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Manège magique, manège magique, manège magique...
de Capitaine Vava
Multi paroles de nos chers concitoyens (sauf Roger Treau.)
Journal aux publications non numérotées irrégulières.
(Il)
Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :
Avez vous
Avez vous fait le 100% du jeu vidéo D&CO sur Nintendo DS au bar gamer
A la chasse aux...
Comme je m'ennuyais depuis plusieurs jours et que le tri des archives ne suffisait plus, je me suis mis à parler de plus en plus à monsieur Lucy lors de ses passages à la tour. Très réservé aux premiers abords, au fil des discussions il s'est révélé être un véritable puits sans fond de savoirs...auxquels je ne comprends rien.
Il a bien tenté de me parler de ses "jeux vidéos", mais je ne suis pas doué avec les écrans, et Oxymore s'oppose totalement à l'installation d'une télévision. Alors la fois suivante, monsieur Lucy a ramené son "ordinateur", sa machine pliable. Il a passé un certain temps à me montrer toute une ville très carrée qu'il a construit en m'expliquant chaque bâtiment et leur fonction, mais ce qui m'a le plus intéressé était la caverne des slimes. Ils étaient très carrés, eux aussi, mais les petits étaient vraiment adorables.
La fois suivante, il m'a ramené une autre machine plus petite et jaune, et il m'a montré son jeu des "monstres de poche". J'étais assez intrigué, il faut dire qu'au nom seul c'est un concept plutôt inquiétant et je ne me sentais pas tout à fait prêt à affronter des créatures agressives dans ma blouse. Cependant ce nom est un peu trompeur, car une fois dans la poche de la sacoche ils ne sont plus agressifs puisque contenus. Monsieur Lucy m'a laissé un peu jouer, et j'ai surtout bien aimé cavaler sur la monture. Et là où il a été très gentil, c'est qu'il a accepté de me prêter sa machine car il avait d'autres jeux auxquels jouer. Il m'a montré ses propres monstres de poche, et c'est là que j'en ai repéré des verts. En lui posant la question, il m'a dit que ce sont des monstres de poche plus rares qui possèdent une couleur différente, et que certains sont verts... Immédiatement intéressé, je lui demande de me noter où et comment les trouver, et créé mon propre avatar dans le jeu.
Dès que le jeu m'en donne l'occasion, je me rue sur un groupe de chats, espérant donc en obtenir un vert. Je suis sa méthode, et me retrouve à éteindre le jeu quatre fois pour le relancer ensuite, quand à la cinquième rencontre du groupe, je me retrouve face à un énergumène qui me rappelle deux certains frères qui me servent de collègues.
Horreur.
Je dois aller toucher deux mots à ces deux petits malfrats, ils vont m'entendre, à s'amuser ainsi à se mettre entre moi et le chat vert.
- Vincent
Il a bien tenté de me parler de ses "jeux vidéos", mais je ne suis pas doué avec les écrans, et Oxymore s'oppose totalement à l'installation d'une télévision. Alors la fois suivante, monsieur Lucy a ramené son "ordinateur", sa machine pliable. Il a passé un certain temps à me montrer toute une ville très carrée qu'il a construit en m'expliquant chaque bâtiment et leur fonction, mais ce qui m'a le plus intéressé était la caverne des slimes. Ils étaient très carrés, eux aussi, mais les petits étaient vraiment adorables.
La fois suivante, il m'a ramené une autre machine plus petite et jaune, et il m'a montré son jeu des "monstres de poche". J'étais assez intrigué, il faut dire qu'au nom seul c'est un concept plutôt inquiétant et je ne me sentais pas tout à fait prêt à affronter des créatures agressives dans ma blouse. Cependant ce nom est un peu trompeur, car une fois dans la poche de la sacoche ils ne sont plus agressifs puisque contenus. Monsieur Lucy m'a laissé un peu jouer, et j'ai surtout bien aimé cavaler sur la monture. Et là où il a été très gentil, c'est qu'il a accepté de me prêter sa machine car il avait d'autres jeux auxquels jouer. Il m'a montré ses propres monstres de poche, et c'est là que j'en ai repéré des verts. En lui posant la question, il m'a dit que ce sont des monstres de poche plus rares qui possèdent une couleur différente, et que certains sont verts... Immédiatement intéressé, je lui demande de me noter où et comment les trouver, et créé mon propre avatar dans le jeu.
