Je m'excuse d'avance si durant ce billet j'écris un peu n'importe comment en déviant sur tout et n'importe quoi. Mais je viens de sortir de l'écriture d'un chapitre assez délirant et je n'ai pas encore retrouvé une manière stable d'écrire.Si j'écris ce billet c'est uniquement car il est une heure du mat, je n'arrive pas à écrire mon chapitre et au lieu de poster un truc inintéressant sur X musiques de jeuvidéo (que personne n'écoutera) je préfère donc parler rapidement d'un jeu auquel plein de gens auront joué et sur lequel on pourra discuter plutôt qu'autre chose.
Ce jeu c'est... Bon c'est écrit dans le titre, mais histoire de faire sérieux je vais quand même mettre une image.

Il n'y avait pas de jolis artwork dispo sur google donc j'ai pris la boîte, c'est tout aussi bienA link to the past, comme tous les jeux de l'année 2011 (sauf Solatorobo) m'aura pris plusieurs mois pour le finir... soit 45heures cumulées... Commencé en Mars 2011 je l'ai lâché en Avril juste devant le donjon de fin pour finalement le terminer en Janvier 2012... Admirez ce professionnalisme.
Heureusement ma mémoire est telle que je peux lâcher un jeu plusieurs mois et le reprendre comme si c'était hier, sans que ça nuise à l'expérience de jeu. J'ai fini Okami et Earthbound dans ses conditions et ils font partis de mes jeux préférés :3
A link to the past... pas trop :3
Pour revenir rapidement sur le contexte, [captain obvious]A link to the past est un jeu Action/Aventure signé Nintendo sorti en 1991 sur la Super Nintendo ou SNES ça en jette plus[/center]
C’est le troisième épisode de la saga Zelda, et à l’époque on le plaçait avant les deux premiers. Aujourd’hui, si vous voulez connaitre le contexte… Procurez-vous Ocarina of time, jouez-y allez à la fin, perdez (TRES IMPORTANT) et ensuite vous pouvez lancer A link to the past, la scène d’intro vous racontera ce qui s’est passé suite à votre échec et jouez-y !
Parce que ça ne fait pas très pro de laisser ça en suspend et que je ne me risquerai pas de résumer l’histoire du jeu afin de ne pas dire de conneries (j’avais commencé mais un rapide passage sur Wikipédia me l’a coupé) je vais vous mettre l’intro du jeu.
Comme ça vous aurez LE SCENARIO et une démo technique du jeu !
Le jeu commence donc sur cette sympathique intro,
on aura fait mieux sur la même console ensuite mais pour un des premiers jeux c’est très fin.
Passé cela le jeu commencera (comme 90% des RPG d’époque) par un réveil du héros, suite à un appel télépathique de la princesse Zelda vous suppliant de la sauver. C’est en pleine nuit, c’est le déluge dehors et votre oncle en profite pour sortir, épée à la main un « je reviens vite ne n’inquiète pas, reste ici pépère » rapidement lâché sur vous.
Après le terrible choix qui s’offre à vous : Ecoutez votre oncle que vous connaissez depuis 12 où la voix de la première Nana venue dans un rêve, vous décidez quand même de prendre la deux, car tous les persos de JV pensent avec leur queue (ah ça rime) et que sinon ça ne fait pas avancer le scénario.
Après une épique mission d’infiltration, avoir vu mourir votre oncle et sauver la princesse vous apprenez le but de votre quête :
Si vous avez regardé la vidéo plus haut ça ne vous étonnera pas de savoir que le sorcier Aganhim a tué le roi, captué les descendantes des sept sages afin de briser le sceau qui mène à la terre d’or et ainsi libérer Ganon pour… contrôler le monde… ou le détruire…. En fait on sait pas…
De toute façon comme on dit, le scénario on s’en fout dans un Zelda… ce qui est vrai… et faux à la fois, j’en reviendrais plus tard. En tout cas je trouve pour ma part que le synopsis est plutôt bien pensé, surtout à l’époque !
Vous êtes donc chargé d’une mission toute fraiche : Retrouver 3 médaillons qui vous permettront d’obtenir Excalibur et de poutrer Aganhim.
Et voilà, tout un monde d’aventure n’attend que vous en sachant toutefois qu’Aganhim a monté les gardes contre vous et que vous êtes recherchés… OSEF ce n’est pas comme si ça avait une quelconque importance scénaristique (du genre on te met en prison) ou que les gardes étaient plus puissant que 90% des monstres du jeu.

