Finalement... (La vie est un Shônen)
... C'est une opportunité assez sympathique.
Je ne dis pas par là que je suis content d'avoir essuyé la plus grande perte de l'Histoire de Smirnoff, mais je n'avais jamais eu à refaire des chapitres dans leur entièreté. Et je dois avouer que le résultat est assez intéressant.
C'est à dire que ça ressort assez facilement (7 pages rien que ce matin sur WORKS qui a parfaitement récupéré "Les Arcanes de l'Aube" que j'écrivais en même temps - Et tant mieux parce que le chapitre que j'écrivais est très bon, même s'il est devenu de facto non prioritaire vu la catastrophe), j'arrive à retrouver des accents de ce que j'avais fait et j'arrive même à faire certaines choses un peu mieux, ou à placer différemment des choses dans le scénarii du chapitre.
A l'heure actuelle je suis à même de dire que le chapitre 26 tel que vous l'auriez eu normalement ne vous aurait pas plu, à cause d'un élément qui j'en suis persuadé vous aurait paru complètement con. Devoir refaire ce(s) chapitres est donc... entre guillemets "une bonne chose" parce que paradoxalement j'aurais eu la flemme de refaire proprement les passages illogiques.
Quoi qu'il en soit je me permettrais à la fin des chapitres refaits de vous dévoiler en résumé quelle aurait dû être la situation initiale telle qu'écrite dans le chapitre précédent, histoire que vous voyiez la différence.
Inutile de dire que ce matin j'avais de quoi m'arracher les cheveux... Dans le chapitre 27 j'avais une superbe conversation avec Malcolm et Roland qui sera impossible à reproduire, et dans le chapitre 28 j'avais fignolé les Flashbacks comme jamais dans cette fic - parallèlement la partie Temps réel était un peu faible et remplumée, ce que je vais m'efforcer de changer.
C'est en fait avec cette perte que j'ai réalisé que le boulot d'écrivain c'est aussi un boulot. Peut-être que si plus tard je m'y attèle vraiment, je devrais faire face à des pertes considérables que je devrais combler, ou peut-être que je deviendrais exigeant envers moi-même au point de refaire des pages entières... Quoi qu'il en soit si j'avais vraiment été exigeant envers moi-même dans mes délivrances envers vous, je constate que j'aurais refait beaucoup de chapitres que je considère aujourd'hui peut-être imparfaits.
Bref. Je vais essayer de finir le chapitre 26 avant ce soir. Ce n'est pas un mal, ni un bien, et on reprendra la parution normale pour la saison suivante (J'attendrais 5 chapitres pour la publier), mais il m'apparaît de plus en plus que je me relis de moins en moins, donc que le système d'écriture montre ses faiblesses : Il dépend énormément de ma conscience sur le travail. Et l'ennui c'est que si je commence à considérer l'écriture comme un travail, je risque fort d'y perdre énormément tant dans la stylistique que dans la passion.
Parce que c'est indéniable : Je DETESTE le travail.
Prions pour que jamais je n'en arrive là, et que toujours je garde ce même feu, cette même présence d'esprit me permettant d'écrire comme j'écris.
Dans les Shônen, il faut parfois aux héros qu'ils perdent leurs amis pour s'améliorer. Yusuke aurait-il battu Toguro si Kuwabara ne s'était pas "sacrifié" ? Sangoku aurait-il pu atteindre le niveau de Super Guerrier si Freezer n'avait pas fait exploser la bidoche de Krilin ? Gon se mettrait-il autant en pétard si Neferupitô n'avait pas tué puis manipulé Kaito ? Naruto aurait-il pu battre Haku si Sasuke n'avait pas été au bord de la mort ?
Je ressors de cette épreuve tendu, soucieux, avec plus de craintes (Donc plus faible psychologiquement) mais plus serein sur le plan de mes capacités, plus confiant aussi, et rassuré quand à mon choix de carrière. Si je suis capable de refaire immédiatement des chapitres perdus, c'est que j'ai en moi quelque chose qui m'y pousse, une addiction, une passion, un feu.
Ce n'est pas JE DOIS, c'est JE PEUX ET JE FERAIS. Il n'y va plus de l'obligation, il y va d'une possibilité, d'une habileté à s'y mettre, à s'y atteler, d'un vrai acharnement positif comme négatif.
Si la vie était un shônen, je serais un de ces personnages qui ne vivent que pour et par cette passion éternelle qui les anime. Et là je serais passé au niveau supérieur.
Domino, reparti pour de nouvelles écritures.
Article ajouté le Jeudi 09 Juillet 2009 à 15h45 |
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