Histoire
de walker

Un texte défouloir imaginaire et sans véritable sens

La fête parfaite commencerait par un petit passage en salle de bain, histoire d'être bien clean, bien propre. Puis j'irai enfiler un costume noir très classe, mais léger pour être bien à l'aise. Je prendrai quelques affaires avec moi, ma DS, mon téléphone portable, un petit paquet de kleenex. Ensuite j'irai dans la rue, dans ma voiture. Une petite voiture souple, citadine très facile à conduire. Je me dirigerai tout d'abord vers chez ma copine, que je trouverai habillée de manière très classe. Puis chez deux potes qui n’ont pas de moyens de transport.

Une fois tous en bagnole, je mets un peu de musique pour être bien, un peu de rock et de pop mais pas trop violent, la soirée n’a pas encore commencée. On arrivera ensuite à la soirée, enfin. Organisée dans une grande maison, presque un petit château à la campagne. Après avoir garée la voiture derrière la maison, je me dirigerai vers les premiers invités pour les saluer. Avec joie je découvrirai tout d’abord Will Smith, après l’avoir salué en Anglais, je saluerai son interlocuteur, Georges Lucas. Lui aussi en Anglais, et au passage je lui glisserai une petite pique amusante sur le mauvais doublage des Star-Wars en Français.

Après avoir répondu à ma pique avec une autre pique humoristique sur les films "théâtraux" Français, je laisserai ces deux invités poursuivre leur discutions. C’est alors que mon attention se porterait sur la musique ambiante, une symphonie à la fois douce et rythmée de percussions détonantes. Et curieux de cette étrange musique, je me dirigerai vers sa source. Et je trouverais deux orchestres jouant alternativement. Le premier serait la troupe de Roger Glover, les animaux de Love is All, hybrides étranges à la fois beaux et horribles enchainerait des musiques tropicales, exotiques rappelant la jungle et les parfums de l’océan. L’autre orchestre est composé des animaux de Blanche Neige, écureuils, faons, lièvres et autres pinsons gratouille papouille une musique très enfantine. Et c’est la que je m’apercevrai qu’il n’y a en réalité non pas seulement deux orchestres, mais une foule d’artistes !

Chanteurs de rock et de variété, j’aperçois Green Day, je décide de saluer le guitariste, celui qui fait un mouvement bizarre avec sa jambe et qui a une crête. Juste derrière lui j’aperçois Bernard Minet ! Je commence à chanter quelques génériques de dessins animés avec lui et c’est alors que j’aperçois les Wriggles ! Eux sont en train de chanter à voix basse "Meuh Meuh Meuh font les vaches" en compagnie de la compagnie créole. Je me joins à eux et nous chantons tous cet air calme à voix basse. Je décide de quitter la file des artistes pour aller vers le buffet, ou je croise Jim Carrey en train de faire le con ! Il se met des légumes dans les oreilles et dans le nez et imite un animal très marrant avec ses mimiques uniques. Je serai absolument mort de rire, et obligé de me tenir à la table ou reposent tous les fins mets.

Son petit show terminé, je prends une assiette pour me servir des petits fours, ils ont l’air délicieux mais je n’en prends pas trop pour ne pas être ballonné. C’est alors que j’entends Sheldon, d’un air hautain il dit à Leonard que les petits fours sont une plaie pour les fêtes, il conclu en snappant ce dernier en lui disant que la plupart de ces petits fours contiennent du lactose. Ce dernier fait une tête étrange, une petite grimace qui déclenche sur moi un petit rictus. Je n’ose pas leur parler, ils sont trop … geeks et je ne veux pas passer pour un imbécile inculte. Je marche avec mon assiette à la main, et la je rencontre Phoebe et Chandler de la série Friends ! Je discute un peu en Anglais avec eux, Phoebe termine la conversation avec un "Smelly cat" improvisé. Puis le sourire à la bouche je me dirige vers la boisson, ces petits fours assèchent la gorge !

Autours de la fontaine de sangria, je croise des ados en rut, les ados du film American Pie. Ils sont tous la en train de regarder dans la foule qui pourrait être leur prochaine "cible". Ils sont drôles et me servent un verre de sangria. Mais je le garde à la main sans le boire car je n’aime pas l’alcool. Une petite voie m’interpelle sous la table à boisson, c’est Dobby, un elfe de maison. Il me dit qu’il a soif alors je lui donne mon verre. Le petit monstre disparait aussi sec ! Je prends un autre verre et me verse du Sprite. Je bois doucement en regardant quelques invités esquisser un pas de dance.

