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Ah vous êtes donc là vous
de Nocta'S

                   



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C'est wow à quelle point je suis ah parce que franchement
Bon on parle pas de promesses pas tenus en ce qui concerne les fics et est-ce qu'on est obligé de parler du fait que ça fasse 20 ans que je suis pas passé ici ? Yessay hein bah en ce qui me concerne ce qui se passe dans ma vie on s'en fout surtout et je fais un petit (qui va être long) article pour dire que ça faisait bien longtemps et que ça fait plaise de passer de plus en plus faire des petits coucous :O

J'espère que pour vous ça va oui, bonjour, il fait beau chez vous hein ? On oublie pas pour le mal de gorge le miel c'est divin !

Bwef article comme j'ai dit que je suis là donc si vous voulez parler je sais pas ça me rend curieux de savoir ce que certaines sont devenus depuis le temps :v
Comme j'ai dit je voulais écrire des fics et bah j'ai à moitié réussit.... Disons que j'ai écrit mais pas des fics quoi, c'est plus petits textes comme ça qui rentrent pas dans les fics malheureusement car y a pas de fantaisie ni de Pokémon :x Du coup comme ça je les place ici parce que je fais ce que je veux. Bonne lecture et à bientôt sûrement !

Infos utiles : Pour le premier texte le thème était "Contes de fées" avec à placer "amour" et "loup", c'était pas le plus dur etc mais voilà
Pour le deuxième le thème était "une erreur peut tout changer" avec à placer "pancakes", "espoir" et "france" fais le lendemain du 15 avril moment où
j'ai trouvé juste une légère inspiration

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L'habitude
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« - On va manger, maman ? j’ai une faim de loup !

- On va y aller mon amour. »

La semaine dernière il avait dit la même chose, et celle d’avant aussi. Ce spectacle, c’était les jeudis que j’y assistais, et cela depuis un petit temps. Leurs noms ? je voyais plus souvent la mère du petit que ce dernier, mais ce n’était pas pour autant que je savais comment elle se nommait. Elle non plus d’ailleurs, elle me connaissait et me souriait quand on se croisait, mais à part ça elle ne savait rien de plus, à part mon habitude d’être là le jeudi.

Une « habitude » ? Je sors juste parce que j’en ai envie, et je sortais souvent les jeudis car il faisait beau, enfin, « beau » en ce lieu était simplement synonyme de « il ne pleut pas » et c’était déjà ça. C’est bien une habitude en fait.

Jean sortait au moment où la mère et son fils rentraient. Si je connaissais son nom à lui ? Non, il avait juste une tête à s’appeler Jean et je l’appelais ainsi, même s’il venait me voir quotidiennement je n’avais pas pris soin de retenir son prénom, sûrement trop occuper à penser à autre chose, et je n’avais pas forcément pensé à lui demander. C’était devenu une blague que je l’appelle Jean et il n’avait jamais émit d’objection par rapport à ça.

Ensuite c’était une vieille dame et son petit fils qui revenaient du fond du petit parc. Ils souriaient et discutaient tranquillement, les actualités politiques étaient le sujet sur lequel je tombais quand ils passaient devant moi. On sentait que le jeune homme était du côté jardin de la scène politique, mais pour sa grand-mère, du côté cours de ce jeu, il taisait un peu son avis, pour ne pas la froisser bien évidemment. On avait tous nos habitudes.

Comme toujours au moment où les deux revenaient je coupais mes pensées.

« - Iris ! C’est l’heure de rentrer ? »

La femme derrière moi se stoppa et je l’entendis rigoler doucement.

« - C’est une habitude à force hein... »

Au bout de quelques mois j’étais bien habitué.

« - Pour la prochaine question : « Au moins il ne pleut pas c’est déjà ça, comme les autres jours »…

- Certes mais ce jour n’est pas comme les autres jeudis, il va falloir changer les habitudes »

Je levais un sourcil interrogateur. Elle posa ses mains sur mon fauteuil roulant et me sourit.

« - Les prothèses sont prêtes !»

Puis d’un mouvement rapide et doux elle me fit rouler jusque dans le grand bâtiment blanc. Effectivement peut être que Jeudi prochain je devrais revoir mes habitudes.



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La gueule de bois d'une dame
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Ce matin je me suis levé comme d’habitude. Enfin, « comme d’habitude » est vite dit pour un jour assez différent en somme. J’avais fait mes pancakes, mes pancakes habituels du matin, une noix de beurre par-dessus, un bol de lait à ma gauche et mon café fumant à droite. C’était le petit déjeuner du mardi matin, le début de matin comme les autres jours. Mais aujourd’hui ce n’était pas comme les autres jours, je le voyais depuis ma fenêtre, mais aussi je l’entendais. A la radio on ne parlait que de ça, oui vraiment que de ça. Et il y avait de quoi franchement car en ce début de mardi, la France s’est réveillée avec une gueule de bois immense. J’avais jeté un coup d’œil à ma fenêtre pendant que mon pancake se réchauffait à la poêle, on se regardait, on parlait, mais au fond un silence profond. Comme si le mal de crâne était commun à tous.

L’épicière qui accueillait ses clients avec les deux coins de sa bouche écartés comme jamais avait un visage morose, ses déplacements saccadés comme atteint d’ostéoporose, et ses pots de fleurs devant la vitrine vidés de leurs roses.

Luc, car c’était le nom sur son étiquette située sur la poche droite de son costume, passa 10 minutes en retard, il n’accorda pas de regards à la jeune serveuse du café avec laquelle il discutait pourtant chaque jeudi soir quand il venait prendre une petite bière après une semaine éreintante de travail et pour fêter en avance le week-end qui arrivait.

Cette jeune serveuse qui avait guetté le regard du jeune homme, pour sûrement voir son soutien, pour qu’ils partagent cette douleur, plus ou moins légère en fonction de chacun, susurrant aux oreilles de chacun un chagrin pourtant si inhumain.

On portait tous le deuil, dans chacun des regards de ces personnes avec qui je discutais en partant au travail ou en revenant, Luc à la terrasse le jeudi soir avec qui j’entretenais une petite parole, l’épicière chez qui j’achetais les ingrédients manquant pour mes pancakes… J’avais mis du temps à trouver un travail, je les connaissais un peu. Aujourd’hui oui je ne travaillais pas, j’étais rentré chez moi il y a à peine une heure. Nuit blanche portée aussi par ce deuil que je ressentais en soit.

Je pense que ce ressentis était chez chacun de nous, mais au fond, une lueur d’espoir, une vision déjà de ce futur dans lequel l’erreur serait réparée, plutôt reconstruite. On y croyait tous au fond.

Un soudeur, non vérifié, resté chaud, et posé comme ça pour reprendre les travaux le lendemain. Une petite braise et c’est comme ça que notre grand-mère à tous se brisa le dos. Sa colonne vertébrale brûlée à vif et pourtant, malgré cette tristesse, le sentiment commun qu’après cette gueule de bois, chacun ferait en sorte d’aider notre grand-mère, notre dame à tous. Que ce soit dans 10 ou 20 ans, que sa légende n’était pas finie, elle va juste s’étayer, à la grandeur de cette personne.

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PS : cet article a été écrit avec des bruits de chats faisant des bébés juste sous ma fenêtre
PS numéro 2 : j'ai perdu toutes les commandes utilisables pour rendre les articles plus beaux depuis le temps donc désolé c'est un peu moche
Article ajouté le Vendredi 26 Avril 2019 à 00h03 | |

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