.;:/~Kitsunes~\:;.
de Tarsaladdict

Chapitre 4: Match 1-Le premier match.- Coup d'envoi.



Ce matin là, Mai était très stressée en se brossant les cheveux et en se brossant les dents. Starline avalait lentement son lait, préoccupée, et Tars' ne savait pas si il devait choisir entre l'ensemble avec le petit haut rose ou celui avec la robe blanche, avant de se rappeler soudainement que ce n'était pas son armoire. Ils partirent à l'école tous ensemble à l'heure d'ouverture pour les professeurs, mais n'arrivant qu'à celle pour les élèves, ayant dû faire plusieurs demi-tours en ayant oublié beaucoup d'affaires. Juin était pile à l'heure, ce qui inquiétait grandement Pablo, Frost déglutit deux fois, pulvérisant son record de stress, Staline se jeta sur le tableau au feutre pour y gribouiller une stratégie, Luna avait oublié -mais c'était plus de l'étourdissement- une de ses boucles d'oreilles en forme de carotte, Sasori affichait un air détaché et Eiss et April étaient là, soutenant leur petites soeurs par leur présence.
Tidus arriva avec Yuna, lui se tenant bien sagement sur son siège contrairement à son habitude, elle tricotant quelque chose d’invisible avec ses doigts, comptant les gourdes et les barres de céréales. Rikku en entrant à la suite de ses aînés avait un air intimidé qu'elle perdit dés qu'elle se rua pour saluer Starline. Clo' n'était toujours pas là ce qui était étonnant de sa part. Est-ce qu'elle tentait encore de sauver le coup, jusqu'à la dernière minute ? Il manquait un joueur, un malheureux joueur à l'équipe de football. Un dernier joueur qu'il fallait trouver en moins de quatre heures, depuis la révélation d'hier.

-Flashback-

-...Il a dit qu'il avait une surprise, disait Mai.

-Le voilà ! Le voilà ! M'sieu Tars' il arrive ! s'était exclamée Rikku en sautillant sur place.

Tars' était arrivé tout sourire. L'entraînement s'était bien passé et il avait fait le goal, stoppant tout les tirs, même celui de Tidus, le Sphère Shoot. La puissance et la rotation de la balle vinrent juste mourir dans ses deux mains après plusieurs secondes.
Ensuite, dans le local, il les avait tous réunis devant lui, chacun ayant un verre de l'eau du distributeur qui n'avait pas été délaissé cette fois-ci. L'entraîneur s'était éclaircit la gorge avant de leur faire une annonce.

-Les enfants, j'ai une bonne nouvelle ! commença-t-il à dire. Vous ne devinerez jamais ce que c'est !

-Un gâteau ? demanda Starline.

-Non, mais aussi bien que ça ! On va livrer notre premier match demain !

Cette annonce avait déclenché des discutions joyeuses dans la salle.

-Vous aurez toute la journée de libre, j'ai vu avec le principal et... Oui, Staline ?

-Monsieur Tars', ce n'est pas pour jouer les rabat-joies, mais... Ne nous manque-t-il pas un gardien de but ?

La jeune fille avait touché juste. Aussitôt, les enfants et les adolescents se remirent à discuter entre eux de ce petit problème. Tars' hocha la tête d'un air sérieux.

-Vous en faites pas, je crois que j'ai trouvé quelqu'un !

-Flashback-

Tout le monde était assez stressé. Surtout quand Tars' quitta le local. Sasori et Yuna tentaient de rassurer les plus jeunes, Tidus et Juin se lançaient dans des encouragements et enfin, Tars' revint, accompagné de Clo', mais pas seulement. Il y avait aussi une femme, une très belle femme avec le même visage que Clo'. Elle avait des cheveux verts coupés courts, mais moins que ceux de Eiss, dans une coupe plus féminine. Elle avait aussi les mêmes yeux rubis que Tars' et Mai. Elle portait deux cartons et c'était Mina, la mère de Clo'. Cette dernière portait elle aussi un carton et toutes les deux entrèrent pour déposer leurs fardeaux à l'intérieur du local. Alors, l'entraîneur incita une élève de douze ans à entrer.
Elle avait la peau bronzée, un regard farouche aux pupilles noires, des cheveux bruns bouclés qui s'étalaient sur ses épaules et tout chez elle faisait une sorte d'impression de sauvage, d'indomptable. Elle s'assit dans un coin et détailla les autres élèves sans leur adresser la parole.

-Bon, déjà, les enfants, voici Sam. C'est le gardien de but de l'équipe ! présenta l'entraîneur.

Elle fit un petit geste de la main et porta son attention vers l'homme qui l'avait recrutée, Sasori, Mai, Staline et Pablo comprenant d'arrêter de la scruter contrairement aux autres.

-Ensuite, voici le nouveau maillot officiel du club !

Le coach prit un carton, l'ouvrit, plongea ses bras à l'intérieur et on put alors les voir remuer tout en entendant un bruit de déchirement d'emballage. Un maillot fut enfin extrait, portant le numéro un: il s'agissait d'un tee-shirt blanc avec, sur la poitrine en petit et dans le dos en grand le numéro du joueur, en bleu ciel. Le bas était un short bleu foncé. Sur l'épaule droite de chaque tee-shirt figurait un petit coq. Des chaussures à crampons et des chaussettes furent apportées par des hommes que Mina semblait diriger sans problème. Enfin, Tars' s'approcha de Juin, posa une main sur son épaule et lui remis le brassard de capitaine pourpre de l'équipe. Chacun prit un maillot, l'enlevant de son emballage protecteur, pour aller se changer dans les vestiaires. Il y avait exactement vingt maillots, dont trois de rechange sans numéro et deux pour gardien. Le maillot du gardien avait les couleurs du tee-shirt inversées et un short noir blanc. Il était accompagné de gants.

-Merci pour les maillots soeurette, remerciait l'entraîneur à la femme qui les avait apportés.

-De rien Tars', c'est toujours un plaisir de faire le métier qu'on aime et qu'en plus on peut aider la famille grâce à lui, répondit Mina.

Clo' expliquait à Yuna que Mina était sa mère tout en vérifiant avec elle une dernière fois les préparatifs pour le match.

-On as eu de la chance, fit Yuna.

-Oh, bah, c'était rien, répondit sa nouvelle amie.

-Désolée.

-Euh non, tu n'as pas à t'excuser.

Quelques heures plus tard, après un entraînement où chaque joueur redoublait d'entrain et d'effort, l'équipe avait prit un bus pour se rendre au stade. En arrivant devant l'entrée du bâtiment, Mai et Starline furent heureuses et soulagées de voir leur mère pour les encourager et leur souhaiter bonne chance. Les parents d'élèves étaient là pour encourager leurs enfants, sauf ceux de Sasori qui venait du Japon, ceux de Sam qui n'avait pas parlé de ça à ses parents ou ceux de Staline, son père étant professeur et sa mère ayant elle aussi un travail lui demandant beaucoup de temps. Tars' ouvrait le chemin aux enfants avec Hitler dans les bras, plein d'entrain et d'énergie, peut-être grâce au bisou sur la joue que lui fit sa femme en passant.

-Ca va Juin ? Tu fais une drôle de tête, lui demanda Mai.

-C'est notre premier match, je suis un peu stressé, avoua le capitaine.

-C'est lui qui dirige l'équipe, sourit Pablo, laisse-le se concentrer un peu.