Il y a Lou Bega, Claude François, Beyoncé, Diams … je tourne la tête pour éviter ces danseurs et mes yeux se pose sur un Jean Marie Bigard en pleine forte, mimant un animal en train de se reproduire "Et tu vois l’araignée elle se glisse derrière et hop ! Elle lui met ! Avant de se faire bouffer tu comprends !" Je regarde son sketch de loin, je n’ai pas envie de me rapprocher de ses spectateurs les plus proches : Patrick Sébastien, Johnny Halliday, Cauet et Sébastien Follin.

Je me dirige, guidé par mon odorat vers une fontaine chaude de chocolat fondu. Elle est magnifique cette fontaine, le chocolat coule comme du plastique fondu. Il y a des invités munis de petites louchettes qui puisent un peu de ce nectar pour le verser dans un petit verre et le boire. Je demande poliment à Arielle Dombasle de me prêter sa louchette, elle accepte avec un "oui" absolument théâtral. Je goute le chocolat et je me sens tout à coup très bien ! J’entends alors une voix douce à mon oreille "Il est bon n’est ce pas ? Le meilleur chocolat du monde" C’était Willy Wonka le chocolatier. Je discute avec lui à propos de l’utilité des bonbons, Charly nous rejoint et notre conversation s’anime puis se termine sur la question de la texture exacte que doit avoir un Roudoudou.

La fête continue quand soudain à mon oreille, parviennent des notes bien connues. C’est le chant des tempêtes, Link est en train de le jouer avec son Ocarina du Temps. Il est vêtu comme dans le jeu vidéo, il est assis par terre, jambes croisées, yeux fermés. Quelle belle mélodie ! J’applaudis fortement, et en me tournant je vois Bernard Werber, un auteur que j’aime beaucoup. Je commence à lui parler de fourmis, d’homme de dieux et de guerre. En terminant notre conversation sur la guerre, il me propose naturellement : "veux-tu faire la guerre contre moi ?" j’accepte son invitation, il me dirige alors vers une salle de la maison que je n’avais pas vue.

Il y a dans cette salle un genre de grande table qui prend presque toute la pièce. Cette table est pourvue de murs miniatures suivant sa bordure d’une vingtaine de centimètres. Werber allume la lumière et je découvre alors quelque chose d’incroyable : des mini-hommes vivant dans un monde moyenâgeux ! Il me dit alors qu’il prend les Rouges. Je prends les Bleus. Nous insufflons à ces petits hommes des pensées, des idées, des convictions pour les pousser à se battre. Chose qu’ils font au bout d’une demi-heure de jeu, une bataille sanglante et terrible, fascinante et effrayante se déroule sous nos yeux.

Puis je constate que je domine largement le champ de bataille, Werber est sur le point de capituler. Mais il sort sa botte secrète : "Cheatcode" ! Des dragons bleus faits de givre apparaissent et bouffent mon armée comme des chips. J’ai perdu, je taquine Werber sur le cheatcode qu’il a utilisé. Il éteint la "console table de jeu" et nous retournons à la fête. C’est l’heure du slow, je cherche alors une partenaire. Je vois Clemence Poesy qui est toute seule dans un coin, je m’approche d’elle pour l’inviter à danser. Mais la pauvre dégobille presque sur moi ! J’ai reculé d’un pas juste à temps ! Je m’éloigne et arrive à coté de Natalie Portmann. Elle accepte de danser avec moi ! Bon sang je suis en train de danser avec Amidala ! Elle a un parfum envoutant, enivrant, saoulant. Tellement saoulant que je suis obligé de la laisser sur la piste de danse pour aller faire un tour dehors. Bon sang j’ai la tête qui tourne ! Cette odeur de fruit est trop intense pour moi !

Je me pose sur un transat, pour me détendre un peu. La soirée bien qu’elle ne soit pas terminée m’a déjà bien fatigué et il est à peine 22h ! Je m’endors légèrement, enivré, saoulé par une odeur persistante d’agrume façon Portmann. Après quelques instants à l’air frais, je me sens mieux et décide de retourner à la fête. Je croise Mickael Vendetta, mais qu’est ce qu’il fiche la celui la ? Il commence à me parler ! Et il me raconte que s’il est ainsi c’est en raison d’un drame dans sa jeunesse. Je tapote son épaule amicalement, malgré son aveu je ne souhaite pas trop parler avec lui et m’éloigne. En plus il sent l’alcool …

Je retourne donc dans la salle, je m’aperçois qu’il y fait très chaud ! Avec tout le monde qui danse, la température ambiante a augmenté, il y a aussi une mauvaise odeur, de la transpiration mélangée à de l’alcool. Je suis de nouveau écœuré, je me dirige vers un endroit calme de la maison, après tout pourquoi ne pas la visiter ? J’arrive dans un couloir aux tapis rouges, ce couloir a des grandes et hautes fenêtres façon Resident Evil. Le couloir est éclairé par des chandelles, des vraies qui sentent la cire et tout. J’arrive au bout de ce couloir dans une chambre aux murs rouges, le lit est en velours et à baldaquin. La pièce est mal éclairée, je m’écroule alors sur le lit, comme une grosse masse molle.

