"Les paupières souvent c'est lourd, faudrait bien les fermer un jour..."
Ce que c'est d'écouter le dernier album d'Alizée... (Qui est pas trop mal soi-dit en passant, elle aurait pu faire pire)(lol)
Aujourd'hui Dom vous emmène dans l'univers de ses originaux.
Comme certains le savent j'essaie d'écrire un roman :
D'abord celui ou je raconte l'histoire d'un psychopathe :
Si je devais lui donner un titre ce serait "L'antichambre" car les méfaits du meurtrier se font dans sa chambre.
Il cumule à peu près tous les vices : Cannibalisme, meurtre, collection et mise en scène d'organes ainsi que de foetus, taxidermie humaine...
Une enquête policière se déroule en differé.
C'est extrêmement cru et je doute que si j'arrive à le finir il trouve quelque moyen d'être publié...
Extrait !
"Ce client, qui aurait pu sauver la vie d’Angèle, c’est Alban. Mais nous y reviendrons plus tard, chaque chose en son temps, il faut tuer cette femme.
La mort arriva en berline rouge. La mort avait un sourire très rassurant, un sourire blanc comme neige, aidé par un nez parfait et des yeux pétillants, marrons tirant sur le vert. La mort avait des cheveux noirs aplatis vers l’arrière. La mort avait un parfum de grand parfumeur, un costume trois-pièces blanc de grand couturier et une cravate noire seyante de grand cravatier. En outre il était relativement beau, bien fait et semblait plutôt musclé. Angèle était séduite. Enfin, séduite… Elle voyait le chèque d’ici et ça la séduisait beaucoup. Le métier est plus agréable face à des spécimens d’une telle beauté. Les prostituées n’ont donc rien à envier aux antiquaires sur le plan des critères esthétiques."
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Seconde pièce de ma collec :
Un roman ou les stars ont pris le pouvoir ! Une uchronie inspirée entre autre de l'adoption par Madonna d'enfants du tiers monde.
Un petit nom : "Un lifting sur la face du monde"
Extrait !
L’évènement fit grand bruit ; Bientôt on n’entendit plus parler que de ça. La nouvelle avait fait un effet monstre. Les journaux ne titraient plus que sur ça. Dans le monde, la presse savait que pour vendre, il faudrait parler de ça à tout prix. Et l’afficher en couverture. Tout le monde avait été surpris, émerveillé, dérangé, interloqué, quoi qu’il en soit personne n’était indifférent.
Tout avait commencé lorsque les personnalités les plus célèbres du monde entier décidèrent d’abuser de leur pouvoir. Elles adoptèrent des enfants comme on achète du lait à l’épicerie, elles décidèrent d’investir des lieux, des immeubles entiers, des hôtels, des maisons, en expulsant les propriétaires, prétextant juste que l’endroit leur plaisait. Ensuite, certaines célébrités décidèrent de s’associer pour avoir plus de pouvoir, et même d’avoir des pressions sur les politiques. Beaucoup s’en offusquèrent, mais comme les messes basses n’excommunient personne, rien ne fut fait. De plus, les médias étaient depuis longtemps contrôlés par les instances célèbres.
Jusqu'à ce jour, rien de tout ça n’avait été grandement ébruité. Jusqu'à ce jour fatidique.
Une star s’autoproclama « Reine du monde ».
Rien que ça.
En titre de chaque bon quotidien bien informé on pouvait lire : « LA CHANTEUSE, COMEDIENNE, PARTICIPANTE A UNE EMISSION DE TELE-REALITE ET PEINTRE ROSEANNE MERISSA CRUZ, REINE DU MONDE : LA REVOLUTION ? »
On était à peine en 2008…
A noter que deux journalistes enquêteraient sour la mort de la mairesse de Paris, Britney Levy-Schmitt, assassinée par un fanatique. Ou par quelqu'un qui en voudrait plus que prévu : un homme politique...
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En trois nous avons :
Un roman racontant la vie d'une école primaire dans les yeux d'un instituteur homosexuel venant de la ville. Il va avoir affaire à un village de campagne perclus de secrets de famille et de secrets trop bien gardés...
Qui s'appellerait "Bienvenue au monde du Silence"
Extrait !
La prof de maternelle est une femme presque autiste qui reste assise sur les marches sans rien dire.
La prof des CP est une vieille femme aigrie qui parle de son mari, le « Fauché », le « Tordu », l’ « Impuissant ». Leonard songea que s’il fut écrivain il pourrait écrire la vie de cette femme pour qui le mot « Branleur » est un raccourci polysémique cinglant.