La pelouse sentait bon l'herbe fraîche, les cages de but étaient en plutôt bon état, il ne manquait plus que leurs adversaires. Et ils ne tardèrent pas à arriver. Ils avaient l'air assez sympathiques. L'arbitre vint alors avec un ballon pour siffler le coup d'envoi.

Buh, chapitre 3 paré mais mon père a coupé la co' wifi hier soir pour m'emmerder. Donc je peux pas le poster parce que j'ai la flemme d'USBer

Sinon, j'ai écris une nouvelle fact =3

Chapitre 5: Match 1 -Le premier match.- Mi-temps 1 et 2



-Mesdames et messieurs, nous sommes réunis ici aujourd'hui pour la rencontre Pokébip contre PokéFrance ! annonça l'arbitre d'un ton solennel.

Il tira au sort et ce fut Pokébip, nos héros, qui eurent le droit de commencer. L'arbitre recula, siffla le coup d'envoi et Juin passa à Pablo avant de grimper vers les buts adverses avec les autres attaquants, c'est à dire Tidus et Starline. Ils étaient supportés par les milieux de terrain, Mai, Pablo, Staline. Enfin, avançant le moins, les défenseurs, Frost, Rikku, Sasori et Luna, qui gardaient les buts avec Sam.

Tars' observait la rencontre assis sur un banc avec Clo' et Yuna assises à côté de lui. Hitler aussi suivait le match en remuant doucement sa queue touffue. Les parents regardaient leurs enfants jouer, ceux des élèves de Pokébip d'un côté du terrain et ceux des élèves de PokéFrance de l'autre, tous dans les tribunes.

-Pablo, vas-y ! l'encouragea son ami et capitaine.

Le garçon aux cheveux noirs et aux yeux oranges hocha la tête et fonça. Deux défenseurs s'interposèrent devant lui et il s'arrêta, sauf qu'il avait troqué le ballon contre un sourire sur ses lèvres. La défense adverse, incrédule, repéra Rikku qui filait comme l'éclair avec la balle au pied, avant de faire une passe à Tidus. Le blondinet jongla un court instant avec la sphère noire et blanche pour taquiner le gardien adverse, puis passa à l'action. Il envoya le ballon haut dans les airs et sauta, se retrouvant la tête en bas.

-Sphère...

Il tira.

-.... SHOOOT !

Le tir passa sans problèmes et l'arbitre siffla deux fois.

-But ! Un à zéro en faveur de Pokébip !

Les adultes des deux côtés applaudirent.

Certains joueurs de Pokébip sautaient sur place, fêtant tous leur premier but dans un match amical. Cependant, leur joie fut de courte durée, car tout bascula dès que l'entraîneur de PokéFrance demanda à son équipe de passer aux choses sérieuses. PokéFrance se mit à se servir de son expérience pour garder constamment le ballon dans son camp et progresser vers les buts. Ils feintèrent Sam pour marquer, mais tirèrent un poil trop tard, laissant le temps à la jeune fille de bondir de toutes ses forces et le poing en avant pour dévier la balle.
Le même scénario se reproduisit deux fois, et ils finirent par encaisser un but.

-But ! Un à un, égalité ! comptait l'arbitre.

Staline réfléchissait intensément. Elle avait bien examiné le jeu de PokéFrance, mais elle ne savait pas encore comment interpréter ce qu'elle savait sur eux. Elle n'avait pas encore l'expérience requise. C'est alors que juste avant la reprise du jeu, Tars' donna un ordre bien singulier:

-Bon, les enfants, on échange les défenseurs avec les attaquants, vu ?

Le silence se fit sur le terrain. Furie regardait son mari avec quelques craintes, comprenant qu'il disait quelque chose d'inquiétant pour un entraîneur de football. Elle soupira, lui faisant tout simplement confiance.
Les joueurs de son équipe avaient d'ailleurs obéit. Le match repris, Rikku envoyant avec un peu d'hésitation la balle à Luna, qui se mit à zigzaguer allègrement et innocemment entre les lignes adverses. Son dribble était tellement particulier que personne ne réussi à la tacler sérieusement. Elle se retrouva en face des buts, tirant droit vers sa gauche, surprenant tout le monde à commencer par Rikku qui était à côté d'elle. Mais la petite se reprit et réagit vite, reprenant le tir étonnant qui déclencha deux coups de sifflet.

-B-but... fit l'arbitre en secouant la tête pour se reprendre. Deux à un en faveur de Pokébip !

-Bien joué les amies ! s'écria Juin en regardant Luna avec un air admiratif.

-Bravo Rikku ! T'es la meilleure ! s'exclama Tidus en la soulevant dans son élan de joie.

Furie rigola doucement devant l'air perdu de PokéFrance. Si son mari était vraiment imprévisible, certains de ses joueurs n'avaient rien à lui envier. Ces derniers étaient réunis autour de lui, attendant le prochain ordre, dans la discipline et avec un air admiratif. Ils eurent l'air étonné quand l'entraîneur eut fini de parler, mais reprirent la nouvelle formation.

L'arbitre siffla la reprise, puis, quelques minutes après, la seconde mi-temps. Pokébip se réunit autour de Tars' et des manageuses. Clo' et Yuna distribuaient les gourdes pour que les joueurs se rafraîchissent.

-N'oubliez pas la stratégie, les enfants, rappelait Tars' avec le sourire.

-Vous en faites pas M'sieu le coach ! le rassura Juin.

L'arbitre siffla le coup d'envoi de la deuxième mi-temps après la petite pause. C'est PokéFrance qui avait la balle cette fois. Ils commencèrent à faire jouer leur expérience de nouveau, quand les joueurs de Pokébip se mirent à faire quelques pas pour les faire reculer. Ils reculèrent aussitôt et recommencèrent, sans chercher à interagir avec l'adversaire. Tentant courageusement de se faufiler, PokéFrance perdit la balle quand, tel un tsunami, tout les joueurs autour de celui qui dribblait lui foncèrent dessus, lui reprenant la balle à l'usure.
Ils reprirent les mêmes mouvements, certains vites essoufflés, mais avançaient un peu plus à chaque fois. La formation se rompit et quatre joueurs marquaient les défenseurs de PokéFrance, tandis que Tidus et Juin étaient en face des buts. Tidus envoya le ballon en l'air et Juin fit son Tir Puissance 2 avec le blond aux yeux bleus.

-But ! Trois à un en faveur de Pokébip ! siffla l'arbitre.

Dans les tribunes des parents d'élèves de Pokébip, il y eut un tonnerre d'applaudissements, certains adultes sifflaient pour encourager leurs enfants, d'autres scandaient « Pokébip ! Pokébip ! », et la rencontre reprit.
Pokébip recommença ses mouvements d'allers-retours.

-C'est une drôle de technique, mais ça marche ! fit Clo'.

-Imagine-toi le mouvement des vagues, lui expliqua son oncle. ça avance et ça recule, c'est rigolo, et donc, on ne se méfie pas et on avance dans l'eau. C'est là qu'une grosse vague arrive et te fait boire la tasse. C'est pour ça que ça s'appelle la Supertactique Flux et Reflux.

-Waouh...

-Par contre, c'est très fatiguant, alors... C'est bon, arrêtez les enfants ! cria Tars' à ses joueurs.

