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L'antre de la poissonne à pattes
de pwassonne

                   



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Le 30 septembre...
C'est une annonce, oui. Une annonce un peu bizarre. Mais c'est mieux si je la fais maintenant. Je vais partir en live, c'est pas si étonnant. Je voulais écrire une fic dans une ambiance un peu comme ça, à un moment, alors je recycle tout ce que j'avais pu déployer dans mes brouillons, ça fait du bien.
... le 30 septembre. Bah, pas la peine de tout répéter. C'est écrit là-haut, vous voyez, juste là. Bon, je peux pas dire que j'étais pas au courant. De toute façon, ça devenait n'importe quoi. Trouvez un site de blogs qui offre plus de possibilités, exprimez-vous là où vous serez mieux compris qu'au milieu des boulets, plus rien que quelques visages différents... comme c'est... poétique ? Je vous l'avais dit, que j'allais partir en live. Vous devriez esayer, il n'y a que comme ça que l'on s'exprime vraiment. Ca fait un bien fou.
C'est dans un peu plus d'un mois. Certains ont déjà réfléchi à la question, je suppose. Je l'ai fait pour ma part, et je trouve plusieurs possibilités.
- Soit je continue, l'air de rien, mon article toutes les semaines, rubriques comme d'hab', 4G, t-card...
- Soit j'arrête tout, tout simplement.
- Soit je pars en n'importe quoi complet.
... J'ai choisi de continuer à moitié. Déjà, parce que je ne pourrai sans doute pas faire un article par semaine en septembre, prépa oblige. Ensuite, parce que m'arrêter complètement, c'est impossible, j'aurai toujours des choses à dire. Je vais sans doute partir en n'importe quoi, parce que les rubriques, tout ça... c'est réducteur, non ? Ca appauvrit le contenu, tout... (j'étais dans l'erreur et il me faut ça pour m'en rendre compte... -_-").

Mmm... voilà. C'est bête, hein ? Un article rien que pour parler de moi et de mon blog. Ce serait pas sympa de vous laisser en plan comme ça. Qu'est-ce que je peux... ? Ah oui, un one-shot.

Nous mourons sous tes coups, vivant. Chacun de tes traits porte ta différence, ou la nôtre. Ils disent ta cruauté, ils disent ce que tu es depuis toujours, un autre, un ennemi.
Nous tombons encore, cruel. Je fermerai les yeux avant ma fin. Je ne veux pas assister à ton triomphe, injuste, inutile. Pose donc ton pied victorieux sur notre dos étalé dans la boue, déforme ta bouche en sarcasmes ; nous ne sommes jamais que les autres, nous sommes dans l'erreur. Nous sommes les criminels sans crime et tu es notre bourreau.
Respecte-nous, étranger. Qui es-tu pour tuer ceux que tu ne peux sauver ? Accepte ma présence, accepte les fantômes, laisse-nous le temps de prouver que nous ne sommes pas que les vomissures d'une terre qui ne nous porta qu'à demi. Accepte ce qu'il y a d'impossible en nous, accepte ce que tu ne peux pas voir.
Je te supplie, tu te détournes. Tu reviendras à la charge, je le sais. Je te connais trop bien et je sais que mes mots n'entailleront pas ton armure d'évidence, si futile, si forte de cette force que je n'ai jamais eue. Serpent, créature froide et cruelle. Etre meilleur, être moins bon ; être différent, maudit étranger si proche. Comme tes coups résonnent dans cette chair que je ne voulus jamais mienne, comme ils appellent un esprit que je voulus protéger mais que j'offris à toutes les tortures !
C'est ainsi que nous mourrons sous tes coups, vivant. Une fin accessible que je refuse pourtant pour me prouver qu'il reste une étincelle au fond des labyrinthes que j'en suis réduite à explorer... Est-ce le vrai moyen de mettre fin à ce que tu ne sais accepter ? Peut-être la sortie n'est-elle pas où tu penses, cruel. Peut-être que nos renaissances s'accompliront un jour, erreurs que nous sommes. Peut-être la vraie victoire sera-t-elle nôtre, sera-t-elle mienne ? Alors tu seras l'aveugle, étranger. Toi et les autres serez les erreurs, et le pouvoir de changer ces choses est en nous ! Le jour où s'élèveront nos voix sera beau, plus beau encore que ces rêves que tu empêchas d'éclore.
Meurs, étranger. Meurs dans les rêves que tu ne sus pas voir. Serons-nous aussi cruels que tu l'es ? Serons-nous aussi amateurs de la vérité qui blesse, mais cette fois la nôtre et pas ta détestable évidence ?
Peut-être seront-nous meilleurs. Te repentiras-tu de tes crimes ? Non, cruel. Ressens la colère des opprimés de jadis, subis en ta chair les mensonges que tu professas, je refuse que tu parles, je refuse que tu vives !

Tu m'empêchas d'exister, étranger. L'avenir n'est qu'un fantôme de mots auquel tu ne sais pas croire. Tu m'as appris les paroles qui blessent, de dessous le voile empoisonné de la haine. Je retournerai tes armes contre toi, étranger. Un jour. Un jour, ce seront mes coups qui te pousseront plus loin encore que le néant où tu m'envoyas. Qui t'apprendront la réalité, celle que tu découvres déjà à mes dépens. Celle de la mort et de la destruction, du désespoir et de la souffrance. Celle d'un labyrinthe sans fin, dont l'issue ne sera jamais qu'une succession de mirages.


... Je suis pas du tout arrivée à ce que je voulais avec celui-là, mais il paraît qu'il est réussi quand même...
Article ajouté le Jeudi 23 Août 2007 à 11h32 | |

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