La map (et bien plus) rien que pour vousLe gameplay bon… Tout le monde connait le gameplay de Zelda ? Donc tout le monde voit de quoi je parle quand je dis qu’il est parfait. Parfait dans le sens où le level design de cet épisode servira de base pour tous les autres. Après deux épisodes qui se cherchaient (le premier exploration, le seconde RPG) Nintendo en a fait un mix des deux pour donner la recette parfaite.
Tout le monde me comprendra donc, mais dois-je pour ceux qui n’ont jamais touché à un zelda (les nazes…) expliquer le concept ?
Dois-je expliquer que toi petit gamin aller doit couper les herbes et buter les monstres, collecteer des indices pour ensuite arriver dans un donjon. Donjon dans lequel après une première étape de découverte qui mettra à l’épreuve des réflexes et ton cerveau tu trouveras un objet clef qui te permettra de progresser dedans et casser la gueule au boss pour récupérer un artéfact nécessaire à ta quête. L’objet que tu auras alors acquis te permettra d’explorer encore la carte et certainement d’arriver au suivant donjon.
Dois-je expliquer ça, non ? Mais les gens qui ont connaissent comprendront quand je leur dirai que la formule telle qu’elle est aujourd’hui était déjà parfaite dès sa conception.
Ensuite, bien que le jeu puisse paraitre linéaire suite à cette accumulation de donjon, il est tout autre grâce à la Map world ainsi que les nombreuses choses qu’il y a découvrir, car c’est un vrai gruyère. Chaque écran à son lot de secrets cachés que ce soit des grottes, des bonus ou encore des objets bien présents et utiles et pourtant que vous pouvez totalement zapper. C’est un réel plaisir de fouiller partout la moindre herbe, arbre cailloux et les amateurs d’exploration et de libertés seront servis (loin des Zelda 3D qui sont, même en regorgeant de choses, assez pauvres sur ce point)
Un évènement qui apparait après l’obtention d’excalibur et que je passerai sous silence pour cause de spoil (et parce que j’ai la flemme de narrer) augmente considérablement l’ère de jeu et donc le nombre de choses à découvrir. Tout en instaurant un ingénieux système de « passage » (comprendront ceux qui ont joués) repris dans les oracles par exemple qui permet d’aller plus loin en profondeur.
Ca, plus la difficulté présente, mais surmontable si on a bien cherché partout le jeu tient une bonne cinquantaine d’heure et plus… 30 en ligne droite.
Mais ceux qui l’ont fait à la rapide seront tout de même obligé de fouiller puisque le boss final est assez dur et ne peut être vaincu que part un objet qui ne s’obtient qu’en trouvant une grotte caché et ce n’est mentionné nulle part dans le scénario (j’ai bien fin de retourner le monde de A à Z avant)

Peut-être la pièce la plus secrète du jeu… Nintendo avant la sortie de son jeu avait organisé un concours dans un magazine et le gagnant aurait vu son nom figurer dans le prochain jeu. Le gagnant, le voici, mais saurez-vous trouver sa pièce ?Techniquement bah… c’est de la SNES, c'est-à-dire que ça ne vieillit pas et c’est même très joli si vous jouez comme moi avec un écran basse résolution. A link to the past est l’un des premiers jeux à sortir sur la console, et contrairement à
certains premiers représentants sortis la même année le jeu est magnifique (comparé à ceux là bien sûr). Aujourd’hui encore il est très agréable à regarder et sur une DS où un GBA les pixels sont pratiquement invisibles. Je regrette juste une palette de couleurs un peu ternes, Link’s Awakening DX sur gameboy était plus coloré, mais ça passe.
Au niveau des musiques c’est du très bon aussi. La puce sonore de la SNES n’en est qu’à ses premières exploitations mais le résultat est excellent. Les pistes sont peu nombreuses mais restent en tête et certaines vont devenir récurrentes ou s’ils elles ne sont pas réutilisées vont devenir cultes
Comme je l’ai dit les sonorités dites « graves » ne sont pas très excellentes car la console a été peu exploitée, elle est capable de beaucoup plus. De ce fait les meilleurs morceaux (ou plutôt les plus agréable) sont ceux utilisant le violon.
J’aurais pu toutes les mettre tellement elles sont bonnes mais ces deux là sont représentatives de l’OST et lui sont uniques…
Juste quelques détails à signaler. Certaines musique n’apparaissent qu’une fois en jeu (celle du village ou encore de la forêt), d’un côté c’est bien pour renforcer le côté « unique » de la pièce et le moment où elle apparait, d’une autre c’est dommageable car quand vous explorerez le monde vous risquez de saturer à entendre le thème de Zelda sans changement (quoi que… qui s’en lasse)
Par contre le point noir de l’OST est la musique des donjons… Donjons où je le rappelle on place beaucoup de temps. Il faut donc une musique, au mieux épique (comme celle du château) sinon qui instaure une ambiance.