Ils reprirent la formation du début du match. Ceux qui pouvaient encore tenir jouaient du mieux qu'ils pouvaient pour empêcher le ballon d'arriver vers Sam, mais celle-ci bloqua avec aisance le tir qui précéda le coup de sifflet annonçant la fin. Quand ils comprirent qu'ils avaient gagné, les enfants poussèrent des cris de joie, sautant sur place, ou faisaient de grands sourires pour les plus sobres.

Chapitre 1: Pff, le football c'est...



Un homme aux longs cheveux verts sortit du bureau du proviseur de l'école primaire-collège-lycée avec le sourire. Il ressemblait vraiment à une fille. Il se dirigea vers un coin isolé de l'établissement, avec une grosse parcelle de terre vierge et un local délabré. Il s'étira puis se mit au travail. Quand la cloche sonna, les élèves descendirent dans la cour. Une jeune fille rousse de seize ans, ayant les yeux bleus et un air espiègle, avait finit ses cours de son côté. Elle sortit de l'enceinte de l'école et un grand chien au poil bleu l'accueillit avec joie. Il l'escorta chez elle tandis que l'homme aux longs cheveux s'épongeait le front. Il avait vidé le local d'une quantité phénoménale de cochonneries et d'objets loufoques. Il avait fait une pile à part avec ceux qui lui semblaient utiles et qui l'étaient plus ou moins pour vous ou nous. Cela allait de la chaise à la lampe rose criard ou le fauteuil en forme de canard de bain.

-M'sieur Tars' ! M'sieur Tars' ! Le principal, il a dit oui ? s'écria un jeune garçon de onze ans en accourant.

Il était brun et avait les yeux verts. Il était accompagné de Frost, une jeune fille taciturne aux yeux d'un bleu d'acier et aux cheveux gris, de Pablo, un adolescent aux cheveux noirs et aux yeux oranges, tout deux de son âge, ainsi que de Mai, dix ans, blonde comme sa mère mais avec les yeux rouges de son père, très intelligente et assez timide.

-Juin, Frost, Pablo, oh, Mai, ma chérie ! fit l'adulte en avisant les nouveaux arrivants.

Mai, sa fille, lui adressa un petit sourire.

-Alors M'sieu Tars' ? réitéra Juin.

-Alors quoi ? demanda l'homme, perdu.

-Bah M'sieu le proviseur, il est d'accord dites ? répéta le brun.

-Oui ! lui sourit Tars'.

Les deux garçon sautèrent de joie, Frost hocha la tête et Mai regardait le bazar accumulé par son père.

-Tu as besoin d'aide Papa ?

-Si vous voulez, répondit son père. J'ai fait deux tas, celui-là on remettra tout ce qu'il contient à l'intérieur quand j'aurais nettoyé.

Les enfants l'aidèrent à faire le ménage dans le local miteux et l'homme réparé quelques trous dans le toit. Il allait redescendre quand il se mit à hurler.

-J'ai le vertige ! geignit-il en s'accrochant à la toiture.

-Je vais chercher un adulte, déclara Pablo.

Quelques minutes plus tard, Tars' était de nouveau sur la terre ferme. Ils reprirent le nettoyage qui fut vite achevé et l'homme accrocha une enseigne sur la porte: « Club de Football ». Il hocha la tête, satisfait, et la petite bande aménagea les trois pièces à l'intérieur. Il y avait le mobilier normal -un tableau à feutre, des sièges dont un vieux canapé encore potable, un paravent pour la seconde pièce qui était un vestiaire mixte, entre autre- et d'autres choses plus singulières, comme la lampe rose, le fauteuil-canard, une statue de clown dans un coin de la pièce principale et une peinture représentant le ciel. Les pièces étaient une pièce principal qui servait de salle de repos et de salle de réunion en même temps, un vestiaire mixte comportant donc un paravent et un placard pour ranger le matériel.

-Parfait ! commenta Tars' en contemplant le résultat de leur travail.

Il alla vers le tableau blanc et prit un feutre bleu qui écrivait heureusement encore. C'était un miracle car le local n'avait plus été utilisé depuis des années.

-Bon, qui veut être dans l'équipe ?

-Moi ! s'écrièrent les deux garçons.

-Moi, répondit Frost sans vraiment laisser transparaître d'émotions.

-Moi... murmura presque Mai.

Elle rougit un peu. Son père inscrivit les noms sur le tableau, avec l'ordre d'inscription. Pour Juin et Pablo, il plouffa purement et simplement. Juin eut le numéro un et Pablo, donc, le numéro deux. L'adulte nota « Tars' Addict » dans le coin inférieur droit du tableau.

-Je serais l'entraîneur, confirma-t-il enfin. Bon, vous en parlez à vos camarades, d'accord ? Allez-y et... Punaise, on a raté la sonnerie !

Il gribouilla à chacun un mot d'excuse de l'entraîneur dans son carnet et ils filèrent en cours, Mai stressée de la réaction du professeur, Frost indifférente et les garçons plus ou moins fiers d'avoir économisé du temps de cours grâce au football. C'était l'après-midi, aussi fut-ce la dernière heure de la journée. Mai retrouva Travius, son chien bleu, Tars', son père et désormais coach, ainsi que ses grande et petite soeurs. Il en manquait une qui avait fini plus tôt. Travius était tout content de les voir et remuait la queue. Ils rentrèrent à la maison. Elle alla à table prendre son goûter. Tars' se dirigeait vers la cuisine quand il vit un rayon de soleil en sortir. Ah, non, c'était sa femme, Furie. Il s'accordait à dire que c'était la plus merveilleuse des femmes. Devant les femmes à barbe. De loin.

Furie, elle, aimait son mari et n'avait pas à faire de comparaisons, car Tars' était unique, aussi bien romantiquement disant que sérieusement parlant. Elle avait de longs cheveux blonds plus ou moins bien coiffés, mais moins longs que ceux de son mari, ce qui était assez déconcertant pour certains. Elle était très douce mais sa profession avant de devenir femme au foyer était bûcheron, aussi gardait-elle une tronçonneuse à portée de main dans le placard verrouillé sous l'escalier. Elle se consacrait à sa famille.
Et en parlant de sa famille, il y avait, par ordre décroissant, April, cette rouquine aux yeux émeraudes qu'ils avaient adopté. Elle travaillait bien en classe pour faire plaisir à ses parents et adorait titiller ses petites soeurs, surtout Eiss. Cette dernière était, biologiquement, l'aînée. Elle avait treize ans, de courts cheveux verts coiffés comme ceux des garçons, des yeux bleu clair comme ceux de sa mère, portait l'uniforme scolaire seulement car on la laissait utiliser celui des garçons et n'hésitait pas à donner des coups de poings. Surtout à April quand celle-ci l'embêtait trop. Ensuite, il y avait Mai, la petite blonde aux yeux rouges timide, calme et sage, très intelligente. Et pour finir, il y avait Starline. Starline avait des couettes blondes, un oeil rouge et un bleu ainsi qu'une mèche verte qui lui retombait sur le front et, tel un épis rebelle, refusait de se laisser coiffer. Quand on regardait cette petite, on avait l'impression qu'elle n'avait pas su se décider entre ressembler à son père ou sa mère. C'était une pile électrique enjouée et infatigable, goinfre comme son père et elle avait neuf ans à peine. Le dernier membre de la tribu, c'était Travius, toujours là pour raccompagner les enfants de l'école et trouver le chemin de la maison.

Et aujourd'hui, Tars' avait trouvé un nouveau travail, celui d'entraîneur pour l'équipe de football de l'établissement scolaire de ses filles.

