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Bonjour les hirondelles, bonjour les demoiselles !
de Reshini

                   


Bonsoir.

Je suis Dr#Reshini, un membre comme un autre, qui ici, ne se démarque pas tant que ça, du moins à ma connaissance.

J'aime dessiner, c'est véritablement une passion chez moi. J'aimerais en vivre en faisant de la BD, manga ou non d'ailleurs, et pouvoir scénariser mes histoires.

Sinon, ici sont présents encore de vieux articles poussiéreux que je me refuse à effacer car ces derniers sont empreints de bons souvenirs, comme de moins bons. Et supprimer reviendrait à renier dans un sens. Alors libre à vous d'aller voir, ou non.

Je vous souhaite un agréable moment si vous passez ici, et peut-être que nous construirons de bons souvenirs ici. ~


Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Ow, tiens. Un titre constructif.
Vous me connaissez (ou non), je suis d'un naturel assez solennel et nostalgique. C'est pour cela que j'accorde une importance aux dates. Surtout quand il s'agit d'anniversaires. En effet, aujourd'hui, c'est le traditionnel article d'anniversaire du 25 avril, c'est-à-dire de mon inscription sur ce site. Alors, que dire sur ces 3 ans ?

Eh bien ...

A vrai dire, je n'en sais rien. J'ai l'impression d'avoir toujours vécu sur ce site. J'ai grandi en partie sur ce site et avec les rencontres que j'ai pu faire, sans me douter un seul instant que je resterai aussi longtemps. J'ai commencé à venir sur Internet en m'inscrivant sur ce site d'ailleurs. Je pense que pour beaucoup de choses, si je n'étais pas venu sur ce site, si je n'avais pas rencontré certaines personnes, je serais aujourd'hui une personne totalement différente. Je n'aurais jamais eu l'envie de dessiner je pense. C'est grâce aux conseils de certains membres qui m'ont permis de progresser.

C'est grâce à certains membres que j'ai vécu certains moments, très bons comme très mauvais, mais que je ne regrette pas. Que vous soyez encore là ou parti, que vous soyez un simple visiteur comme un excellent ami, je vous remercie sincèrement d'être passé dans ma vie sur ce site. Ce n'est pas exagéré, certains diront que j'en fais peut-être des tonnes, mais ce n'est pas mon ressenti.

Merci beaucoup tout le monde. ~ A l'année prochaine, j'espère. ~
Article ajouté le Samedi 25 Avril 2015 à 12h19 |
15 commentaires
Le Dayfi.
Je me suis fait nominer par Nemo. (Merci Capitaine.)
Bon commençons. (Je vais faire la journée d'hier, puisque celle-ci n'est pas encore finie.)

7h45: Réveil. Oui, en vacances, je peux me lever tôt. C'est une chose horrible que de le faire, surtout quand tu as ... Nah, je le dirai après pourquoi je me lève si tôt.

8h: Je me brosse les dents pendant ma douche. Et je mange en m'habillant.

8h30: Je pars de chez moi avec une tête de pétard mouillé. Et si vous saviez à quoi ressemble un pétard mouillé, vous me plaindriez.

9h: J'arrive enfin à ma destination finale. Chez le chirurgien dentiste. :tatataaaaaaaa:

10h: Je suis assis sur un fauteuil plus ou moins confortable dans une salle climatisée à fond avec une moitié de bouche anesthésiée et avec un dentiste névrosé qui me charcute littéralement la mâchoire pour m'extraire deux malheureuses dents de sagesses.

10h02: Je dis : "Aîe, ha hé un eu al é a eaucou."

10h11: Je m'en vais.

12h: Je rentre chez moi.

12h01 et 27 secondes: Je cours sur mon ordi.

12h02 et 43 secondes: Je rage contre ma connexion WIFI qui mettra plus d'une heure à se rétablir.

12h45: Je mange de la compote avec de la glace Ben'n'Jerry, gout Peanut Butter. Evidemment.

13h30: Ma douleur post-opératoire commence à se ressentir.

13h31: Je vomis du sang. A la tienne Etienne.

13h32: Je prends ma dose d'Ibuprofène.