La prof des CE1 est la directrice elle-même.
La prof des CM1 est une dame rousse blasée, sans joie, accro au paracétamol. « Trop de migraines… » Indique t-elle entre deux soupirs.
La prof des CM2 est une femme.
Elle est normale, jolie et intelligente. Blonde avec une queue de cheval, elle est bien maquillée et sa peau sent bon. Son visage est clair et surtout, elle est très jolie et il semble assez facile de l’approcher. Elle s’appelle Penny.
Leonard bavarda un peu avec elle. Elle lui expliqua ce qui s’était passé avec l’ancienne prof de CE1.
-Officiellement, Mme Portavi est partie à la retraite mais quelque chose me dit que c’est cette droguée de Marie-Claudine qui l’a poussée à la porte.
-Marie Claudine, l’ancienne prof des CE2…
-Oui… Vous vous rendez compte que cette femme se droguait ici…
-Ecoutez, personne n’est parfait…
-Pardon ?
-Chacun est libre de…
-Ca alors ! Quelle tolérance… Vous, vous devez cacher des trucs pas catholiques !
-Je ne suis absolument pas religieux et je ne cache rien du tout. Je dis simplement que chacun est libre de…
-Racontez pas de conneries… Cette conne prenait de la coke sous le nez des élèves. Les CM1 s’en souviennent tous. Hein Claire ?
La rousse sous morphine se retourna.
-Mais ouais…
-Voyez !
-J’essaie simplement de vous dire que c’est inutile de vous tracasser pour si peu de choses… Ce n’était qu’une femme un peu perdue, c’est tout.
-Vous êtes bizarre, vous quand même… soupira Penny
-En quoi ?
-Vous accepteriez qu’on se drogue toute ?
-C’est votre droit de le faire et c’est votre droit aussi de ne pas le faire ! Vous fumez mais ça vous tuera forcément, pourtant vous le faites !
-Conneries… La clope ça tue personne ! C’est les gens comme vous avec vos paroles chiantes qui assomment tout le monde.
La prof de CM2 est donc une sale emmerdeuse grinçante à l’esprit étroit, obtus et avec autant de sens de l’écoute que de la mode.
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Puis une histoire d'amour ^^ entre un associable et une complexée.
Qui s'appellerait "Les histoires communes"
L’homme n’aimait pas les autres. Les autres ne l’aimaient pas non plus. Dans le bruit mécanique du train en fureur, il n’essayait pas d’écouter les ennuyeuses conversations des ménagères lasses d’un mari cachottier, des étudiants aux intrigues minables, des messieurs vulgaires et époumonés, cela n’avait d’intérêt pour personne d’ailleurs car personne n’écoutait, pas même la personne destinée à entendre.
L’homme arriva à destination sans avoir eu conscience ou presque de son voyage. Il posa un pied sur le quai et se dirigea vers les métros. Le décor lui plaisait, alors il l’observa, repérant les diverses évolutions et détails changeants du lieu en ébullition.
Bien que piégé dans une routine inextricable relevant du papier à musique, l’homme aimait la vie, parce qu’il savait en apprécier ce qu’il fallait en apprécier, et oublier ce qu’il fallait en oublier.
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Le dernier, "Une route", raconte 5 nouvelles se déroulant une seule et même nuit. Ce qu'on pense être un receuil de nouvelle s'avèrera lors de la 6ème nouvelle être un roman.
Extrait de la première nouvelle, "L'amoureux transi de froid et la fille au sourire de lumière"
Et là elle eut enfin ce qu’elle avait à donner de plus beau : Son sourire. Il observa paisiblement son sourire luisant, sans maquillage, un vrai cadeau. Les lèvres de la fille se plissaient légèrement, ses yeux se baissaient et son visage prenait une teinte rouge-rose, comme si des milliers de fleurs microscopiques venaient de s’ouvrir sur sa peau blanche divine. L’espace d’un instant le garçon eut envie de l’embrasser mais il se retint, car il ne voulait pas troubler la beauté faite femme dans son plus simple appareil, laissant ouvert à toutes les rêveries ses yeux songeurs, exprimant de sa bouche un bien-être sans pareil
Le tout dans le froid glacial de la nuit d’automne, ou les champs déserts et gigantesques étaient seuls témoins du sourire de lumière de la fille.
J'espère ne jamais m'arrêter d'écrire...
Article ajouté le Mercredi 05 Décembre 2007 à 16h54 |
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