Dès que le jeu m'en donne l'occasion, je me rue sur un groupe de chats, espérant donc en obtenir un vert. Je suis sa méthode, et me retrouve à éteindre le jeu quatre fois pour le relancer ensuite, quand à la cinquième rencontre du groupe, je me retrouve face à un énergumène qui me rappelle deux certains frères qui me servent de collègues.
Horreur.
Je dois aller toucher deux mots à ces deux petits malfrats, ils vont m'entendre, à s'amuser ainsi à se mettre entre moi et le chat vert.
- Vincent
[OOC] Je suis allé en cours de peinture et tout ce que j'ai eu c'est ce t-shirt.
Aujourd'hui, il y a eu un super cours de peinture, youpi !
Je me suis encore fais traiter de têtu, par pas moins que le prof lui-même. Sec ou pas sec ? Texture plastifiée d'acrylique sur petit papier pas droit,
R U N D
RUND
Lettres bâtons, tout en majuscule, le plus large possible
Au final j'ai mis ma feuille sur le radiateur pour lui faire plaisir, ce qui l'a encore plus énervé.
D'ailleurs je trouve ça scandaleux que pendant que les facs sont chauffées au point où ça en est étouffant dès l'automne, aux étudiants on refuse le chauffage jusqu'à presque décembre.
Mais enfin mademoiselle, vous me faites des courbes et des petits trucs comme ça
Il gesticule.
Tape tape tape sur les nerfs
R U N D
J'ai passé 15 minutes à taper ma meilleure danse à la pause en le regardant téléphoner. Et ça papote, et ça papote, et ça papote...
On y retourne, il est à peine là.
Il demande ce qui entre le drame vert sur fond vert ou le drame vert sur fond jaune fait le plus "drame", avant d'avouer qu'au fond, ça ne sert à rien d'y penser ou de répondre car aucune réponse ne serait correcte.
40 minutes restantes, c'est lent comme l'escargot blessé dont j'avais essayé de prendre soin pendant des jours dans la cour de l'école primaire.
Il montre mon boulot, vous arrivez à lire ?
Et une blague pas drôle. Mais vous avez pas honte ? Vous auriez pu penser ce genre de choses dans votre intimité chez vous, mais non vous aviez décidé de vous faire honte en public.
Heureusement, ensuite j'ai pu partir faire la roue jusqu'à dehors avec mes bras tout peintulurés !
Je me suis encore fais traiter de têtu, par pas moins que le prof lui-même. Sec ou pas sec ? Texture plastifiée d'acrylique sur petit papier pas droit,
R U N D
RUND
Lettres bâtons, tout en majuscule, le plus large possible
Au final j'ai mis ma feuille sur le radiateur pour lui faire plaisir, ce qui l'a encore plus énervé.
D'ailleurs je trouve ça scandaleux que pendant que les facs sont chauffées au point où ça en est étouffant dès l'automne, aux étudiants on refuse le chauffage jusqu'à presque décembre.
Mais enfin mademoiselle, vous me faites des courbes et des petits trucs comme ça
Il gesticule.
Tape tape tape sur les nerfs
R U N D
J'ai passé 15 minutes à taper ma meilleure danse à la pause en le regardant téléphoner. Et ça papote, et ça papote, et ça papote...
On y retourne, il est à peine là.
Il demande ce qui entre le drame vert sur fond vert ou le drame vert sur fond jaune fait le plus "drame", avant d'avouer qu'au fond, ça ne sert à rien d'y penser ou de répondre car aucune réponse ne serait correcte.
40 minutes restantes, c'est lent comme l'escargot blessé dont j'avais essayé de prendre soin pendant des jours dans la cour de l'école primaire.