14h: Je nettoie pendant 20 minutes mon sang qui stagne dans ma bouche.

15h: Je me sens vaseux. Alors je tourne en rond dans mon fauteuil en cuir.

16h: Je regarde des vidéos (bizarres) sur Youtube.

18h: Je m'ennuie.

20h: Who's give a fuck 'bout my life ?

21h: ... Zzz.

J'espère que cet article vous aura (pas) plu. Sur ce. ~

Post-Scriptum :Je décide de nominer au nom du Saint Ciel de beurre de cacahuète les personnes suivantes. KhAdeesi, Shayxy, Tenga, je vous choisi. Grâce et bonté sur vous.
Article ajouté le Vendredi 24 Avril 2015 à 12h54 |
17 commentaires
Ce que je fais de mon temps de libre.
Je fouille sur Internet et je trouve ça.



... J'ai réussi ma vie.
Article ajouté le Vendredi 27 Février 2015 à 22h10 |
57 commentaires
Les gens, je me pose deux questions existentielles, je vous prierai de m'aider à y répondre. :c
Premièrement ... Devrais-je vendre ma XBOX, première du nom, et tous mes jeux (environ 20/30) pour acheter une Wii U ?

Deuxièmement, pour vous, le vert citron est une couleur chaude ou froide ? [Résolu] Je vous remercie, mais c'est bien les deux à la fois.

... Ca me rend fou. ~
Article ajouté le Mercredi 11 Février 2015 à 22h37 |
32 commentaires
Ow, mon Dieu.
... J'ai regardé Les Chevaliers du Zodiaque - La légende du Sanctuaire.

Article ajouté le Jeudi 05 Février 2015 à 17h45 |
48 commentaires
Ahem, je crois que je m'égare une fois de plus ...
Depuis quelques temps, j'hésite grandement à relancer un projet de journal sur l'EM, ou un sujet plus précis que l'EM. (Vous souvenez vous de ceci ?) Par contre, je pense que si je le fais, je le ferai vraiment sans contrainte, avec une forme plus libérée au départ et plus affûtée par la suite. Si jamais il y a des personnes qui seraient intéressées, j'en discuterai avec vous peut-être. Mais rien est sûr. (J'imagine un truc nommé " Le Passerouge Rapporteur")
Article ajouté le Dimanche 01 Février 2015 à 20h01 |
22 commentaires
Petit hommage.


Ou comment se faire un délire avec un Reshini et l'inspiration du style de quelqu'un de sympathique. (Comment vous faites pour dessiner comme cela, c'est perturbant. °^°)
Article ajouté le Samedi 31 Janvier 2015 à 13h18 |
6 commentaires
J'ai écrit une nouvelle. Et cela me ravit.
J'ai écrit cela sans réfléchir à l'histoire, mais davantage aux mots. J'ai tapoté le clavier d'une impulsion et je pense que le résultat est moyen. J'ai décidé de faire ça en deux parties. Certains mots sont redondants, et c'est fait pour. Malgré cela, si vous voulez comprendre un torchon de 15 pages très mal écrit, que grand bien vous fasse. Je répondrai à vos questions bien entendu.





I- Le Tourmenté

Une terre désolée et figée se défile devant mes yeux. J'ai le sentiment profond d'être à l'intérieur de mon âme. J'ignore qui je suis, qui j'étais. Je ne connais rien, je ne connais pas mon visage, ni aucun autre. Je ne sais quel est mon nom. Est-ce que j'ai eu un nom, un jour ? Je n'en sais rien. Je ne sais rien. J'ignore même depuis combien de temps je marche, à travers des steppes gelées, de montagnes escarpées, de plateaux fissurés, de déserts brûlés par une lune glacée. Je ne connais rien, hormis ces paysages, que j'ai toujours connu. Mon âme est faite de pierre froide et éraillée, et je cherche à la réveiller, à la ressusciter, et à connaître enfin qui je suis. Je voyage depuis un temps immémorial, mais je continue de voyager, seul.

