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Si j'avais du temps, j'irais cueillir des fleurs en campagne.
Tiens, c'est la première fois que je viens écrire ici. Il faudrait que je le fasse plus souvent, les coups de pince de Walker, ça fait bobo à la patte. Bah, un petit quelque chose, c'est mieux que pas de chose du tout du tout.
Bon, eh bien, je me présente. Camille, quatorze ans, deux jolis dents du bonheur, et toujours dans sa chemise de nuit moulante. Mimoza joviale de nature, j'aime les fantômes et le dessin (Je sais très bien dessiner les pieds !), je n'aime pas la pluie et les pizzas surgelées. Rédactrice, modératrice, et j'écris à mes heures perdues. Personne ne l'a remarqué, mais c'est moi qui ai fait la dernière page du dossier Donjon Mystère Explorateurs, celle avec les cubes gris. Je sais plus vraiment comment j'ai atterri dans la mécanique du site - Cf Article #3 - mais comme le dit Docteur Spider, ce n'est pas nous qui choisissons la Force, c'est la Force qui nous choisit ; modo c'est pareil. Je voulais acheter un cactus pour Noël, à Ze_gobou, mais j'étais pas sûr qu'il aurait tenu dans le colis. Et un cactus pourri ça pue.
D'abord, une écriture, c'est une idée. C'est souvent une vague idée, presque une ou deux images amassées dans votre tête. Il y a plein de choses qui peuvent donner une idée ; un décor, une atmosphère (Les bâtons d'encens de Fly ?), un film ou une musique. Après, l'idée peut être influencé d'un certain état d'esprit. Tiens, pour LoAD, je voulais écrire un truc qui donnait un peu d'espoir sur la nature humaine ; mais j'étais très grognon ce matin - là, alors ça a fait une poésie tragique sur les mauvais fondements de la cupidité humaine. A son 'ultime instant'.
Les idées sont souvent fugitives. C'est comme la mémoire. Il arrive des matins, sur mon pupitre, ou je ne me souviens plus si j'ai mangé croissant ou brioche ce matin. Alors, il faut les griffoner, stylo Bic et papier à la patte, aussi simplement que ça arrive. Des fois, ça fait juste des mots (" Tête - Monde - Noir " C'est très expressif.) Parfois, ça s'arrête là. Une idée envolée. Et puis des fois, on peut prolonger le plaisir de son atmosphère, en faire un paysage, un personnage, une histoire.
Mardi matin, jour de pluie sur la ville de Cimetronelle. Un petit café au bas de la rue Saint Michel. L'homme au teint pâle, lunettes perchées sur son nez, le regard fasciné par le bout de sa cuillère, mélangeait mécaniquement le sucre au fond de sa tasse. De l'autre main, il tenait un exemplaire d'un de ses journaux aux chiens écrasés. Nerveux, il n'osait ni regarder son voisin de table - un employé des trains - ni le serveur venant donner la note. Il sentit d'un coup une main glacée attraper le col de sa veste. Le Quotidien tomba par terre.
(Au fait, une typographie de l'écriture. Lorsque vous citez une marque, il faut la mettre en italique, ou vice - versa.)
Tiens, il pleut dehors. Il faudrait que je ferme la fenêtre dans ma chambre. J'entends souvent des gens me dire que j'ai un style horrible - dans le sens que j'écris comme Stephen King, merci. Il faut savoir aussi que chaque auteur a un style bien à lui, qui donne son propre tampon au récit. Un exercice très simple est de tout simplement réecrire un thème - une série, par exemple. Vous verrez, jamais deux tons ne seront pareils.
Après, on passe dans les mailles de l'histoire. Parce qu'un récit, ce n'est pas simplement un amas de bonhommes qui font leur vie (- Chérie, passe - moi l'Encens Mer. - Maman, j'vais sortir Caninos !). Dans ce cas, jouez aux Playmobil, ça coûte 15 € la boîte de deux bonhommes et un couple de bovins =O Donc, il faut aussi donner un caractère à votre personnage. Pas parfait (On est pas dans Dr House), pas inbuvable (²), juste un caractère qu'il fait qu'il est humain - Pokémon - méchant ! (Rayez la mention inutile).