Il montre mon boulot, vous arrivez à lire ?
Et une blague pas drôle. Mais vous avez pas honte ? Vous auriez pu penser ce genre de choses dans votre intimité chez vous, mais non vous aviez décidé de vous faire honte en public.
Heureusement, ensuite j'ai pu partir faire la roue jusqu'à dehors avec mes bras tout peintulurés !
C'est très grave [OOC]
Petit dessin de la nuit dernière, la grande blonde, le beau brun et le chat roux appartiennent à Keaton car j'adore lui faire des cadeaux. :)
Il s'est passé des choses très très graves
- Les deux petits magiciens du café de cookie run: kingdom font de véritables massacres ensemble et ça me terrorise
- Dans les Totally Spies, il y a des choses très graves et du body horror. Je crois que ça ferait très peur si c'était filmé comme une série d'horreur et de gore. Il y a des aliens qui sont de vrais aliens, un gamin maltraité pour avoir une tête géante et molle avant de se faire sauter dessus en talons hauts, et des méchants qui découpent des filles pour les recoudre ensemble pour assembler les plus jolis morceaux
- La creepypasta beautiful organs existe vraiment et était pas juste un cauchemar
- Dans la BD des nombrils il y a des enfants qui meurent, plusieurs, j'ai très très peur
- Il y a de toutes les couleurs de cheveux dans les Simpson, même du rose, eh oui...
- Revenons sur les Totally Spies, je viens de les voir dissoudre un petit animal
- Il y a un jeu des Bratz, je ne sais pas lequel, qui demande les pronoms et a une option non binaire, ce qui fait que mes personnages peuvent être canon dans les Bratz et ça c'est très très terrible
J'arrivais pas à dormir
Ce que je préfère, c'est quand quelqu'un fait ou dit quelque chose d'un peu bête et que tout ce que je peux en dire c'est "Je t'aime"
- Vava
Journée typique d'Oxymore
Observée et notée par Roger
Oxymore dans son habitat naturel, la tour des archives
5h : il se réveille et rampe jusqu'à ses boites de thé en marmonnant dans sa fourrure. Très ronchon, il est impossible de communiquer avec.
6h : la bête commence à émerger et devient assez lucide pour réaliser que j'ai encore renversé de l'encre sur un dossier. Il pose sa tasse avant de se mettre à ma recherche pour exposer mes tripes comme des guirlandes entre les fenêtres, mais comme je suis trop fort il ne me trouve pas.
8h : enfin calmé, il se met au travail en allant récupérer le courrier et le portant plus haut dans la tour. La semaine dernière, les niveaux bas se sont pris l'océan après un débordement, voilà qui était plutôt gênant. Maintenant, nous prenons des précautions.
10h : c'est l'heure du thé !
11h : on retourne au boulot. Je l'ai lâché un moment pour aller voir la vie de quelqu'un afin de vérifier sa taille, et je suis tombé sur une vision de ses enfants, je me demande où ils sont aujourd'hui.
14h : Je l'ai fais tourner en bourrique à force de tourner en rond, et maintenant il tourbillonne sur place.
15h : c'est l'heure du café ! Merci Steven !
16h : Il est parti se cacher plus haut en geignant car nous avons la visite du ravissant monsieur Lucy qui est persuadé d'avoir oublié sa carte bleu ici et nous demande de l'aider à la chercher dans ce foutoir.
17h : on cherche toujours la carte, Oxymore tente de travailler et s'écarte en se plaignant que nous ralentissons son travail dès qu'on approche de trop près. Note à moi-même : penser à voir si la tour peut être mon exiguë.
18h : La carte a été retrouvée ! Elle est tombée de sa fourrure ! Il faut croire que lui aussi il se sent seul ici. Monsieur Lucy est reparti, après avoir laissé un paquet de stylos noirs à paillettes. Devinez qui est en train d'écrire avec ?
20h : c'est l'heure du thé ! J'en deviens malade.