~

Je me trouve au sommet d'une colline et je contemple ce triste spectacle. Sous mon regard morne, rien ne bouge. Le ciel est sempiternellement couvert de nuages voluptueux, d'une couleur obsidienne, qui étouffe ce large horizon aride et sans vie. Au loin, j'aperçois une forêt dense, sombre, et étendue. Cette forêt attire mon regard, elle ne ressemble pas à celle que j'ai pu voir ou traverser auparavant. Derrière elle, je repère d'étranges édifices. J'en ai jamais vu de tel. Mon regard semble happé par eux. Un sentiment profond m'envahit soudain, comme si ,enfin, la réponse que je cherche depuis tout ce temps était là-bas. Je me mets donc en quête de rejoindre ces mystérieux monuments.

~

La traversée de cette plaine maussade et d'un teint légèrement viride est très éprouvante, et paraît sans fin. J'avance avec peine, sous ces cumulus d'onyx, à travers cette vaste étendue. Le bois, qui prend peu à peu un ton de jade, se rapproche avec lenteur. Le vent, qui jusque là demeurait sous la forme d'un légère brise éteinte, éclot ses pétales d'un éclatement instantané. Une violente bourrasque me fait chavirer, et draine mes forces. Je me sens soudainement fatigué, éreinté, extenué. Je tombe au sol. Sur un sol déchiré et arraché par ce vent. Je ressens une grande douleur, une grande peur. Je me sens déstabilisé et tourmenté. Je sombre péniblement dans une noirceur inquiétante, et je me noie dans ces abysses obscures.

~

J'entends un son. Un son continu, un son doux, un son merveilleux. Un son qui me parvient de très loin, plus loin que je ne peux l'imaginer. Un son qui m'a l'air ancien, très ancien même. J'essaye de percevoir sa provenance La vision me revient soudainement. Je suis à terre, comme tout à l'heure. J'ignore combien de temps je me suis évanoui, mais je sais que je dois reprendre ma marche. La forêt n'est plus très loin. Mais le son résonne encore en moi, en écho dans mon âme vide. Peut-être que ce son est un indice. Ce son fabuleux et aérien provient peut-être de ces étranges bâtiments ? Je veux en avoir le cœur net. Le vent ne souffle plus. Il n'y a plus une brise. Je reprends enfin ma route. Je me sens tourmenté, et ce son magique obsède mes pensées. Mes forces sont revenues partiellement. Quelques rayons de soleil commencent à darder le sol d'une étrange lueur. Mais les nimbus reprennent rapidement le dessus, et étranglent ces rayons.

~

Quelques temps plus tard, j'arrive à l'orée de la forêt. Une aura dépaysante émane de ces feuillages ondulés et serpentins. Les troncs des arbres étaient d'une couleur mordorée inquiétante. Les feuilles, qui de loin semblaient d'une couleur très verte, sont accablées d'une nuance bistre très morose. Cette lisère me met dans un état cafardeux. Cela me tourmente et je n'arrive plus à voir très clair. D'un élan languissant, je m'avance dans ce chemin de terre sinueux, qui ondule et grimpe sur une colline comme un majestueux cobra royal. Dès que j'entre dans ce bois, une sensation que je n'ai jamais ressenti auparavant se répand dans tout mon être. Une sensation indescriptible. Mon esprit se tourmente davantage, et je ne sais que faire.

~

Toute la traversée de cette forêt s'annonce comme un supplice. Le désespoir lui-même m'assaille et me poignarde sans relâche. J'avance en boitant, dans une forêt qui ne laisse aucune lumière se faufiler à travers son épais feuillage, comme les stratus au-dessus de lui. J'ai peur, et j'avance dans une obscurité malsaine. J'ignore quel endroit je traverse, j'ignore quelles épreuves ce lieu d'épouvante me réserve encore. Mais je continue, car je le dois. Ma marche doit me conduire à une destination, et j'ai la conviction intime que celle-ci se trouve à la sortie de ce bois tordu et phobique. Le son en est la preuve, ce son chimérique, dément, et fantasmagorique, qui m'obsède et me tourmente.

