Une minute de silence pour la mort... Qu'est- ce que je disait déjà? Ah oui! Gros délire powaaaaa!!!
Aujourd'hui chers lecteurs vous allez approcher la mort de près... âmes déliriques s'abstenir!
Voici le monde des humains. Quand on dit humain, cela veut forcément dire mortels.
Un char doré défilait dans les rues d'une ville (dont le nom n'est volontairement pas cité), acclamé par des milliers de passants. Sur son toit, un grand chef de l'humanité, tout drapé de blanc et de pourpre, une couronne d'or sur son crâne presque dénudé par l'âge avancé, saluait de signes de main la foule, entouré par quelques gardes du corps aux aguets.
Mais, invisible sur un toit, toute dressée de sa petite stature et l'air guilleret, une ombre aux cheveux rouges feu observait la scène et guettait le moment.
Kurin: Hi hih ih ih hi hi hi!!! La roue tourne pour celui-là!
D'un geste de la main elle fit tourner une énorme roue de bois avec un geste de présentatrice télé... avant de planter l'une de ses épées avec adresse dans le symbole qui tombait par hasard...
Kurin: Tiens, ça fait un de plus pour chez nous! Ta mort approche mon vieux, le destin l'a décidé!!!
Alors, ce fut la panique sur le char. Une sihouette toute de cuir vêtue, coiffée d'un bandeau noir et de cheveux violets, apparut brièvement avant de planter l'une de ses mains, en un éclair, dans le coeur du mortel...
Korile: On se retrouve en enfer, le vieux...
Dans la foule, tout le monde avait cru à un coup de feu provenant de devant le cortège...
Le vieil homme sembla se réveiller. Tout autour de lui, la foule affolée. Il flottait. Regardant autour de lui, ne comprenant pas ce qui se passait, il voyait d'autres personnes, flotter en l'air, comme lui. Il voulut lancer un appel, mais la voix ne lui venait pas. Il était... Mort?
Un vent froid et sordide souffla aux alentours alors que le tumulte de la foule horrifiée se faisait de plus en plus sourd. Sur le toit d'un immeuble, se tenait, capes et cheveux noirs au vent, une jeune femme armée d'arbalètes...
Riashame: Mataku. Encore du boulot. ça faisait longtemps que j'avais nettoyé cette rue tiens...pas de temps à perdre.
Des rayons fusèrent de ses armes et percèrent le corps de toutes les âmes alentours, avant qu'elles ne se désintègrent... Le vieil homme vit un kaléidoscope défiler devant ses yeux...
Riashame, le temps de dire ouf, avait déjà filé à la zone suivante, quelques kilomètres plus loin sur la Terre...
Le mortel se réveilla dans une grande pièce. Toutes les âmes qui étaient à côté de lui au moment de l'attaque de la jeune femme aux cheveux noirs étaient encore une fois à côté de lui...
La porte s'ouvrit. Un genre de démon, à la vue horrifiante et à l'aspect de mille-pattes affublé d'un masque (laissez tomber lecteurs ce n'est pas un Eonginka), sortit une feuille et appela de sa voix caverneuse:
-Monsieur ***************? Suivez-moi je vous prie.
L'âme du défunt fut irrésistiblement emportée vers la sortie... pour se retrouver quelques minutes plus tard dans une grand pièce, sombre, et seul.
Seul? Non! Un projecteur s'alluma, révélant une tribune collée au mur de la pièce. à son sommet, une femme aux longs cheveux étirés comme la queue d'une comète, se saisit d'un papier et commença son discours sur un ton autoritaire.
Majiira: Monsieur **********, accusé de propagande d'idées à l'échelle nationale...Bla bla, embrigadement, intolérance, bla bla...
Ce fut une petite séraphine, aux ailes noires comme les ténèbres, qui l'interrompit.
Neithe: -Majiira-sama, n'as-tu aucun sens de la logique? Tous les humains sont pris dans ces tourments des idées reçues...
Kazan: Raison de plus!
Radia: Dans ce cas ce n'est pas l'échelle nationale mais mondiale, je tient à préciser.
La vieille âme voulut parler pour se défendre, mais toujours là la voix ne lui vint pas.
Majiira: La sentence est donc claire... Le tourment éternel.
à ces mots, la salle s'éclaira et se révèla être à ciel ouvert, comme un stade grec. Tous les autres Eonginkas avaient disparu, seul restaient Majiira, le Ciel et l'âme... Un objet rougeoyant descendit à toute vitesse sur ce dernier... Un météore...
Majiira: La Séparation de l'âme et du corps spirituel!!!
Un grand boum.
L'humain se réveilla dans une sorte de salle bleue et noire, comme un nuage d'encre dans l'eau. Il se tenait au-dessus d'une falaise, donnant sur une sorte de lac rose bouillonnant. Une jeune fille, complètement ivre et habillée de rouge et de blanc, s'approcha en titubant de lui et s'accouda amicalement sur son épaule.
Lokina: Gn'alors comme ça t'est là pour le "Toument Gn'éternel?" Gnhi hi hi hi hi hi hi hi hi!!! Chuppose que t'veu voir d'abord c'qui est advegnu de ton corps? Hi hi hi hi hi hi!!! Boyons voire... heu, Voyons boire... Hips!
*dans le lac, une image claire d'une scène apparut au vieux monsieur.
Il voyait sa propre image, immobile, les mains jointes sur son torse, au fond d'un trou. Au-dessus de lui, ce qui semblait être un cimetière. Un jeune homme bizarre aux ailes retournées et à un oeil caché par un bandeau, une cage thoracique en guise de vêtement, saisissait une pelle et commença à l'ensevelir en chantonnant d'un air lugubre...
Pazusu:
~Creuse, creuse des tombes, creuse des tombes, c'est ton boulot...
Et si ça rentre pas, si ça rentre pas, fait un trou plus gros.
Et une tombe, et une tombe.
Deux plus deux égale catacombe.
Un bout de bras, un coup de pelle,
avec un p'tit air solennel
Deux tombes égale un ossuaire
Deux ossuaires font un cimetière.~
Lokina: Alors monchieur, c'est quoi votre nom déjà? *elle sort ce qui semblait être un livre de recettes...*
Lokina: Vous vous appelez ***********? Très bien, hips! Je rajoute du *******!!!
Sur ce, elle rota littérallement un torrent de flammes roses, propulsant l'âme terrifiée dans les profondeurs du lac, qui en fait était un chaudron...
Lokina: Hi hi hi hips! Je m'amuse! celui-là va être délichieux!
Les dernières pensées, les dernières paroles du vieil hommes furent...
"HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH....."
Et plouf.
Good morning to the Hell, c'est le cas de le dire!
Article ajouté le Mardi 10 Novembre 2009 à 14h53 |
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