" Monsieur Fenton ! "
Daniel sursauta, manquant de renverser sa chaise. Le professeur, Etienne Lancer, le regardait d'un air impatient, faisant claquer ses bottes en simili peau. L'adolescent lui répondit par un grognement étouffé. Quatorze ans, cheveux châtains, pullover au col roulé, et visiblement endormi devant l'explication compliquée du thèorème de Thalès.
" Je vous dérange, peut - être ?
- ... Pas du tout, continuez. "
Lancer n'insista pas. Dans sa compétence de professeur principal sous-payé, les hauts et les bas dans les états d'âme d'un " ado revêche " ne le concernait pas. Il reprit son équerre et son morceau de craie. Daniel poussa un soupir discret en contemplant les diverses gravures sur son pupitre. Avec un feutre léger, quelqu'un avait écrit une antisèche discrète sur la reproduction des abeilles.
Une dernière chose. C'est quelque chose d'agaçant, mais décrivez ! On ne vous demande pas une ôde à un frigidaire, mais assez de descriptions pour qu'on puisse se représenter ce qui se passe. Aussi, quand on fait une narration interne (A la première personne), sa pensée compte autant que ce qu'il voit.
J'ouvre la porte du réfrigirateur. Un air froid envahit la cuisine, se glissant sous le papier peint fleuri. L'environnement de la machine était désert ; quelques tâches de beurre, une boîte de sardines qui trainait derrière les pots de confiture vides, un filet de jus de cassis, trois oeufs. Une bouteille de cidre entamée était rangée parmi les briques de crème fraiche - un truc infect !.
Voilà. J'en ai fini avec mon babillage. Le plus drôle dans ton ça, c'est que ça me donne des idées. Et, pour briser le mythe, non, il n'y a pas de machine à café Senseo dans la chambre des administrateurs.
Mimoza.
Bon, eh bien, je me présente. Camille, quatorze ans, deux jolis dents du bonheur, et toujours dans sa chemise de nuit moulante. Mimoza joviale de nature, j'aime les fantômes et le dessin (Je sais très bien dessiner les pieds !), je n'aime pas la pluie et les pizzas surgelées. Rédactrice, modératrice, et j'écris à mes heures perdues. Personne ne l'a remarqué, mais c'est moi qui ai fait la dernière page du dossier Donjon Mystère Explorateurs, celle avec les cubes gris. Je sais plus vraiment comment j'ai atterri dans la mécanique du site - Cf Article #3 - mais comme le dit Docteur Spider, ce n'est pas nous qui choisissons la Force, c'est la Force qui nous choisit ; modo c'est pareil. Je voulais acheter un cactus pour Noël, à Ze_gobou, mais j'étais pas sûr qu'il aurait tenu dans le colis. Et un cactus pourri ça pue.
Écrire au crayon et au papier
(Ze_gobou savait pas que les H2 ça marchait sur les blogs.)D'abord, une écriture, c'est une idée. C'est souvent une vague idée, presque une ou deux images amassées dans votre tête. Il y a plein de choses qui peuvent donner une idée ; un décor, une atmosphère (Les bâtons d'encens de Fly ?), un film ou une musique. Après, l'idée peut être influencé d'un certain état d'esprit. Tiens, pour LoAD, je voulais écrire un truc qui donnait un peu d'espoir sur la nature humaine ; mais j'étais très grognon ce matin - là, alors ça a fait une poésie tragique sur les mauvais fondements de la cupidité humaine. A son 'ultime instant'.