À moitié endormis je sors ma DS et commence à jouer, à Pokémon, étrangement je capte du WiFi et je fais un peu de GTS … mais ça me saoule rapidement, et puis j’ai l’impression de gêner le couple qui vient juste de rentrer… je m’esquive discrètement en direction de la fenêtre à demi ouverte. Je me retrouve alors dans le jardin, il y a une fontaine à trois étages avec des corbeaux noirs en train de s’abreuver. Je m’assois sur le rebord de la fontaine et laisse nonchalamment ma main pendre dans l’eau. Elle est glacée, je la passe sur mon visage, je me sens à nouveau bien frais. Je décide alors de retourner dans la chaleur éprouvante de la salle principale de la fête.

D’un pas nonchalant, je me dirige vers la salle principale en reprenant le même chemin. J’ouvre discrètement la porte qui pour la peine émet un petit grincement strident. J’entre de dos pour la refermer tout aussi silencieusement. Je m’aperçois alors que tout le monde me regarde ! Ils sont tous assis ou debout en cercle autours d’un David Copperfield agacé par mes bruits ! Alors rapidement j’achève ma manœuvre et me glisse dans la foule.

Le magicien exécute des tours surprenants, il fait apparaitre et disparaitre des animaux, il scinde des femmes magnifiques, il lévite sur sa scène improvisée. Même les animaux des orchestres regardent sa performance. Bizarrement je m’ennuie à le regarder. C’est alors qu’un type grand et à l’air professionnel plutôt froid me regarde "Son petit tour ne m’amuse pas beaucoup. Je peux te montrer quelque chose de bien plus intéressant". Je suis alors Bruce Wayne, on se glisse dans la foule et on sort de la pièce pendant une rafale d’applaudissement, afin que notre évasion soit camouflée.

Nous marchons côte à côte dans un couloir sombre, similaire à celui que j’ai pris plus tôt dans la soirée. Il m’explique en marchant que ce château, c’est le siens. Enfin un des siens, car il n’y a pas de Bat-cave sous celui-ci. Devant ma déception il me confie alors, que son château renferme un secret qui m’intéresserait peut être plus qu’une cave sombre et humide remplie de gadgets électroniques de guerre. Je lui lance le défi de m’impressionner, car pour faire mieux que la Bat-cave, il faut se lever de tôt ! Il me demande de lui faire confiance. Je le suis en minant un petit air dépité, comme ci j’avais l’impression de perdre mon temps …

On arrive alors dans un petit salon à la cheminée absolument impressionnante. Il y a deux canapés en cuir et l’ambiance est feutrée et romantique. Il me confie que c’est ici qu’il a séduit Catwoman. Il me demande d’attendre quelque instant, qu’il a besoin de chercher quelque chose. Je l’attends et mon attention est attirée par un aquarium à la lumière bleue très douce. Il revient avec un gant qui a l’air très solide ! Il plonge sa main dans l’aquarium et fait basculer le petit château décoratif vers l’avant. Je regarde Bruce faire sa petite manipulation. C’est à ce moment la qu’il glisse quelque chose dans ma poche en me disant d’être prudent.

La cheminée bascule sur elle-même dans un bruit doux de roche polie. Il me dit qu’il ne me suivra pas car il est attendu par des invités dans la salle de réception. Avant de s’en retourner il me donne un dernier conseil : "Quand tu y sera, sors ce que tu as dans ta poche et allume le". Il s’esquive rapidement, ouvrant la porte magistralement ! Je m’engouffre dans la cheminée et je prends ce qu’il y a dans ma poche. C’est une petite boite en carton dur, je l’ouvre et ce qu’elle contient tombe au sol dans un cliquetis sec ! J’allume mon téléphone portable pour retrouver l’objet. La lumière se promène sur le sol, et tombe sur un morceau de bois légèrement tordu. Je n’ose pas y croire, je saisi le bout de bois, il a une poignée. Je la brandi en disant "Lumos" ! Une lumière douce naît de l’extrémité de la baguette magique que m’a confiée Bruce Wayne.