Dans A Link to the past on a un morceau d’ambiance qui devient vite redondant. Un seul morceau qui sera joué durant 8 donjons plus le final (qui aurait pu avoir sa musique perso)
Elle n’est pas mauvaise en soit, mais quand on voit ce qui a été fait sur le second volet qui pourtant avait une moins bonne OST, on tique.
Afin que la qualité sonore n’altère en rien votre jugement, j’utiliserai l’instrument le plus noble qui soit pour comparer :
Le thème des Donjons de Zelda II au pianoLe thème des donjons de Zelda III (A link to the past)Vous comprenez maintenant ?
Les défautsOulah je sens venir les cailloux ! Eh bien… en soit le jeu n’a pas vraiment de défauts.
On peut en trouver attention. Par exemple on peut dire que le XXXX n’est que le XXXX avec d’autres couleurs et que les énigmes sont un peu classiques et se répètent :
Allume les torches et coure vers la sortie sinon ça s’éteint
Pousse un bloc sur un bouton ça ouvre la porte.
Et d’autres très classiques qui ne surprendront plus personne.
Et voilà le problème. Si en 1991 c’était excellent ça surprenait etc… culte OMG etc… etc… eh bien il faut dire que la formule a été très vite amélioré, très très vite même puisqu’en 1993 sortait Link’s awakening.
En quoi vous allez me dire puisque ce jeu est quasiment la base du Zelda et qu’il n’y a rien à toucher à part quelques enigmes ? Eh bien… le scénario :3
On dit que le scénario n’est pas important dans un Zelda… eh bien… si…
Ce que je veux dire par scénario n’est pas la trame principale (relativement légère et ce n’est pas pour ça qu’on joue) mais tout l’univers autour : Les personnages, le monde etc… eh bien il faut dire qu’A link to the past est plutôt vide en ce qui concerne ce point.
Dans ce jeu j’ai pas vraiment eut de persos attachant comme Marine, Midna ou tout autre PNJ sympathique que tu pourrais aller voir dans le village. Pas vraiment d’émotion ou de sentiment concernant la quête, quelqu’un à sauver (bon… zelda osef) comme Ruto dans Ocarina of time ou encore les gamins dans Twilight princess.
Pas de quêtes qui cassent le rythme etc… Non durant tout le jeu c’est DONJON-DONJON-DONJON.
On pourrait croire que c’est pour donner un sentiment de solitude, exploration un monde sauvage etc…EH BIEN MEME PAS vu que les donjons sont indiqués sur la carte et qu’un rapide tour au village pour grapiller des infos vous aidera. Le jeu reste tout de même dur ceci dit.
Pourtant ça commençait bien avec la quête épique pour s’infiltrer dans le château et tout, récupérer les 3 médaillons et excalibur, mais non… après le jeu s’enfonce dans un enchainement de donjons sans rien entre chaque (à nuancer il y a ENORMEMENT à faire entre les donjons… mais rien de scénaristique)
Après bien sûr je ne demande pas d’avoir un jeu scripté, ce serait absurde. Mais vu que le cheminement du jeu se fait par objet on est quand même sur des rails, des personnages, des scènes fortes pour casser le rythme serait bienvenue.
Il y a bien quelques persos qui tentent d’instaurer ça (le garçon à la flute) mais ils se barrent si vite que bon… ça n’apporte rien et ça se ressent dans l’ending que j’ai regardé sans trop d’émotion.
Sur le coup le manga a fait mieux :P
De toute façon Miyamoto là dit : Il n’aime pas les scénario. Pour lui le gameplay se suffit à lui, heureusement que deux ans plus tard des gens viendront insuffler une histoire et une vie au monde de Zelda. Une histoire qui se mariera habilement avec le gameplay, sans donner l’impression de script etc…
En ce sens, ce Zelda est très bon, il pose les grandes bases de la série et les excelle dès le début. Si vous n’avez jamais touché à un Zelda, c’est celui à essayer il est dispo sur la console virtuelle ainsi que la GBA pour une poignée d’argent. Pour les autres ça reste un très bon volet et certainement à essayer également mais si vous avez déjà joué aux autres qui ont tout amélioré, l’expérience ne sera pas la même.
Ceci dit je comprend les gosses en 1991 devant leur console, le choc que ça a dû être !

Les + :
Recette Zelda
Réalisation
Musique
Durée de vie énorme (50h et +) et un monde regorgeant de secrets.
Les - :
Les autres ont tout amélioré
La musique des donjons.