Les idées sont souvent fugitives. C'est comme la mémoire. Il arrive des matins, sur mon pupitre, ou je ne me souviens plus si j'ai mangé croissant ou brioche ce matin. Alors, il faut les griffoner, stylo Bic et papier à la patte, aussi simplement que ça arrive. Des fois, ça fait juste des mots (" Tête - Monde - Noir " C'est très expressif.) Parfois, ça s'arrête là. Une idée envolée. Et puis des fois, on peut prolonger le plaisir de son atmosphère, en faire un paysage, un personnage, une histoire.
Mardi matin, jour de pluie sur la ville de Cimetronelle. Un petit café au bas de la rue Saint Michel. L'homme au teint pâle, lunettes perchées sur son nez, le regard fasciné par le bout de sa cuillère, mélangeait mécaniquement le sucre au fond de sa tasse. De l'autre main, il tenait un exemplaire d'un de ses journaux aux chiens écrasés. Nerveux, il n'osait ni regarder son voisin de table - un employé des trains - ni le serveur venant donner la note. Il sentit d'un coup une main glacée attraper le col de sa veste. Le Quotidien tomba par terre.
(Au fait, une typographie de l'écriture. Lorsque vous citez une marque, il faut la mettre en italique, ou vice - versa.)
Tiens, il pleut dehors. Il faudrait que je ferme la fenêtre dans ma chambre. J'entends souvent des gens me dire que j'ai un style horrible - dans le sens que j'écris comme Stephen King, merci. Il faut savoir aussi que chaque auteur a un style bien à lui, qui donne son propre tampon au récit. Un exercice très simple est de tout simplement réecrire un thème - une série, par exemple. Vous verrez, jamais deux tons ne seront pareils.
Après, on passe dans les mailles de l'histoire. Parce qu'un récit, ce n'est pas simplement un amas de bonhommes qui font leur vie (- Chérie, passe - moi l'Encens Mer. - Maman, j'vais sortir Caninos !). Dans ce cas, jouez aux Playmobil, ça coûte 15 € la boîte de deux bonhommes et un couple de bovins =O Donc, il faut aussi donner un caractère à votre personnage. Pas parfait (On est pas dans Dr House), pas inbuvable (²), juste un caractère qu'il fait qu'il est humain - Pokémon - méchant ! (Rayez la mention inutile).
" Monsieur Fenton ! "
Daniel sursauta, manquant de renverser sa chaise. Le professeur, Etienne Lancer, le regardait d'un air impatient, faisant claquer ses bottes en simili peau. L'adolescent lui répondit par un grognement étouffé. Quatorze ans, cheveux châtains, pullover au col roulé, et visiblement endormi devant l'explication compliquée du thèorème de Thalès.
" Je vous dérange, peut - être ?
- ... Pas du tout, continuez. "
Lancer n'insista pas. Dans sa compétence de professeur principal sous-payé, les hauts et les bas dans les états d'âme d'un " ado revêche " ne le concernait pas. Il reprit son équerre et son morceau de craie. Daniel poussa un soupir discret en contemplant les diverses gravures sur son pupitre. Avec un feutre léger, quelqu'un avait écrit une antisèche discrète sur la reproduction des abeilles.
Une dernière chose. C'est quelque chose d'agaçant, mais décrivez ! On ne vous demande pas une ôde à un frigidaire, mais assez de descriptions pour qu'on puisse se représenter ce qui se passe. Aussi, quand on fait une narration interne (A la première personne), sa pensée compte autant que ce qu'il voit.
J'ouvre la porte du réfrigirateur. Un air froid envahit la cuisine, se glissant sous le papier peint fleuri. L'environnement de la machine était désert ; quelques tâches de beurre, une boîte de sardines qui trainait derrière les pots de confiture vides, un filet de jus de cassis, trois oeufs. Une bouteille de cidre entamée était rangée parmi les briques de crème fraiche - un truc infect !.
Voilà. J'en ai fini avec mon babillage. Le plus drôle dans ton ça, c'est que ça me donne des idées. Et, pour briser le mythe, non, il n'y a pas de machine à café Senseo dans la chambre des administrateurs.
Mimoza.
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