~

J'en viens à marcher les yeux fermés, car j'ai l'impression d'y voir plus clair comme cela. L'atmosphère de folie et de démence s'échappant de la noirceur de cette forêt me fait défaillir. J'avance à tatillons. Mon esprit est troublé dans ce lieu méphitique et nocif. Comme un tourbillon dévastateur, des sentiments corrompus s'enchevêtrent et s'emmêlent dans ma tête devenue folle. Je n'en peux plus, je veux sortir, je veux m'échapper, je veux m'en aller. Je vois dans mon être des marées sombres me submerger, quelle horrible sensation ! Je vois des abominations, des monstres qui me regardent avec des yeux brillants de cruauté et de perversion, qui me regardent avec gausserie et persiflage. Je ne veux plus les voir, je ne veux plus voir ces formes immondes.
~
Une lumière éclate dans mes yeux clos. Une lumière envahissante, mais qui n'aspire en rien une mauvaise intention. J'essaye d'ouvrir les yeux pour voir si la nitescence vient de l'extérieur, mais il n'en est rien. J'observe encore les mêmes ténèbres de cette forêt damnée. Cette noirceur m'éblouit davantage que la lumière blanche, et j'en deviens quasiment aveugle. Je referme les yeux aussitôt et je revois cette même étincelle immaculée. Aucun bruit, aucune interférence. Juste la lumière, et ce qu'elle suggère. Mes tourments et mes peurs se soumettent et semblent moins fortes. Mais la lumière s'éteint instantanément, me replongeant dans les abysses de la démence de ce bois interdit, comme si celle-ci n'avait jamais éclaté devant mes yeux pour me sauver de ces immondices. Je rouvre les yeux, et je vois une très légère lueur blafarde, affaiblie, qui m'appelle devant moi. L'échappatoire se présente devant moi. Je l'attrape en deux ou trois enjambées, et je l'atteint enfin.

~

Un décor nouveau s'offre à mes yeux blessés. Je me trouve au pied de ces bâtisses immenses, faites d'un matériau assez lisse et grisâtre, entourées et enclavées de collines verdoyantes, comme un mur lisse et rassurant. Les formes sont pures, élégantes à certains endroits, mais sales et agressives à d'autres. Je n'ai jamais rien vu de tel auparavant ai-je dit. Et vu d'encore plus près, je confirme mes propos. Ces édifices, disposés plus ou moins aléatoirement, et de hauteur irrégulière, reposent sur des dalles de pierres fracassées et fissurées. La nature a repris ses droits ici, partout. Les bâtiments sont entièrement recouverts de lierre et de lichen et ces édifices ont la particularité de n'avoir aucun mur. Ce ne sont que des successions géométriques de colonnes épaisses et volumineuses et de paliers massifs aux formes plus ou moins angulaires. La place est parsemée d'herbe et de plantes que je n'avais jamais observé jusque ici. Des arbres plus ou moins imposants se sont enracinés avec force dans le sol de pierre. Mais ici, comme ailleurs, le silence est roi, et la solitude qui m'accompagne est la seule entité qui partage ce moment avec moi.

~

J'explore avec attention ce lieu singulier. Le silence est roi ici, mais il demeure reposant en ce lieu, comparé à ces terres de malheur que j'ai eu la contrainte de traverser. Ces gratte-ciels se perdent et se confondent au-dessus de ma tête. Le grand dôme qui paralyse ce monde semble presque les avaler. Je m'assieds sur une pierre caressée de mousse d'une teinte émeraude, et je contemple ce paysage surprenant. Je me sens calme, mais mon esprit est encore en proie aux tourments. Tourment, tourmenté, je n'ai que ce mot là en moi. Je veux quitter ce mot, le jeter au loin, dans un endroit d'où il ne pourra s'échapper. J'en ai une si grande envie. Mais ce mot reviendra, il me hantera, comme une obsession d'outre-tombe qui a un seul but, un seul sens : me survivre.