"Expeliarmus" ! Dit une voix féminine cachée par l’obscurité ! Dans un reflexe, et comme si je m’y attendais, je dis "Protego !" la voix enchaine avec un "Stupefix" mais son sort me loupe, je lève ma baguette au dessus de ma tête et hurle "Immobilus !" Un faisceau de plasma bleu envahi la pièce sombre et l’éclair, je vois une silhouette féminine s’effondrer ! J’entends une autre voix, masculine cette fois qui me dit "LUMIERE !" La salle s’illumine, c’est une pièce qui ressemble à un gymnase mais sans aucun trait au sol et sans équipement ormi des objets de brocante. "Tu vas me le payer !" dit alors la voix masculine, je devine un Dean Thomas en colère, je viens de plaquer une Jinny Weasley aux cheveux magnifiques au sol. Mais avant qu’il ait lancé son sort, je me projette sur le coté comme Max Payne ou un gardien de but et je lance un "Stupefix !" qui fait mouche ! Le pauvre Dean est touché au bras et sa baguette lui échappe. Au moment ou il la reprend, je place un superbe "Expeliarmus" qui éjecte son arme loin de lui. "C’est bon je me rends !" me dit il.

Je lui explique alors comment je suis arrivé ici. Dean conclu la conversation en me disant qu’il va faire payer à Bruce Wayne (le malicieux) d’avoir ouvert la petite pièce aux sorciers amoureux à un inconnu. N’empêche Bruce avait raison, manier une baguette dans un petit duel-surprise contre un sorcier, c’est plus drôle qu’une Bat-cave !

Je retourne sur mes pas pour continuer la fête dans la salle principale. L’ambiance a changée une fois de plus. C’est un concert de métal qui est en place. System Of A Down est sur scène et joue un Chop Suey magnifique, le live le plus fantastique jamais réalisé ! Pour la peine je fais comme les métalleux, je bouge comme un fou, c’est alors que je vois Skarlex dans la foule, un pack de Kro dans la main ! Il m’en jette une en me disant "Vas y frère, rince toi c’est la fête !" Je commence à boire sa bière. Elle a un gout de cerise dégueulasse et je recrache tout par terre. C’est alors que cet abruti de Jar Jar Binks glisse sur la flaque de bière, il se vautre magistralement, manquant de peu de faire un salto arrière ! "Missa tomber sur voussaaaaaaaaaaa !!"

Je m’esquive discrètement de l’endroit, les gens s’attroupent, Jar Jar s’est fait très mal apparemment. Mais je n’aime pas cet individu, tant pis pour lui. Après tout c’est à cause de sa seule décision (décision la plus grande qu’il n’ait jamais prise de sa vie) qu’il y a eu une guerre galactique totale sur plus de 20 ans !

Je remarque près d’une fenêtre une Elfe, elle est magnifique. Je m’approche d’elle doucement Elle a des yeux à la couleur de la forêt, à la fois émeraudes comme des feuilles et ambrés comme de la sève. Sa chevelure embaume l’air d’une saveur douce et vivifiante, comme l’odeur d’une forêt fraîche de pins des montagnes. Sa silhouette est parfaite, elle porte un Arc en bois d’ébène et un carquois de la même couleur. Ses flèches sont rouge sang et sa tunique est verte et noire. Cette elfe remarque ma présence, ou m’entend avec ses sens. Elle regarde dans ma direction puis avec un sourire se dirige vers moi "Bonsoir, je suis Mocelya, je suis une elfe Sylvaine de la forêt profonde"

Complètement abasourdi et ébloui par sa beauté, aucun mot ne veut sortir de ma bouche. C’est alors qu’une main se pose sur mon épaule : c’est ma copine, elle a des cernes énormes et la mine triste. La soirée l’a vraiment fatiguée. Moi aussi d’ailleurs, rencontrer tous ces gens, faire tout ce que j’ai fait m’a vraiment épuisé. Je lui propose de rentrer, de terminer la soirée. Elle acquiesce tout en me disant qu’elle a vu mes deux camarades partir plus tôt de la soirée en galante compagnie. Ceux la alors !

C’est ainsi que ce conclurait la fête parfaite, enfin, un exemple de fête parfaite à mon gout. Je regrette l’absence de plusieurs personnes : Richard Dean Anderson, Harrison Ford, mon meilleur amis … mais tant pis, ils seront certainement la, la prochaine fois

Et c’est dans le calme doux d’une nuit parfumée et après une soirée intense, que nous nous dirigeront avec ma voiture vers le doux pays des rêves pour une nuit reposante, réparatrice et remplie de souvenirs issus d’une fête merveilleuse