21h : on s'affaire à ranger les dossiers. L'océan est beau ce soir, avec de la lumière qui se reflète dessus. À chaque fois que j'y vais et que j'y plonge les mains, j'ai l'impression qu'elles vont ressortir complètement noires d'encre... Il m'a dit d'arrêter de rêvasser à la fenêtre : il ne comprend pas, lui il ne peut jamais sortir.
23h : finalement, il va se rouler en boule par terre et s'enrouler dans sa grosse cape. Il a soigneusement évité de regarder dehors comme tous les jours. On a bien travaillé, je vais sortir un peu tant qu'il dort.
J'en retire qu'Oxymore n'est pas un animal si solitaire qu'il voudrait faire croire, il ne m'aime pas car il veut penser que je suis la source de tous ses maux, mais il aime bien les autres. Peut être qu'il y a une sorte de volonté de passer pour un gros dur. Parfois j'aimerais que nous soyons plus nombreux. C'est cruel pour ceux qui seraient ici, mais nous avons une telle montagne de choses à faire que nos efforts paraissent ridicules. J'aimerais bien qu'il puisse sortir et se dégourdir les jambes, aller se promener, ça lui ferait du bien je pense.
- Roger Treau
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Moustiquaire écran total - Ne laissez pas l'odeur du malheur rentrer chez vous !
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Quand on réapprend à aimer après une rupture,
Je me suis souvent surprise à me dire "je n'aimerai plus jamais quelqu'un autant que lui", mais c'est important de me dire que je, mon amour, vient de moi, la personne n'était que quelqu'un à qui exprimer cette tendresse qui a toujours été en moi, et que la personne n'a pas emporté avec elle.
- Madeleine
- Journal de rêves de du capitaine Vava -
J'ai rêvé que ma mère me prenait rendez-vous chez le coiffeur mais que pour y aller, comme elle ne pouvait pas marcher, elle a payé quelqu'un sur Vinted pour nous conduire. Le trajet est peu cher, seulement, l'annonce dit que le camion a tendance à se tourner. Bon. Le camion arrive, et déjà, je réalise que la portière est à 1m80 de hauteur. J'ai du mal à me hisser là haut à la force des bras, mais j'y arrive. Ensuite, la femme démarre. Et là...le camion roule quelques mètres en bougeant dans tous les sens, avant de se retourner sur le dos...et à nouveau sur les roues. Il a vraiment fait une roulade. Une roulade de camion. Et il recommence. Et encore. Et là on dit que ça va pas être possible et on sort du camion avant de laisser tomber pour le coiffeur.
- Vava
Juste une amourette, un prénom dans ma tête
Cette après-midi, aujourd'hui, j'ai fermé les yeux et nous avons voyagé dans le monde bleu.
J'ai pensé à mon mari, avec sa lavande et ses coquelicots, c'est drôle tout ce qui me ramène à lui, mais après tout nous avons vécu très longtemps ensemble.
Je suis désolé de vous avoir balancé ma chaussure à la tête, même en dormant.
(Les machines respirent fort.)
(Anita n'a pas peur de la mort.)
Voir la neige, ça me fait du bien, ça me rappelle ma jeunesse, jusqu'à la mi ou fin vingtaine, passée à moitié enfoui dans la neige.
Je me souviens de Marinov qui m'a montré quelqu'un qui avait gelé à mort, il avait une drôle de tête, tout rectangle et creusée.
(Le rideau me caresse le dos depuis deux heures.)
Nous avons fini dans un champ de fleurs, avec le serpent, toute la ménagerie imaginaire.
(Tout le monde est malade, nous sommes 10 sur presque 60.)
Le serpent était si petit dans mes mains, j'avais peur de le casser en deux, sans faire exprès. J'avais envie de la garder contre moi, cette petite créature, et de l'avaler pour la mettre bien à l'abri, pour que personne ne puisse la capturer, mais on ne m'a pas laissé. J'ai déjà hâte de retourner la voir.
Mais il faut que je me relève, c'est l'heure du thé et Oxymore gratte la bibliothèque comme un gros chat.