~

Un bruit me parvient d'un des gratte-ciels, un bruit éclatant et rayonnant. Un bruit jamais parvenu à mes oreilles jusqu'à maintenant. Un bruit qui ressemble à un "hahaha" ou un "hihi", un bruit assez simple, mais inconnu pour moi. Et je me demande ce qui le cause. Je me relève donc et je me dirige vers l'un de ces édifices. Les bruits se font plus rapprochés, plus forts, plus aigus. J'escalade quelques marches et j'arrive à un premier palier. Je vois sur le rebord deux formes assez petites. Elles sont assez allongées et bougent dans tous les sens, en faisant de grands gestes. Et le bruit se répète sans cesse. Pour la première fois, je vois réellement quelque chose de vivant se mouvoir devant moi. Je ne suis plus seul en ce moment. Je sais enfin que je ne suis pas seul. Malgré tout, je n'ose pas m'approcher, je ne sais pas si ces créatures sont hostiles à mon égard. Je ne sais même pas si elles ont conscience de ma présence. Et pourtant, elles semblent émaner une aura azurée et douce, qui témoignent de la présence de sentiments que je ne connais pas.

~

Une des entités me repère, et cesse de produire son bruit. Elle me regarde. Et un sentiment incomparable m'enveloppe soudain. Cette créature possède deux yeux, deux fabuleux et séraphiques yeux, un nez, une bouche, un cou, deux épaules, deux bras, deux jambes et une peau blanche et délicate et elle a des cheveux longs, bruns, lisses et tombants comme une cascade d'eau limpide et écumeuse. Ce que cette créature possède, je le possède également, et un sentiment de frayeur et de joie me prend. Son regard insoutenable me transperce et me perfore comme un millier de dagues. Le second être ne ressemble pas exactement à la première. Celui-ci a des cheveux plus courts, ce qui me ressemble davantage, et est plus singulier, différent que l'autre. Les deux se sont mis à me fixer avec ce même regard pesant. Les créatures se rapprochent sans un souffle, sans un bruit, et même, sans un mot. Le temps que je réalise, je perçois une aura plus envenimée s'approcher de moi. L'aura de calme et de bleu azur s'est évaporée. Et le tourment qui gronde dans mon âme recommence à souffler. Les petites entités le voient immédiatement. Et elles commencent à crier. Elles crient d'une rage folle. Et je m'enfuis.

~

Ces personnes, ces mêmes créatures qui me ressemblent, se mettent à me poursuivre en hurlant un cri strident et pétrifiant. Je me mets à les fuir de toutes mes forces. Une peur immense me contrôle. Je me retrouve assez vite sur la place de pierre, et je tourne la tête dans tous les sens pour apercevoir une issue accessible. Mais les collines semblent hautes et infranchissables. Je reste donc là, pris dans une terrible panique. Je décide à me cacher derrière les édifices, mais cela ne me sauvera pas. Cette hostilité et cette rage de ces petites personnes me terrorise, et j'ignore de quoi il en résulte. Mais le pire arrive. De mon regard apeuré et affaibli, je vois une, deux, trois, quatre, cinq, dix, cinquante, cent personnes qui sont apparues comme par maléfice et se mettent à crier ce bruit horrible de colère noire. Et ces gens s'approchent tous de moi. Mais comment diable ces personnes sont-elles apparues ? Pourquoi cette foule unie dans la fureur veut me nuire ? Et que me réserve t-elle ? Je ne veux pas avoir une réponse à cette dernière interrogation. Mais je n'ai plus d'issue, cette marée d'êtres va bientôt m'emporter et m'arracher violemment. J'ai peur, je suis fatigué par tout cela, je veux m'en aller, je veux que ces personnes s'arrêtent et deviennent des statues. Je suis tourmenté, et le tourbillon est devenu un ouragan, un ouragan destructeur. Le vent se lève, la brise est passagère et apporte directement la bourrasque. Les gens se rapprochent de plus en plus. Leur haine se fait de plus en plus ressentir. Ma tête me fait mal. Je prends ma tête dans mes bras et je hurle. Et le vent hurle. Et la foule de haine hurle. Un gigantesque ouragan surgit d'un coup, et emporta tout sur son passage. La terre se soulève, les arbres se déracinent, les gratte-ciels s'effritent. Et puis le silence revient. La foule a disparu. Ce n'était que des projections. Ces êtres n'étaient pas réels. Des projections du passé, voilà ce qu'ils étaient. Et je me retrouve seul. Encore.