Chapitre 2: Staline and Hitler.



Le lendemain, Tars' se leva de bonne heure et partit le premier à l'école-collège-lycée. Il arriva pile pour l'heure d'ouverture aux enseignants, une pompe à vélo dans la main, se dirigeant vers le local où un colis l'attendait. Il déposa la pompe dans le placard à matériel, et déboucha le paquet. Il s'agissait d'un distributeur d'eau, avec eau fraîche et eau froide, mais aussi eau tiède s'il vous plaît ! Alors qu'il contemplait avec fierté son nouvel appareil, l'entraîneur fit une nouvelle rencontre. Il s'était retourné en entendant un étrange miaulement, et un chat noir, plutôt gros, avec le poil mi-long, passa devant lui, sautant sur le divan.

Une jeune fille arriva alors, examinant avec perplexité le local nouvellement réhabilité. Elle avait des cheveux sombres comme la nuit, des pupilles noires comme les ténèbres et, apercevant Tars', le dévisagea en mémorisant machinalement son visage. Elle devait avoir quatorze ans.

-Vous semblez perdue, mademoiselle, ici c'est un établissement scolaire renommé, pas un lotissement, dit-elle.

Tars' regarda autour de lui étonné pendant deux bonnes minutes avant de comprendre.

-Chuis un mec, corrigea-t-il très intelligemment.

Comme il était si rare que ça arrive, le visage de l'adolescente en face de lui se teinta de surprise, non, d'effarement. La bouche entrouverte, sa mâchoire inférieur glissait lentement vers le sol quand heureusement, Tars' lui posa à son tour une question.

-Dis-moi, les élèves sont sensés entrer vers sept heure et demi pour les collégiens, non ?

-Oh, je suis fille de professeur, mon père m’amène en avance, se reprit la collégienne.

-Moi c'est Tars', au fait ! se présenta le père de famille en tendant la main. Mes filles et toi êtes pareilles un peu alors, puisque je travaille ici !

-Je m'appelle Staline Redtyrant, se présenta-t-elle à son tour. Vous enseignez quelle matière ?

-Je suis entraîneur de l'équipe de football ! expliqua fièrement le jeune homme androgyne.

Staline eut du mal à en croire son ouïe, autant qu'elle eut du mal à en croire sa vue en entrant. Elle avait bien lu « Club de Football » ou quelque chose du genre en entrant, mais elle croyait que c'était une blague, une farce. Qui aurait remonté l'équipe locale ?
Devant l'air dubitatif de l'élève, l'« enseignant » répondit par un grand sourire.

-C'est pas trop ton truc, le foot, hein ?

-Pas vraiment. Je n'y vois pas trop l'intérêt, confirma Staline.

-Pour toi, ça doit être bête de courir derrière un ballon à au moins vingt-deux, devant tout le monde... Mais le football, c'est la passion, l'amitié, le jeu... Bon, à la télé, ils montrent beaucoup d'histoires de corruption ou des matchs truqués, mais le football, tu sais... C'est autant physique que psychologique et intellectuel !

-Inte... Intellectuel ..? répéta la jeune fille.

Elle avait beaucoup de mal à s'imaginer le football de cette façon.

-Tu sais, le foot, c'est de la tactique, un jeu d'échec humain ! Bon, je sais pas jouer aux échecs, mais j'espère quand même être un bon entraîneur, avoua Tars'.

-Stratégique ? Prouvez-le moi, et je serais convaincue, céda Staline.

-Attends, j'ai vu le DVD hier en faisant le ménage, tu vas voir.

Pendant tout ce temps, les quatre soeurs avaient déjeuné et s'étaient préparées. Chacune caressa Travius au passage et sortit de la maison quand il fut presque l'heure. Elles commencèrent à marcher quand Eiss se rappela d'une chose.

-Hum, les filles, est-ce qu'on a prévenu Papa pour Staline et son chat ? demanda-t-elle en ralentissant légèrement.

-... Oups ! fit April pour toute réponse.

Travius, sur le pas de la porte, se cacha les yeux avec ses pattes. Ca allait faire des étincelles !

Enfin, à l'école-collège-lycée, alors que les filles étaient sur le chemin, Tars' montrait l'enregistrement d'une rencontre lors d'un tournoi poussin au niveau mondial entre l'Italie et le Japon à Staline. Lui était passionné, elle, subjuguée. L'Italie employait une tactique sournoise pour isoler le Japonais qui avait la balle au centre du terrain et formait alors un cercle de cinq joueurs marquant les adversaires autour de la victime. Le meneur de jeu faisait alors face au Japonais qui avait la balle et la lui subtilisait avec une maîtrise parfaite. Les Japonais répliquaient avec une autre tactique qui déployait toute leur maîtrise technique à eux dans la « Supertactique des Typhons Jumeaux »: deux joueurs restaient pour supporter le gardien, le reste entourait les deux meneurs nippons. Ceux qui encerclaient tournaient autour du joueur qu'il protégeaient tout en progressant vers l'avant avec une vitesse telle qu'ils formaient de véritable tornades. L'Italie ne pouvait les empêcher de dribbler. C'était vraiment passionnant à voir.

La sonnerie retentit et Staline remercia l'entraîneur de lui avoir donné son point de vue. Elle disait qu'elle avait besoin de se documenter avant de rendre son avis sur le football et elle partit en cours.

-Au revoir M. Tars'. Viens, Hitler.

Le chat descendit de son fauteuil et suivit la jeune fille d'une démarche emplie d'une flemme noble. Tars' regarda la fin du match avant d'aller accueillir le personnel qui tracerait le terrain de football, lui-même n'ayant pas de peinture blanche sous la main. Il avait aussi commandé les cages de but, payant de sa poche tout les travaux et le matériel qu'il ne pouvait faire ou avoir lui-même. Il acheta également des bancs de bois rudimentaires mais longs. Il en disposa deux de chaque côté du terrain et enfin alla à la salle des profs se goinfrer de petits gâteaux.

En cours, Juin et Pablo avaient parlé du club de football à leurs camarades en espérant avoir assez de monde volontaire. Mai avait été trop timide pour demander et Frost trouvait déjà que Pablo et Juin suffisaient pour faire passer l'annonce. Heureusement pour Mai, qui était une classe en dessous, Starline faisait passer l'annonce dans sa propre classe. Et elle avait trouvé au moins une volontaire qui avait fait passer l'annonce à ses amis deux classes plus loin.

C'est ainsi qu'à la récréation, Tars' et ses joueurs allaient avoir une bonne surprise.

Nous retrouvons la famille Addict dans le jardin de la famille Saultiers

Nina: *dépose des vers sur les tables dans le jardin pour en finaliser le dressage*

Yumi/Aelita: *l'aident*

Odd/Tars': *bavent devant le barbecue en plein activité*

Carlo: *fait cuir les grillades en gardant un oeil sur les deux goinfres*

Starline: Quand-est-ce qu'on mange ? *harcèle Eiss avec cette question depuis dix bonnes minutes*

Eiss: Bientôt ù.ù

Mai: Doucement Starline... e.e

Starline: Mais j'aiii faiiiiim !

Tars': Moi aussi e.e

Odd: Moi aussi e.e

Ulrich: =w=

-

Furie: Le riz est cuit !