- Roger, Viktor et Vava
[OOC] ☆*Flood café*☆
☆彡.。.:*・☆彡.。.:*・☆彡.。.:*・☆彡.。.:*・☆彡.。.:*・☆彡.。.:*・☆彡.。.:*・☆彡
Un article flood café, comme on avait avant sur l'espace membre !
ﾟ･｡+☆+｡･ﾟ･｡+☆+｡･ﾟ･｡+☆+｡･ﾟ･｡+☆+｡･ﾟ･｡+☆+｡･ﾟ･｡+☆+｡･ﾟ･｡+☆+｡･ﾟ
Un article flood café, comme on avait avant sur l'espace membre !
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[OOC] Bout de rêve
J'ai décidé de partager ça pour que tout le monde puisse savoir la peur que je vis à chaque fois que j'éteins mon ordinateur et pourquoi je vais encore me jeter sous la couverture comme si ma vie en dépendait avant qu'il arrête de respirer.
Un peu avant le deuxième réveil, j'étais en train de rêver. Je branchais mon téléphone, mais il tombait à 50%. Je le débranche, BOUM, 20%. Un peu en panique, j'envoie un texto pour dire que ma batterie est foutue. Je le rebranche... 100%. Comme mon ancien portable faisait. C'est pas mon ancien portable. Je fini par le poser face contre le bureau pour qu'il ne puisse rien me montrer. Assis à mon bureau, je relève les yeux sur l'écran de mon ordinateur, et quand j'essaie de travailler dessus, je regarde mon écran virer entièrement au blanc (maintenant que j'y pense, ça m'est vraiment arrivé la fois où la carte mère a fondu !) J'essaie de l'éteindre par devant, rien à faire, même en restant appuyé comme si je lui appuyait un oreiller sur la figure. Je bouge derrière, pour couper l'alimentation. Noir. Bon. Puis blanc. A nouveau. Et il se remet à respirer. Je SAIS qu'il est éteint, il est forcément éteint puisque l'alimentation est coupée.
Je suis mort de peur, mais c'est pas vraiment pire que la fois où j'ai rêvé de l'ordinateur qui se formate sans que je puisse rien y faire, ou le virus qui fait qu'un homme s'affiche sur l'écran pour m'infliger une terreur profonde en parlant et en m'empêchant d'éteindre l'ordinateur.
Un peu avant le deuxième réveil, j'étais en train de rêver. Je branchais mon téléphone, mais il tombait à 50%. Je le débranche, BOUM, 20%. Un peu en panique, j'envoie un texto pour dire que ma batterie est foutue. Je le rebranche... 100%. Comme mon ancien portable faisait. C'est pas mon ancien portable. Je fini par le poser face contre le bureau pour qu'il ne puisse rien me montrer. Assis à mon bureau, je relève les yeux sur l'écran de mon ordinateur, et quand j'essaie de travailler dessus, je regarde mon écran virer entièrement au blanc (maintenant que j'y pense, ça m'est vraiment arrivé la fois où la carte mère a fondu !) J'essaie de l'éteindre par devant, rien à faire, même en restant appuyé comme si je lui appuyait un oreiller sur la figure. Je bouge derrière, pour couper l'alimentation. Noir. Bon. Puis blanc. A nouveau. Et il se remet à respirer. Je SAIS qu'il est éteint, il est forcément éteint puisque l'alimentation est coupée.
Je suis mort de peur, mais c'est pas vraiment pire que la fois où j'ai rêvé de l'ordinateur qui se formate sans que je puisse rien y faire, ou le virus qui fait qu'un homme s'affiche sur l'écran pour m'infliger une terreur profonde en parlant et en m'empêchant d'éteindre l'ordinateur.
Il a si peur, il est tapi dans le noir
J'ai longtemps été quelqu'un d'autre avant de me rendre compte que moi aussi, j'existais. Regarder en arrière et me rendre compte que j'ai tant changé m'effraie un peu, si je dois être honnête… Où sont passés la joyeuse petite sœur à qui j'avais promis de construire une maison avec elle ? Le mari qui venait me voir jouer après le travail et m'offrait des verres jusqu'à pas d'heure pour m'écouter dire n'importe quoi, le portier timide qui voulait m'offrir des fleurs ? Le gentil médecin qui a toujours tellement fait attention à moi ?
