. House est face au cas de sa vie, un cas qui va lui faire réaliser tout l'enfer de ce monde, et que sa souffrance est finalement banale, et que s'il doit l'atténuer, qu'il l'atténue. Rien à foutre des autres. Au fond du trou vous êtes seul avec un docteur inconnu. Vos amis sont loin.


(Serpillère totale, là)

Qu'on est heureux quand elle en sort. On a les larmes aux yeux, c'est trop de bonheur après toute cette intensité. House s'est livré, il a convaincu une femme de faire le choix qu'il n'a pas pu faire, le tout devant Cuddy, l'amie, la désirée, celle qui a été si brutale tout à l'heure. Mais House est dans son tort, alors il a déballé son sac, exposé ses blessures. Et jamais il n'a paru si fragile. Il part même avec la patiente pour ne pas rester avec Cuddy d'une part, mais également parce qu'il y tient.

Et là c'est le putain de drame. Le PUTAIN de drame de merde mais genre que tu cries "nan, nan ! nan mais nan, nan nananannananaaaaan !!!"

et ce loooooooooooooooooooong regard qu'elle lui lance en mourant. Mais quelle horreur. Mais moi j'aurais pleuré comme une pisseuse ! (J'étais bien atteint derrière mon écran, j'étais juste scié qu'ils aient osé ça quoi)

Et du coup tu piges complètement que l'autre en revienne à ses vieilles réserves. La boucle est bouclée. Souffrance totale, déchéance, amour perdu, blessé, mort... Vas-y Greg, emplâtre-toi...

Paradis artificiel... bien réel !

La fin commence dans une noirceur terrible. J'en ai pas parlé mais Thirteen est un peu étrange au long de l'épisode, et pose une lettre de congés dans une atmosphère typique de feignasse qui a la flemme d'allumer la lumière. Mais dur quand même. Bonne scène aussi entre Foreman et House, avec un Foreman qui lui aussi a changé, et prend en compte les sentiments de son boss. Et voir House refuser son aide c'était pas facile.

Aussi un truc mignon : Taub dit à 13 qu'ils sont amis. Cela ne vous rappelle rien ? Allez, si ! Foreman et Cameron ! Foreman avait réagi froidement, mais 13 est consciente que c'est vrai. Et j'ai trouvé ça super choupinet, mais vraiment quoi. Ils sont bien tous les deux. On les garde pour la maison, maman ?

Attends mon chéri...



Scène TRES TRES FORTE, hésitation déchirante, douloureuse, avec le petit fond musical bien atroce. House semble très conscient de la connerie et là...



Bon je reviens pas dessus vous avez tous vu. Mon avis :

Mon avis c'est d'abord que j'avoue qu'au départ ça m'a paru quelque peu capillotracté. En revoyant la scène, en fait c'est plutôt bien amené, ses motifs sont légitimes, et si elle est tombée à fond sur House au moment où il convainc la patiente, ça prend sens.

Maintenant j'ai juste un peu peur que ça fasse comme dans toutes ces séries où le "couple tant attendu se forme" (Exemple Fran Fine et Maxwell Sheffield dans Une Nounou d'Enfer) à savoir que du coup ça donne lieu à des situations convenues et prévisibles. Mais cela va être intéressant de suivre ça, de voir COMMENT des mecs qui ont passé six ans à écrire des scénarios déprimants vont intégrer une histoire d'amour entre deux grands personnages de leur série. Et si cette histoire s'achève, House va t-il reprendre la Vicodin ? C'est compliqué. De même qui s'installe avec qui...

Bref autant je n'adhère pas trop à cette "réalisation", autant la situation en elle-même me plait, le coup du Happy Ending fait très original dans House (Après une ex mariée, une tentative de meurtre, un triple licenciement, Amber et les hallucinations, ça fait juste PLAISIR de voir une fin heureuse) et j'ai vraiment hâte de voir ce que ça va donner.

Pari réussi donc, mais attention à ne pas tomber dans un schéma trop convenu... et à conserver le mordant de la série.

Vont-ils oser le diner entre couples Wilson-House ? Ce serait boooon ça !!!

Voilà très content, moi !

[FIN DES SPOILERS]
Article ajouté le Mercredi 26 Mai 2010 à 11h35 |
2 commentaires
En exclusivité pas mondiale du tout
- Le nom français d'Akuroma est Nikolaï.

- Le Pokémon World Tournament garde ce nom en français.
Article ajouté le Mercredi 11 Juillet 2012 à 08h29 |
9 commentaires
De retour !
... mais vous allez devoir attendre un peu avant d'avoir des chapitres puisque j'ai quelques partiels en ce moment et je n'ai pas pu écrire pendant quatre jours (Ewi).

De plus je suis plutôt fatigué et il fait chaud. Comme ça vous êtes frais pour attendre. En plus mon premier jet pour le chapitre 3 est pas top, ça fait un peu diaporama et ça me déplait assez... même si c'est nécessaire. Cette saison est la dernière, je dois la réussir !

Peut-être qu'ensuite - j'espère que ça ne déplaira à personne - J'entamerais des réfections sur les chapitres antérieurs, des modifications cosmétiques, peut-être des ajouts de flashes etc.

euuuuuuuh... j'étais sur les Champs-Elysées tout le week-end donc, j'étais vendeur sur les Champs en fleur ! C'était bien cool. Voir des gens venir sur les Champs pour voir de la campagne alors qu'un billet de RER suffit à aller voir la vraie campagne, bon. On va me dire "Maaiiiiis les vielles Bourges elles savent pas ce que c'est le RER !"... Sérieusement, voir des meufs avec un portefeuille Louis Vuitton faire la moue pour dépenser 3 euros pour une affiche, ça vous donne des envies de meurtre. Vraiment. Surtout la bonne moue genre "ah c'est pas gratuit..." - Bah non c'est pas gratuit, radine de merde. Sans parler des ivrognes et du couple de cons qui sont venus me demander conseil pour les plantes aphrodisiaques... Par contre plein de rencontres sympas notamment la vieille hippie qui m'a parlé de "plantes interdites par les botanistes" (qu'il faut que je cherche lesquelles que c'est), ainsi que le sénégalais qui m'a acheté mon t-shirt crade de sueur pour un euro. Yikes. Bonne machine à laver monsieur............... (Mais terrible quoi, ce type a mon ADN !!!!!!!).

C'est tout. J'ai des partiels dans 3-4 heures, j'en ai rien à foutre mais il faut que j'y aille. Juste au cas où.

PS : pour House j'ai commencé à télécharger la VOSTFR du final je vais le regarder AVANT de regarder le final de Lost. C'est dire tout mon amour pour Hugh chéri.
Article ajouté le Mardi 25 Mai 2010 à 10h54 |
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Troisième PC Portable en 5 ans :p
Suite aux incessantes surchauffes de Rodolphe, j'ai fait aujourd'hui l'acquisition de Plectrude, le portable Asus. La prochaine fic sera donc très probablement écrite en majeure partie sur cet ordinateur (seuls 5 chapitres n'auront pas eu ce privilège).

Mon fidèle Rodolphe se repose pour servir mon frangin qui en fera, je l'espère, bon usage.

Voilà voilà. Eh bah on va roder le petit sur le chapitre 6 de la fic à venir (Le titre reste assez incertain encore :p) qui s'intitule Piña Colada

Article ajouté le Samedi 07 Juillet 2012 à 20h54 |
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