~

Je ferme les yeux, et je me repose. Je me sens maladivement fatigué. Mes yeux me brûlent. Je me repose donc. La brise et le silence sont bien revenus et replongent le lieu dans le calme sans vie. C'était la première fois que je voyais des semblables, et ce fut la pire des expériences. Je ne comprends pas la fonction de ce lieu. Pourquoi les projections de ces gens sont apparues devant moi et me détestaient ? Je me repose pendant quelques temps, sans doute quelques heures. A mon réveil, j'aperçois le ciel nuageux un peu sombre que tout à l'heure. Ce doit être le soir. Je me relève doucement, je me sens très fragile et faible. Mais je n'ai pas le temps de me redresser totalement. Un spectacle à couper le souffle se présente devant moi.

~

Un étang était apparu sur la place de pierre, au beau milieu des édifices. Un gigantesque rocher trempe dans l'eau et à son sommet se trouve un arbre immense. Son feuillage est d'un vert impérial splendide et son tronc est colossal. Mais le plus prodigieux est à venir. Une à une, de petites lucioles bleues et jaunes jaillissent dans la pénombre. L'eau, le feuillage de l'arbre, et toute la nature présente se mettent à scintiller de lueurs enchanteresses. Les plantes aux alentours poussent à une vitesse faramineuse, les fleurs éclosent d'un éclatement de pétale ... Je suis transporté par cette scène surréaliste.

~

Les lucioles perlent l'espace d'une féerie époustouflante. Après un ballet ensorcelant, elles commencent à s'assembler, et en un instant, elles luisent en un pétillement d'étincelles. Et je revois la lumière blanche et immaculée que j'ai aperçue dans la forêt, et j'entends à nouveau ce son qui m'obsédait. Ce son que j'entends encore plus clairement maintenant. Un son mélodieux, éthéré, aérien. Et les deux éléments se géminent en une parfaite harmonie. De la lumière succèdent les flammes, et une forme élancée et gracieuse se dessine dans ce tumulte merveilleux. Je distingue enfin, dans ce décor de rêve, au centre de tout, le soleil qui éclaircit le monde jusqu'au ciel et ses nuages anthracites, un oiseau de feu légendaire, le Phénix. Il se présente comme un oiseau d'une envergure titanesque, se consumant d'un feu inaltérable, et attire mon regard comme un trou noir radieux, flamboyant, et resplendissant. Le son se fait de plus en plus fort, et mon regard se perd dans ses yeux ornés d'un bleu électrisant. Tout autour de moi commence à se désintégrer et à disparaître dans une tornade de chaleur. Plus aucune réelle pensée ne parvient à se former dans mon esprit. Mon âme de pierre semble fondre sous les flammes environnantes, mon esprit semble s'éclaircir peu à peu, ma tourmente commence à s'éteindre et à se réduire en cendres. Les nimbus couvrant le ciel perpétuellement se dispersent et blanchissent. La pluie tombe sur la terre comme un flot salvateur. Je comprends enfin ce qu'il se passe. J'ai enfin les réponses que j'attendais. Le Phénix en est la preuve, et je suis sûr de moi. Ce monde représentait ma tourmente, mon trouble. Et j'en étais le prisonnier. Le prisonnier d'un monde infini et mort, abattu par la tristesse et la mélancolie, par la solitude et la tempête. Le prisonnier d'un cœur enchaîné par la pierre. Le prisonnier d'une illusion qui m'a montré que j'étais l'intrus. Le malheur et le rejet incarné par ces êtres furieux me tenaient enfermé, dans une cellule de démence et de peur. Mais c'est fini. Le Phénix incarne la renaissance, et embrase cette geôle. Le Phénix incarne l'Incandescence, et cette Incandescence me sauve et m'emporte ailleurs. Des larmes se répandent sur mon visage, la pluie coule encore plus fort. Les nuages représentaient ma tristesse, et ils prennent un ton crémeux et lacté. La pluie représente mes larmes et elle inonde cette terre qui implose qui se désagrège. J'aperçois pour la première fois le ciel, d'un bleu d'une splendeur inouïe. Le ciel semble enfin heureux. Mon âme semble enfin heureuse. Le ciel représente mon âme et les nuages qui la recouvraient se sont dissipés pour toujours. Le Phénix étend ses ailes de feu et m'emporte par un vent ascendant vers la sortie de ce monde de tourmente. Je me sens léger. Je ne suis plus prisonnier, on m'a délivré. Je peux maintenant dire que je n'étais qu'un passager, et que je me dirige vers une destination inconnue, un lieu bien meilleur que celui-ci. Et je me sens apaisé.
Article ajouté le Dimanche 18 Janvier 2015 à 22h55 |
4 commentaires
Cet article n'a pas pour but de créer un quelconque débat.
D'autres s'en sont chargés.