Patrick: Je m'en occupe, tu prends les glaçons ? *prend deux grosses cuiseuses à riz*

-

Eiss: *voit une ouverture* Regarde Star', v'là le riz ! *s'éclipse pendant que Starline va harceler sa mère et le père de Nina*

Carlo: C'est presque prêt. *donne un coup de louche sur la main de Tars' qui voulait subtiliser une chipo'

-

April: Alors Eiss ?

Eiss: Alors quoi ? ê.é

April: *recule d'un pas* Tu l'as trouvé ? =D

Eiss: Trouvé quoi ? ê.é

April: Ton petit copain =D *commence à courir*

Eiss: CA RECOMMENCE ! *la poursuit autour des tables*

-

Jérémy: *s'écarte de la trajectoire d'April balancée par Eiss* O.O

April: ATTERRISSAGE EN CATASTROPHE ! *se réceptionne sur ses mains et atterrit dans une roulade* woh... X.X *étourdie*

Eiss: *une veine saillante sur le front* Et tu arrêtes avec ça ! ù.ù

Starline: Eiss quand-est-ce qu'on mange ? Q.Q

Eiss: *se retient de pousser des jurons devant sa petite soeur*

April: Là j'ai rien fait 8D *chancelle, encore un peu étourdie*

Carlo: A TABLE !

Odd/Starline/Tars': *s'attablent à la vitesse de la lumière*

Ulrich: *se retrouve assis entre Yumi et Odd* hé hé...

Yumi: Quoi ? ê.é

Ulrich: Non, rien ! >.>

Yumi: ê.é

Odd: *pouffe de rire*

Ulrich: Odd, qu'est-ce que tu prépare encore ? è.é

Yumi: *saute de sa chaise et l'examine comme si elle était piégée*

Odd: Mais j'ai rien fait moi e.e

Ulrich: *sa chaise tombe en morceau tout d'un coup* Odd, tu as cinq secondes pour courir.

Odd: *se tire en éclatant de rire*

Yumi: *se rassoit et sa chaise tombe aussi en morceaux* OOOOOODD ! *va aider Ulrich*

Aelita: *morte de rire contre la table*

Jérémy: *essaye de ne pas éclater de rire*

April: *apporte de nouvelles chaises avec Nina*

Odd: *revient légèrement amoché* Bon alors on mange ? 8D

Jérémy: Il te reste des dents, au moins ? x)

Odd: Oh, ça va hein u.u *s'assoit et sa chaise tombe en morceau* Hé ! O.O

Aelita: hé hé...

Odd: Putain Aelita ! O.O

Jérémy: L'élève à dépassé le maitre :3

Eiss: *s'assoit sur sa chaise qui, heureusement pour Odd, tient*

April: *s'assoit à côté d'elle*

Mai: *s'assoit de l'autre côté d'Eiss*

Starline: *se met juste à côté*

Eiss: Hé, où est Papa ?

Carlo: TARS' !

Tars': *saute sur le barbecue*

Furie: *l'attrape par le col et le stop comme si de rien n'était* Non chéri.

Tars': Mais-euh ! QAQ *va s'asseoir avec sa femme à côté des enfants*

-tout le monde s'assoit puis après le repas, toutes les places sont mélangées-

Tars'/Furie: *en train de se bizouiller*

Starline: *joue à chat avec Odd*

Ulrich: *lance un regard méfiant à son ami*

Yumi: *soupire* Un vrai gamin... *s'assoit et sa chaise se casse de nouveau* OOOOODD ! *commence à jouer à chat, mais fait le chat et gare à une des deux souris quand elle l'aura attrapée*

Jérémy: *débarrasse avec Nina et Aelita*

April: *souffle quelque chose à l'oreille de Eiss et se fait courir après à nouveau* Tu m'attraperas pas !

Eiss: JE VAIS TE FAIRE PASSER UN SALE QUART D'HEURE !

Mai: e.e *pense à une certaine personne en rougissant*

Carlo: *range le barbecue*

Patrick: *fait la vaisselle*

Eiss: *essoufflée* Je vais... te...

April: Maintenant on va aller faire son gros dodo *soulève sa petite soeur*

Eiss: Te... tabasser...

April: Chut, voilà, chut...

Eiss: s'pèce de... *abandonne alors que sa tête tombe contre l'épaule d'April*

April: 12 à 9, hé hé. *en profite pour câliner Eiss et va l'allonger*

Furie: Pauvre Eiss, elle est toujours à courir derrière ses soeurs ^^'

Tars': Faut bien qu'elle se dépense 83 *tombe le nez contre la table et ronfle*

Furie: Hem... Je vois de qui elle a hérité ^^'

Starline: *secoue Tars'* Papa tu viens jouer ? e.e

Tars': ZZZZZZZZZZZZZZZZzzzz... j'vwoulawaydi... zzZZZZZZzZZZZZZZZZZZZZZZZZ...

Furie: Papa fait une sieste chérie.

Starline: Maman tu viens jouer ?

Furie: Oui j'arrive *se lève*

Odd: *avec des bandages autour du bras et de la tête* Qu'est-ce que j'ai raté ? 8D

Ulrich: Qu'est-ce que t'as pas encore fait, tu veux dire ? *regard soupçonneux*

Yumi: J'espère qu'un jour tu comprendras la leçon *fait craquer ses poings*

Odd: *déglutit* Hé... *regarde à table* IL RESTE UNE SAUCISSE ! *se jette dessus*

Tars': *se réveille et se jette dessus*

Travius: *leur coupe l'herbe sous le pied et part avec la saucisse*

Tars'/Odd: NOOOOOOOOOOOOOOOON ! *chialent l'un contre l'autre en chantant les louanges de la merguez disparue*

(non non le membre va bien ê.é)

Il est mort.

Waver.

Waver le Crocrodile, le Kaiminus ! D:

Hector l'a tué D:

Y a plus que Dean le Togepi et mon rival m'a battu à Ecorcia. Je continue l'aventure avec Dean car c'est le seul Pokémon que j'ai D:

Aelita


She trust in me.

La préquelle, je regarderais si y a pas d'incohérences.

Ici pour le Ch1

Chapitre 2: Néo-Lyoko



La mine grave, après d'heureux instants de retrouvailles, Jérémy fixe ses compagnons. Réunis en cercle autour de l'Holomap éteinte, ils attendent. X.A.N.A a détruit Lyoko à nouveau. Il a détruit le coeur. Cela fait donc un mois que Jérémy et Aelita ont travaillé à reconstruire le monde virtuel encore une fois. Ce que X.A.N.A ignore, c'est que ça faisait partie du plan. Que Laura, Jérémy et Aelita ont fini en deux semaines et demi, même en tardant, de reconstruire Lyoko. Qu'ils ont attendu pour mieux le surprendre.

-Il y a un mois, jour pour jours.-

Ulrich se presse dans les couloirs de Carthage. Il régule le nombre de Rampants, jouant parfaitement la comédie, le rôle de celui qui y met toutes ses forces alors qu'il ne parvient pas à empêcher certains ennemis de passer. Il les empêche d'escalader l'écorce extérieure du Cinquième Territoire et en même temps de dévirtualiser Aelita. En même temps, une attaque du coeur de Lyoko a lieu. X.A.N.A a besoin de temps et montre involontairement sa faiblesse en tentant de ralentir nos héros. Laura est aux commandes, Jérémy dans la salle du Coeur combat lui aussi. Un Bouclier est sur le point de céder, pas assez vite à son goût.