Je pense qu'aujourd'hui, ils ne me reconnaîtraient sûrement pas. J'ai l'impression d'être déraciné, sorti de nulle part et sans aucune attache, car elles n'appartiennent plus à l'enveloppe que je revêts.
Enveloppe dédoublée, car personne ne peut considérer l'autre dans une telle profondeur que lui-même. Ou peut-être que c'est possible, de connaître quelqu'un si profondément. Et si c'est réciproque ? Je les envie, je suis vert de jalousie !
Donc il y a la première, celle que j'ai consolidé pour moi en barrière, et la seconde, celle que l'autre perçoit, déformée par ses propres perceptions incontrôlables.
Être perçu est effrayant car alors nous laissons la main à l'autre pour nous percevoir, c'est une perte de contrôle qui peut avoir tant d'impact, je n'arrive pas à y penser entièrement.
Vous avez toujours vu en moi quelque chose de si grand et beau, quelque chose que je ne serai jamais en capacité d'atteindre. Vous avez su trouver ces petites choses, tout ce qui vous faisait craquer que je ne pouvais pas voir dans un miroir. A toujours dire que j'étais si, si, plus, le plus… Vous n'étiez pas en reste non plus, avec votre sourire qui faisait naître le soleil, votre peau douce et chaude comme la maison, vos mains solides et rassurante…je regrette de ne pas avoir eu plus de temps pour continuer et vous dire plus, encore plus que ça, chaque jour, pour que vous vous sentiez grand et beau, vous aussi.
Toujours votre mari malgré tout,
- Roger Treau
[Note] Mes beaux vêtements
J'ai été complètement désœuvré assez longtemps, alors j'ai repris la plume pour m'occuper un peu. Je me suis dis que ce serait bien, de noter mon style vestimentaire habituel, et celui de mes proches, alors allons y.
Pour moi-même donc, j'aime les chemises avec des manches très larges, resserrées aux poignets. Je mets rarement des cravates, mais j'adore les très grands nœuds. J'ai souvent un gilet par dessus, voire un manteau vert sombre. Ensuite, j'ai un mini-short, en général bleu ou violet. Puis, de longues chaussettes qui me montent sur les cuisses. Enfin, des bottines à talons plus ou moins décorées, pour que mes pieds aient moins de contact avec le sol.
Patient, un drôle d'homme que j'ai trouvé à l'hôpital, porte toujours son uniforme kaki. Même que s'il pouvait garder ses bottes dans le lit, il le ferait !
Vincent, que j'ai rencontré en Italie, est une personne très élégante et soucieuse de son apparence, ne porte que du blanc, et parfois un peu de doré. Il peut revêtir des chaussures ou des bottines blanches, une longue jupe plissée blanche (jamais au dessus du genou !), une blouse de laboratoire, ou bien un beau costume blanc avec des broderies dorées de fleurs et une cravate dorée.
Madeleine, une touriste française que j'ai aussi rencontré en Italie porte presque uniquement du rose avec un peu de blanc. Toujours un rose très joyeux et coloré, et sous forme de robe longue. Elles sont fermées par des boutons dans son dos, et ont des manches longues, ou non, selon la saison. Elle y ajoute des bottines marrons, ou blanches.
Adeline, sa sœur jumelle, préfère s'habiller avec une couleur plus sobre, un violet sombre. Elle aussi, elle ne met que des robes, mais aux siennes s'ajoutent parfois un nœud dans le dos, derrière la taille, ou bien dans ses cheveux, pour les tenir attachés là où ceux de Madeleine ne le sont pas.
Viktor, que j'ai rencontré en Pologne, ne porte que son uniforme, comme Patient. Le sien est différent cependant. Là où celui de Patient est simple et est fait pour couvrir le corps tout en restant léger, celui de Viktor se compose de grosses chaussettes de laine, de grosses bottes épaisses, un pantalon gris pâle, une veste de la même couleur avec une capuche bordée de fourrure blanche, un gilet à manches longues dessous, puis une chemise blanche, afin de se fondre dans la neige.