Cet article est plutôt un mémo, pour me dire que ce jour-ci est à marquer d'une croix. Ceci témoigne juste ma pensée, que je pense communément partagée. Mais soit : Je suis Charlie. Quoi qu'on dise.
Article ajouté le Mercredi 07 Janvier 2015 à 20h59 |
2 commentaires
Résultats du concours de BD.
Désolé tout d'abord, du retard dans les jugements. La période des fêtes n'était pas très propice. :v

Sans plus tarder, passons aux personnes nous ayant remis leur participation :

~Farfurax et ses guerriers-monstres

~Frozurn et Naruto contre Iruka

~RuTheKiwi et son Pikachu mis en boule

Et maintenant, les commentaires des jurés:
Pour Frozurn

Aogiri:


J'ai un peu de mal à lire ce qui est écrit, mais bon. L'anatomie des personnages est respectée, les couleurs sont propres et les arbres assez réalistes (mieux que les miens XD mais peut-être encore un peu perfectible). Je trouve que les couleurs sont bien utilisées. Je n'arrive pas à voir s'il y a des ombres (ou effet de lumière), j'en devine quelques unes mais j'ai quand même un petit doute.

17/20 je dirais ^^


Dr#Reshini:

J'aime bien son idée du point de vue scénaristique.
Les dessins sont quelques fois étranges mais ça apporte un style. :)
La colorisation est bien, sans grand plus mais suffisant.

Un bon 15/20. :)


Pour Farfurax

Aogiri:


C'est tout joli, tu es resté longtemps dessus et qu'on sent les efforts. Je ne sais pas si c'est moi, mais il n'y a pas trop d'ombres sur certaines cases alors que je pense que tu aurais pu en mettre. Après, c'est mon avis. Et je ne suis pas très douée pour mettre des notes, j'avoue ^^'

Je te donne 17.5/20 ! :D


Dr#Reshini:

Ses planches sont très originales. Sans dialogue, c'est vraiment surprenant.
Le dessin a un style bien propre qui rappelle un peu une sorte de conte fantasy pour enfant, avec le trait un peu arrondi, qui rend très bien et rend presque mignon les créatures.
La couleur est un peu bizarre cependant, mais rien de bien méchant.

17/20. :3


Pour RuTheKiwi

Aogiri:


Les couleurs sont propres et l'idée originale ^^ la couleur de fond (autre les cases) n'est pas blanche mais rosée et les traits de contours violacés, et je trouve ça très joli. Les ombres sont bien placées et je trouve l'ensemble harmonieux et magnifique ^^

Entre 18.5 et 20 :D


Dr#Reshini:

Pour ma part, je trouve ça juste excellentissime, l'histoire est simple, mais drôle, la "chute" (lol) est vraiment bien trouvée, et pourtant assez simple et précise. Le dessin est juste plus que propre, dynamique, mignon, et sans défauts. La couleur est dans le même esprit doux et frais que le dessin et ajoute l'ambiance neigeuse de l'histoire. La mise en page est simple, comme l'histoire, mais efficace et nette.

Un excellent travail. :3 19/20



Donc, nous avons ...
En 3e position, Frozurn.
En 2nd position, Farfurax.
En 1ère position, RuTheKiwi. Félicitations !
Tu pourras donc demander ton starter. :)

Je remercie tous les participants pour leurs créations, et Aogiri de m'avoir assité. A bientôt pour un autre concours. :D
Article ajouté le Dimanche 04 Janvier 2015 à 17h33 |
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