le comeback
Parce que à chaque descente vient une montée, il était évident que tôt ou tard, j’allais écrire cet article.
Il m’aura fallu le temps, mais tout ça n’est qu’histoire ancienne. Je dirai même que la sensation qu’elle n’a jamais existé persiste, mais en vérité, ou serai-je si je n’avais pas vécu tout ça, hein ?
Les premiers mois ont été les plus durs. Au fait, même si elle n’était plus là, elle l’était encore. Physiquement, elle me manquait: sa présence, son attention, tout. Elle me manquait.
Le cocktail chimique ne fait plus effet maintenant. Je me surprends à oublier qui elle était, à quoi elle ressemblait, son odeur. Bordel, orelsan avait vraiment raison ! Et même si je remettais en question la notion de « temps » qui répare, ben seul le temps peut te faire oublier ses repères !
J’ai su que j’allais mieux quand je me remettais à avoir des projets. Tu sais, ce genre de projet qui te donne envie d’y croire, qui te donne envie de sauter quelques années pour voir si tu as réussi ou pas. Le genre de projet qui te donne envie de vivre tout simplement. Mais ce projet, je ne l’aurai jamais eu si je n’avais pas vécu tout ça. C’est véridique.
Je n’ai jamais autant changé qu’en 6 mois. J’ai axé tout ça sur 3 éléments:
- mentalement: comme dit au précédent article, non, faire le bg mystérieux ne fonctionnera jamais, et c’est de toute manière pas moi. J’ai travaillé sur moi pour être plus ouvert, moins aigri. A partir de ce moment, j’ai toujours été là pour les autres. C’est pas une compensation de ce qu’on m’a donné, je le veux sincèrement, je veux être là pour les autres. C’est fini d’être égoïste.
- physiquement: - +10kg. En 6 mois. Je pese 72kg. J’en pesais quasi 85. Il y a des choses dont je suis fier, mais alors ma transformation physique, c’est quelque chose dont je n’ai pas les mots. J’aime faire du sport, faire attention à ma ligne, même si je profite quand même ! Surtout quand on te dit « bordel, tu as perdu max ».
- professionnellement: j’ai toujours voulu réussir, mais alors tout perdre m’a fait prendre conscience que c’est le travail qui m’a aussi aidé à me sortir de la. Je veux réussir et je m’en donnerai les moyens.
C’est sur ce dernier point que porte mon projet. Pour faire court: Australie. J’espère que ça se fera.
J’ai vécu des moments importants durant cette période. J’ai vécu des rencontres, des soirées de malade.
Alors même si j’en ai souffert, c’est qu’une expérience de vie.
Il est ÉVIDENT que tout ça m’a rendu plus fort, plus confiant, et plus fier de moi.
La dernière fois, je n’arrivais pas à le dire, il semblait être trop tot. Je pense que c’était le cas. Mais je peux le dire maintenant, qu’avec tous les efforts que j’ai fait pour, je suis maintenant heureux.
c’est maintenant pas des broutilles qui me feront me plaindre. Qu’ils aillent se faire foutre.
Article ajouté le Samedi 29 Avril 2023 à 09h35 |
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