Odd, Yumi, William ? Ils sont sur Cortex pour en apprendre plus sur la mère d'Aelita. Ils sont coincés à l'intérieur du noyau par les monstres et les Ninjas, eux, attaquent sans différencier les deux autres camps. Laura est impassible, son visage arborant un léger air inquiet. Elle fait son possible pour ne pas sourire sournoisement. Jim, au collège, limite les dégâts sur Terre d'une tour activée sur Lyoko. Tout le monde lui fait confiance.

Le trio sur Cortex revient finalement alors qu'Ulrich et Jérémy sont tout deux dans la salle du coeur. Aelita a été dévirtualisé et Jérémy vient de subir le même sort à leur arrivée. X.A.N.A met le paquet et annule son attaque sur Terre. Il utilise la tour pour créer plus vite ses monstres et en plus grand nombre, à la grande joie des héros qu'ils déguisent en panique. Le premier Bouclier qui protège le coeur a cédé, ils y sont presque. Odd se fait dévirtualiser en protégeant Yumi, qui dévirtualise William sans faire exprès. Ulrich perd ses derniers points de vie. Enfin, Jérémy et William voient le dernier Bouclier au bout du rouleau. Il explose alors que William a encore perdu quelques points de vie. Il encaisse encore des dégâts puis est dévirtualisé. Jérémy subit le même sort dans un acte héroïque pour protéger le coeur de tout son corps.

Dans la salle du supercalculateur, les héros voient X.A.N.A dépêcher spécialement une Tarentule pour marquer l'événement et semble se moquer de ses ennemis en attendant que tout le monde soit regroupé devant l'écran. La Tarentule charge ses tirs, en envoie une rafale et c'est la fin. Enfin, c'est ce que croit X.A.N.A.

-Instant présent.-

Une montre sonne. Celle que Jérémy utilise pour camoufler son bras droit robot. Depuis, il a mit tout le monde dans la confidence. Toute l'équipe. Il n'y a qu'Aelita qui connaisse la raison exacte de la perte de son bras. Les autres pensent que c'est comme ça depuis qu'il est enfant, suite à un grave accident. Que c'est en partie pour ça qu'il a le goût des machines. Ce n'est pas très cohérent, mais les autres n'ont rien compris. Il faut dire, pendant qu'il s'expliquait, une tour a été activée, heureusement. Il est officiellement l'heure.

-Mes amis, annonce solennellement Jérémy, je vous présente... Néo-Lyoko !

Un compte à rebours sur l'écran du supercalculateur a touché à sa fin en même temps que la montre de Jérémy sonnait. L'Holomap s'active alors que les Territoires se recréent. Le Cinquième Territoire dispose, la Banquise, la Forêt, le Désert, la Montagne. Sur Carthage, le Garage Skid accueille le fier Skidbladnir. De nouveaux secrets hantent les profondeurs du territoire longtemps secret pour nos héros. Et Jérémie, Aelita et Laura n'ont pas chômé.

Mais, personne n'a chômé. Durant ce long mois, qui concordait avec les vacances, William est partit s'entraîner sous des cascades. Selon lui, il voulait se forger un corps et un mental d'acier. Il est revenu plus musclé et légèrement bronzé, mais toujours aussi amical. Odd a passé son temps sur les parcours d'accrobranche. Il a amélioré son agilité et sa vitesse de base, bien décidé à son retour à inventer de nouvelles figures kamikazes. Yumi s'est beaucoup renseignée sur les techniques d'arts martiaux orientales et occidentales. Elle s'est entraînée de manière à augmenter sa force physique, ainsi que sa force de volonté.
Ulrich a fait un stage dans une école militaire pendant trois semaines, tout en étudiant beaucoup la stratégie. Il n'est pas revenu discipliné, mais il serait très utile aussi bien en combat qu'en simple observateur. Jérémy s'était beaucoup penché sur ses pouvoirs. Ils avaient sauvegardées toutes les données importantes (notamment les plus importantes lignes de code du Garage Skid ou toutes celles du Skid) et il avait beaucoup de surprises pour ses amis.
Enfin, Aelita avait appris auprès de Jérémy et Laura. Elle était encore plus douée avec le supercalculateur qu'avant. Les deux amoureux avaient également fait de nombreux footings pour améliorer leurs performances physiques.
Et Jim, lui, s'était entraîné également tout l'été, mais il préféra ne pas en parler.

Cependant, Jérémy est sûrement le plus impatient de faire plonger ses amis dans le monde virtuel. Il leur a préparées tellement de surprises !

-Mesdames et messieurs, vous êtes priés de gagner vos scanners sans plus tarder pour l'embarquement, invite-t-il les lyoko-guerriers.

Il s'installe à son poste et fait craquer ses doigts. Laura et Jim s'installent de part et d'autre du génie sur des sièges. Ils ont été rajoutés ainsi qu'un large sofa pour les lyoko-guerriers en attente ou dévirtualisés sauvagement. Dans les scanners, c'est le trio habituel qui a l'honneur de commencer. Celui qui est là depuis le début pour protéger Aelita.

-Transfert Odd, Transfert Ulrich, Transfert Yumi, énonce Jérémie en pianotant joyeusement sur son clavier les séquences de codes qui lui avaient tant manquées. Scanner Odd, Scanner Ulrich, Scanner Yumi. Améliorations Odd, Améliorations Ulrich, Améliorations Yumi: Check.

Il marque une pause et sourit en même temps que Laura. Tout s'annonce prometteur. Il inspire et tape allègrement les coordonnées. Il manque presque de chantonner le dernier mot-rituel.

-Virtualisation !

-Hé, Einstein, t'a mangé du lion, ou quoi ? plaisante Odd, virtualisé avec les autres dans l'Aréna de Carthage. WOH !

Odd remarque sa nouvelle tenue. Comme d'habitude, elle ne change pas de la précédente de beaucoup. Il est entièrement habillé en violet, avec de grosses pattes de chat et une queue violette qui bat derrière lui. Et des oreilles de chat. Ainsi que ses marques sur les joues. Mais, pour marquer le changement, il possède une ceinture noire et une épaulette couleur lilas transparente.

-Odd: Amélioration de l'armure à douze pour-cents. Points de vies maximum montés à cent-trente, réserve de Flèches Lasers montée à cent-mille-un. Fonction recharge conservée, viseur intégré. Capacité de Bouclier améliorée, Agilité améliorée de six pour-cents sans compter celle que tu as acquise tout seul, annonce le blond derrière son écran au blond homme-chat.

-Bravo Einstein, tu t'es surpassé ! le félicite le félin.

-Oh, tu sais Odd, tu es celui qui a le moins reçu je trouve, désolé. Mais je me rattrape sur autre chose, inventé spécialement pour te faire plaisir. Patiente un peu.

Le blagueur sourit aux autres. Jérémy envoie l'Overboard, le matérialisant encore plus vite qu'à l'accoutumée.

-Véhicule Overboard 1.5: Vitesse maximale augmentée de trentre pour-cents -seulement, pour ta sécurité- et défense augmentée de vingt pour-cents.

Odd saute sur sa planche antigravitationnelle préférée et renoue avec les sensations de faire le casse-cou en volant. Jérémy enchaîne sur Ulrich. Celui-ci ne voit pas sa tenue grandement changée non plus. Elle lui semble juste plus légère, comme faite pour être plus fine que la brise. Sensation étrange mais pas désagréable. Dans son dos figure le kanji de la force, et sur son bandeau celui de la bravoure.

