Mes cartouches d’encre, brève première.
Je ne peux pas me remettre à écrire des réflexions et pensées sans parler de la thématique elle-même.
J’aimerais un jour traduire mes bêtises, mes mots vers les vôtres. À me relire, de lettres en capsules temporelles et de capsules en carnets, je réalise très fortement que mes mots ne sont que de pauvres tours de passepasse. En fin de tout, je ne cesse d’utiliser un mot pour un autre, comme un synonyme esseulé. Je ne parle ni clair ni … je suis une falaise à la dérive.
J’ai rencontré des personnes très riches de caractère et toutes bien différentes, mais à ce jour je ne crois pas qu’un autre que moi ne possède ces associations d’idées et ces images si profondément ancrées. C’est-à-dire, sans parler de la mesure artistique mais bien à l’usage quotidien. Qui d’autre s’entrave et se complique l’existence avec un langage codé inconscient ?
Cartouches d’encre, c’est aussi bien réflexions ou pensées, entrées de journal. Je dis: cartouches d’encre; je pense: journal, billets de blog.
Pourquoi repeindre la Joconde? Pourquoi dois-je nouer des mots ensembles dans le même tiroir pour exprimer ce qui a déjà été formulé si simplement ? Ne sais pas, ne le saurais peut-être jamais.
Cartouches d’encre, ce sont ces heures, ces heures chéries, dans les hautes herbes et tourné vers ta ville, ces heures à guetter ton visage dans le ciel. Cartouches d’encre, c’est un réel synonyme de réflexions et d’articles, c’est pour les heures avec le stylo-plumet de Mère; mes carnets et son stylo qui raconte, raconte, combien de mots similaires aux siens a-t-il pu tracer ? Écrivait-elle ses “y” comme moi?
Mes mots, mes couleurs. Dit-on des jumeaux qu’ils ont un language propre à eux et unique à chaque paire; peut-être que Khovh’ a perdu son autre moitié mais conserve une trace dudit language.
Article ajouté le Vendredi 01 Avril 2022 à 23h43 |
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