Robin, mon cousin qui parle anglais, est un sacré numéro. Il a un nœud bleu autour de cou lorsqu'il a chaud, et une écharpe bleue nouée en nœud lorsqu'il a froid. Il a un long manteau noir ou bleu sombre, parfois il en relève le col. Une chemise blanche, souvent tachée, et tout comme moi un mini-short et de longues chaussettes, sauf qu'il ne met pas de bottines, mais des talons hauts qui découvrent ses chevilles.
Caharse, enfin, une petite fille que j'ai gardé aime porter des robes "qui tournent" en vert pâle ou en violet, et un nœud blanc dans ses cheveux pleins de nœuds.
Voilà, je pense que je n'oublie personne. À part quelqu'un de plus extérieur, mais je ne veux pas en parler.
- Roger Treau
Pour moi-même donc, j'aime les chemises avec des manches très larges, resserrées aux poignets. Je mets rarement des cravates, mais j'adore les très grands nœuds. J'ai souvent un gilet par dessus, voire un manteau vert sombre. Ensuite, j'ai un mini-short, en général bleu ou violet. Puis, de longues chaussettes qui me montent sur les cuisses. Enfin, des bottines à talons plus ou moins décorées, pour que mes pieds aient moins de contact avec le sol.
Patient, un drôle d'homme que j'ai trouvé à l'hôpital, porte toujours son uniforme kaki. Même que s'il pouvait garder ses bottes dans le lit, il le ferait !
Vincent, que j'ai rencontré en Italie, est une personne très élégante et soucieuse de son apparence, ne porte que du blanc, et parfois un peu de doré. Il peut revêtir des chaussures ou des bottines blanches, une longue jupe plissée blanche (jamais au dessus du genou !), une blouse de laboratoire, ou bien un beau costume blanc avec des broderies dorées de fleurs et une cravate dorée.
Madeleine, une touriste française que j'ai aussi rencontré en Italie porte presque uniquement du rose avec un peu de blanc. Toujours un rose très joyeux et coloré, et sous forme de robe longue. Elles sont fermées par des boutons dans son dos, et ont des manches longues, ou non, selon la saison. Elle y ajoute des bottines marrons, ou blanches.
Adeline, sa sœur jumelle, préfère s'habiller avec une couleur plus sobre, un violet sombre. Elle aussi, elle ne met que des robes, mais aux siennes s'ajoutent parfois un nœud dans le dos, derrière la taille, ou bien dans ses cheveux, pour les tenir attachés là où ceux de Madeleine ne le sont pas.
Viktor, que j'ai rencontré en Pologne, ne porte que son uniforme, comme Patient. Le sien est différent cependant. Là où celui de Patient est simple et est fait pour couvrir le corps tout en restant léger, celui de Viktor se compose de grosses chaussettes de laine, de grosses bottes épaisses, un pantalon gris pâle, une veste de la même couleur avec une capuche bordée de fourrure blanche, un gilet à manches longues dessous, puis une chemise blanche, afin de se fondre dans la neige.
Robin, mon cousin qui parle anglais, est un sacré numéro. Il a un nœud bleu autour de cou lorsqu'il a chaud, et une écharpe bleue nouée en nœud lorsqu'il a froid. Il a un long manteau noir ou bleu sombre, parfois il en relève le col. Une chemise blanche, souvent tachée, et tout comme moi un mini-short et de longues chaussettes, sauf qu'il ne met pas de bottines, mais des talons hauts qui découvrent ses chevilles.
Caharse, enfin, une petite fille que j'ai gardé aime porter des robes "qui tournent" en vert pâle ou en violet, et un nœud blanc dans ses cheveux pleins de nœuds.
Voilà, je pense que je n'oublie personne. À part quelqu'un de plus extérieur, mais je ne veux pas en parler.
- Roger Treau