-Ulrich: Amélioration de l'armure à quinze pour-cents. Vitesse et aérodynamisme optimisés. Vitesse augmentée de dix pour-cents. Points de vie maximums montés à cent-vingt. Capacité de Supersprint améliorée en Hypersprint. Consomme plus d'énergie. Sabres renforcés. En clair, tu es toujours le plus rapide ici, fait le petit génie avant de matérialiser l'Overbike. Overbike 1.5: Vitesse améliorée de dix pour-cents. Défense améliorée de trente pour-cents.

Le samouraï hoche la tête en remerciement et monte sur son fidèle véhicule. Il commence à rouler en ligne droite, à tourner, à faire la course avec Odd dans les airs. Yumi sait que c'est à son tour. Elle non plus n'a pas sa tenue vraiment changée. Elle a juste des manches évasées maintenant.

-Yumi: Amélioration de l'armure à quinze pour-cents. Agilité naturelle optimisée. Points de vie maximums montés à cent-vingt. Télékinésie améliorée, capacité de se déplacer tout en l'utilisant. Eventail de secours généré et aérodynamisme des projectiles amélioré, explique Jérémy en envoyant le véhicule de la geisha. Overwing 1.5: Vitesse améliorée à cinquante pour-cents -oui, il était très lent- et Défense améliorée de vingt-cinq pour-cents.

-Merci Jérémy, s'exclame la japonaise en sautant sur son véhicule et en reprenant les bonnes vieilles habitudes.

-De rien. Oh, au fait, j'ai précisé que vous pouviez tirer des lasers semblables à ceux des monstres avec vos bécanes ? demande l'adolescent à son clavier en souriant de son petit effet.

Un instant de silence plane dans l'aréna. Chacun essaye au même moment et Odd pousse un cri de joie.

-Quand ils vont voir ça les copains ! pleure-t-il presque en s'imaginant X.A.N.A et ses monstres, fuyant sous ses lasers.

-Et encore, il me reste quelques surprises, dont une pour toi Odd. Je vous envoie les autres.

Au labo, Laura se lève.

-Vas-y aussi, Jérém', je m'en occupe.

Il hoche la tête et prend le monte-charge. Comme si il allait plonger dans une piscine, il laisse sa montre de camouflage sur la table basse près des canapés.

-Bon, transfert Aelita, transfert Jérémy, transfert William, récite l'ancienne rivale de celle dont l'avatar est une elfe. Scanner Aelita, scanner Jérémy, scanner William. Et, virtualisation !

-Un sans-faute, la félicite le surveillant en chef.

Jim a hâte de voir les autres joujoux créés par Jérémie et les filles.

Jérémy a changé un peu ses vêtements virtuels depuis sa dernière mission. Il portait un pantalon et un débardeur noirs et légèrement moulants, mais là, il possède en plus des chaussures équipées désormais d'embouts métalliques. Il a une chemise ouverte au col relevé, grise, avec une manche en moins pour laisser son bras robotique bien visible.

-Je vous passe de mes nouvelles statistiques, déclare-t-il.

Au niveau des articulations de son poing robot, une partie se soulève révélant trois trous. Des balles en fusent et vont se perdre au delà de l'étroite sortie de l'aréna.

-Overtrhot paré ! l'informe Laura.

Un nouveau véhicule apparaît. Il ressemble à une trottinette, avec la planche pour se tenir dessus un peu longue. Aelita monte derrière Jérémy le plus naturellement du monde. Là où pourrait se trouver la lumière sur un scooter se trouve le canon laser du véhicule. Odd défie Jérémy à la course et est surpris, une fois hors de la pièce, d'être égalé malgré son cher Overboard. Dans l'aréna, Laura ne fait pas l'inventaire des améliorations pour William et Aelita qui, elle, est avec Jérémy. Ils ont des modifications insignifiantes au niveau du design de leur tenue. Par contre, le zanbâto de William peut à nouveau absorber des tirs et les convertir en Onde de choc.

-Overmante paré !

Un planeur apparaît. Il est blanc avec les pointes noires, non sans rappeler la Black Manta de William-Xana. Le planeur en a d'ailleurs totalement la forme et est inspiré de là, en fait. William monte dessus pour s'habituer mais retrouve vite ses repères grâce à son expérience désagréable de xanatifié. Il sort de l'aréna en portant son véhicule à la verticale car l'entrée est vraiment étroite.

-Prêts pour une visite guidée ? demande Jérémy.

Tous lui répondant par l'affirmative. Et ils ne sont pas au bout de leurs surprises.

Petit OS sur Code Lyoko, avec shipping. Comme vous le savez, X.A.N.A lance des attaques sur terre plus ou moins violentes. Oh, et ça m'a fait penser à Vriska aussi en y repensant 8)

Jérémy se fait gravement blesser et le Retour vers le Passé n'y change rien. Il décide de tout cacher à ses amis. Ils ne doivent pas savoir. Ils ne doivent pas penser que c'est de leur faute. Et ils ne doivent pas être terrorisés par X.A.N.A.

Note: Chat sera peut-être une préquelle.

PS: On trouve vraiment des perles de fics sur Code Lyoko. Moi, j'en ai trouvée deux <3 (HS vu que c'est MA fic mais bon XD)

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[OS] Bras de fer.



-Jérémy ? appelle timidement Aelita alors que leur ami a poussé un cri strident.

Ils sont tous là, inquiets, au pied d'une tour du territoire Forêt. Ils viennent de la désactiver alors que Jérémy a hurlé et finalement, il répond, essoufflé et semblant essayer de garder ou reprendre son calme:

-C'est bon... Je vais bien, assure le génie en faisant un effort très visible pour articuler comme il faut.

-Tu es sûr ? Qu'est-ce qui s'est passé ? s'inquiète Yumi.

-Rien, le spectre... a été un peu violent, c'est tout. Je lance le Retour vers... le Passé dans quelques instants, le temps de réparer un truc.

Le blond à lunettes coupe le micro et essaye de ne pas paniquer. Il lui manque carrément un bras. Et ce n'est pas par hasard. C'est le seul qui connaisse par coeur le supercalculateur. Sans ses deux bras, il ne servirait à rien. Heureusement, il lui en reste un, et il peut arranger le coup. Il titube vers le monte-charge, l'actionne, attends et en ressort en se traînant vers la partie des chaînes de montage de l'usine. Il gémit et sa vue se trouble par moments, mais il repense à ses amis et concentre ses forces grâce à un nouveau courage. Il s'approche d'un coin, là où il a laissé un bras robotique. Il se hasarde avec un canif pour adapter son épaule amputée, la gauche, et y installe une plaque métallique pour remplacer ce qu'il manque, connectant les terminaisons nerveuses. Il hurle et hurle à plusieurs reprises puis se calme, saisissant le bras et le connectant. Les larmes aux yeux, il retourne lancer le programme et revenir douze heures plus tôt. Le programme pour remonter dans le temps soigne les blessures, mais ne régénère pas les membres perdus pas plus qu'il ne rend la vie.

L'intello de sa classe et de son groupe se rend au plus vite à l'usine et crée une montre spéciale. Elle générera un hologramme pour son bras robotique, pour qu'il ressemble à un vrai. Personne ne se doute de rien. Il n'en a parlé à ses amis sous aucun prétexte. Ils seraient effrayés, perdraient le moral. Il tait le secret. Il continue comme ça pendant trois semaines. Puis, en cours, il sent que son faux-vrai-bras le lâche. La sonnerie le sauve. Il prend un air décontracté et alors que tous partent en récréation, lui, il se réfugie dans sa chambre. Il désactive la montre, la pose sur son bureau et se saisit d'un tournevis. Juste une vis à resserrer. Il devrait l'huiler, aussi, en même temps.

-Jérémy, tu travaille enc... JEREMY !

Il fait volte-face, horrifié alors qu'Aelita se tient dans l'encadrement de la porte, la main sur la poignée, la bouche ouverte et le teint pâle. Son coeur a fait un bond prodigieux dans sa poitrine, manquant de lâcher, et il se jette sur sa montre, l'activant.

-Aelita euh... C'est qu'une illusion ! Je suis un spectre et euh... Cours ! tente le prodige, encore sous le choc.

Et ça, il l'est moins que son amie aux cheveux roses. Jérémy voit les jambes d'Aelita trembler et comprend, se jetant pour l'attraper alors qu'elle s'évanouit... à moitié. Elle est encore consciente et il l'allonge sur son lit. Il referme la porte avant que ça ne s'empire, sa montre venant de le lâcher aussi. Il répare le gadget pendant qu'Aelita se remet. Elle se relève et il soupire. Elle l'oblige à lui raconter toute l'histoire.

-Tu te souviens de l'autre jour, quand j'ai dit que le spectre avait était un peu violent ? commence le blond. Bah euh, j'ai omis CE détail. Il m'a coupé un bras.

Il lui raconte en évitant d'entrer dans les détails qu'il s'est installé un nouveau bras, qu'il est revenu lancé le Retour vers le Passé et à quoi lui sert la montre. L'adolescente aux cheveux roses sert les poings.

-Pourquoi tu ne nous a rien dit ? demande-t-elle, les yeux cachés par ses cheveux.

Sa voix tremble légèrement.

-Je ne voulais pas vous faire peur, je ne voulais pas que vous vous sentiez coupables... murmure le blond.

Aelita le gifle puis saute sur lui, passant ses bras autour de son cou. Elle se met à sangloter. Hébété et ahuri, Jérémy lui caresse le dos de son bras normal sans vraiment comprendre ce qui lui arrive.

-Imbécile... Imbécile ! Imbécile-imbécile-imbécile !

Elle sanglote de plus belle.

-Je... Je suis désolé Aelita ! s'excuse-t-il aussitôt.

-C'est moi qui suis désolée, lui dit l'adolescente en essayant de se calmer, désolée de n'avoir rien vu ! D'avoir désactivée la tour trop tard !

Cette fois, c'est Jérémy qui gifle la jeune fille. Il lui prend le menton de sa main normale et essuie ses larmes avec l'autre. Il se passe de mots, il lui fait comprendre ce qu'il veut dire par un long baiser. Même l'alarme du superscann ne parvient pas à l'obliger à rompre. Aelita réagit et participe activement au contact de leurs lèvres. Il se séparent enfin, cependant collés l'un à l'autre. Ils se séparent à contrecoeur après avoir appelé les autres pour les rejoindre à l'usine. Jérémy a camouflé son bras de nouveau et Aelita ne dis rien, ainsi c'est pour l'instant leur petit secret.

-XANA a fait fort, commente William. Il a crée plusieurs spectres.

-Je reste avec Einstein, déclare Odd malgré qu'il possède quatre pour-cents de codes.

-Moi aussi, annonce Aelita à la surprise générale.

William, qui allait se proposer, se met en position de combat.

-Ce n'est pas un spectre, affirme Jérémy. Elle était avec moi durant tout le trajet.

Et pour prouver ses dires, il se lève le rouge aux joues, embrassant Aelita devant tout le monde. Quelques minutes plus tard, remis de la surprise générale, les lyoko-guerriers sont virtualisés. Ils désactivent vite la tour malgré un petit Mégatank ou deux. Yumi a entré le Code Lyoko, Ulrich réfléchit puis annonce que le Retour vers le Passé ne sera pas nécessaire et tout le monde est dévirtualisé. Le problème, c'est que XANA relance une attaque tout de suite après.

Yumi, Ulrich et William poussent un juron. Laura arrive en catastrophe, annonçant que XANA a translaté des monstres. Aelita et Odd sont résignés, ils doivent y aller à eux seuls.

-Soyez prudents, marmonne Jérémy.

Le groupe s'étonne qu'il laisse Aelita et Odd aller seuls sur Lyoko. Yumi remarque également qu'il a un étrange sourire aux lèvres après avoir programmé une virtualisation différée. Il rejoint Aelita et Odd dans le monte-charge et l'équipe entière le regarde comme un extra-terrestre.

-XANA m'a déjà pris pour cible car il me pensait faible et indispensable, explique Jérémy. Mais aujourd'hui, c'est moi qui vais lui faire une petite frayeur.

Son sourire est partagé avec Odd. Aelita lui dépose un rapide bisous sur la joue.

-Soit prudent et reste derrière moi, ordonne Aelita.

Odd et elle disent exactement la même chose au même moment. L'un pour plaisanter et l'autre sérieusement. Les scanners se ferment et virtualisent l'homme-chat, l'elfe et leur ami. Laura réussit à envoyer l'Overboard et l'Overwing. Pour une fois, c'est Aelita qui conduit un passager.

-De quoi il a l'air ? demande William.

-Je vous envoie un visuel, répond Aelita.

Jérémy n'a pas l'air si différent. Il porte des vêtements « plus cool que d'habitude » selon Odd et étrangement, un de ses bras est robotique.

-T'avais pas ça la dernière fois, Einstein, s'étonne Odd.

-Le supercalculateur a dû détecter un changement notable dans mes rêves, propose innocemment et calmement l'habituel observateur devenu acteur de Lyoko.

Aelita ne peut plus se retenir et pouffe de rire. Si seulement les autres savaient ! Quelques instants plus tard, sur la Banquise et le chemin de la tour, le trio rencontre trois tarentules.

-Tu te souviens comment on fait, Einstein ? sourit Odd.

-Bien sûr, c'est comme faire du vélo.

Il tend la main et utilise son pouvoir nommé, selon son audio-carte, « Création numérique ». Une tache noire s'étend dans le vide devant lui, décorée de uns et de zéros verts. Le tout prend la forme d'une épée. Aelita le fait descendre et envoie l'Overwing s'écraser contre une Tarentule immédiatement détruite. Odd sacrifie son Overboard et fait une petite révérence:

-A toi l'honneur, Monsieur le cerveau.

Le Lyoko-guerrier inexpérimenté embrasse furtivement Aelita et part à l'attaque sans prévenir. Il jette son épée pour occuper la Tarentule à la dévier, saute sur son dos en la contournant et crée une seconde épée qu'il enfonce dans le point faible de la bête. Des sifflement admiratifs (aussi bien d'Odd que de ceux restés au labo) viennent le féliciter alors qu'Aelita le rejoint.

-Prêt pour me protéger ?

-Comme toujours et plus que jamais, répond son aimé en se jetant vers un Krab tout juste apparu.

Quelques heures plus tard après la fin de la mission et un Retour vers le Passé supplémentaire, soit plus tôt, Jérémy est de nouveau en train de réparer son bras à la récréation. Aelita, elle, s'occupe de la montre. Ils sont tout les deux heureux car ils ont commencé à sortir ensemble.